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jeudi, 22 mars 2018

La grève fera-t-elle dérailler le train d’En Marche ?

Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 22 mars 2018.

L’épreuve de force a commencé. Les fonctionnaires sont dans la rue en ce 22 mars avec des revendications différentes selon les corps de métier. Fer de lance de la mobilisation, les cheminots devraient donner le ton et espèrent faire peur à un Gouvernement qui a d’ores et déjà exclu de se soumettre aux exigences de la rue. Cette journée a de grandes chances d’être un coup d’épée dans l’eau, car il sera difficile de faire durer une mobilisation qui bénéficie de la bienveillance des Français.

Pas d’accord avec le Gouvernement ? Ce sont les Français qui sont pris en otage. La réforme de la SNCF prend finalement l’accent de la grève. Les cheminots ont menacé après le passage en force de l’exécutif, ils sont aujourd’hui dans la rue pour interpeller sur la menace que fait peser une telle réforme sur le service public. Si les cheminots s’accrochent corps et âme à leur si bon statut, il est vrai que la réforme cache des maux comme la mise en concurrence et la privatisation de la SNCF. Le Gouvernement prétend le contraire, mais ne peut faire oublier son inspiration libérale et les directives de Bruxelles qu’il reçoit en ce sens. La mobilisation se fonde sur des raisons plus ou moins légitimes et il n’est pas certain que les Français soutiennent un mouvement qui les pénalise, eux, et non pas quelques élites qui voyagent en jet privé.

Frapper fort pour espérer

Ce jeudi 22 mars constitue donc une épreuve de vérité. Si la mobilisation est faible et que la manifestation ne prend pas une grande ampleur, le Gouvernement sait que la partie sera facilement gagnée. Toutefois, si les chiffres commencent à faire bouger le trouillomètre, alors les syndicats auront remporté la première phase d’un conflit qui ne pourra être gagné que sur la durée. Mais les grévistes sont entre le marteau et l’enclume, car si la grève persiste, les usagers vont rapidement se ranger du côté d’un Gouvernement qui a les médias et les sondages dans sa poche. Le refrain « le diktat de la rue ne passera pas » sera chanté gaiement et précipitera la chute de cheminots qui doivent compter sur l’agrégation des revendications issues de d’autres professionnels.

Dans la possible bataille de longue haleine, ce ne sont pas les agents de la RATP ou les professionnels de santé qui ont la clé. Les premiers n’iront pas jusqu’au bout du bras de fer et les seconds ne sont jamais écoutés et trop humains pour cesser complètement le travail. Ce sont les enseignants qui ont la clé. Leur pouvoir de nuisance est fort et leur moindre début de raclement de gorge fait trembler tous les gouvernements. Se mobiliseront-ils sur la durée ? Cela est peu certain, car les réformes annoncées dans l’Education nationale ne sont pas (encore) de nature à rendre les enseignants hors de contrôle. Leur tour viendra, mais seulement après la défaite des cheminots.

La colère grondait sous Hollande et pourtant aucune mobilisation regroupant bien des métiers n’a réussi à émerger. La nouvelle équipe au pouvoir est trop retors pour tomber dans un piège que même Flamby 1er a su contourner. La bataille s’annonce difficile pour les syndicats…

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 03 novembre 2017

Un policier des Ulis : «J’éprouve un gros sentiment de colère»

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2017

Viry-Châtillon (Essonne), dimanche 8 octobre 2017.Un an après l’attaque aux cocktails Molotov de leurs collègues, et à l’appel de l’association « Mobilisation des policiers en colère », quelques policiers et badauds s’étaient rassemblés devant la mairie. Certains ont parlé face caméra. Ils sont aujourd’hui convoqués. LP/Guillaume Georges

Jean-Marie, policier aux Ulis, a pris la parole face caméra le 8 octobre dernier lors du rassemblement organisé à Viry-Châtillon en hommage aux quatre agents brûlés 1 an plutôt dans une attaque au cocktail Molotov. Aujourd’hui, il est convoqué devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Propos recueillis

Ils sont quatre policiers, membres de l’association Mobilisation des policiers en colère (MPC), à être convoqués ce vendredi devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le XIIe arrondissement. Guillaume, policier en bac (brigade anticriminalité) dans les Hauts-de-Seine, Maggy, également en bac dans les Yvelines, un autre fonctionnaire affecté à l’unité d’appui judiciaire du même département et Jean-Marie, policier en tenue aux Ulis vont devoir s’expliquer. Ils participaient le 8 octobre dernier à Viry-Châtillon à un hommage à leurs collègues grièvement blessés un an plus tôt dans une attaque au cocktail Molotov à l’entrée de la Grande Borne. Jean-Marie, 12 ans de carrière, nous a accordé une interview avant de passer sur le grill de la police des polices.

Que vous reproche-t-on exactement ?

On me reproche d’avoir pris la parole, face caméra, le 8 octobre dernier à Viry-Châtillon, sans avoir demandé l’autorisation à ma hiérarchie. Je suis passé sur BFM, TF1, France 3 et LCI pour expliquer pourquoi on avait organisé ce rassemblement devant la mairie de Viry-Châtillon. Les journalistes nous ont aussi demandés si on pensait que les choses avaient changé en un an dans nos conditions de travail. J’ai répondu qu’on devait gérer au quotidien avec le manque d’effectifs. Parfois, sur le secteur des Ulis, il n’y a qu’une seule patrouille pour trois communes et après les gens s’étonnent si nous mettons beaucoup de temps pour arriver sur des interventions.

Rien n’a changé ?

On a bien reçu des couvertures antifeu mais il n’y en a qu’une par véhicule. Puis, dans mon unité, nous demandons à avoir une formation taser (pistolet à impulsions électriques NDLR). Sur 18, seul un collègue est habilité. Quant aux véhicules, ils ne sont toujours pas adaptés au terrain.

Quelle est votre réaction à cette convocation devant l’IGPN ?

J’éprouve un gros sentiment de colère. C’était un jour particulier pour nous. Ce rassemblement devait rendre hommage à nos collègues et il avait été déclaré en préfecture. Quand, après l’attaque de Viry-Châtillon, nous avons organisé des manifestations de nuit dans l’Essonne puis dans Paris, l’administration nous a demandé de nous constituer en association pour nommer un porte-parole. Nous avons donc créé le MPC. Et maintenant, on va nous sanctionner parce que nous prenons la parole dans les médias. Nous ne parlons pas d’affaires en cours, nous parlons juste du malaise qui existe dans la police.

Pourquoi avez-vous choisi l’association plutôt que le syndicat ?

Je n’ai été syndiqué qu’une seule fois en début de carrière. Les représentants, on ne les voyait qu’au moment de renouveler l’adhésion ou quand ils mettaient des tracts sur les tables. Faire partie de cette association était pour moi un autre moyen de m’exprimer.

Que risquez-vous ?

Ça peut aller du simple rappel au code de déontologie à la révocation.

 

 Nicolas Goinard 02 novembre 2017
 
 
Source :  leparisien
 

dimanche, 27 août 2017

Femmes de militaires en colère : «Les familles sont à bout»

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

Par Chloé Marriault

 Mis à jour 

 

Des dizaines de personnes ont répondu samedi à l'appel du collectif des «Femmes de militaires en colère» pour défiler à Paris et dénoncer les mauvaises conditions de travail des soldats.

«Quand mon mari est rentré d'une opération extérieure au Mali et qu'il m'a raconté ses conditions de vie, je n'imaginais pas que cela pouvait être aussi dur et précaire. C'est honteux, ils sont logés dans des conditions déplorables, mal nourris...», se désole Marion*, 26 ans, ruban bleu-blanc-rouge autour du poignet. Aujourd'hui, son compagnon est mobilisé, comme 7500 autres soldats, dans l'opération Sentinelle.

Ce samedi, elle a fait le déplacement de Bretagne pour manifester contre les conditions de travail des militaires. Comme elle, des dizaines de personnes sont descendues dans la rue, boulevard des Invalides, à proximité du ministère des Armée, pour répondre à l'appel du mouvement Femmes de militaires en colère.

» Les femmes de militaires manifestent leur colère à Paris

Ce mouvement, né à la suite de l'annonce de coupes budgétaires de l'armée et de la démission du Général de Villiers, fédère près de 6000 personnes sur Facebook. Parmi elles, Jessica, 32 ans. Elle est venue de l'Aisne pour faire part de son ras-le-bol, alors que son mari, comme tous les militaires, est contraint au devoir de réserve. Sa principale requête: la fin du logiciel Louvois, le dispositif de rémunération des militaires. Trop-perçus à rembourser, soldes non-versées ou avec des mois de retard: ces dysfonctionnements sont pointés depuis des années. «Ce système rend notre quotidien difficile. Il faut sans cesse surveiller les comptes, vérifier qu'il n'y a pas d'erreurs, et le cas échéant, engager des procédures longues et prenantes», déplore-t-elle. Elle dénonce un quotidien marqué par l'incertitude. «Les rémunérations varient d'un mois sur l'autre, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. C'est difficile de se projeter.» Loetitia, co-fondatrice du mouvement, confirme: «Les familles sont à bout. On reçoit de nombreux témoignages. Elles nous racontent qu'elles ont eu des trop-perçus qu'elles n'arrivent pas à rembourser, que le mari n'a pas reçu sa solde intégrale ce mois-ci. Certains pensent à divorcer car ils n'y arrivent plus.»

Sophie, 25 ans, venue d'Alsace, souhaite, elle, que davantage de moyens soient accordés à l'armée. Elle regrette que les familles aient à acheter du matériel avec leurs propres deniers. «L'armée fournit du matériel vieux et obsolète, alors mon mari est obligé de s'équiper lui-même, témoigne-t-elle. Sacs de couchage, treillis, chaussures... Cela représente environ 200 euros par mois.» Si les femmes de militaires ont des griefs multiples, elles ont un point commun: «On se retrouve toutes seules face à des situations que l'on n'arrive plus à gérer», avance Loetitia, avant d'entonner la Marseillaise derrière la bannière «Femmes de militaires en colère, force et honneur».

Par cette manifestation, le collectif entend sensibiliser l'opinion publique mais aussi la sphère politique. «Les militaires mettent leur vie en danger tous les joursmais n'ont pas de reconnaissance, ils ont de moins en moins de moyens, ils sont épuisés. On aimerait qu'on nous propose de se mettre autour de la table pour prendre en considération ce que nos familles vivent au quotidien». Le mouvement donne déjà rendez-vous fin septembre aux épouses de militaires en colère pour un nouveau rassemblement, cette fois-ci en région.

* Le prénom a été changé

 

Source : lefigaro

samedi, 26 août 2017

Les femmes de militaires manifestent leur colère à Paris

Publié par Guy Jovelin le 26 août 2017

Par Alicia.PauletChloé Marriault

 Publié 

 

Au total, 7500 soldats sont mobilisés en permanence sur l'ensemble de la France 

Une partie du collectif, qui compte plus de 5.000 épouses de soldats, se rassemblera ce samedi à 13 heures devant les Invalides pour dénoncer «le manque de moyens» et les «conditions de travail déplorables» dans l'armée.

Le collectif des «Femmes de militaires en colère» a décidé de faire entendre sa voix. Le mouvement, qui compte près de 5.200 membres, a appelé sur sa page Facebook les familles de militaires à se rassembler ce samedi à Paris. La manifestation débutera à 13 heures, entre la rue de Grenelle et les Invalides. Un lieu symbolique qui se situe à proximité du ministère des Armées. Quelque 500 personnes sont attendues.

Les épouses de militaires descendent dans la rue avec plusieurs revendications. La première: l'arrêt définitif du système Louvois, le logiciel de rémunération des militaires. Primes non versées, retards dans le règlement des soldes, trop-perçus… Les épouses de militaires dénoncent des dysfonctionnements en série qui affectent les familles. «Certaines se retrouvent avec des surplus versés qu'elles doivent ensuite rembourser. Des familles doivent alors s'endetter, fustige Mercedes Crepin, cofondatrice de la page Facebook “Femmes de militaires en colère”. On nous avait promis un nouveau logiciel pour 2017, et celui-ci n'est toujours pas mis en place».

Autre requête: un meilleur accompagnement des familles en cas de reconnaissance du syndrome de stress post-traumatique. «On se sent complètement démunies, on ne sait pas comment faire face à la maladie, comment épauler nos hommes», déplore Mercedes Crepin, dont l'époux est victime de SPT à la suite d'une opération en Afghanistan. Elles critiquent un parcours administratif trop long pour reconnaître les droits de blessés de guerre.

Les conditions de vie déplorables en opérations extérieures (Opex) et intérieures sont dénoncés par le collectif. «Dans certaines missions, les conditions de logement sont insalubres, avec des hangars délabrés, avec des puces voire des cafards», ajoute-t-elle. La situation des veuves de militaires les préoccupe également. «Lorsqu'elles perdent leur mari en Opex, certaines doivent quitter leur logement militaire sous un délai de 2-3 mois et trouver un logement dans le civil, souligne Mercedes Crepin. Elles ne sont pas soutenues ni aidées par l'institution.»

» Lire aussi: «On n'a pas signé pour jouer les vigiles»: ces militaires lassés du plan Sentinelle

Si le mouvement des «Femmes de militaires en colère» ne mentionne pas l'opération Sentinelle, certaines épouses militent pour l'arrêt du dispositif mis en place après les attentats survenus à Paris en janvier 2015. «L'opération Sentinelle n'est pas efficace. Les militaires ne peuvent même pas faire de fouilles, quand ils arrêtent quelqu'un, il faut qu'ils appellent la police», explique Loetitia Hongroise, cofondatrice du collectif.

L'opération Sentinelle a été déclenchée afin d'appuyer le travail des policiers et des gendarmes dans un contexte de menace terroriste. Au total, 7.500 soldats sont mobilisés en permanence sur l'ensemble de la France. Selon le ministère de la Défense, «l'opération Sentinelle dissuade et protège». Régulièrement critiqué pour sa non-viabilité, il est question que le dispositif soit réorganisé. «Plutôt que d'avoir 7.000 soldats sur des postes fixes, peut-être qu'il serait mieux d'en avoir 3.500 dans des postes définis et 3.500 dans des postes plus souples de manière à pouvoir garantir la sécurité sur des grands événements», a déclaré Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, sur BFMTV le 22 août dernier.

 

Source : lefigaro

dimanche, 06 novembre 2016

La colère monte aussi chez les pompiers

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2016

La colère monte chez les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne qui expriment un mal-être grandissant. Ils demandent des solutions rapides.

«Secours en péril», «SOS», «En colère»… Depuis plus d'une semaine, les tags inscrits sur les véhicules de secours des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne n'ont échappé à personne. Des messages de soutien à leurs collègues policiers ? Oui. Mais pas seulement. Aussi et surtout l'expression d'un mal-être grandissant chez les soldats du feu, au bord de la crise de nerfs.

«Nous sommes en colère car il y a un affaiblissement du service public. La population est mal protégée, considère Christophe Brunet, secrétaire général de la CGT du SDIS 31 (service départemental d'incendie et de secours). Nos revendications sont multiples. Par exemple, en 10 ans, le département a gagné 150 000 habitants. Dans le même temps, nos effectifs n'ont pas évolué.»

Selon le syndicaliste, les sapeurs-pompiers effectuent «2 256 heures par an payées pour 1 607 heures. Notre bienveillance et notre passion pour notre métier ont leurs limites.»

Plusieurs revendications sont au cœur de la grogne. «Il y a le Samu qui nous envoie sur des interventions déguisées. Par exemple, il nous arrive d'aller sur une urgence décrite comme vitale, dans le centre-ville. Là, on tombe sur une personne qui nous attend avec sa valise pour aller à l'hôpital et qui aurait pu voir son généraliste. Entre le transport à l'hôpital et le délai d'attente aux urgences, cela peut prendre jusqu'à une heure. Les engins sont mobilisés tout ce temps. Pendant ce délai, ce sont les casernes limitrophes de Toulouse qui interviennent mais le temps d'attente est allongé pour les autres urgences».

La répartition des effectifs dans le département semble aberrante pour Christophe Brunet. «La caserne de Saint-Jory par exemple réalise 1 700 sorties sans aucun professionnel. Il n'y a que des volontaires. Professionnels et volontaires sont complémentaires mais nous demandons une répartition judicieuse.»

Carrières bloquées depuis 2012, annonce de la suppression de fonctionnaires, heures gratuites… «beaucoup de collègues sont en souffrance et expriment aujourd'hui leur mal-être. C'est un mouvement qui est né de la base. Des camions, nous en avons. Mais il faut du monde pour monter dedans.»

Hier matin, les pompiers en colère ont été reçus par Emilienne Pomirol, conseillère départementale présidente du SDIS. «Elle semble de bonne volonté mais sa marge de manœuvre est étroite. C'est l'hypocrisie de l'État que nous dénonçons». Des centres de secours mixtes (professionnels et volontaires) doivent être créés dans le département. «Mais pas avant 4 ou 5 ans… Nous souffrons et c'est aussi la population qui en pâtit.»


Pompiers, policiers, infirmières… les services publics sont à bout

Dès les premières mobilisations spontanées, de nuit, des «policiers en colère», les sapeurs-pompiers, dont certains en tenue, se sont joints au mouvement. «Nous travaillons ensemble, pour le secours à la population. Ce sont les policiers qui établissent le périmètre de sécurité sur les interventions difficiles. Ils nous accompagnent pour éviter les agressions et les caillassages», résume Christophe Brunet, secrétaire de la CGT du SDIS 31.

Samedi dernier, au Capitole, les engins des soldats du feu sont arrivés à grand renfort de sirènes et de gyrophares pour soutenir la marche des policiers. Aujourd'hui, à 15 heures, une nouvelle manifestation est prévue à Toulouse. Certains pompiers ont prévu d'y assister. Une grande mobilisation aura lieu mardi prochain, à 14 heures depuis Saint-Cyprien. «Les infirmières y participeront également, prévient Christophe Brunet. C'est aussi un service public en souffrance. On compte cinq suicides au CHU de Toulouse.»


Le chiffre : 750

Pompiers professionnels >Haute-Garonne. Le département compte 750 sapeurs-pompiers professionnels et 1 300 sapeurs-pompiers volontaires. Un chiffre insuffisant pour la CGT.