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mercredi, 23 janvier 2019

Occitanie : les Gilets jaunes totalement récupérés par la Gauche

Publié par Guy Jovelin le 23 janvier 2019

 
 

Sur les pages Facebook le trafic au plan national a nettement baissé. Il est maintenant stabilisé sur un étiage au plus bas, le nombre et la qualité des intervenants également. Les patriotes ont disparu, plus de bleu-blanc-rouge, plus aucun commentaire sur le pacte de Marrakech, plus rien sur le coût de l’immigration, plus rien du tout sur la question migratoire qui a été évacuée par le vide. Il n’en est plus question. Plus rien non plus ou presque sur le renversement de régime. Action combinée du pouvoir et des modérateurs.

On peut observer que la disparition de la question migratoire s’est accompagnée de la disparition de 80 % des intervenants. Tel est à peu près le ratio. Dans le même temps le contenu politique, la créativité, le foisonnement fécond des commentaires des premières semaines se sont considérablement appauvris. On a désormais l’impression d’être dans la cour de récréation des tout petits, avec des commentaires cucul gnangnan d’ordre tout juste réformiste et d’inspiration nettement gauchiste tendance infantile. Les notions de renversement de régime et de prise du pouvoir ont disparu des commentaires. Le réformisme ponctuel et pointilliste sur des questions contingentes a supplanté l’appel à la révolution. Subsiste encore épisodiquement l’appel au Ric et, tout juste est-il encore parfois question de demander la démission de MACRON.
Par conséquent, on voit que l’ossature initiale du mouvement, c’est à dire la France périphérique patriote et mature en révolte, celle des « Ginette et Marcel » a été proprement évincée du débat au profit des jeunes urbains les « Kevin et Jennifer » de gauche drivés par des militants aguerris.
On observera que cette évolution réformiste et cet appauvrissement du trafic sur les pages Facebook des Gilets jaunes intervient exactement en miroir de l’opération « Grand débat » qui est une vaste opération de canalisation et de raréfaction du débat au seul réformisme et en dehors de la question migratoire. L’un et l’autre semblent se répondre dans un timing bien coordonné.

Je peux relater mon expérience personnelle, l’adresse IP de ma box est devenue immédiatement tricarde sur Facebook dans la minute où j’ai posté le commentaire suivant : « Amis Gilets jaunes, ne craignez-vous pas que le mouvement s’essouffle si la question migratoire est éludée ? » Impossible de rouvrir un compte depuis cette adresse.

Première conclusion : la France périphérique mature et droitière en révolte a été évincée des pages Facebook, ne reste plus que la jeunesse urbaine gauchiste dans ses habituelles revendications catégorielles.

Même phénomène sur le terrain en Occitanie. La France des ronds-points a été chassée par le pouvoir. Certains points singuliers subsistent sporadiquement ici ou là, mais très peu au regard de la mobilisation du départ. Phénomène d’usure et impression de tourner en rond, Le périurbain toulousain élargi a été progressivement déserté par les Gilets jaunes des campagnes. Rappel : nous étions plus de 600 au péage de Muret le samedi 17 novembre.
À noter toutefois que les petites villes de l’ex-Midi-Pyrénées restent toujours très mobilisées : Albi, Cahors, Grammat, Auch, Pau, Tarbes, Foix, Pamier, Decazeville, Narbonne, Montauban, Agen, Villeneuve-sur-Lot et d’autres…

Les phénomènes sont analogues en Languedoc et sur la côte.

En ex-Midi-Pyrénées, la contestation massive s’est donc resserrée dans l’hypercentre de Toulouse où elle a été captée et canalisée par la Gauche et l’extrême Gauche sur ses thèmes habituels.
J’évoquais dans un précédent billet les doutes des antifas et de l’extrême Gauche sur l’opportunité d’entrer dans le mouvement de peur de s’allier avec le diable d’extrême Droite ultra majoritaire chez les Gilets jaunes. Ça c’était avant. Désormais, le rapport de force a complètement changé. Dans Toulouse- Ville, les Gilets jaunes de notre camp ont été progressivement évincés des assemblées générales et finalement des cortèges. Au début on voyait des cocardes et des drapeaux bleu-blanc-rouge :

On ne voit plus que du rouge et noir. Les bannières, les slogans sont ceux des anars et de la Gauche.

Il est à noter que dans Toulouse où sont concentrés plus de 100 000 étudiants, on en voit très peu dans les cortèges. Les jeunes que l’on voit sont plutôt des travailleurs pauvres ou très pauvres, des petits fonctionnaires territoriaux ou hospitaliers, des chômeurs, des gens au RSA, des nez percés, des punks à chiens, chichon et bière 8,6. Très peu d’étudiants. Pourtant la gauche dispose là d’une masse de manœuvre de plusieurs dizaines de milliers de personnes qu’elle sait parfaitement mobiliser au coup de sifflet, particulièrement ceux de la faculté du Mirail complètement sous contrôle des trotskistes. Mystère insondable et pourtant sans doute très significatif au plan politique, on ne voit pas les étudiants.

Pratiquement pas de minorités ethniques non plus ; mais ça on sait pourquoi, eux n’ont aucun intérêt à voir les choses changer.

En synthèse, on peut dire que la très grande masse invisible des travailleurs pauvres, des artisans et indépendants, des retraités, des agriculteurs de la France périphérique a disparu, que ce soit sur les pages des Gilets jaunes ou dans les cortèges en centre-ville de Toulouse. Si elle reste mobilisée dans les petites villes, le pouvoir l’a évincée des ronds-points. Pourtant, cette part massive de la population n’a reçu aucune réponse politique à ses revendications ; notamment pas sur la question migratoire qui est soigneusement éludée.

Par conséquent, aucune des causes du soulèvement initial n’a été prise en compte par le pouvoir et aucune n’a reçu la moindre réponse politique. Par ailleurs, le grand débat lancé par Macron est d’ores et déjà ressenti comme une vaste opération d’enfumage électoral pour les européennes et s’annonce comme un fiasco.

Pourtant, il n’y aura ni pourrissement, ni retour en arrière, la colère et la révolte des Français ne s’éteindront pas, bien au contraire. En effet, le pouvoir a cadenassé le pays, Macron entend maintenir son cap contre la majorité des Français qui ne le supportent plus, la pression tectonique ne trouve aucun moyen de s’évacuer, au contraire elle s’accumule. Pourtant, il faudra bien qu’elle se libère.

Dans ce sens, le projet « d’assises de la France des Gilets jaunes » lancé par Riposte Laïque sera l’occasion de refagoter et de réorienter ce mouvement à un moment où apparaîtra clairement et le fiasco de l’opération Grand débat et la récupération stérile du mouvement par une Gauche réformiste qui est en train de l’éteindre dans la revendication pointilliste et dans l’électoralisme.

Le RN quant à lui se contente de jouer la rente pour les européennes, signe de son total mépris des Français. Seul comptent pour lui les postes et les accès à la mangeoire. Ce parti est bien comme les autres, il fait intégralement partie du système qu’il ne souhaite absolument pas voir changer.

La date du 17 mars est idéalement choisie, ce sera une date charnière. Les tentatives de récupération par le pouvoir et par la Gauche auront fait long feu, ce sera le moment de relancer les débats.

Il importe que toutes les organisations militantes hors champ électoral de notre camp rallient cette démarche et la diffusent dans tout le pays.

Martin Moisan

 

Source : ripostelaique

dimanche, 20 janvier 2019

Déjeuner de la nouvelle année à Castres organisé par le PdF Occitanie

Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2019

castres,déjeuner annuel,guy jovelinTrès bonne journée pour le parti de la France Occitanie ce samedi 19 janvier à Castres (81) qui organisait son traditionnel déjeuner de la nouvelle année.
C’est aussi avec le concours des représentants tarnais des « Comités Jeanne », que le Président du Pdf Carl Lang a pu s’imprégner de l’ambiance du terroir du Sud Ouest, notamment une visite au marché local où il a pu s’entretenir avec les commerçants et apprécier les produits authentiques de notre région. 
Puis dans une ambiance conviviale lors du déjeuner, une quarantaine de personnes ont pu découvrir pour la plupart le Parti de la France à travers le discours du Président Carl Lang, suivi d’échanges très pertinents.
Le PdF a eu l’honneur d’être cité dans la presse locale «La Dépêche du Midi » ainsi que sur la radio « 100% Castres », et aura un article cette semaine dans les journaux castrais : « l’Autan » et « Le journal d’Ici ». 
Je me réjouis de ce succès qui permettra une implantation durable de notre Parti dans ce département de l’Occitanie.
Encore un grand merci à toutes les personnes qui ont participé à la réussite de cet événement.
Guy Jovelin
Délégué du Parti de la France Occitanie (Midi-Pyrénées)
Membre du bureau politique de PdF

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mardi, 08 janvier 2019

Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

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Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

Lu ici :

C’est un précepte évangélique que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. Nos républicains sincèrement amoureux de la France devraient en prendre graine, car il n’est pas certain que leur position fasse montre d’une cohérence à toute épreuve. La République a plus d’un siècle maintenant, et un retour sur expérience est non seulement possible, mais sans doute bienvenu. Or, que montre un simple regard rapide ? Deux guerres mondiales, dont la première a connu une paix boiteuse, et dont la seconde a été perdue en trois semaines ; une décolonisation bâclée et entachée de crimes, dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences en ce qui concerne l’Algérie et l’Afrique noire ; un large mensonge sur les « conquêtes sociales », dont les plus significatives ont été le fait des catholiques sociaux antirépublicains au XIXe siècle, avant l’avènement de la République, et contre la gauche, qui craignait que cela fasse mentir son dogme de la lutte des classes ; une pérennisation de la division des Français par l’anticléricalisme ; une contradiction mortelle entre la prétention de maintenir une morale chrétienne et l’effort constant pour  détruire la religion qui la justifiait ; enfin, une double soumission, après 1945, au pouvoir américain et à l’idéologie marxiste, qui a conduit à faire de la France la couveuse de beaucoup des grands criminels du XXe siècle, de Hô Chi Minh à Khomeiny – et rappelons que le Parti communiste chinois a été fondé dans la Concession Française de Shanghaï. Sur le plan institutionnel, cinq républiques en cent cinquante ans, pour une monarchie en huit cents ans ; sur le plan international, le passage du premier rang parmi les pays, disputé avec l’Angleterre, au cinquième ou sixième. La République a dilapidé en quelques décennies le patient acquis de la Monarchie. Si l’on est honnête, il n’y a franchement pas de quoi pavoiser !

Oui, mais voilà, nous avons la Cinquième, la République gaullienne avec ses institutions stables et solides, des institutions à toute épreuve, aptes à répondre à toutes les crises.

Parlons-en. On peut faire remarquer tout d’abord aux chantres de la Cinquième que, née de la crise algérienne qui a emporté la Quatrième, elle-même n’a été confrontée jusqu’ici qu’à une crise majeure, mai 68, alors qu’elle n’avait que dix ans d’âge et que son fondateur était toujours au pouvoir. La preuve de sa solidité est donc mince.

Quant à sa stabilité, rappelons que la Constitution a connu depuis 1958 une vingtaine de modifications : les lois fondamentales de la Monarchie étaient autrement plus stables. A ceci, on répond communément que la plupart des modifications sont dues à l’intégration européenne, et c’est vrai, et que cette intégration a été initiée sous la Quatrième, et c’est encore vrai. Mais si la stabilité des institutions républicaines est incompatible avec l’Union Européenne, il ne fallait pas entrer dans l’Union, ou plutôt, puisque c’était fait, en sortir ; si on accepte cette Union en perpétuelle construction, on accepte le principe d’une instabilité chronique de la constitution. Or, si la constitution définit les institutions, son instabilité rend celles-ci instables, et la République avec elle.

Qui plus est, le passage du septennat au quinquennat, pour le mandat du Président, n’a pas été, que l’on sache, commandé par l’Union Européenne.

De surcroît, l’instabilité institutionnelle s’est toujours doublée d’une forte instabilité juridique: la République, de quelque numéro qu’elle soit, a toujours été en insurrection permanente contre sa propre légalité, et elle ne peut pas ne pas l’être étant donné qu’elle repose sur un principe révolutionnaire, c’est-à-dire un principe de changement permanent. Or, qu’on n’aille pas nous dire qu’il en va autrement avec la Cinquième : sa constitution l’inscrit ouvertement dans l’héritage de 1789. Il arrive un temps où il faut assumer ses choix : 89, ou la stabilité, mais on ne peut pas avoir l’un sans l’autre.

Tout ceci n’a pas échappé au regard des plus sagaces, ou des moins prévenus. Mais on entend souvent dire alors que la Cinquième souffre du fait qu’elle a été faite sur mesure pour le général de Gaulle. A la bonne heure ! Imagine-t-on une Monarchie taillée, telle une cotte de mailles, pour le seul Louis XIV, ou pour son aïeul saint Louis ? Un régime serait donc fait pour une personne ? Si telle a été la pensée de de Gaulle, c’est assurément la plus grande injure qu’il ait faite aux Français. Nous laissons les historiens éclaircir ce point.

Mais cette histoire de République couturière va loin, car ne faut-il pas voir l’origine du mythe de la stabilité de la Cinquième dans le fait qu’elle a survécu… à son fondateur ?! Quel exploit en vérité, quelle gloire pour des institutions que de perdurer plus que dix ou quinze ans ! Le père Ubu n’est pas loin.

Il ne faut pas oublier, enfin, que, sur un plan politique et social, la Cinquième, c’est celle qui a vu la plongée à vitesse accélérée de la France dans le matérialisme le plus effréné – c’était l’heure du Concorde. Le terrain était préparé, certes, l’emprise de la société de consommation à l’américaine a joué pleinement, c’est vrai. Mais à tout le moins faut-il constater que la Cinquième a été impuissante à s’y opposer, si elle ne l’a pas encouragée positivement. Et le grand homme lui-même, pourtant adversaire farouche des américains, qu’a-t-il fait, sinon assimiler le progrès à la machine à laver et au frigidaire, et l’ordre au fait de ne pas bambocher et de se tenir bien à table ? Quelle grandeur en effet, quelle hauteur de vue !

De manière plus grave encore, peut-être, de Gaulle et la Cinquième, c’est le maintien du pouvoir communiste sur les esprits, à travers le monde de l’éducation et de l’édition. On pourra une nouvelle fois trouver des excuses : cette fois, c’était l’URSS qui était puissante…

De quelque manière qu’on l’envisage, cette « monarchie républicaine » n’est en réalité qu’une République monarchique, c’est-à-dire un régime qui concentre, et de plus en plus, le pouvoir entre les mains du Président, avec charge à lui de prendre en main la Révolution. La Cinquième République, c’est la Révolution par le monarque – quand la Troisième, c’était la Révolution par le Parlement, comme à la belle époque, la guillotine sur la place publique en moins ; les autres ne comptent pas.

En définitive, la Cinquième est bien l’achèvement de l’idée républicaine : c’est la Révolution installée dans les dorures des palais. Son triomphe.

Peut-on être amoureux de la France et être républicain ? Oui, si l’on ne sait pas ce que l’on dit, d’un côté ou de l’autre. Ou, ce qui revient au même, si l’on confond, une fois de plus, le réel avec une idée. Comme le dit si bien de nos jours un certain locataire, « on ne bâtit rien sur des mensonges. » Sur des illusions non plus.

 

Source : lesalonbeige

Focus sur la secte juive Lev Tahor et ses mariages forcés de gamines de 13 ans

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

 

Retour sur la secte juive Lev Tahor dont nous avons signalé que quatre membres sont poursuivis par la justice américaine pour avoir kidnappé deux enfants.

L’enquête a permis d’apprendre que parmi les quatre kidnappeurs, Jacob Rosner, 20 ans, considérait comme son épouse la fille de 14 ans kidnappée en même temps que son jeune frère de 12 ans.

Rappelons l’histoire de la secte Lev Tahor, surnommés les «talibans juifs».

Lev Tahor a été fondée au milieu des années 80 en Israël par Shlomo Helbrans (1962-2017), un rabbin ultraorthodoxe citoyen de l’État hébreu, mais antisioniste.

Fin 1990, Shlomo Helbrans déménage aux Etats-Unis et s’installe à Brooklyn avec ses fidèles, convaincu que l’apocalypse va s’abattre sur Israël.

En 1994, Shlomo Helbrans est condamné pour le kidnapping d’un enfant de 13 ans.

En 2000, les membres de Lev Tahor sont expulsés des États-Unis et retournent en Israël.

En 2003, Shlomo Helbrans reçoit le statut de réfugié au Canada, puis s’installe avec son groupe à Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides.

Fin 2013, les membres de la secte Lev Tahor fuient le Canada où ils font l’objet d’enquêtes pour fraude fiscale, abus sexuels sur enfants et mariages forcés de jeunes filles de moins de 16 ans (les filles de la secte sont généralement mariées à 13 ou 14 ans avec des hommes plus âgés).

La secte Lev Tahor s’établit momentanément en Ontario.

En 2014, suite à de nouvelles enquêtes dont ils font l’objet, les membres de Lev Tahor quittent l’Ontario pour le Guatemala. Ils sont expulsés d’un village guatémaltèque.

En 2016, la police guatémaltèque enquête sur de nouveaux abus sexuels sur enfants.

En 2017, Shlomo Helbrans se noie dans une rivière au Mexique au cours d’un rituel religieux, selon des médias mexicains.

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 11 novembre 2018

Boitage et affichage dans le frontonnais (31) le 11 novembre 2018 par les militants de la Haute-Garonne

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2018

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