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mardi, 14 août 2018

Nos entreprises ont plié bagage en Iran. Quid de l' « Europe puissance » ?

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L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP)

C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

http___o.aolcdn.com_hss_storage_midas_ea8f4497f5413b8041c682f899dcefc5_206359961_RTX2YHNJ.jpgQu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique. 

 

Source : lafautearousseau

samedi, 11 août 2018

Les USA mènent toujours la danse

Publié par Guy Jovelin le 11 août 2018

 Le billet de Patrick Parment

trump dollar.jpg

La grande vertu de nos chers Romains est que dans le même temps qu’ils colonisaient les barbares, ils apportaient avec eux les bienfaits d’une civilisation brillante. La Gaule n’a eu qu’à y gagner, n’en déplaise aux admirateurs de Vercingétorix dont nous nous garderons bien de ternir la mémoire. Un Vercingétorix qui incarne bien les vertus des vaillants Gaulois : grande gueule et un tantinet bagarreur. Merci à Michelet d’avoir redonné ses lettres de noblesse à ce valeureux guerrier.

On ne saurait en dire autant des Etats-Unis, première puissance mondiale depuis 1945 et surtout puissance dominante. Sauf que cette Amérique n’apporte que des ennuis aux Européens que nous sommes. Et pas qu’à nous semble-t-il. Et ces ennuis ont un seul et unique nom : l’argent ou le dollar si vous préférez.

En dommage collatéral, dès les années 1950, est apparu le pire cancer social qui soit : la société de consommation. Qui va obliger les femmes à travailler, brisant du même coup la cellule familiale. Dans le même. temps, on s’est mis à produire des tas de trucs dont une société civilisée n’a nul besoin. Plus grave encore, on est passé d’une société ordonnée autour d’un destin commun à une société totalement individualisée (1).

Avec la chute du communisme en 1989, on est alors passé d’un capitalisme industriel à un capitalisme financier. Ce dernier, outre de tout réduire à des indices boursiers entend surtout nier l’existence de l’Etat-nation comme frein à son inexorable expansion économique.

L’émergence de la Russie, de l’Asie et de la Chine comme puissances économiques n’a, semble-t-il, guère écorné la domination de l’Amérique comme principal marché mondial. On vient une nouvelle fois d’en faire l’expérience avec l’embargo décidé par l’imprévisible Donald Trump sur l’Iran. Ce qui en clair signifie que tout pays ayant des avoirs aux Etats-Unis se verra soit taxé, soit interdit de commerce dans le pays.

L’Europe, qui commerce avec l’Iran, a bien tenté de négocier, rien n’y a fait. De leur côté, la Russie comme la Chine n’ont pas pris le risque de braver l’ogre américain.

Trump l’a rappelé dans l’un des tweets dont il a le secret, « quiconque fait des affaires avec l’Iran ne fera pas d’affaires avec les Etats-Unis ». Inutile de dire que les mastodontes que sont Siemens, Daimler, Airbus, Total, PSA, Renault ou Maerck ont illico fait marche arrière. Face à la brutalité américaine, l’UE n’est pas la seule à capituler : la Russie a beau inviter « la communauté internationale » à ne pas « accepter que des réussites importantes d’une diplomatie multilatérale soient sacrifiées par la volonté américaine de régler ses comptes avec l’Iran », elle plie devant Washington comme le montre le retrait d’Iran du russe Lukoil. Quant à la Chine, pas question pour elle de se voir privé de son principal marché à l’exportation. L’Amérique mène donc la danse. Comme disait Lénine : Que faire ?

 (1) En fait ce n’est pas tout à fait exact, car ce phénomène d’individualisation de la société a commencé après la guerre de 1914 et est lié aussi à l’émergence de la démocratie et du capitalisme, les deux étant intimement liés.

 

Source : synthesenationale

mercredi, 01 août 2018

Viktor Orban : le moment est venu pour la génération anti-communiste et chrétienne

Publié par Guy Jovelin le 01 août 2018

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Comme tous les ans, Viktor Orbán a prononcé, samedi, un discours à l’université d’été des Hongrois de Roumanie. Extrait du compte-rendu :

"Aux élections européennes, nous pourrons faire nos adieux à la démocratie libérale et à l'élite de 1968. Selon le Premier ministre, aux élections du Parlement européen de l'année prochaine nous pourrons dire adieu non seulement à la démocratie libérale mais aussi à l'élite de 1968. Il a déclaré qu'au lieu de la génération de 1968, le moment est venu pour la génération anti-communiste, chrétienne et engagée au niveau national qui a émergé dans les années 1990. En concluant son discours à Tusnádfürdő, M. Orbán a déclaré: « Il y a trente ans, nous pensions que l'Europe était notre avenir. Aujourd'hui, nous croyons que nous sommes l'avenir de l'Europe ».

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

samedi, 21 juillet 2018

Le déclin industriel de l’Europe vu par le recrutement

Publié par Guy Jovelin le 21 juillet 2018

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Jadis usine du monde, l’Europe a depuis longtemps cédé à l’Asie ce titre. Entre 2008 et 2017, des emplois se sont créés dans les pays d’Europe, mais la plupart au bénéfice du secteur tertiaire, dont l’utilisé est parfois toute relative, le plus souvent virtuelle car inquantifiable, comme le prouve le petit exemple que je donne souvent à mes élèves : « secteur primaire : un gars avec une pioche qui extrait le minerai de cuivre dabs une mine. Secteur secondaire : un gars avec un casque qui fabrique du fil électrique et des lingots de cuivre dans une usine. Secteur tertiaire : un gars en costume-cravate qui spécule sur les cours du cuivre dans une banque. ». Voici quel secteur à le plus embauché en 10 ans dans les divers pays d’Europe (Union Européenne, sauf Malte et Chypre + AELE) :

– Santé humaine et action sociale : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Norvège, Portugal, Slovénie et Suisse.

– Administration et service d’accompagnement : Bulgarie, Lituanie, Pays-Bas.

– Administration publique, défense et sécurité sociale : Hongrie, Slovaquie.

– Hébergement et service d’alimentation : Grèce, Islande.

– Personnel de maison : Italie.

– Personnel scientifique et technique : Lettonie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

– Education : Croatie, Danemark.

– Information et communication : Estonie.

– Produits manufacturés : Tchéquie.

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 13 juillet 2018

Schistosome : ce ver parasite mortel migre vers l’Europe

Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2018

Par  le 12/07/2018

 

Responsable de la fièvre de l’escargot, qui touche 200 millions de personnes dans le monde, le schisostome inquiète les chercheurs. Très présent dans l’hémisphère sud, responsable de dizaines de milliers de morts par an, ce ver pourrait s’acclimater à l’Europe.

Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de bilharziose ou de schistosomiase. Derrière ces deux termes barbares, se cache une seule et même maladie, mortelle, qui touche plus de 200 millions de personnes dans le monde, également appelée fièvre de l’escargot. Traditionnellement présente dans l’hémisphère sud, elle pourrait très vite s’accommoder du climat européen. Depuis 2011, elle est régulièrement détectée en Corse, et cela pourrait n’être qu’un début.(…)

Les pays touchés par la bilharziose dans le monde. En rouge, les zones d’endémie.

Des milliers d’œufs par jour

Cette maladie parasitaire est due à un ver, le schistosome. Plat, il mesure de 8 à 25 mm, selon son genre. Les vers élisent domicile dans des mollusques d’eau douce, où ils se multiplient. La forme larvaire du schistosome infecte l’eau, puis pénètre la peau des humains qui s’y baignent, ou y lave leur linge.(…)

Comment expliquer son arrivée en Corse ? Toujours selon l’ARS, l’hypothèse la plus probable serait qu’une personne contaminée, originaire d’une zone touchée par la maladie (le Sénégal), aurait uriné dans l’eau, contaminant les bulins (mollusques) du site, qui ont à leur tour contaminé les baigneurs. Le site est désormais suivi de très près par la préfecture et les autorités sanitaires, qui ont multiplié les actions de prévention pour endiguer la contamination.

Mais celle-ci pourrait s’étendre dans d’autres régions d’Europe, pour plusieurs raisons : d’abord, les parasites recueillis dans la rivière du Cavu ont évolué vers des formes hybrides, compatibles avec une contamination des bovins. Ils pourraient donc, à terme, se modifier pour contaminer de plus en plus d’espèces européennes.

Les chercheurs alertent

Ensuite, les différentes migrations humaines pourraient contribuer à diffuser la maladie, avec l’arrivée de personnes originaires d’Afrique tropicale ou subsaharienne, dans divers pays du continent européen.

Dans un article publié en juin 2015 sur le site du CNRS, une équipe européenne de chercheurs spécialistes des infections pathogènes alerte les autorités. « Les gouvernements, les organismes de recherche ainsi que les agences de financement doivent considérer la nécessité d’investir dans la recherche sur les maladies liées aux mollusques vecteurs. Il ne s’agit plus d’un risque d’introduction en Europe en raison de changements climatiques et globaux. L’introduction s’est produite. » (…)

ouest-france.fr via fdesouche