Brigitte Bardot, qui publie un nouvel ouvrage aux éditions de l'Archipel, a dressé un portrait au vitriol de la France, des «islamistes», de l'UE et du cinéma français. A 83 ans, l'ancienne actrice semble amère, mais pas silencieuse...
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire Valeurs actuelles et publiée le 15 mars, l'ancienne comédienne reconvertie en militante des droits des animaux, Brigitte Bardot, a défendu la sortie de son nouveau livre de citations et d'aphorismes, intitulé Répliques et piques, récemment publié aux Editions de l'Archipel.
L'ancienne égérie de Jean-Luc Godard a saisi cette occasion pour livrer une opinion tranchante sur l'état de son pays au regard de l'Histoire. Elle a par ailleurs abordé des sujets allant du cinéma à l'Union européenne.
Il y a de quoi se les prendre et se les mordre !
Brigitte Bardot a ainsi déclaré : «J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime. Comme disait mon grand-père, il y a de quoi se les prendre et se les mordre !»
La passionara des bébés phoques n'a pas non plus mâché ses mots sur les islamistes : «Je ne peux plus les voir, les islamistes. Que pratiquement partout en France on voie des burqas, c’est inadmissible. Qu’ils se conduisent comme ils veulent dans leur pays d’origine, mais qu’ils ne nous imposent pas des coutumes, des pratiques, des discriminations d’un autre âge : la France, ce n’est pas ça.»
Ce à quoi, elle a ajouté : «Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes.»
Sur l'Union européenne, BB n'est pas plus amène : «Il faut en sortir. Bruxelles nous casse les burnes.»
Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins
Et si on attendait une déclaration gentillette sur le cinéma français de la part de celle qui l'a quitté en 1973, il faudra attendre encore un peu : «Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs. Il n’y a qu’à regarder la Cérémonie des César où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme.» C'est dit !





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« A la limite, je peux comprendre la logique politique qu’il y a pour la France Insoumise à refuser le drapeau européen à l’Assemblée Nationale, parce qu’ils sont souverainistes. Mais là, on a franchi un cran supplémentaire. Maintenant, c’est parce que le drapeau serait l’incarnation de symboles religieux à cause des 12 étoiles qui sont censées être un chiffre biblique. Admettons même qu’il y ait une inspiration religieuse, dans ce cas-là on va débaptiser la Gare Saint-Lazare, le Mont Saint-Michel, et puis d’ailleurs il n’a qu’à plus s’appeler Jean-Luc parce que Jean et Luc étaient soit apôtre soit auteur des Evangiles. Bref, c’est une logique qui est sans fin. Mais surtout, ce qui me trouble, c’est que soit c’est délibéré et donc ça va dans le sens de la complaisance vis-à-vis de l’islamisme, soit c’est de l’aveuglement et ils ne se rendent pas compte à quel point ils se rendent les idiots utiles de certaines stratégies parce que, comme par hasard, c’est exactement la stratégie poursuivie par les grandes organisation islamiques internationales qui ont ces revendications-là. Ca a été le cas en Italie, on l’a vu, il y a eu des polémiques sur le retrait des crucifix dans un certain nombre de bâtiments, qui commençaient justement par les organisations islamiques en disant que c’était “une rupture entre les citoyens” et qui derrière était accompagnées par l’extrême gauche. Que ce soit une convergence des luttes qui se trouvent un intérêt commun à un moment donné ou qui ne se rendent pas compte des choses, de toute façon je trouve ça grave parce qu’il y a une stratégie sur laquelle il faut ouvrir les yeux. Le mot “Islamophobie” a été inventé par ces organisations justement pour générer la confusion entre la critique de l’Islam et le racisme qui s’appliquerait à des gens de confession musulmane (…) Je pense qu’il faut savoir dire STOP à cette complaisance et à ces itinéraires croisés. Et, malheureusement, Jean-Luc Mélenchon est de plus en plus aspiré par son électorat. Je pense pas que ce soit ce que lui pense fondamentalement, mais de plus en plus, il est aspiré par son électorat parce que la France Insoumise a été élue avec les voix de quartiers où effectivement il y a des populations qui sont dans une revendication islamique ou islamiste. »