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mardi, 28 août 2018

L’Europe bruxelloise en guerre : la police recule partout devant les migrants

Publié par Guy Jovelin le 28 août 2018

Police Recule Migrants Guerre Europe Bruxelloise

La « crise des migrants » engendre logiquement une guerre en Europe. Alors que l’Est résiste à l’envahisseur, dans les pays sous influence bruxelloise la police recule devant des migrants de plus en plus sûrs d’eux et dominateurs. Au point que c’est aux militaires d’être attaqués.
 
En 2014, les médias dominants dans l’Europe bruxelloise ont nommé « crise des migrants », l’intrusion brutale, en sus de l’immigration habituelle, tant officielle que « clandestine », de centaines de milliers d’immigrés supplémentaires inassimilables, en majorité mâles et jeunes, par un abus manifeste de deux mots attachés à deux droits très anciens et respectables, l’asile à terre et la détresse en mer. Cet abus était conscient et organisé, afin de subvertir et d’exploiter, en vue d’une invasion planifiée par l’ONU, la compassion pour le malheureux, et le vieux devoir de solidarité humaine que souffle à chacun sa conscience.
 

Officiel : pour le HCR de l’ONU les migrants ne sont pas des réfugiés 

 
Aujourd’hui l’imposture est éventée. Le HCR, le Haut comité aux réfugiés de l’ONU, confirme ce que le téléspectateur pouvait voir sur son écran : 75 % au moins des migrants sont des hommes, d’âge compris entre vingt et quarante ans, les « mineurs », quand on parvient à leur donner un âge, ont souvent 35 ans, ils viennent de pays qui ne sont pas en guerre pour la plupart, et même dans le cas contraire, on a vu des Syriens, par exemple, retourner chez eux le temps des vacances avec l’argent du contribuable allemand. En d’autres termes, ces migrants ne sont, dans l’ensemble, pas des réfugiés, ce sont pour une part des immigrés « économiques », les autres étant des prédateurs, comme l’actualité nous le montre.
 

A Ceuta, l’attaque d’une horde de mâles en guerre

 
Les 116 migrants qui viennent d’envahir l’enclave espagnole de Ceuta étaient tous jeunes, en bonne santé, sportifs, n’ayant visiblement été brimés ni maltraités par personne. Ils ont escaladé les grilles vivement, et, pour repousser la police, lui ont jeté des excréments et de la chaux, causant pas mal de blessures. La police a reculé. Ils sont passés, faisant des V de la victoire et pour certains remerciant Allah, le grand, le miséricordieux, de la victoire qu’il leur avait donnée. On peut tourner les mots dans tous les sens, on n’empêchera pas la chose d’être un acte de guerre. Une guerre d’un genre nouveau puisqu’au lieu de planter leur drapeau en terre espagnole et européenne, ils ont brandi les drapeaux de l’Espagne et de l’Europe bruxelloise. Cela signifie plus que : nous vous vainquons. Cela signifie : nous sommes vous demain, nous vous éliminons, nous vous remplaçons.
 

Les dépouilles de l’Europe bruxelloise : argent, tueries, femmes

 
Sans doute Pedro Sanchez a-t-il renvoyé au Maroc, deux jours plus tard, ces envahisseurs victorieux (Pourquoi au Maroc ? C’est chez eux qu’il fallait renvoyer ces migrants, avec une sévère admonestation à leur gouvernement), mais le mal était fait. La police avait reculé. Comme partout en Europe bruxelloise. Et ce recul est un appel à tous les envahisseurs : vous pouvez y aller, une fois entrés vous jouirez sans entrave des grasses dépouilles de l’Europe bruxelloise, ses allocations, ses foyers d’accueil, ses répartitions administratives, ses distributions de nourriture (prévoir toutefois ses propres épices, la cuisine manque parfois de piment, à Calais par exemple), ses femmes faciles à attraper et à violer sur la voie publique.
 

La police recule devant la synergie migrants-immigrés plus anciens

 
La guerre en Europe bruxelloise est en effet fraîche et joyeuse pour ces jeunes mâles aux appétits de conquête non inhibés par le politiquement correct : tout est butin, les promeneuses de la Saint-Sylvestre à Cologne, les passants que l’on poignarde en criant – ou pas -Allahou Akbar, et bien sûr le bien d’autrui, droit d’aubaine pris sur les infidèles. De la Suède à la Sicile, les migrants ont changé l’insécurité en Europe bruxelloise, ils font une guerre de rapine, un gigantesque rezzou pour une gigantesque razzia. Et la police dans tout ça ? Eh bien, la police recule. Car, en bagarre avec les migrants, mais en synergie avec eux lorsqu’il s’agit des keufs, il y a les bandes de banlieue. La police se fait caillasser et tabasser dans les « quartiers ». Chacun a en mémoire les policiers lynchés pour la Saint-Sylvestre (encore ! C’est le patron de l’immigration turbulente) à Champigny-sur-Marne. Ou les policiers cramés dans leur voiture à Viry-Châtillon. Et l’on ne compte plus ceux qui sont tués par les terroristes, déséquilibrés et loups solitaires issus de l’immigration.
 

La police recule : la grande trouille du grand rezzou

 
Résultat, la police a peur. Devant la foule allogène et criminogène, elle recule. Ses voitures s’enfuient. Ses membres reculent en tâchant de rester groupés. Ce n’est pas propre à la France. En Italie, en Espagne, la consigne est de reculer jusqu’à l’arrivée de moyens supérieurs du type canon à eau. L’héroïsme est déconseillé. En Belgique, à Spa, un policier vient de se faire abattre pour être intervenu par une dispute. La vraie guerre arrive. Elle se fait de moins en moins au cocktail Molotov improvisé ou au couteau, plus à l’arme à feu. Récemment à Marseille, un petit rezzou s’est offert une fantasia à la Kalachnikov. 
 
De nombreuses vidéos circulant sur le net mettent en image les effets de cette terreur sur le moral des policiers, de la Grèce à la Scandinavie. Les équipes de deux ou quatre policiers en voiture sont systématiquement prises à partie. Comme l’usage de leur arme leur est interdit, les policiers se font repousser, insulter, molester par des adversaires supérieurs en nombre ou simplement en agressivité, et ne reçoivent naturellement aucune aide de la population, au contraire.
 

Terrorisme et migrants font partie d’une même guerre d’invasion

 
Il y a trois ans, Daech menaçait de pousser 500.000 migrants à envahir l’Europe. Il y en a deux, le président tchèque Milos Zeman accusait les Frères musulmans d’avoir provoqué le début de la crise des migrants. Ces informations, parues dans le Point et le Figaro, n’ont pas été démenties. Il y a une guerre dont l’Europe bruxelloise est le théâtre, une guerre d’invasion où s’articulent immigration et terrorisme. Dans cette guerre, les militaires de l’opération sentinelles sont souvent attaqués eux aussi. Leur bilan est meilleur que celui de la police. Mais, même quand ils ont le droit d’ouvrir le feu comme tout récemment à Lille, ils laissent leurs agresseurs s’enfuir sans trop de mal. Les consignes données par l’Etat sont de ne pas s’opposer aux envahisseurs. Ce qui a pour effet, visible sur toutes les vidéos, que les migrants et certains immigrés plus anciens ne considèrent pas les forces de l’ordre comme les représentants de la loi d’un pays qu’ils respectent, mais comme une bande ennemie, contre laquelle il est loisible de se battre, et qu’il est gratifiant d’humilier.
 

Europe bruxelloise : guerre civile entre orthodoxes et hérétiques

 
C’est là qu’entre en jeu la guerre civile qui enflamme l’Europe bruxelloise entre les orthodoxes, Allemagne, Benelux, Espagne, Grande-Bretagne, et les hérétiques, c’est-à-dire le groupe de Višegrad auquel s’ajoutent depuis peu l’Autriche et l’Italie. Là-bas, la police ne recule pas, ou plus, devant les migrants, et les frontières sont défendues. C’est pourquoi Macron et Philippe morigènent Salvini : il est coupable de deux choses, d’agir et d’être populaire, à l’inverse d’eux, et, à l’inverse d’eux, de s’opposer au diktat du mondialisme qui a décidé la léopardisation de l’Europe. 
 
A preuve les récentes déclarations de Josep Borell, le ministre espagnol des affaires étrangères, considérant les migrants comme le « sang neuf » de l’Europe, confirmées par celles du leader wallon André Antoine qui fait le « choix démographique » de l’immigration, et par celles du président allemand Franz-Walter Steinmeier, lui aussi favorable à la poursuite de l’immigration, qui nie l’existence « d’Allemands de souche ». Pour ces fanatiques de l’Europe bruxelloise, l’ennemi c’est Salvini, Orban, c’est Kurz, ce ne sont pas les migrants envahisseurs ni les immigrés délinquants ou criminels : et c’est pourquoi la police recule, laissant les citoyens sans défense.
 

Pauline Mille

https://reinformation.tv/police-recule-migrants-guerre-eu...

 

Source : leblogalupus

vendredi, 06 juillet 2018

Congo en guerre : cannibalisme, garçons obligés de violer leur mère, mutilations génitales, sorcellerie, démembrements à la machette,…

Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2018

Auteur : admin4

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« Selon un rapport de l’ONU, des atrocités terribles, dont des viols collectifs et du cannibalisme, ont lieu dans la guerre en République démocratique du Congo.

Dans la région du Kasaï, on a vu des garçons forcés de violer leur mère, des petites filles à qui on a dit que la sorcellerie leur permettrait d’attraper des balles, et des femmes forcées de choisir entre le viol en bande ou la mort.

Les rebelles et les troupes gouvernementales ont commis des atrocités pendant le conflit, y compris le démembrement de civils, selon des comptes rendus publiés par une équipe de l’ONU d’experts des droits de l’homme qui ont déclaré que le monde doit savoir.

L’équipe chargée d’enquêter sur un conflit dans la région a déclaré la semaine dernière au Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’elle soupçonnait toutes les parties d’être coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Leur rapport détaillé de 126 pages répertorie les horribles attaques commises durant le conflit, qui a éclaté fin 2016, impliquant les milices Kamuina Nsapu et Bana Mura et les forces armées congolaises, les FARDC.

« Ce qui s’est passé au Kasaï ne peut que forcer à en parler », a déclaré Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des droits de l’homme, au Conseil.

« Une victime nous a dit qu’en mai 2017, elle a vu un groupe de la milice Kamuina Nsapu, dont certains portaient des organes génitaux féminins (clitoris et vagins) comme médailles », dit le rapport.

Certains témoins se souviennent d’avoir vu des gens découper, cuisiner et manger de la chair humaine, y compris des pénis coupés à partir d’hommes encore vivants et de cadavres, en particulier les FARDC, et boire du sang humain.

L’enquêteur principal Bacre Waly Ndiaye a déclaré au Conseil que lors d’un incident, au moins 186 hommes et garçons d’un seul village ont été décapités par Kamuina Nsapu, dont beaucoup de membres étaient des enfants forcés de combattre, désarmés ou portant des bâtons, et étaient convaincus que la magie les avait rendus invulnérables.

Beaucoup de ces enfants soldats ont été tués lorsque les soldats des FARDC les ont mitraillés sans discrimination, a-t-il dit. Les corps étaient souvent enterrés dans des fosses communes…. ou étaient parfois empilés dans des camions par des soldats pour être enterrés ailleurs. Au départ, on pensait qu’il y avait environ 86 fosses communes, mais après avoir enquêté sur le terrain, l’équipe a soupçonné des centaines, a-t-il dit. »

Source fdesouche via contre-info

mardi, 26 juin 2018

Fait-on vraiment la guerre contre les djihadistes ?

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

POSTÉ LE 19 JUIN , 2018, 5:07

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250 morts, plus de mille blessés. C’est, à ce jour, le bilan approximatif des attentats terroristes, c’est-à-dire islamistes, dans notre seul pays ; et cela en trois ans seulement.

M. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement supporte mal la critique.

Il dénonce le « manque d’unité nationale face au terrorisme ». Il affirme qu’« il n’y a pas moyen d’empêcher ce type d’événements ».

Sur l’internement éventuel des fichés S, il ajoute : « Si vous les enfermez, vous ne pouvez pas remonter les filières, démanteler des opérations qui adviendraient demain. »

Autrement dit, il vaut mieux laisser en liberté les futurs assassins pour pouvoir collecter des renseignements sur les futurs assassins !

Décidément, je ne suis pas « câblé pareil ».

Et la majorité des Français non plus, qui préféreraient sans doute qu’on neutralise les assassins, avant qu’ils ne les assassinent.

Évidemment, après chaque attentat, toute réponse à une question posée à une de nos têtes pensantes est précédée de : « Permettez-moi d’abord d’avoir une pensée pour … ».

Le président, les ministres s’émeuvent, dénoncent l’acte barbare, « qui ne dissuadera pas la France de défendre ses libertés ».

On s’interroge, comme s’il y avait le moindre doute à ce sujet, sur les motifs des assassins, dont on pense qu’ils se sont radicalisés en prison où ils sont déjà presque tous passés.

Pour résumer, on pourrait arriver à la conclusion que la dernière chose à faire est de mettre en prison les individus dangereux car on aggrave leur cas et le nôtre.

De terroristes potentiels « modérés », on en fait des assassins.

Mais la résistance s’organise : on fait acte de résistance en buvant une bière à la terrasse d’un café, cible potentielle, en organisant des marches blanches, en déposant des fleurs sur le lieu des massacres, en multipliant les cellules psy.

On nous rassure en rappelant que les divers services de renseignements et les corps de police sont efficaces, ce qui est vrai ; que leurs effectifs se renforcent – près de 10 000 prévus d’ici la fin du quinquennat ; on verra.

On ne peut rien faire de plus, paraît-il, et on nous rappelle que le risque zéro n’existe pas.

Le procureur général de Paris s’alarme-t-il de ce que, dans les deux ans, des centaines de djihadistes radicalisés dangereux vont être remis en liberté, leur peine effectuée ?

La garde des sceaux lui répond « qu’ils seront surveillés de près », alors qu’on sait que le renseignement et la justice sont déjà saturés, et de toute façon, « dans un État de droit, on ne peut rien faire de plus » (déclaration du 30 mai).

Il ne lui vient pas à l’idée qu’on pourrait peut-être changer la loi de l’État de droit, quitte à ce que quelques libertés marginales soient temporairement écornées, ce qui ne peut nuire qu’aux hors-la-loi.
Que préféreront les Français ? Être un peu gênés pendant quelque temps ou être tout à fait morts ?

 

Source : les4verites

vendredi, 13 avril 2018

Frappes en Syrie ? La France devrait rester scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses

Publié par Guy Jovelin le 13 avril 2018

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Syrie, un jardin sur l'Oronte

Ce sont des événements graves qui se déroulent en ce moment d'un bout à l'autre du monde, notablement en Syrie. Et qui alimentent comme s'il en était besoin, ce climat de lourde tension internationale qui se développe dangereusement en diverses régions du globe. Et qui, même si l'on trouvera que nous employons de grands mots, évoquent comme une avant-guerre.

Les présidents Trump et Macron se téléphonent beaucoup ces jours.ci à ce que l'on dit, et nous craignons fort que ce ne soit pas pour de sages décisions. L'envoi de missiles sur la Syrie pour détruire de supposés stocks d'armes chimiques nous paraît être une sottise de plus venant de pays - dont malheureusement le nôtre - qui en ont déjà accumulé un certain nombre et des plus graves. Par exemple en Irak et en Libye. Nous avons eu les conséquences du chaos qui s'y est établi consécutivement aux interventions dites occidentaleset sans-doute les aurons-nous encore pour longtemps. 

On se souvient que pour intervenir en Irak les Américains avaient répandu sans vergogne de très gros mensonges. Les « armes de destruction massive » que Saddam Hussein était censé détenir et qu'il n'avait pas se sont transmuées en « stocks d'armes chimiques » syriennes dont on n'a pas de preuves formelles mais seulement de « fortes présomptions » que le régime de Damas les aurait vraiment lui-même utilisées il y a deux semaines.

Trump, Macron et sans-doute Theresa May, sans besoin d'aucun mandat dit international, sans-doute impossible à mettre en place, envisagent donc de faire justice, de frapper la Syrie de Bachar el Assad, à titre punitif, et pour lui marquer les limites que les puissances en question lui interdiraient de franchir : la fameuse « ligne rouge » qu'elles ont elles-mêmes fixée. On ignorera longtemps à quel titre. 

Des paroles martiales viennent d'être proférées et des menaces guerrières échangées. La tweet-diplomatie, dont Trump s'est fait le dérisoire spécialiste, s'est surpassée. Trump a annoncé des tirs de missiles sur la Syrie ; Moscou a répliqué qu'il les intercepterait, affirmant avoir les moyens de les détruire en vol. Trump a surenchéri, claironnant que ses missiles sont « intelligents ». Mais on sait qu’il faudrait en tirer beaucoup pour que quelques-uns peut-être atteignent leur cible... Paris n'est pas en reste sur ces rodomontades. Quoique plus discrètement, Londres est de la partie. A quoi conduit-elle ? Tout bonnement à un risque de confrontation directe avec la Russie ... Nous n'avons rien à y gagner, beaucoup à y perdre. La France n'a pas de conflit d'intérêts avec la Russie. Et aurait au contraire bien des avantages à s’en rapprocher.

A ce stade, il est probable que ces épisodes ne sont rien d'autre que des gesticulations. Des coups de com' selon la délicate expression en usage dans nos régimes d'opinion. Et il n'est pas tout à fait impossible que les tirs annoncés soient renvoyés aux calendes grecques, d'un moratoire l'autre, ou qu'on finisse par leur substituer à titre compensatoire quelque autre mesure ou sanction moins risquées ...

Mais c'est une erreur de croire que la gesticulation est signe d'exclusion du conflit ; que les armes n'auront pas à parler ; que la folie de la guerre n'est plus à l'ordre du jour.  L'Histoire montre que les gesticulations semblables à celles dont nous avons en ce moment le spectacle, en sont parfois les prodromes. Vient un moment où un geste de trop finit par déclencher l'engrenage fatal qui conduit au conflit, à la catastrophe, à la guerre, dont peut-être personne n'avait vraiment voulu.

Notre avis est que la France devrait rester scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses. Elle n'a ni intérêt à frapper la Syrie ni les moyens d'une guerre de principe, d'une guerre idéologique, morale ou humanitaire. Son intérêt premier est la destruction de Daech et la stabilisation de la Syrie, son retour à une situation d'ordre et de paix relative capable de contenir l'islamisme radical. Frapper Bachar el Assad concourra-t-il à l'un comme à l'autre de ces objectifs ? Nous ne le croyons pas. Au demeurant, les va-t-en-guerre anglo-saxons et français ont-ils trouvé en Syrie quelque force organisée, sérieuse, puissante, non suspecte de plus ou moins secrètes complicités islamistes, qui puisse se substituer au régime d'Assad ? On serait curieux de savoir laquelle, avec un minimum de précision et de détail. Ou bien, comme ils l'ont fait en Irak et en Syrie n'ont-ils songé à aucune perspective d'avenir autre que d'y laisser s'installer l'anarchie et le chaos ? 

 

Source : lafautearousseau

vendredi, 09 février 2018

Guerre d'Algérie: la France reconnaît le droit à une pension aux victimes civiles algériennes

Publié par Guy Jovelin le 09 février 2018

  

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Le 17 mars 1962, une délégation algérienne arrive au Parc Hôtel à Evian-les-Bains dans le cadre des pourparlers qui ont abouti aux accords d'Evian. STF/AFP

Le Conseil constitutionnel français a étendu jeudi le droit à des pensions aux victimes d'actes de violence pendant la guerre d'Algérie à l'ensemble des personnes qui résidaient alors dans le pays, quelle que soit leur nationalité.

Abdelkader K. réside aujourd'hui à Bordeaux. Mais à l'âge de 8 ans, en 1958, il est blessé par balle à l'abdomen lors d'un attentat à Mascara, au sud-ouest d'Alger. L'Algérie est à l'époque un département français, il est donc lui-même citoyen français. Abdelkader K. a, depuis, perdu cette nationalité, ce qui l'empêche de bénéficier de la pension aux victimes de la guerre d'Algérie réservée exclusivement aux détenteurs de la carte d'identité française.

En novembre dernier, cet Algérien a saisi le Conseil constitutionnel en déposant une question prioritaire de constitutionnalité. Il conteste l'article 13 de la loi du 31 juillet 1963 qui a créé un régime d'indemnisation des personnes de nationalité française, victimes de dommages physiques subis en Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 29 septembre 1962, dates du début du conflit et de la formation du premier gouvernement de l'Algérie indépendante.

Plus de 55 ans après le traumatisme de la guerre d'Algérie, le Conseil constitutionnel français a décidé, ce jeudi, que les civils algériens ayant subi des dommages physiques du fait de violences liées au conflit pouvaient désormais prétendre, eux aussi, à des pensions versées par la France. Les sages ont censuré les mots «de nationalité française» qui réservaient jusqu'alors ces avantages aux seules victimes qui avaient la nationalité française après l'indépendance de l'Algérie, invoquant le principe «d'égalité devant la loi» garanti par la Constitution. Abdelkader K. peut donc maintenant lui aussi prétendre à cette pension.

À l'origine, le législateur avait justifié la création de ce droit pour les victimes françaises par «la carence du gouvernement algérien» à assurer le paiement des rentes à ces victimes prévues dans les accords d'Evian du 18 mars 1962 mettant fin au conflit.

Le statut de victime

Les sages ont considéré que la différence de traitement entre victimes françaises et étrangères n'était pas plus acceptable en ce qui concerne les ayants droit des victimes décédées. «C'est une décision très forte mais parfaitement logique», a réagi auprès de l'AFP l'avocate du requérant, Me Jennifer Cambla.

«On avait du mal à comprendre cette différence de traitement dans la mesure où tous les Algériens étaient Français durant la guerre d'Algérie.

Me Jennifer Cambla, avocate du requérant.

«On avait du mal à comprendre cette différence de traitement dans la mesure où tous les Algériens étaient Français durant la guerre d'Algérie. Ce n'était donc pas juste de penser que seuls les Français pouvaient bénéficier de ce droit à pension», a-t-elle expliqué en évoquant la fin d'un long combat judiciaire.

En mars 2016, l'avocate avait déjà obtenu une première victoire. Jusque-là, une disposition de la même loi exigeait d'avoir été Français à la date de sa promulgation pour pouvoir prétendre à une pension. Une disposition que le Conseil constitutionnel avait alors censurée. «Mon client, Chérif Y., blessé par balle durant la guerre d'Algérie mais qui n'a obtenu la nationalité française qu'après la loi, a pu, grâce à cette décision, obtenir une pension de 150 euros par mois», a-t-elle rappelé.

Pour l'avocate, «les personnes concernées, dont il est difficile d'évaluer le nombre, attendent avant tout la reconnaissance par la France de leur statut de victime, car les pensions ne représentent pas beaucoup d'argent». Les victimes ou leurs ayants droit peuvent faire valoir leur droit à un rattrapage sur les cinq années précédant la décision du Conseil constitutionnel, précise-t-elle.

L'Algérie a proclamé son indépendance le 5 juillet 1962, après 132 années de présence française et un conflit qui a fait quelque 400.000 morts selon des estimations d'historiens français, 1,5 million de morts selon les autorités algériennes.

 

Source : lefigaro