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mercredi, 14 novembre 2018

Démographie mondiale: déclin pour les pays riches, baby boom pour les autres

Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2018

Par  le 13/11/2018

 
 
La fertilité mondiale a globalement baissé de moitié depuis 1950 mais cela cache de lourdes disparités selon le niveau de vie: si les taux de naissances déclinent dans les pays riches, ils flambent dans les pays en développement, selon ces travaux parus dans la revue The Lancet, le nombre global d’enfants par femme dans le monde est passé de 4,7 en 1950 à 2,4 aujourd’hui.

Dans le détail, 91 nations, principalement situées en Europe et sur le continent américain, n’ont pas un nombre de naissances suffisant pour maintenir leur population actuelle. A l’inverse, en Afrique et en Asie, les taux de natalité sont en augmentation, selon cette étude de l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

Il a compilé plus de 8.000 données de santé pour analyser le passage de la population mondiale de 2,6 milliards d’individus en 1950 à 7,6 milliards l’an dernier. Chypre est la nation la moins fertile sur Terre, avec une seule naissance par femme en moyenne, selon les données rassemblées par l’IHME. A l’inverse, les femmes du Mali, du Tchad et de l’Afghanistan ont en moyenne plus de six bébés, voire sept pour celles du Niger. […]

« Au fur et à mesure de l’amélioration de l’économie de ces pays, il est probable que leur fertilité déclinera« , selon M. Mokdad. […]

 

RTBF via fdesouche

dimanche, 01 avril 2018

Démographie: un tableau pour ceux qui ne comprennent pas ce qui les attend

Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2018

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Population en 1980 :

  • Allemagne: 76.8 millions
  • UK: 56.3 millions
  • Italie: 56.3 millions
  • France: 53.7 millions
  • Turquie: 44.5 millions

Population en 2017 :

  • Allemagne: 82.6 millions
  • UK: 66 millions
  • Italie: 60.7 millions
  • France: 64.9 millions
  • Turquie: 80.6 millions

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

*****

Selon Wikipedia, démographie de l'Afrique 2016:

De 100 millions d’habitants en 1900,

la population de l'Afrique est passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960,

puis à 640 millions en 1990 et à 1,2 milliard en 2016.

Selon les projections démographiques, dans les années 2050 la population de l'Afrique se situera entre 2 et 3 milliards

puis 4,4 milliards en 2100.

[...]

En 2016, le taux de fécondité en Afrique est estimé à 4,7 enfants par femme, contre une moyenne mondiale de 2,5.

Le record mondial de la fécondité appartient au Niger avec 7,6 enfants par femme en 2012.

La population de l'Afrique est très jeune : 41 % a moins de 15 ans.

En 2012, l'âge médian du continent est de 20 ans..

L'Ouganda et le Niger sont les pays les plus jeunes du monde : 49 % des habitants ont moins de 15 ans.

voici une liste des pays d'Afrique classés par population2 :

Rang Pays Population Année
1 Drapeau du Nigeria Nigeria 186 987 000 2016
2 Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 101 850 000 2016
3 Drapeau de l'Égypte Égypte 93 380 570 2016
4 Drapeau de la République démocratique du Congo République démocratique du Congo 81 331 050 2016
5 Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 55 155 470 2016
6 Drapeau de l'Afrique du Sud Afrique du Sud 54 975 900 2016
7 Drapeau du Kenya Kenya 47 450 250 2016
8 Drapeau du Soudan Soudan 41 175 440 2016
9 Drapeau de l'Algérie Algérie 41 098 166 2016
10 Drapeau de l'Ouganda Ouganda 40 322 450 2016
11 Drapeau du Maroc Maroc 33 848 242 2016
12 Drapeau du Ghana Ghana 28 033 375 2016
13 Drapeau de l'Angola Angola 25 830 975 2016
14 Drapeau de Madagascar Madagascar 24 815 920 2016
15 Drapeau du Cameroun Cameroun 23 920 400 2016
16 Drapeau du Mozambique Mozambique 23 700 715 2016
17 Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 23 250 180 2016
18 Drapeau du Niger Niger 20 715 820 2016
19 Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso 18 630 825 2016
20 Drapeau du Mali Mali 18 130 825 2016
21 Drapeau du Malawi Malawi 17 730 820 2016
22 Drapeau de la Zambie Zambie 16 770 330 2016
23 Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe 15 960 810 2016
24 Drapeau du Sénégal Sénégal 15 580 485 2016
25 Drapeau du Tchad Tchad 14 485 740 2016
26 Drapeau de la Guinée Guinée 12 940 000 2016
27 Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud 12 700 000 2016
28 Drapeau du Rwanda Rwanda 11 880 000 2016
30 Drapeau de la Tunisie Tunisie 11 375 000 2016
32 Drapeau de la Somalie Somalie 11 079 000 2016
31 Drapeau du Bénin Bénin 11 166 000 2016
29 Drapeau du Burundi Burundi 11 552 000 2016
34 Drapeau de la Libye Libye 6 330 000 2016
33 Drapeau du Togo Togo 7 496 000 2016
35 Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone 6 126 000 2016
36 Drapeau de l'Érythrée Érythrée 5 351 000 2016
37 Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine 4 998 000 2016
39 Drapeau du Libéria Liberia 4 615 000 2016
38 Drapeau de la République du Congo République du Congo 4 740 000 2016
40 Drapeau de la Mauritanie Mauritanie 4 166 000 2016
41 Drapeau de la Namibie Namibie 2 513 000 2016
43 Drapeau du Lesotho Lesotho 2 160 000 2016
42 Drapeau du Botswana Botswana 2 303 000 2016
44 Drapeau de la Gambie Gambie 2 054 000 2016
45 Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau 1 888 000 2016
46 Drapeau du Gabon Gabon 1 763 000 2016
47 Drapeau de Maurice Maurice 1 314 000 2016
48 Drapeau du Swaziland Swaziland 1 220 000 2016
49 Drapeau de Djibouti Djibouti 899 000 2016
51 Drapeau des Comores Comores 807 000 2016
50 Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale 869 000 2016
52 Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert 526 000 2016
53 Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe 194 000 2016
54 Drapeau des Seychelles Seychelles 97 000 2016

 

Source : lesobservateurs

jeudi, 16 novembre 2017

Mohammed est l’avenir de l’Europe

Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2017

Mohammed est l’avenir de l’Europe

 

Par Giulio Meotti, journaliste culturel pour Il Foglio, journaliste et auteur italien ♦ Au cours des trente prochaines années, la population de l’Afrique comptera un milliard d’habitants de plus ! L’économiste français Charles Gave prévoit que la population française sera majoritairement musulmane d’ici 2057 – une estimation qui ne prend même pas en compte l’arrivée de nouveaux migrants.

Il ne fait aucun doute que le tsunami démographique africain touchera les rives d’une Europe riche et vieillissante, qui connaît déjà une révolution démographique interne. Au lieu de se suicider avec le sourire, l’Europe devrait prendre des décisions difficiles si elle souhaite conserver sa culture. L’Europe protégera-t-elle ses frontières et sa civilisation avant d’être submergée ?


Au milieu de l’été dernier, le président français Emmanuel Macron a déclenché une tempête politique – il a même été accusé de « racisme » – pour avoir déclaré que les mères africaines de « sept ou huit enfants » contribuaient au sous-développement économique du continent africain ; la surnatalité, a ajouté Macron, crée un défi « civilisationnel ».

Les Nations unies lui ont donné raison. Selon World Population Prospects, le rapport démographique annuel des Nations unies, un sixième de la population mondiale vit actuellement en Afrique. En 2050, cette proportion sera d’un quart, et à la fin du siècle d’un tiers.

4 milliards d’Africains

En Afrique, les naissances sont aujourd’hui quatre fois plus importantes que les décès. Les statistiques 2017 indiquent un taux de fécondité de 4,5 enfants par femme en Afrique, contre 1,6 en Europe. Au cours des trente prochaines années, la population de l’Afrique comptera un milliard d’habitants supplémentaires.

Cette pression démographique africaine met d’ores et déjà le « vieux continent » sous pression. Inévitablement, l’Europe sera confrontée à un problème majeur d’immigration illégale de masse.

L’Europe vieillissante et submergée

Quand l’Allemagne a ouvert ses portes, en 2015, à plus d’un million de migrants originaires du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, les partisans de l’ouverture des frontières ont multiplié les prises de position : ils ont affirmé qu’un million de migrants ne représentait qu’une goutte d’eau dans une population européenne riche de 500 millions de personnes. Une comparaison de mauvaise foi : la bonne comparaison s’effectue entre les arrivées récentes et les nouvelles naissances.

En 2015 et 2016, 5,1 millions d’enfants sont nés en Europe.

Au cours de la même période, selon un rapport du Centre de recherche Pew, environ 2,5 millions de migrants ont atteint l’Europe. Mais comme de nombreux pays, dont la France, refusent les statistiques ethniques, il est impossible de mesurer la contribution des musulmans à la démographie européenne.

D’autres études de l’ONU s’intéressent aux perspectives démographiques européennes. Elles ne restreignent pas l’Europe à l’UE mais prennent en considération l’ensemble du continent. En 1950, cette Europe élargie à l’est comptait 549 millions d’habitants ; en 2017, le chiffre avait atteint 742 millions.

En 2050, le nombre d’Européens chutera à 715 millions, puis à 653 millions en 2100. Ainsi, dans 30 ans, l’Europe aura perdu 30 millions d’habitants et, d’ici la fin du siècle, près de 100 millions.

Le « contrôle des naissances » aura fonctionné plus efficacement en Europe (là où il n’était pas nécessaire) qu’en Afrique, où il aurait été extrêmement utile

En Europe, la population de certains pays va décroître, tandis qu’elle continuera de croître dans d’autres. Les pays les plus importants au plan démographique nous informeront de la nature future du continent européen.

L’Europe islamisée et euthanasiée

La pression démographique africaine aidant, l’Europe sera majoritairement musulmane.

L’Europe est entrée en phase d’euthanasie sociale : l’Allemagne devrait perdre 11 millions de personnes ; la Bulgarie passera de 7 à 4 millions d’habitants ; l’Estonie chutera en dessous de 1,3 million d’habitants, à 890.000 ; la Grèce passera de 11 à 7 millions ; l’Italie de 59 à 47 millions ; le Portugal de 10 à 6 millions ; la Pologne de 38 à 21 millions ; la Roumanie de 19 à 12 millions et l’Espagne de 46 à 36 millions. La population russe de son côté chutera de 143 à 124 millions d’habitants.

La France et le Royaume-Uni sont au nombre des pays qui conserveront un solde démographique positif : la France passera de 64 à 74 millions d’habitants, et la Grande-Bretagne de 66 à 80 millions. La Suède, elle aussi, augmentera sa population de 9 à 13 millions et la Norvège de 5 à 8 millions. La Belgique, de 11 millions aujourd’hui, aura 2 millions d’habitants en plus. Ces cinq pays européens sont au nombre de ceux qui ont la plus forte proportion de musulmans.

En octobre 2017, un nouveau rapport d’Eurostat a révélé que le nombre de décès sur le « vieux continent » avait augmenté de 5,7% en un an en raison d’une population vieillissante ; mais ce même rapport nous a informés aussi de la croissance démographique rapide des zones à forte densité islamique.

« Les taux de croissance naturelle de la population les plus élevés ont été enregistrés dans les banlieues est de Londres à Hackney & Newham (14‰ hab.) et Tower Hamlets (12‰) ainsi qu’au nord-est de Paris, en Seine-Saint-Denis (13‰) ». L’économiste français Charles Gave a récemment prédit que la majorité de la population française serait musulmane d’ici 2057 − une estimation établie sans tenir compte de l’arrivée de nouveaux migrants.

Mohamed : le prénom majoritaire en Grande-Bretagne

Fin octobre 2017, au Royaume-Uni, l’Office of National Statistics a annoncé que l’un des prénoms les plus populaires chez les garçons nouveau-nés était Mohamed, et qu’il était de loin le plus populaire si l’on agglomère « les différentes façons de l’orthographier ». Il en est déjà de même dans les quatre plus grandes villes des Pays-Bas.

À Oslo, capitale de la Norvège, Mohammed est le prénom le plus répandu, non seulement pour les garçons nouveau-nés, mais pour les hommes en général. Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre la tendance : « it’s demography, stupid… »

Le tsunami démographique africain touchera inévitablement les rives d’une Europe riche et vieillissante qui vit déjà une révolution démographique interne. Si l’Europe souhaite conserver sa culture plutôt que de prendre plaisir à se suicider, elle aura des décisions difficiles à prendre.

La question finale est : l’Europe protégera-t-elle ses frontières et sa civilisation avant qu’elle ne soit définitivement submergée ?

Giulio Meotti
Journaliste italien

02/11/2017

 

Source : polemia

jeudi, 07 septembre 2017

Europe – Démographie : La Peste Blanche

Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2017

La Peste Blanche

PAR  LE 

Après deux mois passés sous les platanes à écouter le chant des cigales, un verre de Châteauneuf du Pape à la main, un cigare à la bouche, mon ordinateur ou un livre sur les genoux, un chien à mes pieds, et mes petits enfants s’agitant dans le lointain, le temps est revenu de regagner les brumes du « Noooord » et de cesser d’être bêtement heureux.

Tout d’abord, je veux remercier ceux qui ont répondu à mon billet « Travailler, comprendre, partager ». Il semble bien que le consensus soit que l’IDL doive se mettre à créer et éditer des vidéos, courtes, éducatives et si possible amusantes pour toucher un plus large public. Voilà qui est acquis. J’ai déjà pris un certain nombre de rendez-vous avec des lecteurs spécialistes de la chose et qui ont gentiment proposé de nous aider à mieux comprendre comment nous pourrions faire. A suivre donc…

Plus sérieusement, je me suis interrogé sur le sujet de cette première chronique de rentrée qui souvent donne le ton à l’année qui va suivre. Devait-elle porter sur le coup d’Etat larvé contre le Président Trump, qui continue de plus belle au moment où j’écris ces lignes ? Devait- elle porter sur le terrorisme Islamique qui continue à frapper à l’aveugle autour de nous ? Ou encore, me fallait-il décrire la nouvelle donne monétaire qui s’annonce avec la Chine, manœuvrant pour pouvoir payer son pétrole en monnaie chinoise et non plus en dollars, ce qui pourrait changer la face du monde ?

Toutes réflexions faites, je me suis dit que j’allais vous parler de la plus importante nouvelle des quarante prochaines années et cette nouvelle c’est bien sur la disparition quasiment certaine de la population « Caucasienne » en Europe.

Avant de me lancer dans cet exercice, o combien dangereux pour ma respectabilité personnelle et ma chance d’être entendue dans notre belle démocratie, je voudrais rappeler une fois encore une anecdote qui concerne Schumpeter. En 1919, Schumpeter et un ami tombent sur Max Weber dans un café à Vienne et se mettent à parler des communistes en Russie. Calmement, Schumpeter explique que le nouveau régime allait être à l’origine de dizaines de million de mort. Max Weber, qui trouve insupportable que l’on puisse faire une prévision comme celle-là et ne rien faire pour empêcher les massacres, se met à crier de plus en plus fort. Au bout d’un certain temps de ce dialogue de sourd, Schumpeter se lève, prend son manteau et sort. Son ami le rejoint pour lui demander ce qu’il pensait de la dispute. Et Schumpeter fort calme de répondre « Je ne comprends pas qu’un homme aussi bien élevé puisse crier si fort dans un café… »

Pas plus que Schumpeter, je n’aime ce que je vais dire. Mais la méthode scientifique consiste à publier les résultats de ses travaux, même s’ils ne sont pas en conformité avec les aprioris moraux de celui qui les a effectués. Aimer ou ne pas aimer n’a rien à voir avec l’esprit scientifique.

Pour une fois, je ne vais pas parler d’économie mais de démographie, la beauté avec cette science humaine étant que l’on n’a pas besoin de faire des prévisions : Ceux qui sont nés aujourd’hui seront là dans trente ans et ceux qui ne sont pas nés ne seront pas là. Cela est CERTAIN.

Dans cet article, je ferai abstraction de l’immigration nouvelle qui va continuer sans doute dans les trente ans qui viennent, et donc je ne prendrai en compte que les réalités connues aujourd’hui c’est-à-dire les naissances.

Commençons par une petite remarque anecdotique.

Pour la première fois dans l’histoire la quasi-totalité des dirigeants européens n’ont pas d’enfants.

Madame Merkel, madame May, monsieur Macron, les premiers ministres Italien, Suédois, Néerlandais, Luxembourgeois, Irlandais aucun n’a d’enfants. Seuls le Belge, qui vient de remplacer le précédent premier ministre Belge (sans enfant) et l’Espagnol en ont deux chacun…

Ma première remarque est que je ne peux pas m’empêcher de penser que celui qui n’a pas d’enfant n’a pas la même notion du futur que celui qui en a eu. Pour celui qui n’a pas d’enfants, le futur s’arrête sans doute à la prochaine élection ou à sa mort. Après moi, le déluge…

Continuons.

En Allemagne, 30 % des femmes de plus 45 ans et 40 % de celles qui ont eu des diplômes universitaires sont sans enfants et le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) des populations locales hors immigrants est d’environ 1.4. La situation est la même en Italie, en Espagne, en Grèce au Benelux…

Ainsi, en Italie ou en Grèce, 100 grands-parents ont en moyenne 42 petits enfants, offrant ainsi l’exemple même d’une pyramide démographique inversée reposant non pas sur la base mais sur la pointe. Et tout le monde sait que si l’on met une pyramide sur la pointe, elle a une fâcheuse tendance à se casser la figure.

Ce qui m’amène à ma deuxième remarque : les grands parents et les parents ont émis une dette étatique gigantesque lorsqu’ils étaient cent. S’imaginer que leurs petits enfants seront capables de rembourser cette dette alors même qu’ils ne seront plus que 42 relève de l’optimisme le plus béat, à mon humble avis.

Poussons plus loin : ces 100 grands-parents sont tous logés, et parfois fort bien. Penser que l’immobilier va monter quand il n’y aura que 42 acheteurs pour 100 vendeurs est une idée intéressante mais dont j’ai du mal à comprendre la logique. Et c’est tout aussi vrai des voitures, des frigidaires, des chambres d’hôtel, des places de professeurs ou d’obstétriciens, ou que sais-je encore…

Venons-en maintenant aux calculs actuariels.

Imaginons que dans un pays les femmes liées à la population de « souche » aient en moyenne 1.3 ou 1.4 enfant/ femme tandis que la population d’origine immigrée (ce qui veut dire en Europe : musulmane) ait taux de fécondité de 3.4 à 4 enfants par femme.

Postulons qui plus est que cette population nouvelle ne représente que 10 % de la population totale…

Chacun va penser que « bien du temps » va se passer avant que la majorité ne bascule en direction de la population immigrée et que d’ici là tous ces enfants feront comme dans la chanson « et tout cela ça fait d’excellents français », après être passés par notre remarquable système éducatif.

Tout dépend en fait de ce que l’on recouvre par la formule « bien du temps ».

En fait, et si l’on retient mes hypothèses, le basculement se produira au bout de trente à quarante ans. Dans quarante ans, il y aura autant de petits enfants issus des 90 % que de petits enfants issus des 10 %…  Et à ce moment-là, la majorité de la population française deviendra inéluctablement « d’origine musulmane ».

Je ne dis pas que cela sera mal, ou que cela sera bien. Je dis simplement que cela sera fort différent et que nécessairement cela aura de l’influence sur le système politique.

Et donc, dans quarante ans au plus tard, il est à peu près certain que la majorité de la population sera d’origine musulmane, en Autriche, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Hollande.  Encore une fois, il ne s’agit pas de prédictions mais de calculs et je ne fais même pas appel à l’arrivée de nouveaux immigrants.

Je ne verrai pas ce basculement, mais mes enfants le verront sans doute et certainement mes petits-enfants. Ce qui est arrivée à l’Espagne ou à l’Asie mineure au X et XI eme siècle va arriver à l’Europe au XXI eme siècle, c’est une certitude.

Quelques exemples : A Anvers, la majorité des enfants dans les classes du primaire aujourd’hui sont musulmans. C’est donc dire que dans 15 ans, la majorité des nouveaux entrants sur le marché du travail sera musulmane.

A Bruxelles, la capitale de l’Europe, 25 % des nouvelles naissances sont musulmanes, au pays de Galles, en Ecosse le nom le plus populaire à la naissance est Mohamed, et ainsi de suite.

Venons-en à notre pays.

Nos élites se congratulent tous les jours au prétexte que notre taux de fécondité par femme en France serait d’environ 2 enfants par femme, assurant ainsi le remplacement des générations, ce qui est une très bonne chose. Cependant, et pour des raisons que je n’ai pas à expliquer, il est interdit en France de recenser les différentes populations en fonction de leurs croyances religieuses et donc nul ne sait quel est le taux de fertilité des femmes françaises « arrivées récemment », comme il est convenu de les appeler. Habitant une partie de l’année dans la région d’Avignon et allant fréquemment pour des raisons professionnelles à Roubaix, à Toulouse ou dans l’Est de Paris, j’ai du mal à croire que nous ne soyons pas déjà à 10 % de citoyens d’origine musulmane, et que ces 10 % auraient une fécondité par femme de seulement 1.4.

La réalité est probablement que nous en sommes déjà à 90 % de la population ayant un taux de fécondité des femmes de 1. 4, comme partout ailleurs en Europe et que les 10 % restantes (non françaises de souche) doivent être à 4 ou à 5 enfants par femme (ce que je peux constater dans les zones commerciales autour d’Avignon), ce qui nous amène aux alentours de 1.8 pour le taux de fécondité « national ».  (1,4*0.9+4*10).

Nous serions dans ce cas dans la même situation que nos voisins, la seule différence étant que nous aurions plus d’immigrés et/ou que ces immigrés auraient plus d’enfants. Et donc, le basculement arriverait plus tôt chez nous que chez eux.

Une possibilité existe pour atténuer ce phénomène : que 10 % des jeunes femmes françaises depuis longtemps et en âge d’avoir des enfants décident, sans que personne ne comprenne pourquoi un peu comme leurs grands-mères à partir de 1942, d’avoir quatre, cinq, six enfants, ce qui maintiendrait l’équilibre des populations.

J’en vois quelques signes ici ou là dans les milieux très Catholiques…

Conclusion

Les hommes politiques vivent dans un présent perpétuel et essayent de vendre à leurs électeurs l’idée qu’ils sont capables d’arrêter le temps, que tout le monde restera toujours jeune et que ce présent si agréable durera toujours, un peu comme dans la chanson « Plus d’un million d’années, et toujours en été ».

Monsieur Macron a fait toute sa campagne sur sa capacité ‘’magique’’ à arrêter le temps et ceux parmi nous qui vivent fort agréablement ont beaucoup aimé ce message et donc voté pour lui (les autres, une majorité, se sont abstenus ou ont voté contre).

Mais tout enfant sait assez vite que l’été interminable qui commence fin Juin est toujours suivi de la rentrée scolaire en Septembre, où les choses se gâtent singulièrement à chaque fois, du moins si j’en crois mes souvenirs. L’été démographique Français, commencé en 1968 se termine, nous arrivons hélas à sa fin bien que les français aient voté pour que l’été dure toute l’année.  Mais on ne peut voter pour retourner au Paradis, nous en avons été chassés, et il y a bien longtemps. Comme tout un chacun le sait, en France les fins d’été sont souvent difficiles politiquement. Je crains qu’il n’en soit de même pour la fin de notre été démographique qui aura duré de 1968 à 2010 environ, soit les quarante ans habituels.

Et il n’y aura pas d’automne, nous allons rentrer directement dans un hiver démographique qui je le crains ne sera suivi d’aucun printemps…

Notre été sera vraiment terminé le jour où la démographie basculera, tout simplement parce que nous serons devenus minoritaires dans nos propres pays et que la majorité ne fera plus attention aux jérémiades de vieux soixante-huitards, qui seront tous à la retraite ou morts, c’est-à dire insignifiants.

L’immense nouvelle des trente ou quarante prochaines années sera donc la disparition des populations Européennes, dont les ancêtres ont créé le monde moderne.

Et avec ces populations disparaitront les Nations européennes si diverses et si complémentaires qui ont fait l’immense succès du vieux continent depuis cinq siècles au moins.

Comme le disait Toynbee, les civilisations ne meurent pas assassinées, elles meurent parce qu’elles se suicident.

Pierre Chaunu, le grand historien français disparu en 2009, fort inquiet de ce phénomène l’avait appelé la « peste blanche », par opposition à la « peste noire » qui avait décimé l’Europe au XIV eme siècle. Ce suicide, comme tout suicide est un refus de la vie. Dans le fond, l’Europe va mourir parce qu’elle a refusé la vie en privilégiant les cultures de mort.

Ce n’est ni bien ni mal.

C’EST.

NDA

Cette chronique m’a été inspirée par les travaux de l’une des meilleures plumes actuelles, Mark Steyn, Canadien vivant aux USA. Je ne saurai trop recommander à ceux qui lisent l’anglais d’aller sur son site.

https://www.steynonline.com/

http://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/

 

Source : leblogalupus

jeudi, 02 juin 2016

Quand la Turquie défend sa démographie

Publié par Guy Jovelin le 2 juin 2016

Quand la Turquie défend sa démographieLe lundi 30 mai, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les musulmans à rejeter la contraception et à avoir plus d’enfants. Ceci dans le cadre d’une conférence effectuée à la Fondation pour l’Éducation d’Istanbul.  Son discours a été diffusé en direct à la télévision ; il a déclaré que pas une seule famille musulmane ne devrait envisager le contrôle des naissances ou la planification familiale. Il avait déjà fait une telle déclaration alors qu’il était Premier Ministre. Or rappelons-nous qu’il est question d’ouvrir nos frontières aux Turcs.

« Nous allons multiplier nos descendants», a déclaré M. Erdogan. Son parti le AKP (Parti de la justice et du développement) a ses racines dans l’islamisme et beaucoup de ses partisans sont conservateurs musulmans. Dans le discours de lundi à Istanbul, le leader turc a donné cette mission aux « futures mères bien éduquées » ; les incitant à ne pas utiliser le contrôle des naissances et à assurer la croissance continue de la population de la Turquie.

Le 14 mai 2016, il avait pris la parole lors de la cérémonie de mariage de sa fille Sumeyye Erdogan à Selcuk Bayraktar. Il a rappelé qu’il était lui-même père de quatre enfants. Il a notamment déclaré que la contraception était une « trahison ». Également, il exhorta les femmes à avoir au moins trois enfants, ajoutant qu’elles ne peuvent pas être considérées comme égales aux hommes. L’Institut turc de la statistique indique que le taux de fécondité du pays était de 2,14 enfants par femme en 2015 ; ce qui permettait tout juste le remplacement de la population actuelle. Le nombre des naissances est tombé exactement à la moitié de ce qu’il était en 1980. De plus il a stigmatisé le fait qu’une femme sur cinq s’est déjà fait avorter.

Malgré cette baisse, le taux de fécondité de la Turquie est l’un des plus élevés en Europe et la population reste relativement jeune par rapport à celle d’autres pays européens. Elle est d’un peu moins de 80 millions. Le Fonds des Nations Unies pour la population de son côté a estimé que le besoin de planification était insuffisante dans ce pays ; ceci de manière « substantielle ».

Pendant ce temps la quasi-totalité des partis de notre pays entassent les mesures pour augmenter la contraception et l’avortement. L’an dernier le taux de fécondité est tombé en France à 1,99 (malgré l’immigration). Il est évident que l’ouverture des frontières sonnera le glas de notre civilisation et de notre pays.

Jean-Pierre Dickès

 

Source : medias-presse.info