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samedi, 14 octobre 2017

Benjamin Stora : « Nous devrons apprendre à vivre avec des personnes issues de pays, de cultures et de langues différentes des nôtres »

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

 

Tribune de Benjamin Stora, président du conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI). Né en Algérie, Benjamin Stora est un ancien militant du mouvement trotskiste OCI (Organisation communiste internationaliste).

L’ensemble des démocraties européennes est confronté à une course de vitesse : la géopolitique des flux dépasse largement la guerre civile en Syrie ; son ampleur est durable. Nous devrons donc apprendre à vivre avec des personnes issues de pays, de cultures et de langues différentes des nôtres.

Il y a dix ans, la légitimité du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI) a été fortement débattue.

Au point de départ de sa création, on trouve la bataille pour l’inversion des regards autour de la question migratoire, perçue de manière négative dans une partie importante de la société française.

Il fallait trouver une traduction culturelle à l’effervescence de l’antiracisme des années 80. Tout s’est accéléré avec l’accession du FN au second tour de la présidentielle de 2002 . Une mission de préfiguration a été confiée par Jacques Chirac à Jacques Toubon. Dès l’origine, des questions méthodologiques se sont posées : ce lieu devait-il être un simple lieu d’histoire et de mémoires ou une entreprise citoyenne ? La réponse apportée à l’époque reste valable : ce lieu, devenu «Musée national», doit être les deux à la fois. Il s’agit de raconter une histoire de l’immigration, de la faire entrer dans le patrimoine commun de tous les Français et d’essayer de la faire vivre dans le présent, à travers les combats contre le racisme et pour la citoyenneté. […]

Il nous faut d’abord permettre une reconnaissance plus importante de l’apport des immigrations post-coloniales. Il est assez remarquable que, malgré la démonstration apportée par les chercheurs de l’influence de la période coloniale et post-coloniale sur l’immigration, celle-ci peine toujours à se faire admettre, notamment au sein de l’école. […]

Source : fdesouche via Libération

Nîmes : les pompiers agressés malgré l'escorte policière

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

Ras le bol chez les pompiers de Nîmes.

Ras le bol chez les pompiers de Nîmes.

Vendredi 13 octobre au soir, un équipage d’une vingtaine de pompiers escortés par la police a été agressé place Watteau à Nîmes lors d’une intervention. Ils ont reçu des pavés et des projectiles sur un fourgon.

Par JM avec AFP

Une semaine après l'agression au cocktail Molotov, les sapeurs-pompiers gardois ont été victimes d’une nouvelle agression alors qu’ils étaient en intervention dans le quartier Pissevin à Nîmes.

C’est la cinquième fois en une semaine.

Des jets de cailloux et de pavés

Aux alentours de 19h, ce vendredi les sapeurs pompiers du Gard sont appelés pour un feu de véhicule place Watteau à Nîmes. Malgré l’escorte policière, mise en place depuis une semaine, ils se font prendre à parti et reçoivent des cailloux et des pavés sur leurs véhicules.
Résultat : pare-brise fendu, traces de projectiles sur les véhicules …

Le blues du pompier face à la montée des agressions en intervention

Le phénomène prend de l'ampleur depuis plusieurs semaines.

Le week-end dernier à Nîmes dans le quartier Pissevin, une ambulance envoyée pour un feu de scooter a été accueillie par des jets de pierres, parpaings et cocktails molotov dont l'un aurait, à 15 cm près, pu enflammer l'habitacle avec les trois pompiers à bord. Suite à cette agression, une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre. 



Le même week-end, d'autres agressions de pompiers ont été recensées, notamment à Nieuil (Charente) et Saint-Denis (région parisienne).

En 2015 (dernières statistiques officielles), 1.939 pompiers avaient déclaré avoir été victimes d'une agression en intervention, soit 21% de plus qu'en 2014, et 80% de plus qu'en 2009.

Le phénomène reste limité : même si le nombre d'agressions a augmenté depuis, cela revenait en 2015 à 4,4 pompiers agressés pour 10.000 interventions, avec de rares blessures sérieuses.

"Le problème, c'est que la motivation d'aller dans certains quartiers baisse. Moi, j'ai un petit garçon, et je n’ai pas envie de tout perdre en recevant une boule de pétanque sur la tête", abonde un pompier de la région de Perpignan.

Les pompiers formés pour se protéger face aux agressions

Face à cette situation, de plus en plus de services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) forment leurs pompiers à hiérarchiser leurs réactions (se protéger ou secourir d'abord) et à reconnaître et gérer les comportements agressifs, avec des notions de psychiatrie. "C'est une nouvelle compétence qu'on demande aux pompiers, en plus de tout le reste", souligne le capitaine Reniaud.
 
Source : france3-regions.francetvinfo

vendredi, 13 octobre 2017

Macron : libéral-mondialiste

 

En fait, Macron c'est Giscard . Libéral-mondialiste en économie et libéral décadent pour tout le reste. De la gauche dans un bas de soie...

La BCE nous annonce des faillites bancaires

Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2017

Un Krach Boursier Annonciateur De R Cession

 

Mis à part l’erreur grotesque de Macron dans la fusion Alstom/Siemens, tout va toujours très bien en matière économique selon les médias… Cependant, une dépêche du 27 septembre de l’agence Reuters, retransmise par l’AGEFI (Agence économique et financière), nous informe « que le secteur bancaire européen est surdimensionné et pourrait avoir besoin d’une cure d’amaigrissement, probablement à travers des fusions ou des fermetures ».

La BCE nous annonce des faillites bancaires

Marc Rousset, économiste, ancien haut dirigeant d’entreprise

♦ Ça va « barder » dans le secteur bancaire…


Ces propos ont été tenus par Madame Danièle Nouy, qui n’est autre que la responsable de la supervision bancaire au sein de la Banque centrale européenne. Et d’ajouter : « Au final, il semblerait que le secteur bancaire européen soit devenu trop gros. Et nous pouvons en voir au moins l’une des conséquences : de nombreuses banques dans la zone euro ne gagnent pas leurs coûts du capital. Il semble que beaucoup trop de banques se font concurrence pour attirer des clients. Il y a de bonnes chances que la taille du secteur bancaire doive en effet diminuer. » Propos de vérité mais propos lénifiants de haut fonctionnaire européen qu’il importe de traduire aux Européens : ça va « barder » dans le secteur bancaire, des faillites sont à venir.

Il suffit de voir la vérité en face et d’écouter son bon sens : pourquoi la directive BRDD de l’Union européenne qui permet de chypriser et de ponctionner les comptes des clients ? Pourquoi la loi Sapin 2, qui permet de bloquer les comptes de l’assurance-vie s’il n’y a pas des dangers imminents ou des risques d’incendie un de ces jours prochains à la demeure ?

Les premiers feux annonciateurs se sont, en fait, déjà subrepticement déclarés : la Deutsche Bank qui a été sauvée par des fonds d’investissement des pays du Golfe, des rumeurs de rachat de la Commerzbank par la BNP, le rachat de deux banques vénitiennes par Intesa Sanpaolo avec 4.000 suppressions d’emplois et 17 milliards d’euros d’engagements pour l’État italien, le sauvetage de Monte Paschi avec sa perte abyssale de trois milliards d’euros, les 350 milliards d’euros de créances douteuses dans les actifs des banques italiennes.

En Espagne, Banco Popular avait renforcé à trois reprises son capital pour cinq milliards d’euros et cela n’a pas empêché son sauvetage en hâte par Banco Santander. Et voilà que maintenant, nonobstant les problèmes en Catalogne qui augmentent les risques économiques, bancaires et financiers, on parle de Liberbank comme d’une nouvelle banque en difficulté ! Or, Liberbank, créée en 2011, n’est rien d’autre que le mariage forcé de trois « cajas » (banques d’épargne) : Cajastur, Caja de Extremadura, Caja Cantabria. Le titre, qui valait encore 1,7 euro à fin août, ne vaut plus aujourd’hui que quelques centimes.

Quant à la Grèce, pays en faillite qui ne tient que par des prêts nouveaux européens, son système bancaire détient des titres de la dette souveraine grecque, ce qui fait que les banques grecques seraient immédiatement en faillite si l’État grec devenait insolvable.

Le comble, c’est le Crédit agricole, qui a fait une expérience catastrophique en Grèce et a essuyé de très lourdes pertes pour se retirer à tout prix de ce pays. Attiré par l’appât du gain, il recommence la même erreur en Italie ! Il vient d’acheter, le 29 septembre 2017, trois caisses d’épargne italiennes pour 130 millions d’euros après que le Fonds interbancaire de garantie des dépôts italiens a décidé de prendre à sa charge trois milliards d’euros de créances douteuses.

C’est Napoléon qui disait : « L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Marc Rousset
9/10/2017

Source : Boulevard Voltaire.fr

Des origines philosophiques de la démocratie à la fin de la démocratie

Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2017

Ecrit parLéo Kersauzie

 

 
Des origines philosophiques de la démocratie à la fin de la démocratie, le chemin est-il si long ? La démocratie est l’organe politique, vecteur de la révolution et ceci à travers le monde.
Interventions, filmées lors des Journées de Chiré, de Christophe BUFFIN DE CHOSAL, historien et universitaire belge, correspondant de presse et auteur du livre « La fin de la démocratie », et de Maxence HECQUARD, diplômé d’une maîtrise de droit de l’université d’ASSAS et d’un DEA de philosophie à la Sorbonne, auteur du livre « Les fondements philosophiques de la démocratie moderne ».