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Deux policiers ont été blessé dimanche 20 mai au Centre de rétention de Cornebarrieu, près de Toulouse. Une violente émeute s’est déclenchée dans l’après-midi. C’est la deuxième de la semaine.
Journée électrique dans le centre abritant des clandestins à Cornebarrieu. Dimanche 20 mai, deux policiers ont été blessés dans des incidents survenus dès 15 heures. Les fonctionnaires souffrent d’ecchymoses, d’hématomes et de griffures. Selon le syndicat Alliance, les « émeutes » se seraient déclenchés à partir d’un « différend sur la fermeture de deux chambres qui venaient d’être dégradées ». Les deux occupants ont refusé de changer de secteur. «Les caméras ont été recouvertes de draps et un début d’incendie est survenu, maîtrisé par nos collègues», précise le syndicat de policiers. Sébastien Pélissier, secrétaire départemental d’Alliance a confié à La Dépêche que tout cela « semble récurrent ».
Pour mettre un terme à la situation, une dizaine de membre de la patrouille aux frontières ont dû intervenir en renfort. D’autres policiers en tenue anti-émeute se sont également rendus sur place. La situation a nécessité la présence des renforts jusqu’à 22 heures…
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Dans la semaine une autre montée de violence a eu lieu, jeudi. Cette fois, aucun policier n’a été blessé et le calme a pu être ramené au bout de quelques heures.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue, tandis que d’autres sont actuellement à l’isolement. Le syndicat Alliance demande, par la voix de son secrétaire départemental, « la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs de violence contre les policiers, tout comme le retour des peines plancher et des renforts dans les centres de rétention qui sont en surcapacité ».
Le Centre de rétention de Cornebarrieu abrite plus d’une centaine de personnes, dont une majorité de jeunes hommes. Le nombre de clandestins retenus dans les locaux ne cesse d’augmenter depuis octobre 2017, selon les fonctionnaires de la patrouille aux frontières. Dans les faits, les clandestins ne pouvant être retenus plus de 45 jours, 80% d’entre-eux sont libérés avant la date limite, tandis que le reste est expulsé vers leur pays.
Source : infos-toulouse