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jeudi, 29 octobre 2015

Régionales : la politique des arsouilles

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2015

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L’objet de la politique française n’étant plus de gouverner, puisque l’Europe gouverne à notre place, les starlettes de la politique s’échangent les rentes de la prochaine élection régionale : à cette occasion, le candidat à la primaire de la droite et président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, s’énerve.

En effet, JFP s’est dit «extrêmement agacé» par l’invasion des candidats MoDem et UDI sur les listes de la droite aux élections régionales. Oui, mais cela a été négocié par Nicolas Sarkozy contre les votes UDI de la présidentielle de 2017. Tout se paye en politique.

En effet, le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a gagné trois têtes de liste régionales (Philippe Vigier dans le Centre-Val de Loire, Hervé Morin en Normandie et François Sauvadet en Bourgogne Franche-Comté) en échange de l’intégration de l’UDI à la primaire de la droite et du centre, en 2016.

Les personnalités en vue chez les Républicains y trouvent matière à critiquer Nicolas Sarkozy pour cette «trop grande générosité» avec un allié gourmand, qui ne se privera de toutes façons pas de présenter ses propres députés en 2017.

Les mêmes tractations se déroulent à gauche, mais le fonds de commerce est moins achalandé depuis les défaites à répétition de l’équipe gouvernementale. Le PS n’étant plus attractif, les écologistes sont davantage attirés par les forces centripètes de l’UDI, parti lui-même attiré par les forces centrifuges LR. Quand l’écologie sera intégrée à la droite du centre gauche, Mélenchon ne sera plus très loin de la gauche du centre droit, pour le même temps de parole à la télévision.

Où sont les programmes politiques ? Il n’y en a pas, puisque la question n’est pas là. Quels que soient les programmes, les places de conseillers régionaux sont rémunérées. Il n’y a donc aucun intérêt à les expliquer, ni même à les écrire. Les électeurs votent en aveugle, c’est normal en cinquième république décomplexée. Tous pigeons.

Source : http://24heuresactu.com/2015/10/29/regionales-la-po...

Antichristianisme dans les centres de réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2015 

Antichristianisme dans les centres de réfugiésLes violences inter-ethniques entre immigrés illégaux sont monnaie courante. De même, il est fréquemment fait état de persécutions menées par des immigrés musulmans à l’encontre d’immigrés chrétiens. Qu’en pensent les promoteurs du « vivre ensemble » ?

Calais: « Oubliés du Gouvernement », les pompiers sont à bout de force

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2015

 

Alors que nous ne sommes qu’au début de l’invasion migratoire, tous les services publics sollicités par les clandestins (Police, hôpitaux, CAF et maintenant pompiers) sont au bord de l’implosion…

Pour une fois, ce sont eux qui appellent à l’aide. Une petite cinquantaine de pompiers ont manifesté, mercredi matin, dans les rues de Calais. Dénonçant une « sursollicitation » due à l’afflux de migrants, selon l’AFP, ils ont défilé à l’appel de SUD.

Selon un représentant du syndicat, la crise actuelle provoque un surcroît d’interventions de l’ordre de 30 %, ce qui nécessiterait « quasiment une caserne en plus ».

Pas de renfort, pas de déclarations de soutien

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mercredi, 28 octobre 2015

La facture du dispositif s'élèvera à 744 millions d'euros en 2016, en hausse de 10 %.

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Il y a foule aux guichets de l'aide médicale d'Etat. Selon nos informations, 299.937 personnes ont bénéficié en mars de ce dispositif, qui permet à des étrangers pauvres et sans-papiers résidant en France depuis au moins trois mois de se faire soigner gratuitement ou presque. On peut donc raisonnablement estimer que le nombre de bénéficiaires a désormais dépassé les 300.000 à ce jour, soit 100.000 de plus en neuf ans. Les deux tiers d'entre eux se concentrent en région parisienne, dans les Bouches-du-Rhône et en Guyane. Mais ces derniers temps, la hausse du nombre de possesseurs du précieux sésame s'observe surtout dans les autres départements, là où ils étaient moins nombreux.

Le bénéficiaire type de l'aide médicale d'Etat est un homme jeune âgé de 30 à 34 ans. En moyenne, il coûte autour de 280 euros de soins chaque trimestre, un montant qui n'a augmenté que d'une vingtaine d'euros en quatre ans. Il a droit à des tarifs allant jusqu'à 100 % du plafond de la Sécurité sociale et à l'exonération de la participation forfaitaire de 1 euro. Un couple sans enfant doit justifier de revenus inférieurs à 1.080 euros par mois pour en bénéficier.

Croissance ininterrompue

En fin de compte, ce ne sont pas les dépenses individuelles qui gonflent la facture pour l'Etat, mais la croissance ininterrompue du nombre de bénéficiaires depuis la création de l'AME en 2000. Les députés viennent de voter 744,5 millions d'euros de crédits pour 2016, en hausse de 10 % sur un an. En 2015, l'AME devait déjà augmenter de 12 % à 676,4 millions. Dans ce contexte d'inflation des coûts, l'aide médicale d'Etat fait figure d'épouvantail pour la droite. Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et François Fillon ont promis de la supprimer ; d'autres parlent d'en restreindre le champ aux urgences vitales. Mais la gauche est attachée à cette mesure sociale, qui est aussi un moyen d'éviter la propagation des épidémies dans la population. Le sujet est sensible politiquement. D'autant que les crédits budgétaires à allouer sont systématiquement sous-estimés.

« Hormis en 2012, les crédits consommés ont toujours été supérieurs aux crédits votés, souvent dans des proportions supérieures à 20 % », critiquait le député UMP Claude Goasguen dans une annexe de la loi de finances pour 2015. Le rapporteur spécial relevait aussi une hausse de 48 % des dépenses effectives entre 2008 et 2014. Pourtant, une partie des coûts a été masquée depuis 2014 par la réforme de la tarification de l'AME à l'hôpital, qui a permis d'afficher des prix en baisse. Pour Claude Goasguen, le dispositif est entièrement à revoir : « Cette aide connaît une croissance exponentielle bien supérieure à la progression spontanée moyenne de la dépense publique de 1,7 %. Elle ne fait, par ailleurs, l'objet d'aucune maîtrise en gestion, ni par l'Etat, ni par la Sécurité sociale, ni d'aucune réforme en faveur de sa rationalisation », accuse le député de l'opposition. 

S. G., Les Echos


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20151027/lec1_france/021431717549-300000-etrangers-touchent-laide-medicale-detat-1169523.php?HvG4cCEHu7eMH4Fg.99#xtor=EPR-3-[envoi-ami]

Aveyron : la présence d'un ex-membre du GIA à Saint-Affrique suscite le débat

 

Aveyron : la présence d'un ex-membre du GIA à Saint-Affrique suscite le débatLe maire Alain Fauconnier affirmait jeudi en conseil que "tout a été mis en œuvre pour la paix civile."
 
 

Depuis quelques jours, l'assignation à résidence surveillée de Merouane Benhamed, ex-membre du Groupe islamique armé (GIA) dans un hôtel de Saint-Affrique (Aveyron) suscite l'inquiétude des élus d'opposition et d'une partie des habitants. Explications et réactions.

Jeudi 22 octobre, en conseil municipal, Chantal Cotté et Clémentine Proenca, élues de l'opposition, ont demandé au maire de Saint-Affrique Alain Fauconnier quelques explications sur la présence de Merouane Benhamed sur la commune sud-aveyronnaise.

 

"J'ai été saisi par le préfet qui m'a informé que cette personne allait séjourner dans notre commune. C'est un régime surveillé, c'est la règle, c'est la loi", a répondu Alain Fauconnier, affirmant : "Tout a été mis en œuvre pour la paix civile." Et de rajouter : "Nous sommes sur un territoire de la République française, sur lequel s'applique la loi et Saint-Affrique est dans le périmètre de la République. Ici, la communauté musulmane, que nous avons rencontrée, vit en paix et il n'y a aucun souci pour que cela continue, on y veillera. Je souhaite que l'on n'en rajoute pas, que les choses se passent bien, dans la paix civile et le respect des uns et des autres."

Considéré comme le "leader" de la filière tchétchène

Il y a quelques jours, un islamiste au passé sulfureux a effectivement posé ses valises à Saint-Affrique. Merouane Benhamed, né en 1973 à Aïn Defla, dans le nord de l'Algérie, a été assigné à résidence dans un hôtel de la ville. Lui qui était considéré comme le "leader" de la filière tchétchène qui préparait, en 2001 et 2002, des attentats à Paris, notamment contre la tour Eiffel, avait été condamné, en 2006, à dix années d'emprisonnement par la 14e chambre correctionnelle de la capitale.

Malgré une interdiction de séjourner sur le territoire national, il est resté en France, mais sous un régime d'assignation à résidence lorsqu'il a été libéré en 2011. Une décision prise parce qu'il a été condamné à mort, par contumace, en Algérie (pays qu'il avait quitté en 1999), en raison de sa participation à des opérations du Groupe islamique armé (GIA).

De Savoie au Gers, en passant par la Bretagne et le Sud-Aveyron

Du coup, depuis quelques années, Merouane Benhamed vit dans différentes régions de l'Hexagone : Savoie, Gers, Charente-Maritime, etc. Jusqu'à son arrivée en Bretagne, à Châteaulin, où il a été condamné, en juillet dernier, à quatre mois de prison pour ne pas avoir respecté les obligations liées à son assignation à résidence. Après avoir passé quelques mois entre les murs de la maison d'arrêt de Brest, il semble donc que cet islamiste, toujours sous la protection de l'État français, a bénéficié d'un nouvel arrêté d'assignation à résidence, émanant du ministère de l'Intérieur. A Saint-Affrique, cette fois...

En réaction à cette nouvelle, l'élu saint-affricain d'opposition Sébastien David, qui siège au Conseil départemental, a interpellé dernièrement le nouveau préfet de l'Aveyron, Louis Laugier. "Nous avons en effet appris voilà quelques jours par les média locaux qu'était assigné à résidence dans un hôtel de St-Affrique, un individu ressortissant d'un autre pays, au parcours judiciaire pour le moins chaotique, ayant à son actif plusieurs actes terroristes d'une gravité absolue : condamné à 10 ans de prison par la justice française, condamné à mort par contumace par l'Algérie. De plus, son assignation à résidence est effective à quelques centaines de mètres de plusieurs établissements scolaires maternelles, primaires et secondaires, et l'on voit cet individu se promener en ville en toute quiétude."

L'élu Sébastien David interpelle le nouveau préfet

Et de poursuivre : "Sans aucune volonté de mettre en cause la rigueur des procédures judiciaires et administratives en cours, je me permets d'attirer votre attention, M. le Préfet, sur l'émoi qu'alimente une telle annonce, dans un contexte vous le savez où les questions de sécurité sont omniprésentes, et où les Français s'interrogent de plus en plus sur les orientations prises en la matière. Il me semble à minima que M. le Maire de Saint-Affrique, en sa qualité de garant de l'ordre public, aurait dû tenir informés ses élus municipaux et aussi, je le pense, solliciter leur avis sur cet asile."

Source : http://www.midilibre.fr/