La tuerie de Trèbes, survenant après de multiples attentats islamistes, n’est que la suite logique dû au laxisme entretenu par tous les gouvernements depuis Giscard d’Estaing. L’islamisme a tué, l’islamisme tue, l’islamisme tuera. Et lorsque l’on se rappelle les terribles paroles de Fehrat Mehenni, président du Gouvernement Kabyle en exil, on peut se demander combien de fois nos présidents s’inclineront sur les cercueils de nos martyrs. « L’islamisme, c’est l’islam en mouvement. L’islam, c’est l’islamisme au repos ! ».
Le beau et émouvant discours d’Emmanuel Macron dans la cour des Invalides, devant le cercueil de cet héroïque colonel de la gendarmerie n’est, pour l’instant qu’un discours. Même si les éditorialistes de Bvoltaire l’ont applaudi ce ne sont que de belles paroles. Avec un oubli majeur, cependant : celui d’avoir évité de parler de sa Foi en Jésus-Christ, sans doute l’une des raisons de son sacrifice si l’on en croit son épouse.
Que dire aussi de ce ministre de l’Éducation Nationale encensé dans ces colonnes à de multiples reprises et qui n’aura pas eu le courage d’exiger, lors de cet hommage national, une minute de silence de la part de ses élèves. M. Blanquer aurait-il eu peur de déclencher dans certaines classes des appels au djihad comme le rappelait ici même Christine Célérié ?
Alors, nous devons poser la question à M. Macron. Que compte-il faire des quelque 20 000 radicalisés qui vivent sur notre territoire parmi lesquels, on compterait 4 000 fichés S dont il sait qu’ils peuvent intervenir, voiture, couteau, ou arme à feu à la main, à tout instant pour assassiner du fransaoui mécréant !
Dans La Dépêche du Midi, Frédéric Abela n’hésite pas à faire un dramatique calcul : « Sachant qu’il faudrait 20 fonctionnaires pour surveiller 24h/24 un fiché S jugé dangereux, l’équation vire au casse-tête infernal à l’échelle de l’Hexagone. Le nom de ces individus alimente le fameux fichier de signalement pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Cet outil créé en 2015 sert de baromètre. 20 000 radicalisés en France sont inscrits sur ce fichier dont 4 000 considérés comme étant sur le haut du spectre ».
Il est évident que si l’état de droit interdit de prendre les mesures nécessaires, nous sommes perdus.
Et puis ce chiffre de 20 000 fichés S n’inclut pas tous ceux qui considèrent la charia comme devant être au dessus de nos lois. Un sondage datant de 2016 nous lance un cri d’alarme : 29% des musulmans de France pensent que la charia doit régler la vie de la République Française ! Sans être islamophobe, mais simplement réaliste, on peut et on doit se demander combien de jeunes, parmi ces 29%, sont prêts à passer à l’acte, sans avoir été au préalable fichés S.
Alors, plutôt que de construire 1 500 places de prison destinés aux prisonniers les plus radicalisés qui, eux, tant qu’ils sont derrière des barreaux, ne risquent pas de nous terroriser, construisons un camp derrière des barbelés au cœur de la forêt guyanaise, pour y enfermer ceux que la police a identifié comme potentiellement dangereux. A titre de précaution. Comme l’ont fait les Américains avec les Japonais vivant aux États-Unis au moment où le Japon est entré en guerre. Il y aura, bien sûr, des innocents, mais au moins, aurons-nous limité le risque d’attentats à répétition. Et dans un tout premier temps, ne laissons surtout pas entrer ceux qui ont choisi de combattre aux côtes des barbares de Daech comme l’a suggéré bêtement, et criminellement, le pauvre Castaner.
Nous sommes en guerre, et les dommages collatéraux font partie d’un état de guerre.
Floris de Bonneville
Source : ndf