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lundi, 21 mars 2016

« Laissez donc la France à des gens compétents! » Répond un caporal-chef de la Légion au socialiste, Jean-Claude Urvoas

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2016

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Jean-Jacques Urvoas, actuel successeur de Christiane Taubira à la Justice, avait qualifié un légionnaire de militant d’extrême droite  en raison du tatouage d’une croix celtique qui apparaissait sur la photo du site de la Légion Étrangère qui illustrait la victoire sur un ring de ce légionnaire qui s’apprêtait à reverser la totalité de ses gains aux soldats français blessés en opération. Un autre légionnaire offensé, lui avait répondu sans mâcher ses mots. Ceci donne une idée des sectaires qui détiennent les destinées de la France entre leurs mains. Au moment des faits, Urvoas n’était pas encore ministre d’Etat.

Le futur successeur de Christiane Taubira au ministère de la Justice écrivait sur son blog:

« Le légionnaire en question arbore sur son flanc un tatouage représentant une croix celtique. Celle-ci, certes symbole du christianisme éponyme, est aussi et surtout le marqueur fort des mouvements de l’extrême-droite. La présence de cette photo, sur le site officiel de la Légion Étrangère, prend le contre-pied du message de fermeté à l’encontre des groupuscules de l’extrême-droite ».

Eric Lecointe, Caporal-Chef de la Légion Étrangère, avait tenu à lui mettre les points sur les « i » sur le forum Chemin de mémoire des parachutistes:

« Bonjour,
Je viens à mon tour m’indigner suite au commentaire fait par Monsieur Jean-Jacques Urvoas, député socialiste, qui se permet de critiquer un Caporal-Chef de la Légion Étrangère pour un simple tatouage représentant une Croix Celtique.
Moi-même ancien Légionnaire, et mon collègue ne pouvant se défendre – devoir de réserve oblige -, je ne pouvais rester sans réagir.
Avant tout, je tiens à rappeler que la croix celtique ou croix nimbée est le symbole du christianisme celtique. Si pour vous elle est le symbole de l’extrême droite, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Est-ce que le jour où un militaire apparaîtra avec une rose tatouée sur le bras vous vous indignerez de la sorte ?
Vous déclenchez une polémique qui étonnement (ou pas) touche encore un fervent défenseur de la France et des valeurs qu’elle incarne. Vous vous attaquez à un Légionnaire et, je suis désolé, mais je ne peux laisser passer ça !
J’ai servi la Légion Étrangère et la France en Irak, au Rwanda, en Côte d’Ivoire pendant que vous chauffiez les bancs de nos institutions. La Légion Étrangères compte 95% d’étrangers dans ses rangs. Pensez-vous vraiment que sur les théâtres d’opérations nous avons le temps de penser à la couleur de peau, à la nationalité ou à la religion de celui qui veille sur notre vie ?
Sachez également que lorsqu’un homme intègre la Légion nous oublions son passé, seul son engagement, seule la Légion et la France comptent. C’est bien dommage que vous n’ayez pas pris le temps de vous renseigner, votre temps ne m’a pas l’air très précieux pourtant pour vous permettre de le perdre avec une telle polémique.

Où êtes-vous, vous et vos amis socialistes, quand nos militaires sont pris à partie en sortant de leur caserne pour rejoindre leur famille ? Où sont les socialistes quand les commissariats se font attaquer par des racailles dans les cités ? Où sont les socialistes quand les sapeurs-pompiers se font agresser en voulant porter secours à une vieille dame ? Où sont les socialistes quand il faut s’occuper des vrais problèmes de la France qui sont – si vous ne l’avez pas encore remarqué – le pouvoir d’achat, l’économie, le chômage, l’immigration ?!

Laissez donc la France à des gens compétents.

Je ne dis pas que la droite ferait mieux que vous, je dis que faire pire c’est impossible.
La délinquance n’a jamais été aussi élevée, le sentiment d’être méprisés chez les forces de l’ordre et les militaires non plus, les français sont étouffés par les augmentations d’impôts, les racailles sont libérées, le chômage atteint des records… Mais continuez à regarder les tatouages que portent ceux qui sont en première ligne quand il faut défendre le pays et qui ne demandent rien d’autre qu’un minimum de respect !

Je suis tatoué de la même Croix Celtique que le légionnaire pris pour cible mais je n’ai pas de parti contrairement à ce que vous pourriez croire, mon seul parti c’est la France.
Donc, monsieur le député Jean-Jacques Urvoas, occupez-vous des vrais problèmes de notre pauvre pays, qui est vraiment en mauvaise posture et laissez tomber les polémiques à deux balles !

Pas cordialement…
Caporal-Chef Eric Lecointe,
Légionnaire (de 1988 à 1996). »

« Polémique à deux balles, »… en plein front ?

Emilie Defresne

 

Source : http://www.medias-presse.info/

Mary Poppins et Bouddha dans la cathédrale : « Aucune profanation, mais promotion de la culture »

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2016

mary_poppins_cathedrale_omahaCest arrivé à Ohama, aux États-Unis. Le sacristain qui a tout enlevé parce que c’était un sacrilège a fini en prison. Et l’évêque se tait.

Mark Kenney est le sacristain de la Cathédrale Sainte-Cécile à Ohama, dans le Nebraska aux États-Unis. Le 29 janvier dernier, arrivé de bon matin à la cathédrale, en se servant d’une bonne paire de sécateurs, il a coupé les câbles par lesquels était suspendue, sur la nef centrale, une gigantesque poupée représentant Mary Poppins avec son parapluie magique ouvert. Tout de suite après, il est entré dans une chapelle latérale et a réduit en morceaux une immense photographie de Bouddha. La cathédrale avait été décorée ainsi pour le traditionnel Festival des Fleurslocal.

Le curé,  Michael Gutgsell, dès qu’il s’est aperçu du massacre, a appelé le sacristain pour savoir s’il avait vu le responsable. Réponse du bonhomme : « Père, c’est moi qui ai fait ça. Vous pouvez appeler la police. » Police qui est arrivée, l’a arrêté et lui a fait passer une nuit en cellule. L’affaire doit passer devant le tribunal, et la sentence est attendue pour le 24 mars prochain. « Jeudi Saint » a noté le sacristain pacifiste. Qui se défend courageusement : « J’indemniserai tout. Mais des éléments séculiers comme des personnages cinématographiques dans l’espace sacré d’une cathédrale sont sacrilèges et idolâtres. »

Le curé de Sainte-Cécile, chancelier de l’archidiocèse et canoniste formé dans une université catholique,  lui, ne comprend pas : « Aucun sacrilège ou manque de respect. Les cathédrales sont des espèces d’épicentre pour la présentation et le développement de la culture. » Plus grave, selon lui, parler de « profanation » signifie « calomnier les responsables du projet » qui a amené Mary Poppins et Bouddha dans la cathédrale. Il y avait aussi des vêtements historiques, comme celui d’« Elisabeth Ière » que Mark Kenney a jeté en-dehors de l’église.

Les compagnies d’assurances sont déjà entrain de faire les comptes. Et l’évêque du lieu, monseigneur George Lucas, n’a fait aucun commentaire. Son porte-parole a en revanche affirmé que nulle part le catéchisme n’interdit de pendre Mary Poppins entre les voûtes d’une cathédrale. Il fallait regarder « le contexte ».

Avec de tels amis, le bon Dieu et son fidèle sacristain n’ont pas besoin d’ennemis !

 

Francesca de Villasmundo

 

Source : http://www.medias-presse.info/

L'INVITÉ DE LA RÉDACTION

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2016

 

LA CRISTALLERIE ROYALE DE CHAMPAGNE VA FERMER APRÈS TROIS SIÈCLES D’EXISTENCE

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2016

20 mars 2016 par admin4

Des sommes colossales, se chiffrant par milliards, pour les « migrants », les politiciens en trouvent toujours. Mais pour sauvegarder la France, les Français et leur patrimoine, c’est autre chose ! Ils refusent de sauver 30 emplois…

La cristallerie royale de Champagne va fermer après trois siècles d’existence

 

« La « Cristallerie Royale de Champagne-BAYEL » est l’une des plus anciennes manufactures françaises de cristal soufflé bouche. Cette cristallerie de réputation mondiale n’a jamais éteint ses fours depuis le XVIIème siècle.
La Royale de Champagne d’aujourd’hui est l’héritière d’un savoir-faire parmi les plus riches et raffinés où la main de l’homme est souveraine. Soufflage à la bouche, taille à la main, gravure au sable, satinage, dorure, dépôt de platine, émaillage… sont autant d’hommages aux métiers du feu qui ont fait la réputation de Bayel.

Les 30 salariés de la Cristallerie Royale de Champagne sont déçus et choqués. Ils ont appris lundi dernier que leur entreprise implantée à Bayel (Aube) devait bientôt fermer ses portes. L’officialisation de cette décision pourrait intervenir le 31 mars prochain pour une cessation d’activité avant le début de l’été.

 

Certes, il y avait eu des signes avant coureurs comme cette période de chômage technique d’un mois et demi en juin 2015 mais les salariés, habitués à vivre au rythme des difficultés du site, ne pensaient pas en arriver là.

Pour le bassin de Bar-sur-Aube, dejà durement frappé par la crise économique et sociale, la nouvelle est dure à encaisser. D’autant que la Cristallerie de Bayel existe depuis plus de 300 ans. Elle a été créée en 1678 avec Mazzolay, un maître verrier venu de Murano près de Venise à l’initiative de Colbert.

Dans les années 60 elle emploie encore 600 personnes. Après deux plans sociaux, elle est reprise il y a dix ans par le groupe Daum Haviland. Ils sont alors une soixantaine à travailler, affectés notamment à la fabrication de carafes et autres verres en cristal de luxe. Aujourd’hui ils ne sont plus que 30 car les départs en retraite n’ont pas été remplacés.
source : 
http://www.contre-info.com/la-cristallerie-royale-de-cham...

La direction du groupe a expliqué aux délégués syndicaux que cette décision était motivée par « la grave crise touchant l’art de la table conjuguée à des coûts de production importants (l’entretien du dernier four pour souffler le verre coûte 30 000 euros par mois) et un effectif vieillissant ». »

dimanche, 20 mars 2016

Le retour des coupeurs de langue

Publié par Guy Jovelin le 20 mars 2016

Pourquoi vouloir déchiqueter le français?

Gérard Blua
est écrivain et éditeur.

Nos responsables politiques n’ont ni qualité ni compétence à transformer notre langue. Seul l'usage peut le faire.

Détail d'une peinture d'Antonio Verrio (DR)

Coucou les revoilà ! Les rongeurs d’intelligence, les grands savants de l’emporte-pièce, les matamores du non-savoir et les doctes du marigot. Les revoilà tous. Ceux que le motmémoire rend hystériques et les autres, que le mot histoire rapproche de la folie furieuse. Les cohortes de petits minables qui ne doivent qu’à la démocratie d’apparaître sur le marchepied de la société, et à l’élite de la République si humaine et compatissante, de pouvoir y assumer quelques responsabilités. Les revoilà aujourd’hui, derrière le panache gris de Madame la ministre de la déséducation et de l’inculture. Qui n’a de cesse de ramener l’enseignement donné à nos enfants au niveau de ceux qui n’en veulent pas ou bien que les désordres de la vie placent provisoirement au fond de la classe.

Combien est-il facile, Madame, de supprimer les grandes écoles plutôt que d’élever le niveau des élèves devant y accéder, installant ainsi les noirs reflets d’un égalitarisme basique et carnassier pour notre avenir même. « Asinus asinum fricat », disaient les Latins. L’âne se frotte à l’âne. En l’occurrence, « non est asinus asinum fricat ». Qui n’est pas un âne doit aussi se frotter à l’âne. Voilà la nouvelle équation de l’éducation selon une République qui, après les sans-culottes, impose les sans-cerveaux. Et pour cela, trait de génie de la destructrice en chef, il importe évidemment qu’un langage vernaculaire a minima relie tout ce beau monde pour que le tour soit joué. Plus la peine d’imposer aux correcteurs des efforts inhumains de haute notation pour que les plus nuls puissent ramener un diplôme à la maison, le squelette linguistique y suffira.

Vouloir simplifier la langue française n’est pas nouveau. Verlaine lui-même composa en son temps un poème en orthographe phonétique pour démontrer la bêtise d’un tel projet de réforme. Chacun créant son propre référent, on construirait ainsi une sorte de nouvelle tour de Babel compréhensible à chacun mais incompréhensible à tous. Ou bien la phonétique serait cadrée dans un nouveau système. A quoi bon alors changer de grammaire. Les rongeurs, nous le savons, prennent leur temps pour accaparer le pouvoir. Ne viennent-ils pas d’attendre vingt-cinq ans pour surgir à nouveau sur le devant de la scène, les ciseaux des Parques à la main, et se jeter furieusement sur ce que l’humain a pu produire de plus magique et merveilleux : une langue. Sa langue. Son outil quasiment divin pour développer sa pensée dans le même temps où il l’exprime. Ce qui lui permet de nourrir à la fois les Arts, les Sciences et bien sûr les Lettres. Venue du borborygme, puis affinée, codée et référencée, elle ouvre à tous les petits poux que nous sommes sur notre orange bleue, la compréhension de l’univers.

« Mon âme tient à son accent circonflexe »

Pourtant l’affaire semblait réglée depuis 1991. Longtemps de tous les combats avec l’ouvrage collectif que j’avais initié dès le début, Contre la réforme de l’orthographe, où se retrouvaient entre autres Jean d’Ormesson, Robert Sabatier, Gilbert Collard, Jean Joubert, Raymond Jean ou encore André Doms, j’avais eu le sentiment du devoir accompli lorsque le Premier ministre d’alors, Michel Rocard, avait sifflé la fin des hostilités. Le poète Norge, autre participant du collectif, n’avait-il pas écrit avec beaucoup d’humour : « Mon âme tient à son accent circonflexe. » Les intellectuels de tous bords et toutes origines s’étaient retrouvés majoritairement au service de leur langue jusqu’à ce que les politiciens plient bagages sur un terrain qui jamais ne fut le leur.

Car il n’est pas inutile de rappeler quelques simples réflexions quant à notre langue et en particulier qu’elle ne nous appartient pas, à nous, petits Français si minoritairement orgueilleux. D’autres pays en ont fait leur langue nationale et nos élus successifs, en CDD pour quelques années au maximum, n’ont ni qualité ni compétence à la transformer planétairement. A fortiori à l’abîmer, la torturer, la déchiqueter. Qui peut le faire, donc ? Personne si ce n’est l’usage, cet usage qui est analysé par notre Académie française au travers d’un dictionnaire élaboré au fil des années. Elle fut créée pour cela. C’est le temps qui est à la mesure d’une langue. Le temps qui prend le temps de l’enrichir, l’adoucir, la mieux structurer. Et ceci est l’antinomie parfaite de « la simplifier ». Car la langue est à la fois la mémoire d’une civilisation et l’outil incontournable de l’expression de sa pensée. Elle est à la fois le passé et l’avenir. Sans langue complexe pas de recherche scientifique complexe. Pas de savoir complexe. Pas d’existence complexe. La qualité de la langue, c’est la qualité de la pensée qu’elle véhicule.

Madame la ministre de la déséducation et de l’inculture, il est clair qu’il ne vous appartient pas plus de ramener l’une des plus belles langues au monde à un sabir de quartier difficile que de décider que Louis XIV et Napoléon disparaissent de notre Histoire vivante. Jusqu’à ce jour, aucun ministre de droite ou de gauche ne s’était cru investi d’une autre mission qu’apporter le plus de connaissances possibles aux élèves. Comme si votre rôle était de détruire les traces brillantes de notre civilisation. Et ses valeurs. Craignez cependant que l’on comprenne trop vite que l’idéologie dont vous êtes activement porteuse n’a besoin de rien d’autre que quatre cents mots pour exprimer tout son programme. Et d’aléatoires gribouillis. Face à ce progrès, même Robespierre en perdrait la tête !

 

Source : http://www.causeur.fr/