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mardi, 18 octobre 2016

Manifestation inédite de policiers en pleine nuit sur les Champs-Elysées

Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2016

Plusieurs centaines de policiers ont manifesté leur mécontentement sur les Champs-Elysées dans la nuit de lundi à mardi - PHILIPPE HUGUEN - AFP/Archives
Plusieurs centaines de policiers ont manifesté leur mécontentement sur les Champs-Elysées dans la nuit de lundi à mardi PHILIPPE HUGUEN  /  AFP/Archives

Plusieurs centaines de policiers ont manifesté de manière inédite leur mécontentement sur les Champs-Elysées à Paris, dans la nuit de lundi à mardi, dix jours après l'attaque contre leurs collègues à Viry-Châtillon.

Les policiers, en tenue civile, dans des véhicules banalisés ou appartenant à la flotte officielle de la police, gyrophares allumés, ont perturbé pendant plus d'une demi-heure la circulation autour de l'Arc de Triomphe ainsi que sur l'avenue la plus célèbre du monde aux alentours de 01H00 du matin, avant de se disperser, a constaté un journaliste de l'AFP.

 
"Nous sommes à bout", a expliqué l'un d'eux.

Le rassemblement, auquel participaient de nombreux policiers de l'Essonne, le département où se trouve Viry-Châtillon, avait débuté vers 23H00 devant l'hôpital Saint-Louis, dans le Xe arrondissement de Paris, pour atteindre 400 policiers, avant de se diriger vers les Champs-Elysées peu avant 01H00 du matin, selon une source policière.

C'est à l'hôpital Saint-Louis qu'est hospitalisé un adjoint de sécurité, très grièvement brûlé aux mains et au visage après avoir été blessé le 8 octobre par un jet de cocktail Molotov à Viry-Châtillon.

Ce mouvement n'a pas été organisé par les syndicats de police, selon une autre source policière: "C'est un mouvement asyndical, une réaction face à l'absence de réponse réelle de l'Etat (après les attaques). On en a marre que ça n'aille pas vite".

Un SMS émanant de policiers de l'Essonne, qui appelait au rassemblement devant l'hôpital puis sur les Champs-Elysées, avait ainsi été relayé par de nombreux policiers en Ile-de-France.

"Suite à un énième événement tragique à Viry-Châtillon, le 8 octobre, l'actualité nous rappelle une fois de plus que nous sommes des cibles (...). Face à une hiérarchie carriériste, des élites syndicales enlisées dans leurs conflits, et une justice complètement désintéressée par notre sort, nous devons nous souder. Entre bleus (policiers en uniforme, NDLR)", selon ce message, dont l'AFP a eu connaissance.

L'attaque du 8 octobre, très violente avait blessé quatre policiers, dont deux grièvement, près de la cité difficile de la Grande Borne, à Grigny, une commune limitrophe.

Une dizaine de personnes "cagoulées", selon les autorités, avaient brisé les vitres de deux véhicules de police et les avaient incendiés en tentant de bloquer les policiers à l'intérieur.

Le pronostic vital de l'adjoint de sécurité de 28 ans grièvement brûlé était "toujours engagé" mardi, selon une source policière pour qui "les médecins sont confiants. Ils devraient bientôt essayer de le sortir progressivement de son coma artificiel", tandis qu'une gardienne de la paix de 39 ans était toujours hospitalisée.

Mardi 11 octobre, plusieurs centaines de policiers s'étaient rassemblés en silence devant les commissariats de France, en solidarité avec leurs collègues attaqués, et avaient réclamé plus de moyens et davantage de fermeté.

Un fort malaise s'exprime depuis de nombreux mois dans les rangs de la police. En octobre 2015, des milliers de policiers s'étaient réunis place Vendôme sous les fenêtres de la ministre de la Justice de l’époque, Christiane Taubira, après une fusillade en Seine-Saint-Denis où un policier avait été grièvement blessé par un malfaiteur en cavale et fiché.

Manuel Valls: « L’islam est une part indissociable de nous-mêmes, de notre culture »

Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2016

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Lors d'un discours à Evry, le Premier ministre a assuré aux musulmans de France que la laïcité était là "pour les protéger", tentant de gommer l'une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande, qui avait évoqué "un problème avec l'islam".

La laïcité "n'est pas dirigée" contre les musulmans mais est là pour "les protéger", a assuré lundi soir le Premier ministre Manuel Valls, en affirmant que l'islam était "une part indissociable de notre culture et désormais de nos racines". Le Premier ministre, qui a clos à Evry un discours aux tonalités consensuelles en disant que la France avait besoin de "rassemblement et d'espérance", s'est aussi efforcé de gommer une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande, en affirmant que "l'islam n'était pas le problème".

Dans un discours où il a évité de faire référence à ses positions contestées par une partie de son camp, sur le voile ou leburkini, Manuel Valls a défendu la laïcité comme une spécificité française, "le supplément d'âme" du pays. Il s'est longuement posé en protecteur des musulmans face aux discours "populistes", appelant de ses voeux un "islam de France débarrassé de son poison salafiste".

L'islam de France, comme toutes les religions, a toute sa place en FranceManuel Valls

"Face à ce déchaînement qui vise toujours à pointer du doigt, à trouver des boucs émissaires, moi je veux m'adresser directement (...) aux millions de musulmans français, qui pratiquent leur culte dans le respect le plus absolu des valeurs de la République", a-t-il expliqué.

"L'islam de France, comme toutes les religions, a toute sa place en France, a lancé le locataire de Matignon. C'est le fait de notre Histoire (...), de notre immigration qui a été et reste une chance pour notre pays. L'islam est une part indissociable de nous-mêmes, de notre culture et désormais de nos racines."

Manuel Valls: L'Etat que j'incarne est là aux côtés des musulmans 

"L'islam certes rencontre et pose des défis considérables à nos sociétés mais il n'est pas LE problème, (...) il n'est pas le problème qui poserait toutes les difficultés au pays", a-t-il dit. Cette phrase sonne comme un écho à une des phrases polémiques de François Hollande citée dans le livre Un président ne devrait pas dire ça..., où le président affirme qu'"il y a un problème avec l'islam", ce dont "personne ne doute".

Pourfendant les "amalgames insupportables" mais aussi "les pressions intégristes et la violence de l'islamisme radical", Manuel Valls a voulu dire aux musulmans, "du fond du coeur, et avec une part d'émotion, que la laïcité n'est pas dirigée contre eux, mais au contraire là pour les aider, pour les protéger. L'Etat que j'incarne est là à leurs côtés", a-t-il affirmé.

Source

Ramonville-Saint-Agne (31) : 15 mois de prison ferme pour 15 cambriolages en 15 jours

Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2016

Quinze cambriolages en quinze jours : quinze mois de prison ferme

Pendant trois heures, sous le regard des policiers en planque, les cambrioleurs ont méticuleusement vidé un pavillon./Photo DDM illustration

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Pendant trois heures, sous le regard des policiers en planque, les cambrioleurs ont méticuleusement vidé un pavillon.

Alors qu'ils travaillaient, dans le cadre d'une enquête toute autre, les policiers de la sûreté départementale ont été intrigués par le manège suspect de deux individus. Ces garçons, fraîchement expulsés du camp de gens du voyage de Montaudran, avaient élu domicile impasse Barthe, dans un tout nouveau camp.

Surveillés malgré eux, ils n'ont pas manqué d'attiser la curiosité. Ainsi, ce mardi, les policiers de la brigade de répression des atteintes aux biens les ont suivis jusqu'à Ramonville-Saint-Agne. Trois heures durant, les deux hommes, méticuleux, ont littéralement pillé un pavillon. Meubles, matériel hi-fi, bijoux... ils ont tout vidé.

Razzia dans le Muretain
Faute d'un véhicule suffisamment grand, ils ont stocké, au fur et à mesure, leur butin dans le garage de leurs victimes, en attendant l'arrivée d'une camionnette.

Après près de trois heures de surveillance, les enquêteurs ont cueilli les cambrioleurs sur les lieux. Dès lors, difficile pour Samuel Muscan, 22 ans, et Ionel Moroianu, 23 ans, de nier leurs activités de monte-en-l'air. Placés en garde à vue au commissariat central, ils ont dû répondre aux enquêteurs de pas moins de quinze cambriolages commis depuis le 28 septembre, à Ramonville, Pinsaguel, Muret, Pins-Justaret ou encore Labarthe-sur-Lèze.

Parallèlement, des perquisitions ont été menées chez eux. Outillage, bijoux, matériel multimédia et même une dent de requin en or… les policiers ont retrouvé une quantité importante d'objets volés.

Déférés jeudi, les deux garçons au casier judiciaire presque vierge (une mention chacun) ont été jugés, vendredi, dans le cadre des audiences de comparution immédiates.

Ils n'ont pas cherché à nier les faits mais ont sollicité l'indulgence du tribunal, expliquant qu'ils ne souhaitaient pas aller en prison mais simplement «rentrer» dans leur pays d'origine, la Roumanie.

Malgré les efforts de leurs avocats, les juges ont suivi les réquisitions du parquet et ont condamné les cambrioleurs à quinze mois de prison ferme. Ils ont été placés en détention.

Claire Lagadic

 

Source : ladepeche

Argenteuil : un enseignant frappé devant ses élèves de CE2

Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2016

Marjorie Lenhardt (avec Fr.N.)|17 octobre 2016, 20h11|

Argenteuil, ce lundi 17 octobre 2016. Un enseignant de CE2 de l’école Paul Langevin 1 a été agressé devant sa classe par deux jeunes hommes. Ils l’ont traité de « raciste » alors qu’il venait de disputer une de ses élèves en revenant d’un cours de sport. LP/M. Len.
«Les enfants ont pleuré, ils étaient sous le choc. Ils voient leur maître par terre se prendre des coups, ce n’est pas anodin. » Ce lundi après-midi, à la sortie de l’école Paul Langevin 1 d’Argenteuil, dans le quartier du Val-d’Argent sud, la violente agression d’un enseignant de CE2 est sur toutes les lèvres. Un père arrivé immédiatement après les faits explique avoir récupéré une classe « en panique ».

Il est 11 h 30, les élèves reviennent à pied d’un cours d’éducation physique au stade du Marais, quand leur instituteur de 50 ans est soudainement attaqué par deux jeunes hommes. Le professeur venait de remettre à sa place une de ses élèves qui disait des gros mots et qui sortait du rang. Les deux agresseurs sont sortis de leur voiture et lui ont crié : « Tu lui parles pas comme ça, raciste ! » L’enseignant a alors rétorqué : « Mais je suis leur maître. » Tout en s’approchant du quinquagénaire, l’un des assaillants a alors répondu : « Et moi, je suis une racaille. »

L’enseignant a tenté de les repousser avec son bras et un parapluie. Mais ses assaillants l’ont finalement fait tomber au sol en effectuant une balayette par-derrière et lui ont donné un coup de poing. Selon une source syndicale, l’un d’eux aurait lancé : « Il n’y a qu’un seul maître, c’est Allah. »

Le visage tuméfié, la victime a été transportée à l’hôpital. Dans l’après-midi, il est allé porter plainte avec le directeur de l’école. Selon l’inspection académique, l’enseignant aurait refusé de prendre ses jours d’incapacité totale de travail. D’après les parents concernés, la victime, qui travaille depuis plusieurs années Paul Langevin 1, reviendrait dès ce mardi assurer ses cours.

Une attaque vivement condamnée par la direction académique et le maire de la ville, Georges Mothron (LR), qui dénonce une « agression totalement gratuite ». « Nous lui apporterons toute forme d’aide dont il pourrait avoir besoin », ajoute l’inspection.

Françoise Houttemane, secrétaire générale du syndicat Snuipp 95, déplore « une attaque violente de l’institution ». Elle a demandé la mise en place d’une cellule psychologique : « Notre collègue est extrêmement choqué, l’école est bouleversée. » A la sortie des classes, les parents sont effectivement stupéfaits : « C’est incroyable. En plus c’est le professeur que tous les enfants veulent parce qu’il est gentil », raconte une mère de famille. « Il n’est pas raciste mon professeur, je l’aime bien », lance une de ses élèves âgée de 8 ans.

Les agresseurs, à peine majeurs selon les témoignages, sont toujours en fuite. L’enquête a été confiée au commissariat local. Il devra notamment déterminer s’ils ont un lien de parenté avec la fillette qui s’est fait sermonner par l’enseignant.

 

Source : leparisien

Allemagne : des migrants ont pris le contrôle d’une petite ville

Publié parGuy Jovelin le 18 octobre 2016

17 octobre 2016 par admin4

En effet, la maire, issue du parti social-démocrate SPD, se plaint de « très graves problèmes » et écrit que « l’ordre public et la sécurité » sont mis en danger s’il n’y a pas d’action rapide. Dans la ville, le Centre Abrams, anciennement une caserne de l’armée américaine, héberge aujourd’hui environ 250 demandeurs d’asile. Si l’année dernière la plupart d’entre eux étaient des familles syriennes, aujourd’hui environ 150 sont d’origine africaine, et 80% sont des jeunes hommes seuls. « La situation s’empire de plus en plus depuis plusieurs semaines autour du centre d’enregistrement Abrams », écrit-elle. Les occupants actuels de l’installation sont devenus « problématiques » et posent des problèmes à « l’ordre public ».

La presse locale a rapporté des affrontements, des agressions contre les biens et les personnes, ainsi que des agressions sexuelles, notamment au sein du centre. Les plaintes des riverains se multiplient, et la maire précise qu’elles ne viennent pas de groupes d’extrême-droite. « Ils nous expriment leurs difficultés. Il y a de très graves problèmes avec les réfugiés à Garmisch-Partenkirchen. »

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