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vendredi, 09 novembre 2018

L’Université de Nantes va coordonner l’un des plus gros programmes de recherche européen (10 millions d’euros) : il est consacré au Coran

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2018

Par  le 09/11/2018

L’Université de Nantes va coordonner l’un des plus gros programmes de recherche européen (10 millions d’euros). John Tolan, professeur d’histoire à l’Université de Nantes et spécialiste du monde méditerranéen médiéval (*), est l’un des quatre porteurs scientifiques du programme EuQu (The European Qur’an) consacré à l’étude du Coran et à son influence dans la culture européenne à l’époque médiévale et moderne. Il fait partie des sept chercheurs français impliqués dans l’un des 27 projets européens retenus par le Conseil européen de la recherche, selon l’université de Nantes. Pendant six ans, ils vont étudier comment le Coran (Qur’an) a été interprété, adapté et utilisé dans l’Europe chrétienne du Moyen-Âge jusqu’au début de l’époque moderne.

mardi, 16 octobre 2018

«Le jour où un réfugié soudanais a commencé à enseigner à l’université d’Auvergne»

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2018

Par  le 15/10/2018 

Pour sa dernière chronique, Pablo Aiquel, journaliste indépendant, raconte l’entrée dans le monde du travail de Hassan le menuisier et d’Ali le sociologue.

[…] Pour les réfugiés qui souhaitent persévérer dans leur vocation ou faire valoir leurs compétences, il ne suffit pas toujours de traverser la rue. […]

Ali (son prénom a été modifié à sa demande), lui, a été repéré par une responsable de l’université Clermont-Auvergne, qui participe au projet européen Collab visant à intégrer des réfugiés dans le corps enseignant. Quatre Syriens (deux femmes et deux hommes), deux Syriens, un Guinéen et un Soudanais vont ainsi donner des cours de gestion, de communication interculturelle ou de marketing.

Accompagné d’un professeur titulaire, Ali, qui est titulaire d’un master de sociologie et qui exerçait comme professeur assistant à l’université de Khartoum, doit commencer, mardi, une série de cours sur la civilisation arabe contemporaine en licence 3 d’arabe. «Je vais leur parler du Soudan, bien sûr, mais aussi de l’Arabie saoudite et de l’Egypte», explique-t-il, enthousiaste.

«Nous avons cherché à ce que le profil et l’expérience des réfugiés servent aux étudiants, l’idée étant de montrer qu’ils peuvent assurer des cours qui sont dans les maquettes des formations», explique la responsable du projet, Cécilia Brassier-Rodrigues.

Le Monde via fdesouche

mardi, 02 octobre 2018

Entre étudiants et migrants, il faut choisir

Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2018

Publié le 

Pour la seconde fois en une semaine, les dizaines de migrants qui squattent les arcades de la halle Puget, juste devant la faculté d’économie et de gestion de l’université d’Aix-Marseille, se sont violemment affrontés le 25 septembre, certains d’entre eux étant armés, selon France 3, de « longs couteaux courbés » ressemblant à des sabres. Aussi le rectorat a-il dû confiner les étudiants « absolument paniqués » de la faculté voisine derrière les grilles de l’université. La situation est si inquiétante que, de l’aveu du doyen Pierre Granier, « on a peur de perdre 50 % de nos étudiants sur Marseille l’an prochain » car « plus aucun parent ne voudra inscrire son enfant dans notre faculté ». Pour toute réponse, la préfecture s’est défaussée sur « un groupe de travail constitué de personnel de la ville, de l’université et du département ».

 

Source : present

jeudi, 05 avril 2018

Quand l’Université devient un squat pour migrants

Publié par Guy Jovelin le 05 avril 2018

   
 
Assemblée générale Université Mirail Blocus

© Infos-Toulouse

Le blocus de l’Université Toulouse-II Jean-Jaurès est ininterrompu depuis le 6 mars. Malgré le départ de Daniel Lacroix, Président de l’Université et la non-recevabilité pour l’IDEX, 30 425 étudiants demeurent dans l’incapacité d’étudier. La lutte contre le projet IDEX s’est transformée en lutte contre la sélection et les projets de loi du Gouvernement. Dorénavant, il s’agit également d’une lutte en faveur des clandestins. 

L’Université n’est plus bloquée, elle est désormais squattée. L’Union des étudiants toulousains (UET), principaux meneurs du blocus, a décidé de contacter des demandeurs d’asile. C’est ainsi que le vendredi 30 mars, une trentaine d’étudiants ont ouvert les portes du grand amphithéâtre de l’Université à une dizaine de migrants afghans, guinéens, congolais… Cette initiative fait suite à la fin de la trêve hivernale, le 31 mars dernier. Les grévistes peuvent a priori compter sur le nouvel administrateur provisoire de l’université, Richard Laganier, qui tente de leur trouver des solutions.

L’Université pour tous, mais sans études

L’UET revendique cette action en faveur de « l’Université pour tous », sans exception, tandis qu’ils empêchent la tenue des cours. Ils souhaitent qu’une solution d’hébergement soit trouvée pour les migrants, que tous les sans-papiers soient régularisés immédiatemment et le retrait de la loi asile-immigration. Ils ont également lancé plusieurs appels à dons pour de la nourriture sans porc, des produits d’hygiène et des vêtements pour hommes.

Lire aussi : Le blocus du Mirail perdure, les étudiants sous pression

Ce n’est pas la première occupation de l’Université du Mirail. Le troisième étage de l’Arche, récemment évacué, avait été occupé pendant plus d’un mois. Le tribunal administratif avait ordonné la levée de l’occupation illégale mais l’administration avait tardé à réagir.

Des dégâts matériels et sociaux

Le blocus n’est plus la seule préoccupation de l’administration. D’après La Dépêche, les révoltes et revendications des différents groupes se sont traduites par de nombreuses dégradations. Des casseurs avaient notamment investi la faculté dans la nuit du 7 au 8 mars, saccageant tout sur leur passage. En outre, des photos avaient été publiées par un employé de la fac. Distributeurs pillés, brisés, matelas, chiens, odeur insoutenable, destruction de documents administratifs, vol de matériel informatique…

L’administration de l’Université faisait déjà état d’une facture de 200 000€ pour les tables et chaises utilisées pour entraver les accès aux locaux.

Lire aussi : Au tour de la Gauche de faire le ménage dans ses rangs !

Le blocus a aussi des répercussions sociales. 3 000 personnes n’ont toujours pas perçu de salaire et les versements destinés aux fournisseurs sont bloqués. En outre, le blocus se répercute sur les commerces environnants, certains connaissent une baisse de 80% de leur chiffre d’affaire. Les commerces de restauration et d’impression sont les plus touchés, leur clientièle étant majoritairement composée d’étudiants.

Audrey Bibollet

 

Source : infos-toulouse

lundi, 19 février 2018

Canada : un poste de management à l’Université de Dalhousie interdit aux Blancs afin « d’encourager la diversité »

Publié par Guy Jovelin le 19 février 2018

Par  le 17/02/2018
 
 
L’Université de Dalhousie, située à Halifax au Canada, a annoncé sa volonté de ne recruter qu’une personne « racialement visible » pour un poste de management afin d’encourager la diversité.

Le poste de vice-proviseur aux affaires étudiantes était précédemment tenu par Arig al Shaibah.

Par e-mail, la proviseur et vice présidente de l’université Carolyn Watters se justifie et écrit : « Cette fois, la recherche d’un nouveau vice proviseur aux affaires estudiantines sera restreinte aux personnes racialement visbles et aux aborigènes. »

 

CBC via fdesouche