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samedi, 19 décembre 2015

La vision de la justice selon Hollande?

 

Merouane Benahamed quitte Saint-Affrique où il était assigné à résidence

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2015

Merouane Benahamed, condamné en 2006 pour avoir programmé les attentats de Paris, leader de la filière jihadiste tchéchène, quitte Saint-Affrique pour un autre lieu d'assignation encore inconnu.

Merouane Benahamed © DR

© DR Merouane Benahamed

 
Il doit partir ce vendredi. 

Condamné en Algérie, il est inexpulsable
Assigné à résidence dans un hôtel de Saint-Affrique depuis début octobre 2015,  Merouane Benahmed, 42 ans, un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) est interdit de territoire français depuis une condamnation en 2006 pour avoir projeté des attentats terroristes à Paris. Mais comme il est également condamné à mort par contumace dans son pays d'origine, il ne peut y être expulsé. Depuis sa sortie de prison en 2011, il suit donc un étrange parcours d'assignations à résidence en France.

Sous haute surveillance 
La Cour européenne des droits de l'homme a rendu un avis défavorable à son extradition en raison des risques encourus. Depuis, "dans l’attente de trouver un pays tiers susceptible de l’accueillir, il a été décidé de le placer sous un régime d’assignation à résidence, en limitant par mesure de sécurité sa liberté de circulation à un périmètre restreint et en l’obligeant à se présenter quatre fois par jour auprès des services de la gendarmerie.
Son nouveau lieu de résidence est encore inconnu.

Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequécker


Saint-Affrique

L'assigné à résidence quitte la ville

 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

Christine Lagarde ne risque pas grand chose dans l’affaire Tapie…

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2015

18 décembre 2015 par Pierrot

On entend dans les médias depuis 24h que Christine Lagarde, patrone du FMI, est renvoyée devant la justice dans l’affaire Tapie-Crédit lyonnais. « Elle devra répondre de son rôle dans la mise en place d’un arbitrage privé entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais » qui octroya 405 millions d’euros de dommage et intérêt, notamment au titre du préjudice moral ! Lagarde ne sera pas jugée au pénal, mais devant la Cour de justice de la République. Cette juridiction réservée aux politiques en activité, est néanmoins très très clémente…
Ci-dessous une chronique de Gerald Roux pour France Info qui détaille les attributions et les précédentes peines infligées par cette juridiction…

 

Source : http://www.contre-info.com/

Le professeur Bernard Lugan invité du Bistro Libertés de TV Libertés

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2015 

bernard lugan,télé libertés

 

 

 

 

 

 

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

Il ne faut pas confondre Équité & Justice

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2015

Justice.jpg

Dr Bernard Plouvier

Trop de nos contemporains, nés au siècle précédent (que font regretter, en dépit de ses tares, la médiocrité et l’effarante régression intellectuelle et spirituelle du nouveau), en sont restés à l’esprit du Droit romain, revu par les Codes napoléoniens qui ont régi notre pays jusqu’au dérèglement post-soixante-huitard.

Ce Droit avait pour essence et pour finalité de protéger l’honnête citoyen face à la canaille (voleur, escroc) et à la crapule (assassin, violeur, trafiquant de drogue – ce qui réalise un meurtre programmé -, propagandiste de la haine religieuse, raciale ou politique). Son principe était simple : malheur à celui par qui arrivent scandales, délits et crimes.

De nos jours, les nouveaux codes admettent une « Justice » infiniment plus politisée, en ce sens que la sociologie et la psychologie de bazar (telle la supercherie psychanalytique) surajoutent leurs méfaits au crétinisme des années 1968 sq. De ce fait, un voyou est devenu une victime de malchances sociales et d’un défaut d’instruction, puisque, c’est bien connu, l’instruction rend honnête. Manifestement, les socio-machins ne connaissent pas trop certains milieux hautement intellectualisés de la finance, du négoce de haut vol, des hauts-fonctionnaires, du monde médical – je l’évoque en connaissance de cause- etc.

Selon que vous serez nés dans un milieu « défavorisé » ou non, les jugements de cour vous rendront ou tout blanc ou tout noir (sans connotation raciale… on ne fait que paraphraser ce bon La Fontaine). Bref, il vaut mieux être un petit voyou, un immigré ou rejeton de cette « chance nouvelle », plutôt qu’un agriculteur, un commerçant, un propriétaire qui tente de défendre son bien ou son gagne-pain.

Il existe, depuis le XVIIIe siècle et les plaidoyers du marquis de Beccaria, un autre principe : celui de la proportionnalité de la peine et du délit ou du crime. Excellent principe… hélas fort mal suivi par nos Codes et, partant, par nos magistrats.

En l’absence de peine de mort, comment juger en équité celui qui volontairement a tué ? Comment éviter la récidive d’un violeur (la perversité sexuelle étant, comme tous les comportements animaux, génétiquement induite, donc programmée pour la récidive), si l’on refuse la castration… d’ailleurs pas toujours efficace, car un castrat peut « s’ériger », grâce aux androgènes surrénaliens (et les anti-androgènes actuels sont d’une efficacité aléatoire chez certains sujets). Comment faire payer les petites crapules, bonnes à rien faire d’autre que détruire, qui incendient, saccagent et pillent lors des émeutes raciales ? Et l’on pourrait multiplier longuement les rubriques où crimes et peines sont hors de toute proportion dans un système épouvantablement laxiste.

Moins que jamais, le citoyen français lambda – le contribuable-électeur, dont l’assemblée générale est théoriquement le seul souverain légitime de l’État – peut se sentir en sécurité chez lui ou dans les rues. Il lui faut également savoir que, dans son pays, le Droit n’a plus qu’une très lointaine parenté avec l’Équité, soit la stricte Justice qui est de donner à chacun ce qu’il mérite : réparation, pour la victime ; châtiment pour le délinquant et le criminel.

En période de surpopulation, d’une dangerosité majeure pour la survie des sociétés, l’on pourrait penser qu’il est utile de privilégier les gens honnêtes plutôt que les voyous et la lie de l’humanité. L’actualité démontre qu’il n’en est rien.

 

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/