3 mois avec sursis pour avoir demandé à une islamiste de retirer le haut de son déguisement afin de l'identifier pour lui remettre un colis... On nage en plein délire
https://twitter.com/ccif/status/999663257815343104 …
Glawdys Ramadji est ressortie libre de cette audition mais selon nos informations la procédure n'est pas close et l'élue devrait avoir un nouveau "rendez-vous" avec les enquêteurs dans les jours qui viennent.
Jointe par France 3, Glawdys Ramadji s'est refusée à parler de cette affaire, renvoyant les journalistes vers son avocat.
Contacté par France 3, Maître Philippe Pressecq, a reconnu que sa cliente avait bien été entendue par les gendarmes, selon lui, "pour vérification" car elle avait eu un parloir avec Dylan B. juste avant la découverte de la drogue dans la cellule. Elle a indiqué qu'elle n'était "en rien responsable de ce qui se passe dans les cellules de la maison d'arrêt" de Druelle, près de Rodez.
Une source pénitentiaire indique cependant que la fouille du prisonnier a eu lieu juste après ce parloir prolongé et que la transmission de stupéfiant n'a pu se faire que pendant cet entrevue.
Déjà en 2017
L'élue avait déjà été mise en cause en 2017, après la découverte d'un téléphone portable dans la cellule de son compagnon. Elle avait reconnu auprès de France 3 avoir elle-même introduit le téléphone dans la prison lors d'un parloir. Une procédure avait également ouverte à cette époque pour introduction de stupéfiants en milieu carcéral. Elle avait été placée en garde à vue. Procédure qui n'est pas terminée.A la suite de la publication par France 3 de cette information, l'élue et son avocat avaient poursuivis en justice 18 médias dont France 3. Une procédure annulée par la justice.
Ex-championne de boxe thaï, Glawdys Ramadji a été élue conseillère municipale à Albi en 2014 sur la liste FN conduite par Frédéric Cabrolier. Elle est également impliquée dans une bagarre avec un groupe de jeunes en mai 2017 dans le quartier de Lapanouse à Albi, chacun accusant l'autre de l'avoir agressé.