Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 17 juin 2015

Bruits de guerre en UE: Les USA vont concentrer des armes lourdes et des hommes en Europe de l’Est

Bruits de guerre en UE: Les USA vont concentrer des armes lourdes et des hommes en Europe de l’Est

Publié par Guy Jovelin

 

Chars US déjà en Estonie avant les nouveaux arrivages Les Etats-Unis poursuivent leurs provocations en direction...

 

Lire la suite : http://www.medias-presse.info/bruits-de-guerre-en-ue-les-...

jeudi, 05 mars 2015

L’Afrique est en guerre

Éditorial de Bernard Lugan pour L’Afrique Réelle N°63 :

En ce mois de mars 2015, en dépit des discours économiques  désincarnés prononcés par les « experts » et pieusement récités par les médias, l’Afrique est plus que jamais en perdition.
En laissant de côté les crises politiques qui peuvent à tout moment déboucher sur des guerres, le simple énoncé des conflits en cours permet de le comprendre.
 
 

 

A l’exception du Maroc, toute l’Afrique du Nord est en guerre :

 

 
 
- L’Egypte est prise entre deux fronts jihadistes, celui du Sinaï à l’est et celui de Libye à l’ouest ; sans parler de la subversion intérieure qui se manifeste par des attentats quotidiens.
 
- En Libye les dernières structures étatiques ont achevé de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples à travers une fragmentation régionale et tribale que Daesch tente de coaguler.
 
- La Tunisie ne parvient pas à réduire ses maquis islamistes.
 
- En Algérie, des maquis islamistes sont actifs dans plus de la moitié du pays. L’Algérie est dans une impasse économique due aux aléas pétroliers, ce qui risque d’avoir de graves conséquences sociales et politiques.
 

Lire la suite

samedi, 21 février 2015

Libye : qui présentera "l'addition" à MM. Sarkozy, Juppé et BHL?

 
Résultat de recherche d'images pour "bernard lugan"Au mois de mars 2011, à l'issue d'une campagne médiatique d'une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d'entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.
Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui permit d'ouvrir les hostilités.
Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L'incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.
 
Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu'une intervention internationale paraît aujourd'hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l'époque, l'Elysée avança l'argument d'une action humanitaire destinée à "sauver la population de Benghazi". Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu'en entrant en guerre en Libye: " l'objectif de l'OTAN était d'assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint "[2].
 
Quoiqu'il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre "pour la démocratie et les droits de l'homme", est catastrophique :

- Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d'une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l'Europe.

- Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l'ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

- L'Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l'Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu'avec Boko Haram un second front islamiste s'est ouvert sur leurs frontières.

- Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d'où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu'ils vont créer des cellules "dormantes" au sein de l' "espace Schengen".
 
Face à ce désastre, comme s'ils étaient étrangers au chaos qu'ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l'Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions...

Bernard Lugan
18/02/2015
 

 

mercredi, 26 novembre 2014

Obama, à deux doigts de la guerre contre la Russie, légalise 4 millions de clandestins ! (par Nicolas Bonnal)

 

Publié par Guy Jovelin

Obama a fait organiser par ses agences la subversion en Ukraine (actuellement entre les mains de gangs d’oligarques et de voyous) puis une mise au ban de la Russie. Comme on sait, cette mise au ban n’a abouti à rien d’autre qu’à renforcer le sentiment pro-russe en Crimée et à l’Est, à affaiblir notre Union européenne et à établir une formidable alliance stratégique entre Poutine et les Chinois. Mais les valets européens se battent pour cirer les bottes d’Obama.

Comme on sait aussi, Obama, qui vient de prendre sa énième claque au Sénat, a décidé de légaliser quatre millions de clandestins. L’Italie, quant à elle, rêve d’en découdre militairement avec la Russie ; et elle a laissé s’introduire 300.000 « clandestins » contre lesquels elle ne fait rien, sinon réquisitionner des hôtels et lever des impôts pour faciliter cette invasion pas comme les autres. Mais ne dramatisons pas. On se ferait accuser de raciste, de fasciste, de xénophobe par les Érinyes en place. Alors laissons-nous occuper.

Nous sommes à deux doigts de la guerre contre la Russie, qui en finirait (but recherché ?) avec la civilisation européenne (et sa population) ou ce qu’il en reste, au motif hallucinant qu’il y aurait quelques centaines de soldats russes dans l’est de l’Ukraine martyrisé par le gang affairiste au pouvoir. Et on laisse entrer quatre millions de clandestins en Amérique ! Tout heureux d’y retrouver le quidam kenyan élevé en Indonésie, les Mésoaméricains et autres Africains s’y précipitent.

La démocratie occidentale postmoderne est une maladie mentale. Elle n’a qu’une seule raison d’être maintenant, quel que soit le parti politique : son autodestruction. Autodestruction démographique, culturelle, religieuse, politique, économique (délocalisations) : appelez ce répugnant chaos libéralisme ousocialisme, comme vous voudrez. Plus l’islam dégénère en islamisme, plus le système le favorise ; plus l’Europe s’empêtre, plus on la construit ; moins l’immigration est utile, plus elle est favorisée par des guerres imbéciles et scandaleuses aux quatre coins du monde.

Et les Français ? Toujours aussi éclairés par leurs médias, ils disent au sondeur qu’ils vont voter Juppé qui incarne à la fois la guerre totale contre Kadhafi, l’Europe des fous de Bruxelles et la guerre fraîche et joyeuse contre le Russe. Juppé incarnera aussi la guerre totale contre le peuple français. Elle sera méritée.

Nous allons faire une guerre nucléaire à dix mille kilomètres de chez nous pour 300 soldats que l’on croit voir bouger, et nous laissons rentrer dix millions d’étrangers sans coup férir. C’est la logique du marché, comme on dit. Bon appétit à ceux qui votent.

D’après Thomas Alva Edison, l’homme qui inventa notre cadre de vie (nous n’inventons plus rien à part des gadgets à tuer le temps), il y a trois sortes d’hommes : les 5 % qui pensent, les 10 % qui croient penser (les jamais contents !) et les 85 % qui préfèrent mourir que penser.

Eh bien, en Occident, nous préférons mourir.

Source

lundi, 28 juillet 2014

[Lu sur Internet] Un été d’avant-guerre – par Joris Karl

Publié par Guy Jovelin

[Lu sur Internet] Un été d’avant-guerre - par Joris Karl27/07/2014 – PARIS (via Boulevard Voltaire)

L’été devenait mou. Presque visqueux. Le peuple ballotté entre canicule et jours de pluie avançait avec la prestance d’une pile d’archives mal défraîchies. L’actualité n’atteignait plus le sol depuis longtemps. On savait qu’au loin il y avait des crashs, mal à l’aise ou malaisiens, on savait qu’il y avait des bang de plages et des fuites de Gaza. Mais on marchait. Droits comme des I, alors que dans la moiteur cravatée de l’Assemblée, une fournée de pingouins votait la fusion des régions. Tout seuls, comme des grands, à mille lieues de ce peuple qui pour eux n’existait plus. Comme cent ans auparavant, le ronronnement de la guerre nous berçait. Nous caressait quasi somnifère. Un alcool de haute tenue, petite gorgée, grande ivresse. Mais pas d’archiduc crucifié à l’horizon, pas de Bosnie pour le moment. Même pas de Caillaux dans nos chaussures, même pas de Jaurès au croissant.

(…)

Pourtant, le 14 Juillet s’était déroulé comme de coutume. Quoique. Toujours autant, voire plus de grappes humaines venues se répandre au pied du bouquet final. Des aahhh, des ohhh, pour goûter les comètes incertaines, pour humer le parfum des fusées. Lointaines bastilles dont on leur avait naguère susurré l’émotion sur les bancs de l’école. Le bruit de la guerre était ailleurs, enterré dans le passé absous, réfugié à jamais au tréfonds des pages jaunies du manuel de classe.

Nous, nous n’avions plus que cette odeur de poudre. Nano-écho des orages d’acier qui firent la France. Nous n’étions plus qu’un peuple sans histoire, amputé du temps, touristes de notre propre existence. Proie facile pour les prédateurs de tout poil, pour les prédicateurs de toutes obédiences.

Pour lire l’article dans son intégralité

Photo Une : Assassinat de l’archiduc d’Autriche et de son épouse à Sarajevo, quatrième de couverture illustrée du Petit Journal du 12 juillet 1914. Crédit : Bibliothèque nationale de France (cc).

Source : http://fr.novopress.info/