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dimanche, 19 novembre 2017

Face à l’histoire : les exemples français et russe

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 18 novembre 2017.

 
 
 
« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue ». Nietzsche avait raison et constitue un douloureux rappel à toutes les élites qui croient fonder une nouvelle ère sur du sable. La Russie, confrontée à de nombreux blocages, semble avoir un futur meilleur que la France, car les Russes n’oublient pas leur histoire et ne la rejettent pas dans la seule optique de complaire à un politiquement correct grotesque. Une attitude dont devrait s’inspirer Macron et ses suppôts.

La Russie vient de fêter le centenaire de la Révolution bolchévique. Une célébration sans fard, mais qui a au moins le mérite d’exister. Des manifestations se sont tenues dans des dizaines de villes sans prendre toutefois une tournure officielle. Les autorités ont laissé faire les nostalgiques de l’Union soviétique, mais le plus intéressant est de voir combien les débats, tables rondes, programmes universitaires discutent avec âpreté de l’héritage soviétique. Certains y voient un paradis perdu, d’autres une bonne idée qui a accouché de drames tandis que d’autres le compare à l’enfer.

L’Union soviétique est tombée il y a moins de trois décennies et l’histoire se confond avec la mémoire si intimement que les autorités préfèrent ne pas écrire le récit de ces années faute de pouvoir parvenir à un consensus réducteur. La Russie fête donc ses révolutionnaires comme elle célèbre ses tsars et leur grandeur. A Moscou, le mausolée de Lénine est toujours au cœur de la place rouge et Nicolas II (le dernier Tsar renversé en 1917) a été canonisé en 2000. La Russie parvient à regarder son histoire en face, l’embrasser entièrement sans occulter les faits les plus noirs.

L’amnésie sélective et mortifère française

A l’extrême opposé de cette réconciliation historique, la France poursuit son œuvre d’autodestruction. Ou plutôt, ce sont les élites françaises qui continuent à avoir un problème avec la France et son histoire à tel point que cette matière est expulsée des écoles. Trop de débats, de polémiques et de haines vis-à-vis d’une histoire plurimillénaire qui n’inspire que du dégoût aux zélotes de la pensée gauchiste qui règnent en maîtres dans les ministères depuis un demi-siècle.

L’histoire de France n’est plus enseignée, les grandes batailles qui ont fait notre pays sont passées sous silence et seuls les aspects les plus sombres et caricaturés trouvent grâce aux yeux d’une élite française anti-française. Il faut donc délirer sur le rôle dans la France dans le processus de la Shoah, faire de la colonisation l’alpha et l’omega de l’histoire de France et même participer à la célébration de la défaite de Trafalgar.

La France est entré dans un exercice de saucissonnage historique dont le seul but est d’apporter de l’eau au moulin des haineux. Il ne faudrait donc retenir que les aspects les plus critiquables, s’humilier dans des travaux de repentance sans fin et faire de 1968 l’année zéro de la France. Les célébrations en grande pompe qui auront lieu en mai 2018 seront un bel exemple la crise identitaire historique de notre pays. Il faudra saluer l’œuvre de Cohn-Bendit et cracher sur la tombe et la mémoire de ceux qui ont donné à la France ses lettres de noblesse.

« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue » disait Nietzsche. Avec une mémoire sélective qui commence en 1968, la France est condamnée à une mort morale, intellectuelle et bientôt physique. La Russie, elle, évite de tomber dans cette erreur mortelle et pourra à l’occasion rappeler que le colonialisme français est une idée de gauche chère à des personnalités comme Jaurès… Mais au jeu de l’histoire, de la mémoire et du temps long, le confucianisme chinois dépasse toutes les doctrines étrangères. Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. Napoléon avait lui aussi raison, mais qu’importe. Qui est ce Napoléon absent des livres d’histoire ?

 

Source : 24heuresactu

mardi, 13 décembre 2016

Reprise de Palmyre par l’Etat Islamique : le Kremlin accuse les Etats-Unis

Publié par Guy Jovelin le13 décembre 2016

Le Kremlin a déploré lundi l’absence de coopération avec les Etats-Unis dans la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique qui ont repris le contrôle de la cité antique de Palmyre en Syrie.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré :

« Nous regrettons qu’il n’y ait toujours pas de coordination des actions ni de coopération réelle avec les autres pays, en premier lieu avec les Etats-Unis qui ne veulent pas coopérer. » 

« Cette coopération nous aurait permis d’empêcher de telles attaques de la part des terroristes. »

« Le risque de perdre Palmyre nuit à l’image de toute l’humanité civilisée, qui (…) ne fait rien pour lutter contre les terroristes internationaux de l’EI. »

Le porte-parole du Kremlin a également accusé les Etats-Unis d’avoir provoqué « la fuite d’Irak de groupes assez importants de terroristes, ce qui leur a permis de former des groupements importants sur le territoire syrien et passer à l’offensive ».

Dimanche, l’Etat Islamique a repris le contrôle de la cité antique de Palmyre (centre), neuf mois après en avoir été chassé par l’armée syrienne et son allié russe. 

 

Source : medias-presse.info

lundi, 01 août 2016

Aux portes de l’Europe, il y a Vlad, 6 ans, qui ne sera jamais Aylan. Il a été tué par un obus ukrainien made in USA

Publié par Guy Jovelin le 01 août 2016

 

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Le 13 juillet je voulais vous parler des petits morts du Donbass, vous savez cette république auto-proclamée après avoir fait sécession de l’Ukraine qui ne voulait plus qu’on y parle russe. Et puis, il y a eu ces petits morts sur la Promenade des Anglais, assassinés par une lecture rigoureuse d’un Coran qui refuse de se moderniser. Et puis, tous les jours, en Syrie, des petites filles et des petits garçons sont tués par des obus lancés par les « rebelles modérés » soutenus et armés notamment par la France ou par ceux qui leur répliquent.

Alors, j’ai hésité à envoyer ce papier à NDF.fr. Pourtant, cela se passe tous les jours en Europe, avec la bénédiction de l’OTAN, avec notre bénédiction, n’est-ce-pas M. Ayrault, successeur d’un Fabius qui vient de trouver une retraite dorée alors qu’il a sur la conscience les cadavres de Syrie, d’Ukraine et j’en passe. Mais, là, ce ne sont pas les fous de l’État Islamique qui sont responsables de la mort de ces enfants européens. Ce sont nous, les européens manipulés par Washington, qui déclenchons les mortelles armes lourdes qui tous les jours détruisent le Donbass, maison après maison.

“Vlad ne sera jamais Aylan. Vlad n’était ni musulman, ni migrant.”

Un petit corps sans vie, face au ciel, un ballon à proximité de ses petites mains désormais inutiles. C’est celui de Vlad, 6 ans, qui jouait dans le jardin de sa petite maison de Gorlovka. Sa photo ne fera jamais toutes les Unes du monde. Elle est politiquement incorrecte. Vlad n’était qu’un petit enfant ukrainien de l’ouest, né et mort au Donbass à l’âge de 6 ans. Il est mort comme son voisin, âgé de 7 ans, tous les deux victimes d’un bombardement ukrainien. Vlad ne sera jamais Aylan. Vlad n’était ni musulman, ni migrant. Et son corps gisant dans des broussailles n’aura jamais le même impact visuel que celui d’Aylan abandonné sur la plage par les flots de la Méditerranée. Vlad était seulement un petit garçon dont les parents vivent au Donbass depuis toujours et parlent russe comme la plupart des habitants de cette région que les dirigeants pro-Américains de Kiev ne veulent pas voir sous la coupe de la Russie.

Car malgré les accords de Minsk qui interdit toute utilisation d’armes d’un calibre supérieur à 100mm, l’armée ukrainienne a tiré à l’arme lourde, en une semaine, fin juin, 2950 obus. Tuant, notamment ces deux enfants, et détruisant 61 habitations dans des quartiers résidentiels de Gorlovka, Zaitseva Makeyevka, Donetsk, Dokoutchaïevsket et Kominternovo. Et la semaine du 9 au 15 juillet, c’est un bombardement continue qui a détruit 172 maisons ou immeubles, tuant leurs habitants.

“Il n’y a pas que les fous d’Allah. Il y a aussi les fous de guerre à la tête de l’OTAN.”

Selon le site de Philippe Ehua, l’armée de Kiev a pilonné, nuit et jour, la ligne de front de la République Populaire de Donetsk. « Au moment même où se déroulait une nouvelle réunion tripartite du groupe de contact chargé de l’application des accords de Minsk, Kiev a montré sa détermination à piétiner les tentatives de résolution diplomatique de crise ukrainienne et à poursuivre son effort de guerre contre le Donbass » souligne le site de Philippe Ehua.

Et que dire de cette réunion de l’OTAN dont la France est, hélas, membre, qui n’a fait qu’attaquer la Russie pour inventer une agression contre l’Europe, l’accusant de vouloir envahir l’Ukraine, et mettant en place 4 000 hommes supplémentaires aux frontières de la Russie. L’OTAN, dont les 173 articles de la déclaration de Varsovie le 9 juillet sont une véritable déclaration de guerre à Poutine.

Eh oui, il n’y a pas que les fous d’Allah. Il y a aussi les fous de guerre à la tête de l’OTAN.

 

Source : ndf

dimanche, 15 mai 2016

Bagarre générale dans un cimetière : au moins trois morts et 26 blessés (vidéo)

Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2016

Le 14 mai à 16h59 par Afp | Mis à jour il y a 16 heures

PHOTO/DR

Au moins trois personnes ont été tuées et 26 blessées samedi dans une énorme rixe impliquant plusieurs centaines de personnes dans un cimetière du sud-ouest de Moscou, ont annoncé les autorités russes.

"A l'heure actuelle, nous avons 26 blessés et trois morts", a déclaré à l'agence Interfax un porte-parole des services de santé de la ville de Moscou, précisant que 23 personnes avaient été hospitalisés parmi lesquelles quatre se trouvaient dans un état grave. Un précédent bilan faisait état de deux morts et dix blessés, ainsi que de 50 arrestations.

Selon les médias russes, les affrontements à l'intérieur du cimetière de Khovanskoye, dans la banlieue sud-ouest de Moscou, ont impliqué au moins 200 immigrés d'anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale et des habitants du Caucase russe. Des images diffusées par la chaîne de télévision russe LifeNews montrent des dizaines d'hommes, beaucoup armés de batons ou de barres de fer, se pourchassant à l'entrée et à l'intérieur du cimetière de Khovanskoye, le plus grand d'Europe avec une superficie de près de 200 hectares, tandis que des coups de feu pouvaient être entendus.

Le ministère russe de l'Intérieur a confirmé que des armes a feu avaient été utilisées au cours des affrontements, qui ont selon lui éclaté en raison d'un différend sur le droit de travailler sur le territoire du cimetière.

 

Source : lindependant

samedi, 26 septembre 2015

La stratégie russe s’impose face aux échecs US en Syrie. Nous délivrera-t-elle de ceux qui planifient l’invasion de l’UE ?

Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2015

La stratégie russe s’impose face aux échecs US en Syrie. Nous délivrera-t-elle de ceux qui planifient l’invasion de l’UE ?

Sans tambours ni trompettes, une fois de plus Moscou a mis Washington devant le fait accompli en Syrie. En 2012...

 

 

 

Lire la suite : http://www.medias-presse.info/la-russie-met-les-usa-face-...