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samedi, 03 mars 2018

Slovaquie. Roberto Fico : « Les femmes ont besoin de plus de protection, de plus en plus de migrants arrivent en Europe »

Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2018

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« Les femmes ont besoin de plus de protection car de plus en plus de migrants arrivent en Europe ». Ces propos, qui feraient scandale en France, sont de Roberto Fico, premier ministre slovaque, de gauche.

Le Premier ministre a par ailleurs répété qu’il refusait de permettre l’émergence de « communautés musulmanes revendiquées en Slovaquie « , tout en annonçant que la Slovaquie ne ratifierait pas la Convention d’Istanbul dans son ensemble (sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique), incompatible, selon lui, avec la définition du mariage inscrite dans la Constitution.

« Aussi longtemps que je serai Premier ministre et qu’il y aura le moindre doute sur l’interprétation de la Convention d’Istanbul, et à moins que les dispositions de la Convention ne soient pleinement conformes à la définition du mariage comme d’une union entre un homme et une femme, je n’accepterai jamais la ratification », a-t-il déclaré à la presse.

Le Parlement slovaque avait adopté le 4 juin 2014 un amendement à la Constitution qui définit le mariage comme « union exclusive entre un homme et une femme« .

« La convention parle de stéréotypes et d’égalité entre les sexes dans le sens de l’élimination des rôles dits traditionnels de l’homme et de la femme dans la famille. Cela soulève des doutes. Nous ne pouvons pas ratifier quelque chose au niveau international qui est contraire à la Constitution de la République slovaque« , a-t-il dit.

Au lieu de ratifier la Convention d’Istanbul dans son ensemble, Fico propose d’introduire des lois nationales qui renforceraient la protection des femmes contre la violence domestique. « Toute violence à l’égard des femmes est inacceptable et n’ a pas sa place dans notre société », a déclaré Fico, cité par le quotidien Sme, précisant que la protection des droits des femmes était particulièrement importante à une époque où les migrants extra européens arrivent en Europe et apportent avec eux des « modèles culturels et sociaux de leurs pays d’origine « , y compris la perception d’une femme devant se soumettre à l’homme.

Le 22 février, les Églises chrétiennes de Slovaquie ont publié une déclaration commune dans laquelle elles se sont prononcées contre la Convention d’Istanbul et ont demandé au gouvernement de retirer sa signature du document. Les représentants religieux, tout comme Fico, ont qualifié la Convention de « controversée ».

La Bulgarie, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a également refusé de signer cette convention rédigée par des technocrates de Bruxelles.

 

Source : breizh-info

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

lundi, 26 février 2018

Essen (All) : la Banque alimentaire est arrivée à ¾ de bénéficiaires migrants et s’alarme de ne plus voir les personnes âgées. Elles n’osent plus venir.

Publié par Guy Jovelin le 26 février 2018

 

En Allemagne, la presse est partagée suite à la décision de la Banque alimentaire d’Essen (bassin de la Ruhr) de ne plus accepter de nouveau bénéficiaire migrant : le sujet met sur la table la gestion de la solidarité entre autochtones et étrangers.

https://www.welt.de/politik/deutschland/article173914349/Nach-Kritik-an-Aufnahme-Stopp-Die-Betreiber-der-Essener-Tafel-sind-nicht-gleich-auslaenderfeindlich.html?wtrid=socialmedia.socialflow….socialflow_twitter

A Essen, ville d’un demi-million d’habitants, la Banque alimentaire (die Tafel) n’accepte plus de nouveau demandeur étranger, lesquels totalisent déjà 75 % des bénéficiaires. La structure met temporairement cette mesure en place pour ne pas effrayer les personnes âgées dont on voit déjà un grand nombre ne plus se présenter à la distribution de nourriture.

Même si tout le monde conçoit ce que cette élue SPD (socialiste) rappelle en précisant que le besoin prime sur la nationalité, la presse se retrouve très divisée dans les commentaires.

Certains médias mettent directement le problème sur la table : la distribution d’aliments reflète la réalité de certains quartiers devenus par l’afflux de migrants des zones difficiles. Suite à cette décision, on ne peut pas tout de suite taxer les dirigeants et les bénévoles de cette Banque alimentaire locale de personnes qui n’aiment pas les étrangers.

D’autres médias titrent que cette décision de la Banque alimentaire d’Essen est « l’information la plus glaçante de l’hiver » ou bien « dans un pays comme l’Allemagne, personne n’a le droit de mourir de faim ». Ce genre de média met en cause les volontaires en insistant uniquement sur l’aide à apporter aux migrants, mais en oubliant la plupart du temps le sort alarmant des personnes âgées.

Concrètement, la réalité est bien celle-ci : un certain nombre de personnes d’un certains âge n’osent plus se présenter dans des files constituées d’une quantité impressionnante de jeunes forts et au tempérament imprévisible.

Le problème se retourne aussi contre les politiciens : comment permettre que des personnes pour la plupart bénévoles depuis des décennies se voient donner des leçons de morale alors qu’elles sont quotidiennement mises devant les faits ? Dénoncer une situation critique et une réalité difficile à gérer n’autorise personne à taxer les volontaires de racisme.

Toujours sur le même sujet, un journal qui semble avoir fait son travail sur le terrain et non seulement autour de la machine à café de la rédaction titre : « c’est un problème de demander de la tolérance à des personnes qui se battent pour leur dignité ». Il y aurait bien un semblant de « concurrence » entre les nécessiteux, et l’affaire actuelle à Essen met l’accent sur le fait que s’indigner d’une telle question pose bien un problème dans un pays prétendument riche. Cette affaire est le reflet de la société, allant de la réalité des structures d’aide mais aussi la condamnation d’un état providence qui n’accorde pas ce qu’il devrait accorder : un système d’aide efficient à ceux qui peuvent y prétendre.

Même journal qui explique l’absence des aînés à la distribution d’aliments, à Essen mais sans doute largement à travers l’Allemagne : « les personnes âgées ne viennent plus parce qu’elles se sentent mises à l’écart, mais parce qu’elles sont réellement placées au second plan ». Demander de la tolérance à ceux qui luttent pour leur dignité ou le peu de dignité qui leur reste encore pose un grave problème.

Dernière réaction de la presse : « on contraint des bénévoles à devenir des travailleurs sociaux ». Par exemple, le simple fait de rappeler des règles de bonne conduite dans une file d’attente suffit à brandir des soupçons de discrimination à leur encontre.

 

Welt.de via : fdesouche

mardi, 20 février 2018

Invasion en marche : un député LREM propose un crédit d’impôt pour les personnes hébergeant des « réfugiés »

Publié par Guy Jovelin le 20 février 2018

par   19 février 2018

crédit d'impôt,invasion en marche,lrem,migrantsLe député LREM Aurélien Tâché, sous prétexte de favoriser l’intégration des « migrants », a déposé une proposition de loi hallucinante, qui aura comme premier effet de favoriser encore plus l’immigration clandestine.

Il souhaite instaurer un « crédit d’impôt » pour les personnes hébergeant des « réfugiés ». Il propose ainsi de mettre en place « une incitation financière, sous forme d’un ‘crédit d’impôt solidarité’, tout en conservant le principe du bénévolat pour la mise à disposition d’un hébergement ». « À l’image de la réduction d’impôt pour dons à des associations d’intérêt général ou d’utilité publique, je propose de créer un dispositif de crédit d’impôt reposant sur la déclaration par une association agréée de dons de nuitées d’hébergement bénévole ». 

Grâce à cette « incitation financière » il sera plus facile selon lui « de trouver des familles volontaires » pour accueillir les migrants.

A l’heure où les Français se serrent de plus en plus la ceinture, il est fort probable que certains seront, bien imprudemment, alléchés par cette proposition. Sans s’apercevoir qu’ils vendent ainsi, pour un plat de lentilles, leur droit à l’identité…

Avec En Marche, le Grand Remplacement est en marche

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 15 février 2018

Gelos (64) : la tradition d’accueil du sud-ouest profite aux migrants

Publié par Guy Jovelin le 15 février 2018

Par  le 14/02/2018 
 
Deux Soudanais et un Afghan en plein cœur du Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Arrivés au terme de leur exil, interminable et périlleux, ils ont enfin en poche le statut de réfugiés et un titre de séjour de dix ans. Leur nouvelle famille, ce sont les Machu. Ce couple d’enseignants à la retraite les accompagne depuis maintenant plus d’un an, depuis leur arrivée dans les environs de Pau. Cours de français, aides dans les déplacements, visites de la région : dans toutes leurs démarches, ils sont avec eux.


Elles sont loin, les montagnes d’Afghanistan. Aimal a, lui aussi, un statut de réfugié, et beaucoup de gratitude pour les bénévoles qui ont changé son destin. Ces réfugiés vivent aujourd’hui en colocation dans des appartements de l’agglomération de Pau. Et leurs anges gardiens ne sont jamais loin, comme ces retraités, les Campgrandessus, qui veillent sur des Soudanais et des Afghans. Les aider à poursuivre leurs études, à trouver du travail : c’est la dernière marche avant l’autonomie. Le centre de Béterette, à Gelos, dans la banlieue de Pau : c’est là qu’en octobre 2016 sont arrivés de la jungle de Calais 40 migrants, désormais réfugiés pour la plupart. C’est là aussi que s’est constitué le réseau d’une cinquantaine de bénévoles. Aujourd’hui, le centre est officiellement fermé, mais d’autres migrants se battent à leur tour pour obtenir l’asile en France et les bénévoles sont toujours là, à leurs côtés.

 

Source : fdesouche

mardi, 13 février 2018

Migrants : La route des Balkans à nouveau la porte pour entrer en Europe

Publié par Guy Jovelin le 13 février 2018

ansa,balkans,europe,migrantsSelon la presse croate, reprise par l’Agence de Presse italienne, l’ANSA,  le nombre de migrants qui essayent de rejoindre l’Europe orientale en traversant l’Albanie, le Monténégro, la Bosnie, la Croatie et la Slovénie serait en augmentation.

Nonobstant le pacte de 6 milliards d’euros entre Bruxelles et Ankara pour contenir le flux de migrants et intégrer 3,7 millions de « réfugiés » syriens en territoire turc, les débarquements sur les côtes de la Grèce continuent.

Syriens, Afghans, Pakistanais, défient les contrôles pour arriver en Europe. Le but de leur voyage est toujours le même, seul l’itinéraire change. Ce n’est plus la vieille route balkanique, inaccessible depuis 2016, mais un nouveau parcours qui de la Grèce passe par l’Albanie, le Monténégro, la Bosnie, la Croatie et la Slovénie. Un tracé inédit qui cependant, assure le quotidien croate Jutarnji List (La feuille du matin),  serait toujours plus utilisé par les « migrants », y compris ceux de nationalité algérienne et marocaine. Et ce afin d’éviter d’être bloqués en Serbie ou en Macédoine et d’atteindre la Slovénie.

Les quotidiens locaux n’ont pas hésité à la rebaptiser « la nouvelle route balkanique ».

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info