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Agnès Buzyn, ministre de la Santé, sait comment parler aux Français.
Mardi, elle visitait un centre d’hébergement pour demandeurs d’asile à Ivry-sur-Seine. Des élus communistes l’attendaient pour exiger plus de moyens pour accueillir les immigrés.
En présence des médias, Christian Favier, président du conseil départemental, déclarait : “On ne peut pas demander aux collectivités locales de créer des places d’hébergements locales tout en baissant de 13 milliards d’euros leurs financements. Il faut s’assurer que les financements promis par l’État dans ce centre soient durables”.
Mais Agnès Buzyn a immédiatement assuré qu’il n’y aurait aucune coupe budgétaire dans son ministère qui se ferait au détriment des migrants.
Au détriment des Français, par contre, c’est plus que probable…
Ils se disent « exaspérés ». Depuis des mois, voire un an, des résidents de plusieurs immeubles de l’avenue Etienne-Billières, à Toulouse, sont confrontés à la présence de migrants dans leur cour. « Au début, c’était une tente ou deux. Maintenant, c’est un vrai campement », explique Luc Fournier, président du conseil syndical des résidents.
Chaque matin, les vestiges de la nuit traînent sur le petit carré de pelouse. Poubelles, couvertures, tentes mais aussi, de très fortes odeurs d’urine ou fécales sont devenues récurrentes. « Le jeune homme qui habite en rez-de-chaussée va péter un plomb un jour », craint Luc Fournier. Identifié par la municipalité et la préfecture, le campement de l’avenue Etienne-Billières n’est pas simple à gérer.
D’une part, parce que ces personnes, en majorité des Roms d’Albanie, ne sont jamais les mêmes. Certaines sont relogées, d’autres arrivent. La proximité du centre communal d’action sociale (CCAS) pourrait en partie expliquer l’installation des migrants. « Ce n’est pas de la faute des employés du CCAS, ils subissent une pression constante et doivent s’occuper de tous les cas sociaux de la ville », glisse Nicole Folch, une habitante complaisante mais qui a « besoin d’une solution ». « Ce sont des êtres humains dont les droits sont bafoués dans leur pays. Mais il faut que les autorités compétentes trouvent une solution », souligne-t-elle.
« Je n’ai aucune hostilité contre ces personnes, bien au contraire. Ils me saluent, me sourient… J’apporte de l’eau, des fruits ou des sandwichs aux femmes enceintes et aux enfants en bas âge quand il fait trop chaud mais ça ne peut pas durer ainsi. Pour eux, comme pour nous», poursuit-elle.
Une servitude de passage
L’autre pan du problème concerne le « statut » de ladite cour. « Il y a une servitude de passage avec la rue Adolphe-Coll », signale Luc Fournier. Un portail a bien été installé par la municipalité mais il reste en permanence ouvert. Seul un panneau signale la possibilité de le fermer la nuit.
« Ce qui ne rimerait à rien puisqu’ils sont déjà là ! », estime Nicole Folch. « C’est une situation ubuesque ! Il suffirait pourtant qu’ils le ferment avec un code à communiquer aux résidents », poursuit la retraitée.
D’autant que selon eux, le passage tout proche de l’église de la Patte-d’Oie suffit amplement pour les piétons qui souhaitent faire la jonction entre la rue Adolphe-Coll. Qu’à cela ne tienne, Luc Fournier a acheté un cadenas. « La mairie me dit qu’elle n’est ni pour, ni contre », explique-t-il. Dernièrement, un courrier a également été adressé à Jean-Luc Moudenc, le maire.
Contactées ce lundi, ni la municipalité, ni la préfecture n’ont été en mesure de livrer des éléments de réponse sur la suite qu’elles envisagent de donner, ou non, au problème.
BREIZATAO – NEVEZINTIOU (27/07/2017) Lors d’une visite d’un centre pour migrants clandestins à Orléans, Emmanuel Macron a annoncé la création de centres en Libye et au Niger afin de les transférer directement vers la France, sans avoir à traverser la Méditerranée.
«L’idée est de créer en Libye des hotspots afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été», a annoncé Emmanuel Macron à Orléans.
«Je veux envoyer des missions de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) dans les hotspots italiens et je suis prêt à en envoyer en Libye», a-t-il précisé, évoquant aussi la possibilité de créer de tels centres au Niger.
«D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois», a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron dans un discours sur l’accueil des migrants, lors d’une cérémonie de naturalisation à la préfecture d’Orléans.
«La première bataille: loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues», a-t-il ajouté.
Suite du feuilleton du Mur de Séméac, Infos-Toulouse s’est rendu dans la banlieue de Tarbes pour aller à la rencontre des habitants et des membres du Collectif Séméac.
Dos au mur, les habitants de Séméac barrent la route aux migrants. Cette petite ville des Pyrénées est dans la tourmente depuis qu’un collectif d’habitants a érigé un mur pour s’opposer à la venue de clandestins dans un ancien hôtel Formule 1. Situé dans un quartier pavillonnaire de la banlieue de Tarbes, cet établissement, racheté par l’association Adoma, venant en aide aux clandestins, doit accueillir prochainement plus de 80 migrants.
Initialement prévu le 2 septembre, la date de leurs arrivées a finalement été discrètement avancée d’un mois, afin d’éviter une réaction des riverains. Des riverains majoritairement retraités et habitants dans une zone pavillonnaire calme et sans problème. Face à cette arrivée de clandestins, le Collectif Séméac s’est formé et fort d’une centaine de sympathisants, a édifié lundi matin un mur de 1,80 mètres de haut et 18 mètres de long, barrant ainsi l’accès au nouveau centre d’hébergement.
Le mur détruit par le Collectif Séméac lui même
Après une tentative de destruction du mur dans la nuit précédente et un appel à un rassemblement dans la journée de mercredi, les Séméacais ont décidé de démonter leur ouvrage en guise d’apaisement. En effet, une réunion discrète a eu lieu mardi après-midi entre les représentants des riverains et les responsables d’Adoma afin de préparer le rendez-vous officiel de vendredi. Si rien n’a été signé, le représentant de l’Adoma a proposé des garanties qui ont ravi les membres du collectif présent. Ces garanties doivent être actées et signées lors de la réunion officielle de vendredi. C’est donc à l’issue de cette échange que nous connaîtrons la teneur de ces engagements.
Cette action, émanant de simples citoyens, est la juste réaction à une volonté politique d’imposer sur tout le territoire ces centres d’accueil. Après le vivre-ensemble, le vivre-avec ! Si Adoma assure que les clandestins arrivant cet été ne seront là que pour 9 mois, beaucoup craignent que la situation ne perdure et que leurs présences ne soit prolongées indéfiniment …
85 migrants arriveront donc à partir de la fin août dans la ville de Séméac, au lieu du 2 août comme il était pourtant prévu initialement.
Plus de 200 migrants -des Soudanais, Érythréens, Somaliens et Tchadiens- ont rejoint Nice ce lundi matin pour se rendre à la Pada où ils feront une demande d’asile.
Les frais de transport, à hauteur de 1.000 euros, ont été pris en charge par les membres de Roya Citoyenne.
L’association qui vient en aide aux migrants était accompagnée par José Bové, l’eurodéputé écologiste, en visite dans la vallée de la Roya depuis ce samedi.
Le premier convoi est arrivé à 12h30 en gare de Nice
Un second convoi doit arriver en gare de Nice vers 16h30.