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mercredi, 28 mars 2018

Une nouvelle réformette pour les retraites ?

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2018

miege-4v1137.jpgNotre gouvernement va s’occuper activement de la réforme du système de retraite, nous dit-on. Mais ce problème n’a-t-il pas déjà été maintes et maintes fois posé ? Combien de gouvernements s’y sont-ils déjà attelés et de combien de souris ces montagnes ont-elles accouché ?

Il faudrait que l’État cesse d’être une sorte de « Fake State » fluctuant, incapable de traiter sérieusement, à fond, les affaires nationales.

Un État digne de ce nom gérerait le pays en réglant ses problèmes dans leur intégralité avec pragmatisme, sincérité et courage.

Il passerait sans lésiner par-dessus les barrières dressées par des oppositions fallacieuses, quelles que soient les difficultés de mise en œuvre.

Or que voyons-nous depuis plusieurs années ? Des reculades perpétuelles, des décisions électoralistes ou minimalistes, et des options fréquemment soumises à des directives extérieures.

Mais revenons à nos retraites.

Tout citoyen devrait être traité avec équité lors du règlement de sa pension de retraité. Liberté, égalité, fraternité, n’est-ce pas ?

Et, pourtant, avez-vous entendu parler des régimes spéciaux ?

Eh bien, examinons, par exemple, quelques-unes des données concernant les agents de la SNCF :

– Emploi et salaire avec avancement automatique garantis à vie et pensions plus avantageuses que dans le privé ;
– Départ à la retraite de 52 à 57 ans (62 dans le privé) ;
– Montant de la pension égal à 75 % de la moyenne des salaires des six derniers mois d’activité (calcul fait sur les vingt meilleures années dans le privé) ;
– Réversion des pensions au conjoint survivant sans conditions, contrairement au privé ;
– Et plusieurs autres avantages …

L’existence de ces faits est-elle contestable ?

Évidemment non, car ces privilèges sont dûment établis et vérifiables.

Il s’agit donc d’une injustice caractérisée flagrante qu’il serait, par conséquent, malhonnête de pérenniser.

Il ne serait d’ailleurs pas scandaleux de dire que perpétuer de tels avantages pour une catégorie particulière de salariés relèverait carrément d’une escroquerie organisée.

Alors, pourquoi tous ces débats à l’Assemblée nationale et au sénat, ces commissions, ces tergiversations gouvernementales ? Ah oui, n’oublions pas l’hostilité des syndicats dits « représentatifs » (environ 10 % des salariés !). Qu’attendent donc nos élus pour proposer ne serait-ce qu’un référendum ?

Les réponses à apporter à cette question d’égalité de nos retraites ne correspondent d’ailleurs qu’à une infime partie de l’ensemble des réponses à apporter, en urgence, aux vastes problèmes qui touchent la France.

Notamment ceux qui concernent l’invasion migratoire, l’islam, la justice, l’Éducation nationale, l’armée, le budget et la dette.

Le tout est de savoir si la France est actuellement capable de se reconstruire avec un État digne de ce nom.

Autrement dit, les Français peuvent-ils encore redevenir suffisamment lucides et conséquents pour réagir et se comporter plus judicieusement qu’ils ne le font depuis déjà pas mal de temps ?

 

mardi, 27 mars 2018

Cité Ozanam : la police accueillie aux cris de « Radouane est un héros »

 Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

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Les premiers éléments d’enquête sur le tueur islamiste ruinent d’emblée la théorie du coup de folie ou de l’acte d’un « radicalisé solitaire », pour reprendre une expression rabâchée. Deux proches de Lakdim ont été arrêtés : sa compagne et un mineur de 17 ans. La compagne est une Française, convertie à l’islam et s’habillant du niqab intégral. Sur internet, elle postait des prières islamistes et interrogeait son réseau pour savoir quelle était la meilleure façon de « passer à l’action ». Apparemment, avec son compagnon, elle a trouvé la « meilleure » façon, ou tout au moins la plus conforme aux directives de l’Etat islamique. Les perquisitions se poursuivent à la cité Ozanam de Carcassonne. Il s’agit notamment de savoir jusqu’à quel degré ces deux complices étaient au courant des détails de l’action projetée par le tueur, dans quelles proportions ils lui ont prêté main-forte et qui, dans la cité, savait. Lakdim fréquentait régulièrement la mosquée. Avec qui a-t-il partagé ses intentions de passer à l’acte ? Qui l’a formé et encouragé ? Qui lui a fourni son armement ? Qui lui a appris à fabriquer des bombes ? La tuerie a été revendiquée par Daesh : sans parler, à ce stade, de véritable réseau, il y a eu pour le moins activation d’une cellule terroriste à la cité Ozanam.

La cité Ozanam, parlons-en : « Ils ont pris le pouvoir », confient des habitants. Qui ça, « ils » ? Les islamistes, les salafistes, les adeptes de Daesh. « Avant, il y faisait bon vivre, maintenant c’est craignos. » Cette notion de zone de non-droit, ce séparatisme islamique, cette palestinisation de certains territoires français, le monde entier est en train d’en découvrir la gravité, l’étendue, à l’occasion de ce crime.

Dissidence collective

On ne peut plus parler de simples complices, dorénavant. Il faut bien parler de dissidence collective : dissidence d’une population qui soutient le tueur ; dissidence d’une population qui ne prend pas position, attendant de voir qui va l’emporter ; dissidence d’une population terrorisée, qui craint pour sa sécurité si elle révèle son refus du séparatisme et du terrorisme. Une situation qui peut rappeler de fort mauvais souvenirs aux anciens d’Algérie.

Le séparatisme, les journalistes qui ont tenté de faire leur métier à la cité Ozanam l’ont touché du doigt : « Radouane est un héros », ont hurlé des « jeunes » face aux journalistes et aux CRS. Il y a donc dorénavant, dans l’Aude, des groupes islamistes, armés, décidés, pour qui assassiner des Français pris au hasard est donc considéré comme un acte héroïque. Ces mêmes « soldats du Califat » ont d’ailleurs fini par boucler leur quartier et l’interdire aux journalistes : « Cassez-vous, je vais vous tuer », a menacé l’un d’eux. « Barre-toi d’ici ou j’te casse les jambes », a éructé un autre, s’en prenant à Yann Bouchez, journaliste au Monde. « Casse-toi, casse-toi, je vais t’éclater ! », hurlait un troisième à l’encontre d’un cameraman de FR3 Occitanie. Un journaliste d’une télévision étrangère a été blessé à la jambe, tandis que les envoyés de BFMTV et de CNN étaient eux aussi menacés. De leur côté, les CRS ont été caillassés…

Sans parler de ce « pied-rouge », le dénommé Stéphane Poussier, cadre de la France Insoumise. Pour ce proche de Mélenchon, la mort d’un colonel de gendarmerie, « c’est le pied » (voir article page 4).

Cet article Cité Ozanam : la police accueillie aux cris de « Radouane est un héros » est apparu en premier sur Présent.

 

Extrait de: Source et auteur via lesobservateurs

LE JDD : IL Y A TROP DE BLANCS DANS L’ARMÉE

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

MÉDIAS

Au royaume des faux culs le Journal du Dimanche du groupe Lagardère aurait une place de choix. Dans sa Une du 25 mars 2018 le quotidien rend hommage (sur une demie page partagée avec la défense de Nicolas Sarkozy) au lieutenant colonel Beltrame mort héroïquement quelques jours plus tôt à Carcassonne. Avant d’assassiner littéralement l’armée dans un reportage plein de fiel et sur deux pleines pages sous la signature de François Clemenceau.

Cachez ce Blanc que je ne saurais voir

La thématique du papier est simple : l’armée ne correspond plus à la composition de la société française. La France moderne c’est celle qui sait s’ouvrir à la « diversité », à l’immigration de masse, in fine au remplacement d’une population (vieillie, passéiste, rancie, scout, catholique) par une autre (jeune, bronzée, sympathique, rappeuse, musulmane). Pleurant avec le malheureux Hervé Morin qui cherchait en 2007 le Colin Powell français, le journaliste (et ajoutons aussi le ministre de la Défense de l’époque) ne semble pas se rendre compte que c’est le même Powell qui s’est rendu coupable à la tribune des Nations Unies le 5 février 2003 de la plus grande fake news de ce début du XXIème siècle : le bobard des armes de destructions massives soit disant détenues par Saddam Hussein. Un bobard qui a entrainé l’invasion de l’Irak par les États-Unis, des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et déstabilisé le Moyen-Orient pour longtemps. On aurait pu rêver meilleur exemple.

Voir l'image sur Twitter
 

A quand un Colin Powell français ? La diversité, bien présente dans le rang, est absente au sommet de notre armée, dont les généraux semblent ne vouloir voir qu’une seule tête : blanche, masculine et catholique. L’enquête de @Frclemenceau, ce dimanche dans le

Décryptage des titres

Tout est dans le balancement. Le titre général L’armée des galons blancs donne le ton. Ignorant manifestement l’histoire de l’infanterie de marine (ex-infanterie coloniale) comme celle de la Légion – deux exemples où la mixité raciale et religieuse était une donnée constitutive – l’auteur met sous le titre général deux sous-titres en rouge et qui font balancier : Diversité et Entre-soi. Entre-soi ce n’est pas bien sympathique et d’ailleurs « les hauts gradés…traînent des pieds à l’heure de promouvoir la différence ». Diversité vous a un petit air chic et printanier, mais hélas « le bilan est à l’inertie ».

Plus loin dans le corps du texte trois autres sous-titres en rouge. Le premier Les codes de l’institution est suivi d’une analyse qui admet à regret que des codes existent encore à l’armée. Qui sait, pourquoi pas une armée sans codes du tout, ce serait bien charmant. Le second Des scouts aux aumôneries, est suivi d’une sévère admonestation « Que faut-il penser d’une promo de Saint-Cyr qui vote une motion pour se rendre en délégation en uniforme au Puy du Fou afin d’y assister au retour de l’anneau de Jeanne d’Arc ? ».

Qu’en penser en effet ? Peut-être l’auteur caresse-t-il le rêve d’une délégation au Musée de l’Immigration ou au MUCEM de Marseille? Le dernier sous-titre tombe comme une condamnation : Miroir déformant de la société. Miroir déformant levez-vous, le JDD vous convoque. Nous voulons « un chef d’État-major beur ou guadeloupéen ». Et d’encourager la Ministre Florence Parly (soutenue, dit le journaliste, par le Président, Chef des armées) pour la promotion de la mixité et du brassage. Ses soutiens – parmi lesquels le charmant Clemenceau – « attendent qu’il (Macron) ne s’arrête pas en si bon chemin ». Labourage et pasturage sont les mamelles de la France disait Sully. Masochisme et faux-cul-isme sont les mamelles du JDD, ou – soyons indulgents – de certains de ses rédacteurs.

 

Source : ojim.fr

Rennes: Radicalisé, le professeur salafiste ne pourra plus enseigner

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

Le tribunal administratif de Rennes.
Le tribunal administratif de Rennes. — Google Maps

Il ne pourra plus enseigner dans la fonction publique. Vendredi, le tribunal administratif de Rennes a confirmé la révocation d’un enseignant de Rennes soupçonné de radicalisation. Ce dernier, proche de la sphère salafiste, contestait la décision du rectorat. La justice lui a donné tort.

L'alerte avait été donnée fin 2015, après les attentats de Paris. Surveillé par les services de renseignement, l’enseignant avait fait l'objet d'une assignation à résidence, décrétée dans le cadre de l’état d’urgence. En janvier 2017, le ministère de l’Education nationale avait révoqué le professeur, estimant ses activités non compatibles avec son métier d’enseignant.

« Un rôle prépondérant au sein du milieu salafiste rennais »

Dans un communiqué, le tribunal administratif justifie sa décision en évoquant les« prises de position sur des forums djihadistes » de monsieur Z. « L’autorité disciplinaire n’a pas pris une sanction disproportionnée en prononçant la révocation », précise le communiqué. Ce dernier aurait activement participé à la traduction de textes diffusés sur un forum djihadiste. Il aurait également incité plusieurs personnes à partir en Syrie.

Selon la décision du tribunal, le ministère « s’est fondé, pour prendre la décision contestée, sur des éléments figurant dans des notes blanches des services de renseignement ». « Il en ressort que M. Z. tient un rôle prépondérant au sein du milieu salafiste rennais depuis de nombreuses années ».

L’enseignant a notamment, sur des forums, « incité plusieurs personnes, dont il apparaissait comme le mentor, à partir en Syrie » et il a « tenu des propos légitimant les enlèvements d’enfants et les meurtres dans le cadre du djihad ».

 

Source : 20minutes

La France jupitérienne bientôt primée « triple A » ?

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 26 mars 2018.

Comment passer à côté de l’information économique de ce début de semaine ? La France s’enorgueillit d’une baisse de son déficit public qui lui permet de respecter (une fois n’est pas coutume) la règle bruxelloise des 3 %. En effet, selon l’INSEE, le déficit de la France en 2017 est de 2,6 % soit la moins mauvaise performance depuis dix ans. Si les médias crient au génie, les Français, eux, devraient comprendre que la situation économique et financière est au moins toujours aussi préoccupante malgré les quelques signaux envoyés par un Gouvernement qui joue sa crédibilité sur cette question.

Hollande a perdu la possibilité de se représenter à cause d’un bilan économique catastrophique laissant la place à son conseiller et ministre de… l’Economie. Le tour de passe-passe a fonctionné dans les urnes, mais il est désormais temps de donner quelques garanties sur la capacité de Macron – en tant que président – à redresser une économie qui nage en plein marasme. Miracle jupitérien, moins d’un an après le braquage élyséen, les comptes sont dans le vert (ou presque).

Un déficit en légère baisse – des politiques qui exultent

Le déficit de la France en 2017 « n’est que » de 2,6 % du PIB. La France continue ainsi de s’endetter, mais à un rythme un peu moins élevé que d’habitude. Cette situation s’apparente à un ménage gravement endetté qui se réjouirait car sa dette a moins progressé… La France continue de creuser sa dette, mais est enfin parvenue à rentrer dans les clous bruxellois qui imposent un déficit annuel de 3 % au maximum. Pour une fois qu’une des règles budgétaires est respectée par la France, c’est le délire dans les rédactions des quotidiens économiques et si le champagne n’est pas encore sabré officiellement dans les ministères, les sourires s’affichent publiquement.

Pourtant, derrière ce chiffre d’un déficit de 2,6 % se cachent bien d’autres indicateurs économiques peu reluisants. La dette a mécaniquement montée à 97 % du PIB (contre 96,7 % en 2016), le chômage est toujours aussi élevé (même si les listes de chômeurs vont être balayées d’un revers de main) et la fameuse croissance – en hausse de 2 % en 2017 – ne suffit pas à redorer une économie française qui fait mine de se réformer, mais qui ne fait que donner plus à ceux qui ont déjà tout. Bruno Le Maire s’auto-congratule et affirme que c’est la France En Marche qui connaît ses premiers triomphes.

La réduction du déficit public pourrait toutefois être saluée dans cet article en disant qu’il s’agit de la première pierre d’un redressement forcément lent, mais solide. Mais la lecture des chiffres n’est pas du tout encourageante. En effet, pour parvenir à un déficit en très légère baisse, l’Etat a pu compter sur une hausse des recettes et non sur une baisse des dépenses publiques. Ces dernières ont augmenté de 2,5 % rien qu’en 2017. Le taux des prélèvements obligatoires est passé de 44,6 % à 45,5 % entre 2016 et 2017 et les Français sont toujours dans l’incapacité d’augmenter vraiment leurs capacités d’épargne.

Ainsi, derrière les résultats en trompe-l’œil, c’est bien tout un pays qui continue de sombrer. Macron avait prévenu que les effets (soi-disant positifs) de sa politique prendraient du temps. Aujourd’hui, le ministre de l’Economie tweete sa satisfaction du devoir accompli… Assez pour prétendre à un retour du « triple A » perdu avec pertes et fracas en 2013 ? Ce retour serait le symbole triomphant d’un succès unique dans l’histoire récente de l’économie française. L’objectif est irréalisable, mais qui sait ? Avec des accointances dans la haute finance, tout est possible. A tel point que le changement pourrait être maintenant…

 

Source : 24heuresactu