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dimanche, 20 mai 2018

Le médecin qui refusait de prendre en consultation les feignasses de la SNCF

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2018

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Source : ndf

mercredi, 04 avril 2018

Carl Lang : « Retraite des personnels de la SNCF : à vos poches citoyens ! »

Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2018

 

Carl Lang, Président du Parti de la France, dévoile les chiffres effarants du coût des retraites des personnels SNCF pour l'État français.

Carl LANG@carllang2022
 
 

La subvention de l'Etat au régime de prévoyance et de retraite des personnels de la SNCF a été de 3,276 milliards d'Euros en 2015 et 3,380 milliards en 2016. Le besoin de financement cumulé de la caisse à l'horizon 2050 est estimé entre 87 et 103 milliards. A vos poches citoyens!

mercredi, 28 mars 2018

Une nouvelle réformette pour les retraites ?

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2018

miege-4v1137.jpgNotre gouvernement va s’occuper activement de la réforme du système de retraite, nous dit-on. Mais ce problème n’a-t-il pas déjà été maintes et maintes fois posé ? Combien de gouvernements s’y sont-ils déjà attelés et de combien de souris ces montagnes ont-elles accouché ?

Il faudrait que l’État cesse d’être une sorte de « Fake State » fluctuant, incapable de traiter sérieusement, à fond, les affaires nationales.

Un État digne de ce nom gérerait le pays en réglant ses problèmes dans leur intégralité avec pragmatisme, sincérité et courage.

Il passerait sans lésiner par-dessus les barrières dressées par des oppositions fallacieuses, quelles que soient les difficultés de mise en œuvre.

Or que voyons-nous depuis plusieurs années ? Des reculades perpétuelles, des décisions électoralistes ou minimalistes, et des options fréquemment soumises à des directives extérieures.

Mais revenons à nos retraites.

Tout citoyen devrait être traité avec équité lors du règlement de sa pension de retraité. Liberté, égalité, fraternité, n’est-ce pas ?

Et, pourtant, avez-vous entendu parler des régimes spéciaux ?

Eh bien, examinons, par exemple, quelques-unes des données concernant les agents de la SNCF :

– Emploi et salaire avec avancement automatique garantis à vie et pensions plus avantageuses que dans le privé ;
– Départ à la retraite de 52 à 57 ans (62 dans le privé) ;
– Montant de la pension égal à 75 % de la moyenne des salaires des six derniers mois d’activité (calcul fait sur les vingt meilleures années dans le privé) ;
– Réversion des pensions au conjoint survivant sans conditions, contrairement au privé ;
– Et plusieurs autres avantages …

L’existence de ces faits est-elle contestable ?

Évidemment non, car ces privilèges sont dûment établis et vérifiables.

Il s’agit donc d’une injustice caractérisée flagrante qu’il serait, par conséquent, malhonnête de pérenniser.

Il ne serait d’ailleurs pas scandaleux de dire que perpétuer de tels avantages pour une catégorie particulière de salariés relèverait carrément d’une escroquerie organisée.

Alors, pourquoi tous ces débats à l’Assemblée nationale et au sénat, ces commissions, ces tergiversations gouvernementales ? Ah oui, n’oublions pas l’hostilité des syndicats dits « représentatifs » (environ 10 % des salariés !). Qu’attendent donc nos élus pour proposer ne serait-ce qu’un référendum ?

Les réponses à apporter à cette question d’égalité de nos retraites ne correspondent d’ailleurs qu’à une infime partie de l’ensemble des réponses à apporter, en urgence, aux vastes problèmes qui touchent la France.

Notamment ceux qui concernent l’invasion migratoire, l’islam, la justice, l’Éducation nationale, l’armée, le budget et la dette.

Le tout est de savoir si la France est actuellement capable de se reconstruire avec un État digne de ce nom.

Autrement dit, les Français peuvent-ils encore redevenir suffisamment lucides et conséquents pour réagir et se comporter plus judicieusement qu’ils ne le font depuis déjà pas mal de temps ?

 

vendredi, 09 février 2018

Chibanis : « 1.100 euros de retraite de base, beaucoup en France s’en contenteraient, et au Maroc, c’est Byzance »

Publié par Guy Jovelin le 09 février 2018

Auteur : Pierrot

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Excellent texte de Pauline Mille pour reinformation.tv, qui revient sur la forfaiture de ces contractuels marocains embauchés par la SNCF, ainsi que leur instrumentalisation par les immigrationnistes.

La Cour d’appel de Paris vient de confirmer l’indemnisation de 848 Chibanis, ces travailleurs marocains engagés par la SNCF comme contractuels voilà quarante ans. Les juges ont ainsi condamné le statut de la SNCF et à travers lui la nationalité française.

Ceux qu’on appelle les Chibanis (littéralement les chenus) sont des marocains blanchis sous le harnois de la SNCF comme jadis le père du Cid dans les travaux guerriers. Ils ont été engagés dans les années soixante-dix et quatre-vingt comme contractuels, le statut de la SNCF étant réservé alors aux employés de nationalité française, avant qu’il ne s’ouvre récemment aux ressortissants de l’union européenne. Ils se plaignent d’avoir subi tout au long de leur carrière des salaires, formations et promotions inférieurs à ceux dont bénéficiaient les « cadres permanents » et « agents de statut », et de retraites moindres. En 2015, le conseil des prudhommes de Paris leur a donné raison, fixant leur indemnisation à environ 170 millions d’euros, soit deux cent mille euros par plaignant en moyenne. Mais la SNCF avait fait appel, et la cour d’appel a rendu son jugement. 

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dimanche, 14 janvier 2018

Pannes et agressions : voyagez (ou pas) le cœur léger avec la SNCF

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 13 janvier 2018.

 

Pas une seule journée ne se passe sans qu’une panne importante ne vienne perturber le trafic sur le réseau de la SNCF. Les bourdes s’enchaînent à tel point que le Gouvernement a dû faire semblant de taper du poing sur la table. Convoqué le 8 janvier dernier par le ministère des Transports, le PDG de la SNCF a réussi à sauver sa tête (pour le moment). Mais ne s’agit-il pas d’une stratégie machiavélique pour mettre fin à une entreprise publique hautement symbolique ?

La SNCF est-elle entrée dans une ère de décadence dont elle ne se relèvera pas ? Les signes s’accumulent chaque jour et si les médias commencent à s’emparer du sujet, c’est qu’il existe peut-être une raison bien particulière. Mais avant d’en arriver à un possible agenda inavouable, il est utile de rappeler que l’entreprise publique qu’est la SNCF a renoncé depuis bien longtemps à sa mission. L’usager est juste considéré comme un vache à lait qui doit payer son billet à des prix farfelus qui ne font sens qu’aux seuls algorithmes des ingénieurs de la SNCF.

Du grand n’importe quoi

Voyager est devenu horriblement cher et tant pis si les retards s’accumulent en raison de problèmes techniques plus ou moins identifiés. Les deux pannes géantes qui ont touché la gare Montparnasse en décembre ont mis de mauvaise humeur des usagers qui n’ont pas attendu les chaînes d’information en continu pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond à la SNCF. Tains en retard, annulations sauvages, prix délirants et service pas à la hauteur d’une entreprise qui se veut un modèle à travers le monde. Il y a peu encore, la SNCF communiquait sur ses efforts pour offrir de la nourriture agréable au palais… On ne mangera jamais bien dans un train à un prix correct alors que la SNCF cesse son manège et s’occupe de ses trains !

A l’image de la Poste qui se prend pour une banque, la SNCF parle de tout sauf de son cœur de métier. Assurément, l’Union européenne est passée par là et oblige le réseau à s’ouvrir à la concurrence. De nouvelles structures voient donc peu à peu le jour et promettent la lune à des voyageurs fatigués de subir une médiocrité d’une direction plus intéressée par les bonus en tout genre que par le bien être de ce qu’il convient désormais d’appeler : des clients.

A la tête de l’entreprise depuis dix ans, Guillaume Pépy ne peut pas nier sa responsabilité dans tous les dysfonctionnements. Mais l’homme a su s’entourer de personnes utiles qui lui permettent d’être bien vu par tous les présidents et les ministres qui comptent. Les embauches d’anciens énarques et de directeurs de cabinet à recaser sont monnaie courante. Des parachutes appréciés qui permettent d’amortir les coups lorsque la crise frappe à la porte de la direction de la SNCF. Cette dernière n’est plus qu’une cour des miracles où se retrouvent des seconds couteaux en attente de jours meilleurs ou de la retraite…

La privatisation comme solution finale

La SNCF fonce dans le mur et c’est peut-être bien l’objectif de nos élites qui ont donné leur âme au Dieu libéralisme. La stratégie initiale avait été de démontrer que l’entreprise était un poids pour les finances publiques avec une dette de plus de 45 milliards d’euros pour la seule SNCF réseaux et des privilèges d’un autre temps. Les régimes spéciaux n’ont finalement jamais été retouchés et l’entreprise continue sa chute dans les abysses. Mais une banqueroute programmée n’est pas assez marquante pour affoler les Français alors…

Les utilisateurs de la SNCF en ont marre et demandent le minimum : des trains qui fonctionnent et qui respectent les horaires. A ce stade il n’est même pas question d’une sécurité (absente). Les fraudeurs ont pris un abonnement gratuit, les vols et incivilités se multiplient dans les trains sans parler des descentes en bandes organisées qui mettent à sac des wagons entiers. Ne peut-on pas veiller à ce que tous les passagers soient munis d’un billet avant leur montée dans le train ?

Tous ces dysfonctionnements mènent à une seule solution : un changement radical qui finira par prendre la forme d’une privatisation. Le bilan catastrophique sera facile à dresser et personne ne pourra le contredire. C’est à ce moment que nos élites adorées brandiront la privatisation comme la solution idéale. Il aura fallu de la patience et pas mal de vice, mais la mission sera bientôt achevée. La SNCF ne sera plus. La France suivra peu après.

 

Source : 24heuresactu