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mardi, 05 décembre 2017

Nédonchel (62) : arrivée de 100 migrants dans un village de 160 habitants ?

Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2017

 
 

Les services de l’État ont pris contact avec la municipalité pour envisager l’ouverture d’un centre d’accueil et d’examen des situations (CAES) des migrants dans l’ancien EHPAD. Une visite des locaux a été organisée la semaine dernière, en présence du secrétaire général de la préfecture et du président de La Vie Active, association qui gère déjà le centre de Troisvaux. Le projet semble en bonne voie, ce qui est loin de faire l’unanimité.

Six élus d’opposition, majoritaires au sein du conseil (onze élus), ont distribué des tracts appelant à se rassembler ce samedi matin devant la mairie. Ils en ont fait de même dans plusieurs villages voisins, et ont fait circuler des pétitions, « qui ont obtenu plus de 300 signatures », expliquent-ils. Leur colère se concentre sur la méthode et sur les raisons de ce choix. « Le conseil municipal est contre. Le village aussi. On ne nous a pas laissés nous exprimer, on est pris en otage. Il y a 240 habitants à Nédonchel, et 160 si on enlève les 80 résidants du nouvel EHPAD. Envoyer 100 migrants ici, ça fait beaucoup. Surtout que pour eux, il n’y a pas de services, pas de commerces, pas de transports… » La peur de l’insécurité est ouvertement affichée. Tout comme l’incompréhension face au choix d’installer ce CAES dans des locaux voisins de l’école.

Jean-Pierre Blanckaert, en minorité dans son conseil, répond au feu des critiques. « Je comprends le message des gens. En tant qu’individu, j’ai de la compassion pour les migrants. En tant qu’élu, c’est une catastrophe pour Nédonchel. En tant que représentant de l’État, je n’ai pas le choix. » Le maire rappelle que « (s)on premier souci, c’est le calme et la sécurité du village». Sur ce site de l’ancien EHPAD, la commune souhaite créer une salle des fêtes. (…)

vendredi, 01 décembre 2017

Arrivée des migrants à Villars-les-Dombes : la mairie affiche en grand son mécontentement

Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2017

 

La mairie a affiché son mécontentement via les panneaux lumineux d’information situés sur la départementale entre Lyon et Bourg-en-Bresse, et vers la gare. / Photo Danielle Ginon

La mairie a affiché son mécontentement via les panneaux lumineux d’information situés sur la départementale entre Lyon et Bourg-en-Bresse, et vers la gare. / Photo Danielle Ginon
 

C’est en grand format que la mairie de Villars-les-Dombes a décidé d’afficher, via les panneaux lumineux d’information situés sur la départementale entre Lyon et Bourg-en-Bresse et vers la gare, son mécontentement quant à l’arrivée prochaine de 90 migrants dans un ancien hôtel transformé en centre d’accueil.

Un message jugé « xénophobe » par certains de nos lecteurs. Ce que dément fermement le maire (DVD) de la commune, qui entend dénoncer l’oukase de l’Etat « qui a imposé cette décision à notre ville».

La réunion publique programmée ce jeudi soir s’annonce d’ores et déjà animée.

 

Source : leprogres

lundi, 27 novembre 2017

Nantes. Un château occupé pour les jeunes migrants au bord de l’Erdre

Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2017

Situé sur le campus, le château du Tertre est, depuis dimanche 26 novembre, à Nantes, investi pour abriter des migrants.

Après l’école des Beaux-arts réquisitionnée puis évacuée, après des salles de la fac à Censive, c’est le château du Tertre qui est désormais occupé pour l’accueil des jeunes migrants, à Nantes, depuis dimanche 26 novembre au soir. Le bâtiment, qui date de 1872, allait être mis en chantier. Il s’agit d’un château bien visible des promeneurs depuis les bords de l’Erdre.

La décision d’occuper le château a été votée, dimanche 26 novembre, en soirée, par les étudiants, des associations et des mineurs étrangers isolés. Pour l’instant, les mineurs n’y sont pas hébergés : ils sont toujours dans les salles du bâtiment Censive, appartenant à l’université.

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Une proposition a été faite, dimanche soir, à la présidence de l’université. Etudiants et associations demandent que les espaces occupés à Censive servent de lieu de vie et d’activité. et que le château accueille les jeunes migrants pour la nuit.

 

Source : ouest-france

Muret (31) : descente des forces de l’ordre au « Formule 1 » devenu centre de migrants suite à une bagarre au couteau

Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2017

 
 

Une vingtaine de militaires a dû intervenir en fin de semaine dernière, au «Pradha» de Roques (ex-Formule 1) pour ramener le calme après une sérieuse bagarre entre migrants. Le ton serait plus que monté entre deux pensionnaires du centre, des coups violents étant par la suite échangés. La gendarmerie évoque même des coups de couteau distribués sur fond d’alcool. Pas moins d’une vingtaine de militaires s’est rapidement rendue sur les lieux, des gendarmes du PSIG , ainsi que des deux brigades de gendarmerie de Muret et de Portet-sur-Garonne. «On est arrivé au centre prudemment, on ne savait pas trop ce qu’on allait trouver. C’est la première fois qu’il y a une intervention d’une telle ampleur, mais la situation l’exigeait», confie Julien Delforge, commandant en chef de la compagnie de gendarmerie de Muret.

Mathias Beaufort, directeur du centre, rappelle que «chaque personne qui séjourne chez nous souscrit un règlement de bon fonctionnement». Il reconnaît les violences verbales et physiques qui ont émaillé la vie du centre il y a une semaine, des actes que l’auteur a d’abord démenti catégoriquement, avant d’être convoqué, avec sa victime, devant le directeur du «Pradha». Une victime qui, selon nos sources, aurait eu sa part de responsabilité au moment du déclenchement des violences. «J’ai interpellé l’OFI de cet incident et ai préconisé une sanction qui attend d’être validée», précise Mathias Beaufort. La sanction demandée n’est pas mince : un transfert disciplinaire des deux migrants.

La Dépêche via fdesouche

lundi, 20 novembre 2017

L’Aquila (Italie) : le maire refuse l’attribution de logements pour les migrants et préfère les réserver aux Italiens démunis

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2017

« Des maisons pour les migrants plutôt que pour les sinistrés du tremblement de terre ? Le maire de L’Aquila dit non. »

L’annonce provient de la page Facebook de Giorgia Meloni (leader du parti de droite Fratelli d’Italia), à propos d’un maire dont elle fut la marraine politique et qu’elle a vu remporter les élections à L’Aquila, sous la bannière de Fratelli d’Italia.

Un maire, Pierluigi Biondi, qui a annulé un arrêté qui octroyait l’attribution de logements communaux aux migrants, cela a été décidé par l’administration précédente.

Sur les 50 premiers logements sociaux, grâce aux critères définis par la précédente majorité, 40 auraient été attribués à des demandeurs d’asile.

« A L’Aquila, dans une ville ravagée par le tremblement de terre !”, s’indigne Meloni qui poursuit: “Et cela aurait même permis à ces étrangers d’y obtenir le droit de résidence principale. Mais vous vous rendez compte ? Heureusement est arrivée une administration sérieuse et cette folie a été stoppée. Les maisons reviendront aux familles de L’Aquila sinistrées par le séisme. »

Secolo d’Italia via fdesouche