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mardi, 11 avril 2017

Marine Le Pen ne donnera jamais assez de gages au Système

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Tout ça pour ça ? La polémique autour des propos de Marine Le Pen concernant la rafle du Vel d’Hiv ne manque pas de sel. Après avoir évincé son père Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, dans le cadre d’une entreprise de dédiabolisation qui montre ses limites, après avoir permis à des Collard, Philippot, Chenu et autres parachutés d’insulter Jean-Marie Le Pen et de le traiter en paria infréquentable, après avoir tenté de donner des gages aux médias, aux lobbies communautaires et à Israël, voilà Marine Le Pen qualifiée de révisionniste pour avoir fait sienne une version gaulliste de l’Histoire et souillé au passage la mémoire du Maréchal Pétain.

Rappelons une fois de plus la déclaration de Marine Le Pen :  

« Comme Charles de Gaulle, François Mitterrand, ou encore de nos jours Henri Guaino, je considère que la France et la République étaient à Londres pendant l’Occupation et que le régime de Vichy n’était pas la France. C’est une position qui a toujours été défendue par le chef de l’État, avant que Jacques Chirac et surtout François Hollande, à tort, ne reviennent dessus », déclaret-elle tout en qualifiant le régime de Vichy de« régime collaborateur et illégal ».  

Ce faisant, elle n’aura satisfait personne. Ni les professionnels de la repentance, ni les Français attachés à sauvegarder la mémoire du Maréchal Pétain.

Marine Le Pen aura simplement démontré une fois de plus que malgré sa volonté d’obtenir l’aval du système, elle n’en fera jamais assez. 

D’autres, comme Gianfranco Fini en Italie, ont essayé avant elle cette stratégie qui finit toujours par le reniement pour un apparent succès dans une participation cornaquée au pouvoir, suivi de l’effondrement.

 

Source : medias-presse.info

Soros : de la spéculation à la révélation

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Rédigé par notre équipe le 10 avril 2017.

George Soros. Un nom bien connu de tous pourtant jamais cité dans les médias de la bien-pensance. Il aura fallu une (contre)attaque en règle du président hongrois, Viktor Orbán, pour que les vecteurs de communication aux ordres du milliardaire et de ses frères idéologiques daignent enfin évoquer les activités du financier américain. Une sortie en force qui illustre une fois encore la soumission des journalistes en France et à l’étranger.  

À 86 ans, George Soros est encore le cauchemar de millions de citoyens à travers le monde et particulièrement en Europe. Celui qui a fait fortune en spéculant sur les devises a mis son argent, depuis plus de trois décennies, au service d’une idéologie mondialiste triomphante. Les services rendus au camp occidental lors de la Guerre froide lui ont certainement épargné des ennuis après avoir raflé plus de 1,1 milliard de dollars en 1992 pour avoir joué un immense jeu spéculatif contre la livre sterling. Le coup fut dur pour le Royaume-Uni, fatal pour certains épargnants, mais la manœuvre fut réitérée des dizaines de fois avec plus ou moins de succès et toujours avec la rapacité morbide comme moteur.

Les hommes ont leur ego et Soros ne souhaite pas rester dans l’Histoire comme un spéculateur grossier (par ailleurs condamné) qui brasse les milliards et détruit des vies. Il faut mettre un vernis philanthropique. Créer une légende blanche pour cacher la réalité noire. George Soros sera donc un philanthrope qui se bat contre tous les régimes brutaux. Une fois sa contribution versée contre le communisme, il continue sans relâche ses activités de promotion de la démocratie et des droits de l’Homme. De quoi se réjouir ! Sauf que comme sous les régimes communistes, plus les intitulés sont porteurs d’espoirs, plus ils cachent des desseins malfaisants.

Open Society Foundations : le ver est dans le fruit

L’Open Society Foundations transformé en Open Society Institute en 2010 commence ses activités dans des dizaines de pays à compter de 1979. De nouvelles générations grandissent dans l’ombre de ce réseau qui déverse des millions de dollars pour faire avancer ses causes. Un jeune étudiant hongrois est soutenu, avec un intérêt certain, contre le régime communiste qu’il ne cesse de dénoncer. L’étudiant devenu premier ministre de la Hongrie est aujourd’hui le principal critique de George Soros. Les promesses de l’Open Society n’ont pas été tenues. Car lorsque les opposants comprenaient que la démocratie était une fin en soi, le financier Soros avait une autre idée en tête : effacer les frontières, nier l’existence des peuples et asseoir le règne de l’argent-roi.

Deux conceptions bien différentes qui ne peuvent pas cohabiter. Encore empli de ses idéaux de jeunesse, Viktor Orbán a engagé depuis plusieurs années un bras de fer avec une Union européenne droguée à l’idéologie Soros. Faire du pognon sur le dos des gens et les noyer sous une pluie de bien-pensance qui n’admet aucune contradiction. Alors quand le premier ministre hongrois refuse de se prêter au jeu suicidaire de laisser de migrants économiques venir en Europe, il est accusé de reprendre le flambeau du Troisième Reich. Le raccourci est aussi simpliste que fallacieux, mais il marche encore dans la vieille caboche de George Soros.

Seul dirigeant européen à ne pas se soumettre et à se compromettre avec des politiques européennes insensées, Viktor Orbán est décrit comme un proto-dictateur en quête de pouvoir absolu. Le possible vote d’un texte visant à renforcer le contrôle financier des ONG est alors dénoncé dans tous les journaux de France et d’Europe comme un coup de force antidémocratique. Si une telle loi venait à être adoptée par un Parlement – rappelons-le, élu démocratiquement et plus en phase avec le peuple hongrois que les parlementaires français avec leurs électeurs (Constitution européenne passée malgré la volonté du peuple, etc.) – l’université CEU devra certainement fermer ses portes. Tête de gondole idéologique, non cachée, de Soros en Hongrie et en Europe orientale, cette université ne pourrait plus être financée à hauteur de ses besoins.

Autrement dit, le pouvoir hongrois empêche des éléments extérieurs venir saper sa politique. Du bon sens qui prend des accents antisémites. Forcément ! Critiquer les agissements de George Soros, c’est forcément avoir des sympathies pour l’Allemagne nazie dont a pu réchapper Soros lorsqu’il était enfant. A son âge, le spéculateur entame peut-être sa dernière lutte, mais son idéologie ne sera pas mise en terre. Les jeunes Soros sont légion comme en atteste l’exécrable Macron en France.

 

Source : 24heuresactu

Provocation : Erdogan veut organiser une prière musulmane en la Basilique Ste Sophie ce Vendredi Saint

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Notre consœur grecque Irène Dimopoulou, directrice du journal EMPROS, nous adresse cet article.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu’il organisera une prière musulmane dans l’Église de la Sagesse de Dieu, plus connue sous le nom de Basilique Sainte-Sophie, à Constantinople. La prière devrait avoir lieu vendredi prochain, Vendredi Saint pour tous les chrétiens, juste avant le 16 Avril, jour du referendum turc visant à lui attribuer des pouvoirs de sultan. Lui-même y sera présent, ainsi que tous les fonctionnaires de l’AKP, son parti au pouvoir.

Ce sera une démonstration, écrivent les médias turcs, contre les Croisés, en même temps que la transformation de l’église – devenue musée – à nouveau en mosquée pour le culte musulman, « selon des sources sérieuses signalées du Palais (le palais présidentiel à Ankara) ».

Il faut aussi signaler qu’en même temps, la presse turque, met en avant une démarche pour l’ouverture de deux mosquées à Athènes. La construction de la première mosquée à Athènes depuis la libération de la Grèce suite à la guerre de 1821, est en cours. Selon le reportage de notre journal EMPROS, la démolition de l’église de St. Savvas, qui se trouve sur la route menant à la mosquée, est aussi demandée, parce que son existence est jugée «provocante » pour les pèlerins musulmans.

Il revient aux Chrétiens d’Orient comme d’Occident, de se soumettre une fois encore aux agressions turques et musulmanes, ou de se regrouper pour faire face aux nouvelles menaces d’Erdogan. La Basilique Sainte Sophie, occupée depuis 1453, n’est plus utilisée comme église. Au moins devrait-elle être respectée comme musée.

Irène Dimopoulou

 

Source :medias-presse.info

Trump, un nouveau Bush ?

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Trump, un nouveau Bush ?Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, l’armée américaine a frappé l’armée syrienne.

Cinquante-neuf missiles Tomahawk ont été tirés depuis plusieurs navires américains stationnés en Méditerranée, tout près des navires russes. L’objectif visé, et maladroitement atteint, a été la base aérienne d’Al-Chaayrat, au sud de Homs, d’où seraient partis les avions responsables du bombardement chimique de la ville de Khan Cheikhoun.

Dans la précipitation et l’émotion, devant les images d’enfants agonisants diffusées par les combattants islamistes et notamment les fameux casques blancs, Donald Trump a ordonné de faire le contraire de ce qu’il a prôné pendant toute sa campagne électorale : intervenir en Syrie.

C’est le même homme qui, sur un ton martial et définitif, annonçait « la fin des aventures extérieures » et félicitait Obama de ne pas avoir suivi les Européens, François Hollande en tête, dans leur souhait de bombarder la Syrie après l’attaque au gaz sarin, jamais éclaircie, de La Ghouta en août 2013.

On reste confondu par un revirement aussi rapide et imprévisible. Finies les appréciations positives sur Poutine, le pragmatisme sur la situation au Proche-Orient et le refus de se comporter comme ses prédécesseurs dont les interventions en Libye et en Irak n’ont engendré que la chaos.

Du reste les premiers à féliciter Trump ont été Israël et Hillary Clinton. Tout un symbole.

Au delà du caractère sanguin du personnage et de son émotion face « aux magnifiques bébés morts » (combien de pays peut-il attaquer avec des raisonnements aussi puissants ?), il faut tout de même s’interroger sur le processus de décision qui a conduit à cette agression stupide, qui ne changera d’ailleurs rien au cours de la guerre.

Dans un premier temps on peut se contenter d’une explication simple et rassurante : Trump veut montrer au monde qu’il n’est pas Obama, et que l’indécision ne sera pas sa marque de fabrique. Un raid terrestre américain a d’ailleurs eu lieu il y a peu au Yemen, ce qui avait donné le ton, malgré là-aussi un résultat militaire médiocre. En clair Poutine n’a qu’a bien se tenir, il trouvera à qui parler. Certes c’est tout à fait contraire au programme électoral du nouveau président mais celui-ci n’en est pas à une incohérence près.

Cette explication est rassurante car elle implique que l’engagement en Syrie contre Bachar n’ira pas au delà de ce bombardement symbolique, quoique fort coûteux : six morts syriens pour trente millions d’euros de missiles, ce n’est pas un ratio très brillant. D’autant que les missiles en question ont raté la piste d’atterrissage et que l’aviation syrienne a pris un malin plaisir à faire décoller un avion dès le lendemain.

Une deuxième explication est possible et plus inquiétante : les hommes qui entourent Trump aujourd’hui ne sont pas du tout les mêmes que ceux qui l’ont accompagné vers la victoire.

Exit les Bannon et autres Flynn qui avaient tant inquiété les occidentaux. Les pro-russes ne sont plus à la mode et ont laissé les places aux ténors de Goldman Sachs tel Gary Cohn et aux faucons rescapés de l’ère Bush.

Le sénateur Mac Cain, l’homme qui rêve de faire du Proche-Orient un champ de ruines au profit d’Israël, s’est évidemment réjoui de l’attaque américaine et réclame maintenant d’aller plus loin et de livrer des armes aux rebelles. Lesquels , le Front al Nosra ou ceux qui sont à la solde des Turcs ?

Plusieurs généraux bellicistes sont depuis peu très en cours à la Maison Blanche et semblent avoir eu une influence décisive sur la décision de Trump. La CIA elle-même fait de nouveau entendre sa voix, ce qui est particulièrement inquiétant compte tenu de son brillant palmarès : financement de Ben Laden, création de fausses preuves contre Sadam Hussein, livraison de missiles anti-chars aux islamistes contre l’armée de Bachar pour ne citer que ses principaux faits d’armes.

Surtout, le gendre de Trump, Jared Kushner, militant sioniste convaincu, semble jouer un rôle de plus en plus important. Israël n’a pas renoncé à son objectif majeur de faire tomber Bachar et peut se frotter les mains du revirement spectaculaire de la politique américaine.

Heureusement que tout cela n’arrive qu’après la chute d’Alep, tournant militaire de la guerre. De plus, les rebelles islamistes sont profondément divisés et affaiblis et on ne voit pas comment ils pourraient l’emporter même en cas d’aide clandestine massive de la CIA.

Et puis il y a la Russie et l’Iran qui n’accepteront pas que l’Amérique détruise la Syrie comme elle a détruit l’Irak.

Mais tout de même, Trump n’aura pas mis longtemps à rentrer dans le rang..

Antoine de Lacoste

 

Source : medias-presse.info