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vendredi, 16 mars 2018

Election au PS : le cadavre bouge encore (un peu)

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 16 mars 2018 

Le 15 mars 2018 ne restera pas dans les mémoires. Pourtant quelques paumés de la politique retiendront peut-être qu’en ce jour-là, eut lieu le premier tour pour désigner le nouveau secrétaire du Parti socialiste. Un parti en état de mort clinique où les troisièmes couteaux se battent pour un trône poussiéreux et irréparable. Dans un hurlement d’agonie, c’est un fils du hollandisme qui est arrivé en tête, loin devant le protégé de… François Hollande.  

Comme toujours au PS, les résultats prennent du temps (allons savoir pourquoi…), mais les premiers éléments montrent que le premier tour à quatre pour la prise du pouvoir a failli tourner à un numéro de solo. Ainsi, Olivier Faure, patron des députés de la Nouvelle Gauche (c’est sous ce nom que les socialistes se planquent), aurait obtenu environ 45 % des suffrages, ne laissant que des miettes à se partager entre le grognard hollandais nommé Le Foll, et deux bienheureux représentants les groupuscules marxistes et vallsistes…

Une mauvaise élection sans bon candidat

Un simple coup d’œil aux candidats en lice illustre le calvaire idéologique que vit un PS dont tout le monde s’est détourné. Les mammouths n’en veulent plus et les jeunes aux dents longues comme Belkacem ont au moins compris que la place n’était pas si bonne à prendre… Dans ce bal mortuaire, c’est celui qui a la main sur les sections locales qui l’emporte – comme toujours finalement – et à ce petit jeu là, il n’y a qu’Olivier Faure qui soit efficace. Maurel et Carvounas sont quantité négligeable tandis que Le Foll n’est rien d’autre qu’un pantin médiatique qui croit que la langue de bois délivrée sur les ondes va lui faire remporter les suffrages…

La course pour le sacre est pathétique et le PS voudrait nous faire croire que près de 40 % des adhérents se sont intéressés au scrutin… Laissons la maison hollandaise le soin de faire sa communication comme elle l’entend. Crier dans le vide ne sert à rien et ne dure jamais très longtemps… Le seul suspens est désormais de savoir si Le Foll se donnera la peine d’un deuxième tour. Aime-t-il à ce point les humiliations ?

Après Hollande, Aubry et Cambadélis, ce sera donc Faure à la tête du PS. Cette généalogie aurait bonne figure dans un train fantôme ou une maison hantée, mais n’est-ce pas ce qu’est devenu le PS ? Perdre son temps dans ce parti n’a plus aucun sens. Pour croquer les meilleures place il faut avoir fait allégeance à En Marche, mais bon… Il y a toujours quelques romantiques et des idéologues qui traînent dans les coins sombres. Un coup de balai n’est plus nécessaire et qui sait si un jour ce groupuscule politique ne fera pas les beaux jours d’une majorité libérale-européiste en manque de soutien ?

 

Source : 24heuresactu

samedi, 11 novembre 2017

ÉOLIENNES GÉANTES DE MONTECH : LES ELUS PS SE FONT TOUT PETITS !

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2017

 
Les habitants de Montech mais aussi ceux de Montbartier et Finhan seront comblés d'apprendre que leurs élus, en tête desquels le socialiste Jacques Moignard, négocient depuis des années l'implantation de gigantesques éoliennes dans leurs communes, et ce à l'horizon 2019. 
 
Elles ne risquent pas de passer incognito dans le paysage local et c'est le prospectus de la société chargée du projet qui le dit : les éoliennes de Montech sont plus hautes que les tours de refroidissement de Golfech, lesquelles sont visibles à des dizaines de kilomètres à la ronde. Et si les "silos" sont silencieux, ce n'est pas le cas de ces énormes ventilateurs. Quant à la pertinence d'ériger là ces monstres de ferraille fonctionnant à la force du vent (mais surtout de la subvention), ainsi qu'à la question des gros sous, nous y reviendrons dans un billet exhaustif.  
 
 
Jacques Moignard, maire de Montech (ici en compagnie de la députée du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault)
 
 
En tout cas, on comprendra facilement pourquoi l'ex-député Moignard s'est montré d'une discrétion à toute épreuve sur le sujet pendant des années. Aujourd'hui même, 8 novembre 2017, M. le Maire a "délocalisé" la permanence d'information sur le sujet à la Maison des Associations alors qu'il aurait du, compte tenu de l'importance (et des nuisances potentielles du projet), l'accueillir dans les locaux de la Mairie. D'autre part, les horaires d'ouverture (9H-17H un jour de semaine) dénotent également une propension à éviter la foule des actifs. Il faut croire qu'une certaine distance entre ses administrés mécontents et sa personne ne saurait nuire à la sérénité nonchalante que les Montéchois prêtent à leur premier magistrat, souvent invisible dans sa propre cité. 
 
Comme, par surcroît, M. Jacques Moignard a la sage prudence de ne pas résider dans la commune administrée par M. Moignard Jacques, et ainsi d'éviter judicieusement les conséquences funestes des décisions de ce dernier, qui pourrait lui en vouloir de ne pas se mêler outre-mesure des affres de la vie quotidienne des citoyens de Montech ?
 
Pour en savoir plus sur les éoliennes de Montech : 
 
 
 
 
 
Une éolienne en feu aux Pays-Bas en 2013 

 

Source : politiccircus

mardi, 04 juillet 2017

PS : les rats ont (presque) tous quitté le navire

Publié par Guy Jovelin

Rédigé par notre équipe le 03 juillet 2017.

« J’ai décidé de quitter le Parti socialiste » ! La poignée de gogos qui écoute les propos de l’ancien héraut PS de la présidentielle explose de joie. La scène est surréaliste – à l’image du programme d’Hamon – et laisse le Parti socialiste plus orphelin encore. Après le départ de Flamby 1er à Tulle, la démission de Cambadélis la magouille, la trahison de Valls la tremblote, voilà Hamon qui tourne le dos à son cher PS. Devenu un cadavre, le Parti socialiste voit tous ses parasites le fuir un par un.

C’est l’histoire de rats qui voyant le navire couler sur lequel ils s’étaient si longtemps engrossés, courent à toute vitesse pour passer sur le rafiot le plus proche. Il faut sauver sa peau et qu’importe le nouveau pavillon du moment qu’il donne l’espoir d’un avenir moins sombre. Le dernier fuyard en date s’appelle donc Benoît Hamon. Candidat à la présidentielle il y a encore deux mois sous les couleurs socialistes et qui doit trouver rapidement du travail, il a décidé lui aussi de se tirer. Une fuite physiquement aisée, l’homme n’a plus aucun mandat et n’est soutenu par personne. Mais le retournement de veste est un peu plus compliqué au niveau moral car non content d’avoir été le leader du PS pour la présidentielle, il a été nourri depuis sa sortie de l’université au socialisme. Apparatchik n’ayant jamais mis les pieds dans une entreprise sauf pour y faire campagne et grappiller quelques voix de personnes drogués à la télévision, Hamon est l’archétype du politicien détestable.

La fuite des zéros

Prêt à toutes les compromissions pour arriver au pouvoir, il flatte les mauvais instincts en proposant un revenu universel et l’usage de drogues. Mais la cure de shoot socialiste est terminée et le parti est vomi par des Français bien aidés en cela par cinq années de Hollandisme. Le capitaine de pédalo a cassé son jouet et même Hamon se tire sans crier gare même s’il affirme ne pas tourner le dos à ses idéaux. Pour mieux reconstruire la gauche, il quitte le PS. Traduction : pour mieux tenter un rebond, il quitte un parti en état de mort clinique. Si même Hamon n’essaie pas de reprendre cette citadelle bien facile à prendre, il faut comprendre que la cause est désespérée.

Avant lui, Hollande était parti content de son bilan (mais, bien vite rattrapé par la Cour des Comptes). Cambadélis avait démissionné après une défaite en rase campagne et Valls avait fait du Valls. Un Manu finalement récupéré par En Marche pour bien ajouter une dose de dégoût à ce qu’inspire déjà ce pauvre raté de la politique obligé de lécher les pieds d’un Macron qu’il osait encore tancer publiquement sur les bancs de l’Assemblée nationale il y a deux ans. Trois poids lourds aux abonnés absents et des seconds couteaux qui sont partis avec armes et bagages depuis plusieurs semaines déjà.

Le PS finira par se trouver une nouvelle tête d’affiche plus ou moins jeune et marquée par ses aînés. Le PS est mort et les socialistes crachent sur sa tombe empêchant les Français de le faire eux-mêmes. Mais attentions, les rats sont des animaux intelligents et doués d’aptitudes fortes pour survivre aux pires épreuves. La preuve, En Marche a déjà remplacé la rue de Solférino dans les cœurs (des journalistes) et à l’Assemblée nationale. Le temps est à la toute-puissance de l’argent et pour les professionnels de la politique, le chapitre des créations de parti et de mouvances est ouvert. Mais pour débusquer les agents de la décomposition française, il suffit de voir si le terme « progressiste » est usité. Ils sont nombreux à se revendiquer de cette ligne bien creuse qui fait le lit de l’idéologie du libéralisme-libertaire.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 03 juillet 2017

Veil-mania : du PS au FN, du CRIF aux FEMEN, ils se tiennent tous par la main pour l’avorteuse Simone Veil

Publié par Guy Jovelin le 03 juillet 2017

Simone Veil et Christine Boutin à un dîner du CRIF

Quel est le point commun entre Jean-Claude Gayssot, auteur d’une loi liberticide, Laurence Rossignol, ex-ministre des Droits des Femmes, Bernard-Henri Lévy, écrivain, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, Inna Shevchenko, cheftaine Femen, Florian Philippot, vice-président du FN, Christian Estrosi, président LR de la région Paca, Laurence Parisot, ancienne patronne du Medef, François Bayrou, président du MoDem, Valérie Pécresse, figure LR d’Ile-de-France, Rossy de Palma, comédienne espagnole, Sébastien Huyghe, député LR, Yves Jégo, député UDI, et une litanie d’élus socialistes et radicaux de gauche ?

Tous se prononcent pour l’entrée de Simone Veil au Panthéon…

Après l’opération « Je suis Charlie« , voici la Veil-mania.

Du PS au FN, des LR aux LREM, de la CGT au Medef, des Evêques de France aux vénérables du Grand Orient de France, de Dalil Boubakeur au grand rabbin, du CRIF aux Femen, tous vont pouvoir se donner la main. Jacques Attali en rêvait, Simone Veil l’a fait !

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 18 janvier 2017

Des capotes dans le kit électoral de la primaire de la gauche !

Publié par Guy Jovelin le 18 janvier 2017

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La grande crainte, c’est que ça capote. Tous les regards seront braqués, dimanche 22 janvier, sur la participation à la primaire de la gauche. C’est la vigueur du corps électoral et le flux de votants qui seront examinés sous toutes coutures. Pour se préserver, le PS a mis en place une solide organisation et pour remercier les petites mains, un cadeau est prévu : des préservatifs.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Une fédération socialiste de la région Occitanie a reçu, en plus des traditionnels briquets et autres gadgets, des préservatifs estampillés « Les primaires citoyennes ». Les destinataires ont d’abord cru à une blague. Mais les objets du délire (et peut être du délice) sont arrivés au milieu des kits électoraux, dans un carton expédié par le parti.

A chaque scrutin, des articles de merchandising sont distribués : casquettes, tee-shirt. La primaire de 2017 est (simplement) l’occasion d’enrichir et d’approfondir le catalogue. Le PS n’est pas le seul à explorer la voie du 7ème ciel. En son temps, Nicolas Sarkozy a organisé une caravane de jeunes pops qui écumaient les plages et a laissé derrière elle des tongs et des préservatifs aux couleurs de l’UMP.

Avec ses préservatifs, le PS montre qu’il n’est pas au fond du trou. L’humour et l’esprit décalé sont toujours d’actualité malgré les turbulences traversées par le parti. Les initiateurs des « capotes de la primaires » envoient d’ailleurs un message très politique aux candidats de la primaire.

Les premiers débats ne sont pas vraiment des ébats. Ils manquent de souffle. C’est peut-être un clin d’oeil.

Les préservatifs étaient dans le même colis que des bonnets. Cela montre également qu’au PS la précaution ne connait pas de limite et concerne également une partie anatomique sensible : la tête.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Source : france3-regions