Sonia Krimi, née le 20 décembre 1982 à Tunis, est une femme politique française, est député de la 4e circonscription de la Manche.
Elle a suivi des études de commerce en Tunisie, qu’elle a poursuivies, en France, par une double maîtrise en commerce international et en management et contrôle stratégique et par un doctorat à Toulon, en France. Elle devient enseignante en management, comptabilité et stratégie d’entreprise à l’université Panthéon-Assas de 2010 à 2012.
Elle demande la nationalité française, et l’obtient en 2012, tout en conservant sa nationalité d’origine. De 2013 à son élection comme député, elle est consultante senior en performance industrielle chez Efeso Consulting, spécialisée notamment dans l’industrie du nucléaire.
Aujourd’hui, elle plaide en faveur des Frères Musulmans… Extrait de son intervention dans l’émission Droit de Suite sur La Chaîne Parlementaire :





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On ne saurait dire assez à quel point un telle perspective est mortifère, en plus d’être philosophiquement glaçante. C’est l’instinct de vie de l’humanité qu’on entend ainsi étouffer, et l’élan qui pousse les hommes et les femmes, d’une génération à l’autre, à se reproduire pour la suite du monde. On aura compris que les hommes et les femmes ne devraient plus voir dans leurs enfants la suite de leur lignée – un tel principe serait probablement tribal, archaïque, et pourquoi pas, réactionnaire – mais plutôt s’inscrire à un pool collectif d’adoption mondialisé. On aurait envie de répondre que si l’adoption est une grâce et un acte d’une générosité inouïe, elle ne saurait, à l’échelle d’une civilisation non plus que pour la plupart des hommes et des femmes, se substituer à ce qu’on appellera pudiquement la manière traditionnelle d’avoir des enfants.
Lorsque la journaliste de L’Obs lui demande si c’est la France qui doit faire le plus d’efforts, il répond : « je précise que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ». La dernière phrase est ahurissante mais est révélatrice de la tentation nihiliste d’un certain écologisme, qui carbure à l’aversion pour l’Occident et fantasme sur sa disparition. 
