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lundi, 25 juin 2018

Les migrants de l’Aquarius jettent aux ordures les couvertures et les vêtements offerts par la Croix Rouge.

Publié par Guy Jovelin le 25 juin 2018

Le 24 juin, plusieurs utilisateurs de Facebook ont ​​critiqué le fait que de nombreux migrants du bateau l'Aquarius avaient jeté des vêtements et des serviettes qui leur avaient été offerts par la Croix-Rouge.

Les vêtements ont été trouvés dans des bennes à ordures du complexe éducatif de Cheste, où de nombreux migrants ont été logés jusqu'à ce qu'ils aient finalisé leurs demandes d'asile.

Et ceci malgré le fait que dès la première nuit en Espagne, certains migrants ont été vus dans un restaurant à Cheste en payant des boissons avec des billets de 100 €.

Même les plus jeunes migrants, qui étaient logés dans une résidence étudiante à Alicante comme nous l'avons déjà signalé ici, ont été aperçus en train de faire la fête dès leur première nuit, malgré les Espagnols libéraux prétendant que ces migrants étaient "choqués" et "traumatisés" par leur voyage depuis la Libye.

Caso Aislado@CasoAislado_Es
 
 

Y así acabó la ropa que se le entregó a los inmigrantes del Aquarius. En contenedores de basura. https://casoaislado.com/tiran-contenedores-basura-la-ropa-donada-cruz-roja-los-inmigrantes-del-aquarius/ 

Encuentran en contenedores de basura la ropa donada por Cruz Roja a los inmigrantes del Aquarius

Las fotos están circulando en las redes sociales. En ellas se ve numerosa ropa donada por Cruz Roja en los contenedores de basura.

casoaislado.com 

Comme on peut le voir sur la photo, les conteneurs débordent de vêtements, serviettes et couvertures distribués par la Croix-Rouge - certains colis sont même intacts et leur contenu est indiqué : «1 survêtement, 1 t-shirt, 1 paire de chaussettes, 1 sous-vêtements ".

Les habitants locaux s'indignent du manque absolu de gratitude que ces immigrés soi-disant «stressés».

Source Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

mercredi, 20 juin 2018

La publicité Benetton avec les migrants de l’Aquarius

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2018

aquarius,benetton,publicitéLa firme Benetton depuis des décennies nous avait habitué aux campagnes publicitaires engagées à gauche toute…

La dernière affiche publicitaire provocatrice fait polémique : elle photographie des migrants de SOS Méditerranée, l’ONG de l’Aquarius. D’un côté il y a donc ceux qui déclarent qu’ils n’achèteront plus aucun tee-shirt « United Color » parce que trop immigrationniste ; de l’autre il y a ceux qui accusent Benetton d’utiliser le drame de l’immigration pour gagner de l’argent.

La photographie a été prise par Kenny Karpov, volontaire pour SOS Méditerranée :  l’on voit un membre de l’ONG lancer des gilets de sauvetage aux migrants en route pour l’Europe sur un rafiot.

Le secrétaire national de la Ligue, Toni Da Re, sans parler de boycottage, a été cependant clair :

« Nous n’achèterons jamais plus un seul tee-shirt Benetton. Les choses sont ainsi, Toscani (le célèbre concepteur de la publicité, ndlr) est notre indicateur le plus juste : plus il sera furieux, plus nous serons certains d’être sur la bonne voie. »

Un autre homme politique a fait remarquer l’hypocrisie du groupe Benetton :

« Je voudrais savoir si les employés de Benetton à l’étranger, dans les pays où il a délocalisé, sont payés comme les Italiens et pourquoi il a favorisé des grandes productions en-dehors de nos frontières. Je dis à Benetton et à Toscani que s’ils veulent faire de la politique ils doivent uniquement être candidats et mettre leur visage. Trop facile autrement : parce que tu as quatre sous, tu t’achètes une page de journal. »

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

mardi, 19 juin 2018

Aquarius : de la crise politique aux contre-feux de l’Union européenne.

Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2018

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La décision du nouveau ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Lega, d'interdire l’entrée sur le sol italien de six cent trente migrants embarqués sur le chalutier Aquarius, comme de tous ceux qui suivront la même route, présente deux mérites.

Celui d’épargner à l'Italie un surplus de population étrangère.

Celui de mettre en évidence les contradictions et l’incohérence des positions de l’Union européenne, incapable de faire face à l’ampleur du phénomène migratoire. Une Union crépusculaire en voie de décomposition avancée pétrifiée face au réveil de ses peuples qu'elle croyait avoir définitivement placés en état de narcose.

Il serait pourtant hâtif et périlleux de se réjouir trop tôt.

La mise en place d'une ligne de force Rome/Vienne/Munich (que le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer, ministre fédéral allemand de l'Intérieur, vient d'appeler de ses vœux à l'unisson avec son collègue Salvini, fragilisant ainsi un peu plus la Chancelière Merkel empêtrée dans sa coalition), ajoutée à la fermeté de la Hongrie, de la Slovénie et de la Pologne pour n'évoquer que ces trois nations courageuses, va bien sûr dans le bon sens et porte en elle-même des signes d’espérance.

Autre lueur dans le ciel enténébré de notre vieux continent, la perspective de la Présidence du Conseil européen par l'Autriche à partir du 1er juillet prochain. Le chancelier Sébastian Kurz, allié de la droite nationale autrichienne FPÖ, a annoncé sa volonté de placer la lutte contre l’immigration au centre de sa présidence et d'en faire le thème majeur de son exercice.

Mais le Système, même fragilisé, sait développer ses propres défenses immunitaires.

Saisis dans un premier temps de panique devant la transgression italienne, les dirigeants européens « conformes » se sont vite repris et ont allumé les contre-feux en temporisant et en tentant d’enfoncer les premiers coins dans les interstices de la très hétéroclite coalition italienne.

Plusieurs éléments montrent le relatif succès de ces manœuvres :

  • La non-annulation de la visite en France du Président du Conseil italien Guiseppe Conte, malgré les déclarations insultantes faites par le Président de la République avant que celui-ci ne rétrograde sur le fond et sur la forme. Certes, lors de la conférence de presse commune des deux dirigeants, la tension était palpable. Mais le tutoiement de rigueur, les effleurements tactiles, les sourires de connivence et la recherche évidente de consensus montraient que Guiseppe Conte était bel et bien en stage d’intégration accélérée au sein de la grande famille de l’Établissement européen.
  • L’arrivée discrète dans le port de Catane en Sicile d'un navire de la marine italienne, le Diciotto avec 930 migrants à bord, pour la plupart érythréens, récupérés au large des côtes italiennes le lendemain du jour où le gouvernement refusait d'accueillir l’Aquarius dessine les limites du volontarisme populiste lorsqu'il ne s’appuie pas sur une pensée et une vision homogènes… Ce qui, sans surinterpréter les faits, pourrait laisser penser que, au-delà des symboles et des mouvements de bras, la « bisounours politique » n'a rien perdu de sa puissance et qu’une partie de la coalition italienne "anti Système" au pouvoir sait adresser a qui de droit les signaux de bon vouloir qu’elle croit nécessaire à sa survie.
  • Le caractère hétéroclite de l’alliance gouvernementale italienne qui porte en germes les conditions de son éclatement, commence à être exacerbé par les instances européennes afin de mettre un terme le plus rapidement possible à ce que l’union considère comme une anomalie. Les propos méprisants de Macron à l’encontre de Salvini (« je ne discute pas avec un ministre de l’intérieur. Seulement avec les Présidents de la République ou du conseil ») sont un avant-goût de la tactique de déstabilisation dont vont user les gouvernants dans les prochains mois, en particulier lors du Conseil européen qui se tiendra à la fin du mois de juin. Conte, pourquoi pas ? Di Maio (M5S), peut être. Salvini, jamais !

À l’ordre du jour de ce Conseil en plus du renforcement mille fois annoncé de l'agence fantôme Frontex censée veiller au contrôle des frontières extérieures de l'Europe, la refonte (mot passe-partout fort prisé par le Président de la République qui l'avait déjà utilisé, ces dernières semaines, à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et de l’Organisation Mondiale du Commerce) des accords de Dublin. Ces accords interdisent en principe à un migrant débouté du droit d'asile dans le pays de première arrivée de faire une nouvelle demande dans un autre pays où, par la magie de Schengen, il a tout loisir de se rendre. Rappelons que si l’Italie à du recueillir plus de 500 000 migrants sur ses côtes méditerranéennes, beaucoup d'entre eux ne sont pas restés et ont choisi d'autres États pour destination finale. Ce sera le cas pour une grande partie des passagers de L’Aquarius que La France a d’ores et déjà décidé d'accueillir sur son sol après leur débarquement à Valence en Espagne où les autorités locales avaient déployé une banderole "Bienvenue chez vous".

La France, grâce à sa réputation de générosité sociale et administrative est la première des destinations, avec 262 000 titres de séjour accordés en 2017 (l’équivalent de la population de Bordeaux), 40 000 statuts de réfugiés consentis la même année par l'Office de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), sans parler des clandestins et des bénéficiaires du regroupement familial. Le tout-venant s’ajouter à des décennies d'immigration massive conduisant mécaniquement par les biais conjugués de la naturalisation et surtout de l'agrégation démographique servie par un code de la nationalité aberrant à ce grand remplacement que les tartuffes ne sauraient voir.

La réforme de Dublin d’ores et déjà demandée à cor et à cri par Emmanuel Macron, en étendant à l'infini, la possibilité de demande d'asile aux Pays de deuxième, troisième, quatrième destination aura pour conséquence, tout en diluant les effets – ce qui est le but recherché afin de permettre à l’Italie de souffler et de revenir sur le juste chemin de l’alignement – de faire peser la pression migratoire d'un poids encore plus lourd sur les autres nations européennes.

Rien, en revanche, ce qui n'étonnera, à vrai dire personne, au programme de ce sommet sur un début de commencement d'entame d'une action, si nécessaire militarisée, contre les passeurs, et judiciaire contre les ONG qui s’en font les complices. Rien non plus sur le raccompagnement immédiat et automatique des rescapés de la noyade vers le pays de départ, mesures que le bon sens et la simple compréhension des intérêts vitaux de notre continent devraient suffire à imposer si l'aveuglement et l’idéologie dominante n'en interdisaient pas l'usage.

La force du Système réside dans son aptitude à organiser, dans et par l'unité de ses composantes, sa propre survie. Tant que les droites nationales ne lui opposeront pas une unité plus forte et plus volontaire, l’Union saura se défendre et se pérenniser.

Face à la déferlante migratoire, la solution ne peut être pourtant qu’européenne.

Un devoir nous est exigé. Celui d'organiser à partir de nos Nations libres et souveraines l'unité politique européenne. Cette unité ne se fera que dans la clarté des projets, la volonté de résistance et le choix de la rupture des chaînes qui entravent les peuples de notre espace continental. Elle échouera tant qu’elle cherchera la base de sa réalisation dans la recherche de coalitions hétérogènes et contradictoires. Elle réussira par la victoire des droites nationales portées par une même vision de l’histoire et de notre appartenance civilisationnelle.

 

Jean-François Touzé (Parti de la France cliquez ici)

samedi, 16 juin 2018

Aquarius : l’Espagne annonce que la France va bien accueillir des migrants du navire (MàJ)

Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2018

Par  le 16/06/2018

MIGRANTS – L’Espagne a annoncé ce samedi 16 juin qu’elle acceptait l’offre de la France d’accueillir des migrants de l’Aquarius, après l’examen de leur situation en Espagne, où le navire doit accoster dimanche.

« Le gouvernement français collaborera avec le gouvernement espagnol dans l’accueil des migrants de l’Aquarius », a annoncé la vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo, dans un communiqué.

L’Aquarius et les deux navires transportant les 630 migrants sauvés il y a une semaine au large de la Libye naviguent actuellement dans les eaux espagnoles et sont attendus au port espagnol de Valence dimanche.

(…) Huff Post


(15/06/2018)

La France a proposé à Madrid d’accueillir en France des passagers de l’Aquarius après examen de leur situation par les autorités françaises en Espagne, annonce ce jeudi le ministère des Affaires étrangères.(…)

« Il a confirmé que les autorités françaises étaient prêtes à apporter leur soutien à l’Espagne en accueillant en France des passagers de l’Aquarius qui répondraient aux critères du droit d’asile, après examen en Espagne de leur situation par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) », ajoute la porte-parole du Quai d’Orsay dans un communiqué. « Cette proposition a été accueillie favorablement par l’Espagne », précise-t-elle. (…)

Entre Corse et Sardaigne, l’Aquarius ravitaillé en mer par l’Italie 

Actuellement entre la Corse et la Sardaigne et en route vers le port de Valence en Espagne, l’Aquarius a été ravitaillé en mer jeudi en fin de journée, par les garde-côtes italiens, a appris l’AFP auprès de l’ONG SOS Méditerranée. (…)

Dans une vidéo depuis le bateau transmise via Whatsapp, Frédéric Penard a fait part de « l’indignation » des sauveteurs à bord de l’Aquarius: « Ils ne comprennent pas pourquoi le bateau est là, à des centaines de milles de là où il devrait être (NDLR: au large des côtes libyennes), où il pourrait sauver des vies. (…) Ils ne comprennent pas pourquoi ce périple inutile et dangereux (vers Valence), qui va enlever de la zone de sauvetage l’Aquarius, un navire militaire italien et un navire des garde-côtes italiens, pendant au moins dix jours ». (…)

ouest-france.fr via fdesouche

lundi, 11 juin 2018

Salvini interdit à l’ONG « SOS Méditerranée » de débarquer des migrants en Italie (MàJ : Malte refuse elle aussi d’accueillir l’Aquarius et ses migrants)

Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2018

 

 Par  le 11/06/2018
 

11/06/2018

Matteo Salvini : « Aujourd’hui encore, ce bateau d’une ONG allemande attend au large de la Libye pour amener un autre lot de migrants en Italie. Nous avons arrêté de baisser la tête et d’obéir. Cette fois-ci nous disons non. »

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Matteo Salvini
 
@matteosalvinimi

Oggi anche la nave Sea Watch 3, di Ong tedesca e battente bandiera olandese, è al largo delle coste libiche in attesa di effettuare l’ennesimo carico di immigrati, da portare in Italia.
L’Italia ha smesso di chinare il capo e di ubbidire, stavolta C’È CHI DICE NO.


Malte a confirmé dimanche son refus de recevoir, comme le lui demandait l’Italie, un navire d’une ONG française transportant plus de 600 migrants recueillis en Méditerranée.

« En pleine conformité avec ses obligations ». Le Premier ministre maltais Joseph Muscat s’est entretenu au téléphone à ce sujet avec le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte et a affirmé « que Malte agit en pleine conformité avec ses obligations internationales », a annoncé dans un communiqué le gouvernement maltais. « Malte ne recevra pas le navire en question dans ces ports », indique le communiqué. […]

Europe 1


10/06/2018

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a refusé dimanche qu’un navire humanitaire transportant plus de 600 migrants recueillis en Méditerranée accoste dans un port de la Péninsule et a demandé à Malte de l’accueillir.

La Valette a aussitôt refusé en expliquant ne jouer aucun rôle dans les opérations de sauvetage, ce qui pourrait donner lieu à une crise diplomatique entre les deux Etats-membres de l’Union européenne. «Malte ne reçoit personne, la France refoule les gens à la frontière, l’Espagne défend ses frontières avec des armes. A partir d’aujourd’hui, l’Italie commencera aussi à dire non à la traite des êtres humains, non à l’immigration clandestine», écrit le ministre issu de la Ligue, parti d’extrême droite, sur Facebook.

Plus de 600.000 migrants ont atteint l’Italie par bateau depuis 2013. Les arrivées ont reculé de 85% depuis le début de l’année grâce aux accords conclus par le gouvernement italien précédent pour empêcher les départs des côtes libyennes, mais les sauvetages se sont à nouveau multipliés ces derniers jours. «Mon but est de garantir une vie paisible pour ces jeunes en Afrique et pour nos enfants en Italie», poursuit Matteo Salvini.[…]

Selon un membre de l’administration italienne, Matteo Salvini a adressé une lettre au gouvernement maltais pour lui demander de laisser l’Aquarius accoster dans l’île. «Malte n’est ni l’autorité compétente ni l’autorité de coordination dans ce cas. Malte observera les lois en vigueur», a-t-il répondu dans un bref communiqué. Jugeant l’Italie «attaquée», Matteo Salvini avait demandé vendredi une intervention de l’Otan contre l’immigration clandestine. Il a en outre promis plus de contrôles aux ONG qui viennent en aide aux migrants en Méditerranée.

L’Orient-Le Jour

 

Source : via fdesouche