Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 23 novembre 2016

Europe centrale – Immigration : le groupe de Visegrád ne cède pas aux injonctions de Bruxelles

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2016

par 22 novembre 2016

visegrad_group

A l’issue d’une réunion devant débatte de la politique immigrationniste de l’Union européenne, les ministres de l’Intérieur du Groupe de Visegrád, le V4 (Pologne, Slovaquie, Tchéquie, Hongrie), ont conjointement rejeté le système obligatoire de quotas de réfugiés prôné par Bruxelles.

Ce lundi à Varsovie, ils ont opté pour une assistance aux réfugiés se trouvant en dehors de l’Union européenne, avec la création d’un centre de coordination des crises migratoires.

Le ministre polonais Mariusz Blaszczak a déclaré que tous les participants avaient accepté d’«employer les bonnes pratiques d’aides aux migrants ayant fui la guerre» qui se sont réfugiés dans des camps, au Liban et en Jordanie.

Blaszczak a également réaffirmé que le V4 était contre le système de relocalisation des réfugiés dans l’UE, car «nous croyons qu’il est inefficace». «Ce sont les faits qui le prouvent. Sur 160.000 personnes qui devaient être réparties dans les pays de l’UE, seules 6.000 personnes l’ont été à ce jour», a commenté le ministre. Et d’ajouter que les pays du V4 ont estimé qu’il était important de verrouiller les frontières de l’UE.

Le Groupe de Visegrád a fait valoir son opposition au système de réinstallation des réfugiés et d’amendes aux pays qui refusent de les accepter. Selon la proposition de l’UE, ces derniers pourraient échapper à la relocalisation pendant un an à condition de payer une amende de 250.000€ par réfugié!

«La politique de l’UE doit être modifiée afin de rétablir le contrôle total des mouvements migratoires actuels en Europe, afin d’éviter les effets négatifs d’une augmentation brutale de la pression migratoire au cours des prochaines années», a lancé le ministre polonais.

Le centre sera dirigé par la Pologne, qui assume cette année la présidence tournante du V4. Dans cette réunion élargie ont également participé des délégations autrichienne, belge, bulgare, croate et slovène.

Les petits pays de l’UE se coalisent et nous montrent la voie à suivre en affirmant leur volonté de se réapproprier les compétences des Etats-nations que Bruxelles leur a confisquées.

Sources :

http://news.xinhuanet.com/english/2016-11/22/c_135847535....

http://www.auslandsdienst.pl/3/21/Artykul/281024,V4-gr%C3...

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 06 octobre 2016

Hongrie : mobilisation juive en faveur de l’immigration

Publié par Guy Jovelin le 06 octobre 2016

par

hongrie-mazsihisz

Durant la campagne précédent le référendum organisé en Hongrie au sujet des quotas d’immigrés imposés par l’Union européenne, le gouvernement de Viktor Orban faisant campagne contre l’immigration a dû faire face à une campagne hostile organisée par Mazsihisz, la plus importante organisation juive de Hongrie.

logo_mazsihisz

Mazsihisz, équivalent en Hongrie du CRIF en France, fait de la propagande pour accepter l’immigration en utilisant systématiquement l’analogie avec l’Allemagne hitlérienne. Pour le président de l’organisation juive, András Heisler, le discours de Viktor Orban contre l’immigration rappelle « l’expérience historique des juifs » et pourrait s’étendre aux différentes minorités telles que les Roms ou les homosexuels.

Dans un discours destiné à épouvanter les Hongrois, le président de Mazsihisz a déclaré : « La haine se propage comme un virus et peut contaminer toute la société ».

Le rabbin Zoltán Radnóti, proche du Mazsihisz, a renchéri en prétendant que « l’Europe post-holocauste devrait considérer comme une évidence de permettre à ceux qui veulent fuir de pouvoir le faire ».

Diana Groo, réalisatrice de films, de confession juive, s’est également impliquée en affirmant que la campagne gouvernementale lui rappelait beaucoup « la propagande nazie des années 1930 et le film « Le juif éternel » ».

Cela n’a pas empêché les Hongrois de voter massivement (98,32 %) contre l’accueil des demandeurs d’asile. 

 

Source : medias-presse.info

mardi, 04 octobre 2016

Immigration : le ministre de la ville dénonce l'attitude du maire de Saint-Gaudens concernant les demandeurs d'asile

Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2016
Par Juliette Meurin Publié le

Le ministre de la ville dénonce l'attitude du maire de Saint-Gaudens en Haute Garonne. Jean-Yves Duclos mécontent de découvrir un projet d'ouverture de Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile sur sa commune a en effet décidé de suspendre sa participation au contrat de ville. 

 
© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Un bras de fer au sujet des demandeurs d'asile vient de commencer entre la mairie de Saint Gaudens et le ministère de la ville et apparemment les protagonistes ont bien l'intention de gérer l'affaire sur la place publique puisque des deux côtés on n'hésite pas à envoyer des communiqués de presse.

L'histoire qui concerne l'ouverture d'un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) remonte au début du mois de Septembre.
Le maire (DVG) de Saint-Gaudens, Jean-Yves Duclos, a découvert par hasard que l'Etat avait pour projet d'ouvrir sur sa commune un CADA dans une zone visée par le contrat de ville. 
Visiblement très mécontent du manque de concertation et de discussion, le maire a donc décidé et fait voter en conseil municipal la suspension de Saint-Gaudens au contrat de ville.

La réponse du ministre de la ville vient de tomber par communiqué de presse. Patrick Kanner estime que le maire de Saint-Gaudens entretient publiquement la confusion entre l’implantation d’un CADA et la revalorisation d’un quartier de Saint-Gaudens. Il écrit :

(...) le maire de Saint-Gaudens prend en otage les habitants et sacrifie la politique de la ville dans sa commune au profit du rejet de l’autre et  pour un faux prétexte.


Le ministre rappelle qu'il n’y a aucun lien entre l’implantation d’un CADA destiné à accueillir des demandeurs d’asile et le contrat de ville destiné à revaloriser et accompagner les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Patrick Kanner, dit regretter "cette attitude préjudiciable aux habitants des quartiers prioritaires de la ville de Saint-Gaudens qui risquent d’être privés de dotations publiques ainsi qu’à des ressortissants étrangers en situation régulière qui sont en demandes d’asile, et qui ont sollicité la protection de la France."

Le ministre indique également qu'il a prévu de se rendre à Saint-Gaudens prochainement

Dans un communiqué de presse envoyé ce lundi après midi, Jean-Yves Duclos réitère sa position et s'adresse par l'intermédiaire de la presse directement au ministre  : 

Je rappelle à Monsieur le Ministre que malgré ses hautes fonctions, il n’a pas le pouvoir de décider à la place du conseil municipal


Le maire de Saint-Gaudens affirme qu'il ne répondra pas "au chantage à la subvention" et que de toutes les façons les sommes perçues par sa commune dans le cadre de la politique de la ville depuis 2 ans sont très minimes.
 

jeudi, 15 septembre 2016

Immigration : la résistance paye, à Sisco comme à Forges-les-Bains

Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2016

par 14 septembre 2016

forges-panneau

Voici une leçon politique qu’il faudra méditer. Grâce à la colère populaire exprimée par les habitants de Sisco (Corse) et de Forges-les-Bains (Essonne) à l’encontre de cette présence d’immigrés imposée par les autorités politiques, les régions Île-de-France et Corse seront épargnées par le plan de répartition de 12.000 demandeurs d’asile mis en place par le ministère de l’Intérieur et dont les modalités viennent d’être communiquées aux préfets.

Suite au démantèlement de la « Jungle » de Calais, « 12.000 places » d’hébergement dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) sont à trouver avant « la fin 2016 ».

« Afin d’accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire a été validé« , indique le document de la place Beauvau daté du 1er septembre et adressé aux préfets.

Et l’élément notable, de cette répartition de 12.000 immigrés illégaux à travers toute la France sont concernées, c’est qu’il a été décidé en haut lieu « d’écarter dans la répartition, les régions Île-de-France, particulièrement tendue sur la question de l’hébergement et de Corse« .

Trop passives, les autres régions recevront donc chacune leurs immigrés en provenance de Calais.

Et l’envoi se fera sans consultation : « la liste devra être remontée sans que soit au préalable recherché l’accord avec des élus locaux », précise le document adressé aux préfets.

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 09 septembre 2016

Immigration : Londres annonce la création d’un mur anti-migrants

Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2016

calais-routiersEffet Brexit. Liberté de manœuvre retrouvée. Ras-le-bol de l’invasion.

Londres est prête à financer la construction, qui devrait commencer très prochainement, d’un mur le long de l’autoroute qui arrive du port français de Calais. Afin d’arrêter les migrants qui essayent de monter à bord des camions dirigés vers l’Angleterre.

C’est la BBC qui lance cette information en citant le sous-secrétaire pour l’immigrationRobert Goodwill.

Surnommé par les médias britanniques, « le grand mur de Calais », il sera haut de quatre mètres et long d’un km des deux côtés de l’artère routière proche de la jungle de Calais où vivent des milliers de clandestins.

Selon les estimations, le projet devrait coûter 1,9 millions de livres sterling et fait parti d’un ensemble de mesures de 17 millions de pound du gouvernement britannique pour mieux contrôler les frontières gérées avec les autorités françaises.

Ces derniers jours, la Grande-Bretagne à menacer Paris de sanctions sur la coopération bilatérale concernant la sécurité avec la France dans le cas où le gouvernement français décidait de modifier l’accord sur les migrants à Calais, signé en 2003. En effet le président de la région de Calais, Xavier Bertrand, a émis l’hypothèse que les « réfugiés » puissent présenter leur demande d’asile au Royaume-Uni bien qu’ils soient encore sur le territoire français. Cette idée n’a pas l’air de plaire du tout à Londres qui a promis, après le Brexit, de réduire fortement le nombre d’étrangers qui entrent dans le pays. Selon le souhait, compréhensible, des Britanniques !

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info