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jeudi, 05 avril 2018

Quand l’Université devient un squat pour migrants

Publié par Guy Jovelin le 05 avril 2018

   
 
Assemblée générale Université Mirail Blocus

© Infos-Toulouse

Le blocus de l’Université Toulouse-II Jean-Jaurès est ininterrompu depuis le 6 mars. Malgré le départ de Daniel Lacroix, Président de l’Université et la non-recevabilité pour l’IDEX, 30 425 étudiants demeurent dans l’incapacité d’étudier. La lutte contre le projet IDEX s’est transformée en lutte contre la sélection et les projets de loi du Gouvernement. Dorénavant, il s’agit également d’une lutte en faveur des clandestins. 

L’Université n’est plus bloquée, elle est désormais squattée. L’Union des étudiants toulousains (UET), principaux meneurs du blocus, a décidé de contacter des demandeurs d’asile. C’est ainsi que le vendredi 30 mars, une trentaine d’étudiants ont ouvert les portes du grand amphithéâtre de l’Université à une dizaine de migrants afghans, guinéens, congolais… Cette initiative fait suite à la fin de la trêve hivernale, le 31 mars dernier. Les grévistes peuvent a priori compter sur le nouvel administrateur provisoire de l’université, Richard Laganier, qui tente de leur trouver des solutions.

L’Université pour tous, mais sans études

L’UET revendique cette action en faveur de « l’Université pour tous », sans exception, tandis qu’ils empêchent la tenue des cours. Ils souhaitent qu’une solution d’hébergement soit trouvée pour les migrants, que tous les sans-papiers soient régularisés immédiatemment et le retrait de la loi asile-immigration. Ils ont également lancé plusieurs appels à dons pour de la nourriture sans porc, des produits d’hygiène et des vêtements pour hommes.

Lire aussi : Le blocus du Mirail perdure, les étudiants sous pression

Ce n’est pas la première occupation de l’Université du Mirail. Le troisième étage de l’Arche, récemment évacué, avait été occupé pendant plus d’un mois. Le tribunal administratif avait ordonné la levée de l’occupation illégale mais l’administration avait tardé à réagir.

Des dégâts matériels et sociaux

Le blocus n’est plus la seule préoccupation de l’administration. D’après La Dépêche, les révoltes et revendications des différents groupes se sont traduites par de nombreuses dégradations. Des casseurs avaient notamment investi la faculté dans la nuit du 7 au 8 mars, saccageant tout sur leur passage. En outre, des photos avaient été publiées par un employé de la fac. Distributeurs pillés, brisés, matelas, chiens, odeur insoutenable, destruction de documents administratifs, vol de matériel informatique…

L’administration de l’Université faisait déjà état d’une facture de 200 000€ pour les tables et chaises utilisées pour entraver les accès aux locaux.

Lire aussi : Au tour de la Gauche de faire le ménage dans ses rangs !

Le blocus a aussi des répercussions sociales. 3 000 personnes n’ont toujours pas perçu de salaire et les versements destinés aux fournisseurs sont bloqués. En outre, le blocus se répercute sur les commerces environnants, certains connaissent une baisse de 80% de leur chiffre d’affaire. Les commerces de restauration et d’impression sont les plus touchés, leur clientièle étant majoritairement composée d’étudiants.

Audrey Bibollet

 

Source : infos-toulouse

vendredi, 23 mars 2018

Carl Lang : « J'attends avec impatience que les membres du gouvernement accueillent des migrants chez eux »

 

 

 

 

Le Président du Parti de la France invite les membres du gouvernement à montrer l'exemple pour l'accueil des clandestins.

 

J'attends avec impatience que les membres du gouvernement accueillent des migrants chez eux. Ce serait bien la moindre des choses qu'ils montrent l'exemple au bon peuple...

samedi, 17 mars 2018

Olivet (45) : ravitaillement des migrants, la solution des repas gratuits chez Flunch ?

Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2018

Par  le 16/03/2018

flunch,migrants,repas gratuits

A Calais, depuis le début du mois de mars, l’État organise désormais la fourniture de nourriture pour les migrants, en lieu et place des associations, afin d’apporter une meilleure gestion et d’éviter les problèmes de sécurité, ainsi que la reconstitution de campements sauvages. Les rations correspondent « aux besoins nutritionnels d’un homme jeune majeur ».


Qu’en est-il dans les autres villes de France? Quels partenariats les autorités ou les associations ont-elles mises en place localement, afin de permettre aux migrants de se sustenter dans de bonnes conditions? 

Appel lecteurs : plusieurs d’entre vous rapportent des témoignages selon lesquels des migrants bénificieraient de repas gratuits dans la chaîne de restauration rapide Flunch, notamment à Toulouse, Bar-le-Duc et Montluçon. Cela semble corroboré par la vidéo ci-dessus, filmée dans le Loiret, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux. Merci de bien vouloir nous fournir des renseignements si vous en disposez.

 

Source : fdesouche

vendredi, 16 mars 2018

Cinq nouveaux centres vont ouvrir en Essonne, les Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise pour accueillir les migrants qui arrivent en nombre tous les jours à Paris.

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2018

Par  le 16/03/2018

 

A quelques jours de la fermeture du centre humanitaire des migrants de la porte de la Chapelle (XVIIIe), le préfet de la région Ile-de-France, Michel Cadot a détaillé, ce vendredi, le nouveau dispositif d’accueil des exilés. Alors que 500 à 550 personnes continuent d’affluer chaque semaine dans la capitale. 750 places (contre 450 à la Chapelle) seront réparties dans cinq Centres d’accueil et d’examen de situation (CAES) : à Paris, boulevard Ney (XVIIIe), Nanterre (Hauts-de-Seine), Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), Ris-Orangis (Essonne) et Cergy (Val-d’Oise), déjà en activité. Par ailleurs, quatre premiers centres d’accueil de jour, où seront reçus en premier lieu les arrivants seront ouverts dans la capitale : rue de Thionville (XIXe), site des Grands-Voisins (XIVe), boulevard du Palais (IVe), où seront accueillis les hommes seuls qui représentent 95 % des exilés. Un quatrième lieu reste à trouver. Les familles, enfin, seront accueillies dans un local, boulevard Henri-IV (IIIe), avant d’être orientées vers le site qui leur est dédié, à Ivry (Val-de-Marne).

 

vendredi, 09 mars 2018

Fake News. Quand la Dépêche du Midi transforme les Français d’Algérie en « migrants »

Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2018

migrants
 

08/03/2018 – 19h15 Mazamet (Lengadoc Info) – Prise la main dans le sac ! La Dépêche du Midi vient de donner un bel exemple de propagande médiatique en faveur des migrants. Décryptage…

Les Pieds-noirs d’Algérie, des migrants ?

Ce mercredi, la Dépêche du Midi a publié une brève qui aurait presque pu passer inaperçue. Un article anodin annonçant une conférence de Muriel et Yves Carchon, auteurs de l’ouvrage « Les premiers colons français en Algérie » le 15 mars prochain à Mazamet (Tarn). Un événement organisé par l’association J’Mlire et l’Amicale des Pieds-noirs de Mazamet.

Une conférence donc historique sur l’arrivée au milieu du XIX ème siècle des premiers Français en Algérie, alors colonie française depuis 1830.

Mais la Dépêche du Midi n’a pas pu s’empêcher d’apparenter ces premiers colons à des « migrants ». Un terme absolument anachronique et qui, de plus, est totalement faux.

S’il est difficile de trouver une définition précise du terme « migrant », la plupart des organismes internationaux sont très clairs sur un fait, à savoir qu’un « migrant » est un individu qui traverse une frontière pour se rendre dans un pays qui n’est pas le sien.

Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies indique que « selon les Nations Unies le terme « migrant » désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ». Cependant, il est courant d’y inclure certaines catégories de migrants de courte durée, tels que les travailleurs agricoles saisonniers qui se déplacent à l’époque des semis ou des récoltes ».

Or, dans le cas des colons français en Algérie, cette définition ne fonctionne pas puisque l’Algérie était alors française.

A l’heure où l’Europe connaît une importante crise migratoire, assimiler les Français d’Algérie à des migrants c’est non seulement un acte de propagande immigrationniste, mais également une falsification de l’Histoire.

Jordi Vives

 

Source : lengadoc-info