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mercredi, 28 octobre 2015

Occitan : le Sénat enterre la Charte européenne sur les langues régionales

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Le Sénat à majorité de droite a enterré, à quelques semaines des régionales, le projet de loi de ratification de la Charte européenne des langues régionales, écartant ainsi l'hypothèse d'un Congrès pour l'adoption de cette réforme constitutionnelle.

L'hémicycle du Sénat © MaxPPP

© MaxPPP L'hémicycle du Sénat

179 sénateurs, essentiellement de droite, mais aussi 9 RDSE (à majorité PRG), ont adopté une question préalable déposée sur le texte du gouvernement, entraînant automatiquement son rejet. 155, à gauche dont 8 RDSE, ont voté contre cette question.

"La question n'est pas de savoir si l'on est pour ou contre les langues régionales, mais si la ratification de la Charte est le meilleur moyen d'aider la diversité linguistique sans porter atteinte à notre modèle républicain", a plaidé le chef des sénateurs Les Républicains (LR), Bruno Retailleau. "À cette question, je réponds non", a-t-il assuré.

"Il n'y a pas entre nous de désaccord sur l'égalité devant la loi, sur l'unité et l'indivisibilité de la République, que le français est la langue de la République, que les langues régionales font partie de notre patrimoine culturel, mais sur le respect de notre Constitution et de la signature de la France", a affirmé le rapporteur de la commission des lois, Philippe Bas (LR).

En revanche, pour Frédérique Espagnac (PS), "ce projet de loi écarte tous les risques d'incompatibilité entre la Charte et notre Constitution". "Il est inacceptable de lire que la Charte est le faux-nez du communautarisme", a-t-elle dit, rappelant que "certains ont même ramené la question au phénomène migratoire".

"La vraie question est celle de notre conception de la Nation", a affirmé de son côté la garde des Sceaux Christiane Taubira. "À mes yeux, celle-ci doit être capable de construire de l'harmonie sans étrangler sa diversité", a-t-elle dit. "Pacta sunt servanda", les traités doivent être respectés, a-t-elle aussi rappelé en latin.

Une ratification promise par Hollande

"En refusant la ratification proposée par le gouvernement, conformément à l'engagement de François Hollande de 2012, la droite est tombée dans un rejet politicien incompréhensible", a réagi le groupe socialiste. "Pour mieux cacher qu'ils se défaussent sur ce débat, les sénateurs LR ont proposé un texte de loi similaire plutôt que de ratifier la Charte européenne", ont-ils accusé.

Les sénateurs LR ont déposé lundi, à la veille de l'examen du texte, une proposition de loi pour promouvoir les langues régionales. "Il est inacceptable que la gauche utilise les langues régionales comme une bouée de sauvetage pour les élections régionales", avait affirmé à cette occasion M. Retailleau.

 "La droite sénatoriale a pris la responsabilité d'une nouvelle décrédibilisation de la France sur la scène internationale", a critiqué Ronan Dantec (écologiste). "A travers ce nouveau blocage, la majorité sénatoriale a de nouveau adressé un message de mépris à tous ceux pour qui ces langues sont une part d'eux-mêmes", a-t-il poursuivi. "Encore plus grave, l'agitation d'un risque fantasmé de communautarisme par Bruno Retailleau montre qu'une certaine droite rêve encore d'une France uniforme", a estimé l'élu de Loire-Atlantique.

"Le Sénat vient de congédier brutalement tous ceux qui espéraient que les langues régionales pourraient enfin s'épanouir en France dans la sérénité", a réagi pour sa part Jean-Jacques Urvoas (PS), président de la commission des lois de l'Assemblée et député du Finistère.

La Charte européenne des langues régionales, qui fait obligation aux États signataires de reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu'expression de la richesse culturelle, a été signée par la France en 1999. Sa ratification avait été promise par François Hollande durant la campagne présidentielle. L'arrivée du texte devant les sénateurs a suivi la mobilisation de plusieurs milliers de personnes pour la défense des langues régionales, le week-end dernier, de la Bretagne aux Pyrénées-Atlantiques en passant par l'Alsace.

Mauzac-et-Grand-Castang : Polémique autour de l'accueil de migrants dans une ancienne colonie

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Le petit village de Dordogne est sous tension depuis l'annonce qu'une cinquantaine de migrants venus de Calais allaient être accueillis par leur commune dans la nuit de mardi à mercredi. Les habitants dénoncent le manque d'informations et une pétition circule pour refuser la démarche.

Policiers en surveillance denat camping de mauzac
 
Dans ce petit village près de Lalinde en Dordogne, peut-être pensait-on ne pas déranger les 400 habitants... Erreur car ceux-ci trouvent quelque peu cavalier le fait de se voir informés par voie de presse, de la nouvelle qui risque de changer le quotidien du village dans les jours à venir.
Ni la municipalité ni les gendarmes ne les ont informés concernant ces demandeurs d'asile qui seraient accueillis dans une ancienne colonie dont l'accès est bloquée par les gendarmes. Depuis quelques jours des camions des restos du coeur s'affairent à préparer leur arrivée.

L’islamisme défile à Copenhague et affronte la police

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

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Deux jours de suite, les Danois ont eu la surprise de voir les islamistes parader dans les rues de Copenhague. Avec des incidents à la clé.

Un homme a tiré deux ou trois fois en l’air. Selon la police, il s’agit simplement d’une altercation entre musulmans. Mais la police s’est retrouvée assaillie par la foule.

Source : http://www.medias-presse.info/

Ironie de l’histoire : l’accès à la tombe de Karl Marx devient payant !

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

 

L’idéologue juif et père du communisme indirectement responsable de millions de morts au nom de la lutte des classes, voit sa tombe devenir une attraction payante pour bobos anglais et cocos arriérés. Une belle ironie de l’histoire…

Pour accéder à la tombe du philosophe anticapitaliste Karl Marx, surmontée d’un imposant buste, dans le cimetière de Highgate, à Londres (Royaume-Uni), les visiteurs doivent payer quatre livres sterling (5,50 euros), rapporte le Wall Street Journal (en anglais), dimanche 25 octobre. Un droit d’entrée qui fait enrager certains fans du révolutionnaire allemand, auteur du Capital.

« Je trouve cela dégoûtant, les capitalistes ne reculent devant aucune ironie, aucun mauvais goût, quand il s’agit de gagner de l’argent », se plaint le militant marxiste Ben Gliniecki, dans le Wall Street Journal. Il estime que Karl Marx aurait été horrifié d’apprendre que l’accès à sa tombe était payant.

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VIDEOS. Air Cocaïne : le rôle trouble de l’eurodéputé FN Aymeric Chauprade

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015 

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 «J’ai participé mentalement et avec le cœur à cette opération» affirme Aymeric Chauprade tout en refusant de commenter son implication. «J’ai participé mentalement et avec le cœur à cette opération» affirme Aymeric Chauprade tout en refusant de commenter son implication. LP/Olivier Lejeune

Il les soutient depuis longtemps et son rôle dans l’exfiltration pose des questions. Le nom de l’eurodéputé Front national Aymeric Chauprade  est évoqué dans plusieurs médias après l’exfiltration de deux pilotes français de République dominicaine alors qu’ils étaient condamnés à 20 ans de détentionpour l’affaire dite «Air Cocaïne».


Et pour cause, l’homme politique de 46 ans se trouvait «au plus près» de l'opération selon BFMTV.

Aymeric Chauprade est un géopoliticien controversé. Il  fait parler de lui en 2009 en se faisant «virer» du Collège interarmées de Défense, où il donnait des cours depuis une dizaine d'années, à cause de positions complaisantes avec les théories du complot autour des attentats du 11 septembre 2011 explique Le Monde.  Après ce «coup d'éclat», il se rapproche du FN en 2013 et devient tête de liste en Ile-de-France pour les élections européennes. C'est en janvier que Marine Le Pen le désavoue et le remplace, après ses propos sur l'existence «d'une cinquième colonne» islamiste en France et d'«une guerre avec des musulmans».

L'élu frontiste connaît par ailleurs bien la République dominicaine, où il a travaillé comme conseiller du président de l'époque entre 2009 et 20012. 

VIDEO. Chauprade: «J'ai participé mentalement et de cœur à cette évasion»







Rencontre récente avec les pilotes

Chauprade refait parler de lui avec ce nouveau rebondissement autour de l'affaire «Air Cocaïne». Après la fuite des pilotes, il partage sa satisfaction sur différents médias : «Je me réjouis du fait qu'ils aient retrouvé leurs familles et leur liberté» clame-t-il sur RTL tout en refusant de commenter son éventuelle implication. Pourtant, Aymeric Chauprade ne se prive pas de tweeter plusieurs articles mettant en avant son rôle. Toujours sur le réseau social, il a posté une photo en compagnie des deux pilotes le 21 octobre dernier.  Lors de cette rencontre en République dominicaine, il reconnaît avoir parlé de l'exfiltration.

QUESTION DU JOUR. Etes-vous choqué par la fuite des pilotes français d' «Air Cocaïne» ? 

Avec nos pilotes français innocents, ce lundi à . Volonté sans faille de s'en sortir.

18:48 - 21 Oct 2015


VIDEO. Aymeric Chauprade  a suivi de près l'opération

«J’ai participé mentalement et avec le cœur à cette opération»

Lors de l'opération, les deux pilotes prétextent une sortie en mer pour rejoindre un bateau afin de se rendre à Saint-Martin avant de prendre l'avion pour Paris. Détail intriguant, un hélicoptère aurait fait diversion tout au long de la manœuvre selon Valeurs Actuelles. L'hebdomadaire publie la facture de location de l'hélicoptère en question : elle est au nom d'Aymeric Chauprade. Pour le magazine, l'élu qui est officier de réserve dans la Marine nationale, aurait pu demander à des «amis» de mener l'opération.

L'eurodéputé reconnaît, ce mardi soir sur BFMTV, avoir loué un hélicoptère mais assure que l'appareil n'a pas servi à transporter les pilotes. «J’ai participé mentalement et avec le cœur à cette opération», affirme-t-il sans en dire plus. Et quand des journalistes lui demandent s'il est impliqué dans cette évasion ses mots sont toujours les mêmes : «Je ne réponds pas à cette question». Une façon de «n'impliquer personne», explique-t-il au Monde.

AUDIO. Alain Castany : «Leur fuite est irresponsable et déloyale»