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jeudi, 12 octobre 2017

Avec 15 cambriolages par jour, les chiffres de la délinquance explosent à Grenoble

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2017

Le nombre de vols violents avec arme bondit de 42% cette année à Grenoble / © France 3 Alpes

Le nombre de vols violents avec arme bondit de 42% cette année à Grenoble / © France 3 Alpes

Invité exceptionnel de l'émission "Dimanche en Politique", qui sera diffusée ce dimanche 15 octobre, le Procureur de la République de Grenoble dresse un bilan désastreux de la délinquance. Lors de l'enregistrement, Jean-Yves-Coquillat a livré, en exclusivité, des chiffres alarmants pour 2017.

 Par France 3 Alpes

"Nous sommes dans une situation qui n'est pas bonne". Le constat, sans appel, est signé Jean-Yves Coquillat. Le Procureur de la République de Grenoble, invité exceptionnel de l'émission "Dimanche en Politique" qui sera diffusé le dimanche 15 octobre, a en effet dressé, lors de l'enregistrement, un bilan catastrophique de la délinquance dans l'agglomération de Grenoble pour l'année 2017.

+42% pour les vols avec arme 

Si les chiffres ne sont pas encore définitifs puisque l'année n'est pas terminée, une grande tendance se dégage déjà. Tous les voyants sont au rouge. Certains sont même écarlates. Ainsi, le nombre de cambriolages a augmenté de 10% en un an. Désormais, en moyenne, 15 cambriolages sont perpétrés chaque jour à Grenoble, "ce qui est énorme" commente le Procureur. 

Cette tendance à une forte hausse se retrouve également pour les véhicules incendiés (+8%) et pour les vols violents sans arme (+26%). Mais le chiffre le plus inquiétant concerne le nombre de vols violents avec arme, en hausse de 42%. Pourtant, avec 222 cas en 2016, ces vols très traumatisants étaient plutôt à la baisse depuis trois ans. 

"Les stupéfiants gangrènent la ville"

Pour expliquer ce bilan a priori catastrophique, le Procureur de la République met en avant deux facteurs : un trafic de stupéfiant qui "gangrène l'ensemble de la ville et qui entretient une économie souterraine importante" ainsi qu'un "niveau de violence très élevé pour une ville de cette taille". Les deux facteurs étant étroitement liés. 

En 2016, alors ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve avait expliqué que le niveau de délinquance à Grenoble était 63% plus élevé que dans les autres agglomérations de taille similaire. Avec ce premier bilan exclusif, son constat ne peut être que confirmé. De quoi relancer les polémiques politiques sur la vidéosurveillance et l'armement de la police municipale. Et conforter les syndicalistes policiers qui réclament depuis longtemps de nouveaux renforts. 

"Dimanche en politique", une émission à suivre en intégralité ce dimanche 15 octobre 2017 à partir de 11h30 sur France 3 Alpes.
 
Source : france3-regions.francetvinfo

mercredi, 11 octobre 2017

Le dispositif de « participation citoyenne » s’élargit dans le département

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

  

Lancé en mai 2016 pour faire face à l’augmentation du nombre de cambriolage, le protocole « participation citoyenne » regroupe dorénavant une trentaine de communes du département. 

Mercredi 4 octobre dernier, Bruguières était la dernière commune signataire du protocole de « participation citoyenne ». Un dispositif dérivé de l’initiative des « voisins vigilants » qui permet aux riverains de prévenir et déjouer les tentatives de cambriolages. Par cette démarche, les communes signataires souhaitent sensibiliser leurs habitants et les associer directement à la protection de leur environnement. Ainsi, pour contrer la délinquance et plus particulièrement les cambriolages, les habitants sont appelés à surveiller les allées et venues qu’ils jugent suspectes et à en informer les services de police si besoin.

La « Participation citoyenne » pour réduire le nombre de cambriolage

Si la police et la gendarmerie surveillent un peu plus assidûment  les maisons durant les périodes de vacances, avec l’opération Tranquillité Vacances, cela n’empêche pas les cambrioleurs de passer à l’action. En 2016, les cambriolages ont augmenté de 9% avec 12 824 faits constatés en Haute-Garonne. Selon le préfet Pascal Mailhos, ce sont « 100% des communes de la Haute-Garonne » qui sont touchées par le phénomène. « Ce dispositif indispensable mériterait d’être étendu à l’ensemble des communes du département » rajoute-t-il. Et pour cause, les communes qui participent à ce projet de vigilance et d’entraide de voisinage ont vu baisser le nombre de  cambriolages de plus de 40%.

Mais pas question de devenir un shérif ! Le dispositif essaie de mettre en avant la solidarité dans le voisinage. Surveillance, vigilance, réflexes sont les maîtres de mot de la convention. Les témoins de comportements suspects sont invités à prendre tous les renseignements possibles, sans se mettre en danger (plaque d’immatriculation, signalement, nombre de suspect…). Après la prise de renseignement, les riverains sont invités à prendre le réflexe de prévenir les forces de l’ordre (police national, municipal, gendarmerie).

Les communes signataires du protocole « Participation Citoyenne »

Baziège, Bazus, Blagnac, Bruguières, Caslenau-d’Estretefonds, Frouzins, Grenade-sur-Garonne, Labastidette, Montastruc-la-Conseillère, Plaisance-du-Touch, Pompertuzat, Revel, Saint-Clar-de Rivière, Saint-Jory, Saint-Julien-sur-Garonne, Tournefeuille,
Villeneuve-Tolosane sont les dernières communes à avoir rejoint le dispositif, fin septembre 2017. Elles se sont jointes aux 17 autres l’ayant lancé avec la préfecture en 2016, dont Seysses, Toulouse, Balma, Merville, Bouloc, Launaguet et Quint-Fonsegrives.

 

Source :infos-toulouse

 

vendredi, 25 novembre 2016

Bientôt, les habitants de Toulouse pourront aider la police à lutter contre les cambriolages

Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2016

À partir de 2017, un dispositif citoyen va permettre aux habitants volontaires d'aider la police nationale à lutter contre les cambriolages, un véritable fléau à Toulouse.

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Face à la hausse des cambriolages à Toulouse, la police nationale, aidée par la mairie, lance un nouveau dispositif de participation citoyenne. (Photo illustration : Fotolia)

À Toulouse, les cambriolages sont toujours en nombre conséquent. Une hausse de 6,7% a même été enregistrée au premier trimestre 2016 par rapport à la même période en 2015. Ces chiffres ont amené la préfecture à lancer un plan de lutte sur l’ensemble du département au printemps.

> LIRE AUSSI : De plus en plus de cambriolages à Toulouse et en Haute-Garonne : la préfecture veut réagir.

Des référents dans les quartiers pour faire remonter des informations

En fin d’année 2016, un nouveau dispositif est présenté aux habitants de Toulouse. Comme une quinzaine de communes dans le département de la Haute-Garonne, Toulouse va s’inscrire dans une démarche de « participation citoyenne ». Introduit par une circulaire ministérielle de juin 2011, ce dispositif est actuellement présenté aux habitants en commission de quartiers sous la dénomination de « Participation Citoyenne et Quartiers Surveillés ».

En décembre 2016, l’ensemble des quartiers de Toulouse auront été informés de la mise en place de cette opération.

Avec ce nouveau dispositif porté par la police nationale, à qui la mairie apporte une aide pour en faciliter la diffusion auprès des citoyens, nous allons pouvoir compter sur des référents dans chaque quartier de la ville, notamment ceux pavillonnaires. Ces référents feront remonter des informations à la police nationale qui nous permettrons ainsi d’avoir un meilleur ressenti sur les évolutions des cambriolages dans les quartiers, indique Olivier Arsac, élu en charge de la prévention et de la sécurité à la mairie de Toulouse.

Mieux utiliser les effectifs de la police

Pour la police nationale, comme pour la police municipale qui bénéficiera aussi des informations des « référents », l’intérêt sera de pouvoir mieux répartir les effectifs sur le territoire et de faire évoluer les patrouilles en fonction des renseignements fournis.

Les référents, des personnes qui se seront portées volontaires dans chaque quartier, seront régulièrement réunis courant 2017 afin de faire l’interface entre les habitants et la police.

 

David Saint-Sernin

Journaliste

Source : cotetoulouse