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mardi, 03 novembre 2015

Immigration – Malgré l’interdiction de la mairie, 600 Calaisiens en colère manifestent une nouvelle fois

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2015

CALAISIENS en colère 4

Calais – Plus de 600 manifestants réunis à l’appel du collectif « Calaisiens en colère » ont défilé ce samedi à Calais afin de protester contre la présence des 6000 migrants du camp de la « Jungle ».

C’est la seconde manifestation organisée par les « Calaisiens en colère ». Le 4 octobre dernier, malgré l’interdiction du maire, les manifestants s’étaient rassemblés sur une plage de Calais.

« Calais doit être un exemple de protestation contre l’immigration clandestine au niveau national« , a déclaré Sarah Guerlach, l’une des représentantes du collectif et riveraine du camp de la « Jungle ».

Cette fois encore, la manifestation était interdite mais les participants ont bravé la décision de la mairie. Drapeaux tricolores en tête et pancartes « Calais en détresse, que nous cache l’Etat? », les manifestants ont scandé « Stop à l’immigration clandestine« . Une banderole « Soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers et aux agents hospitaliers » était très visible.

Source : http://www.medias-presse.info/

mercredi, 28 octobre 2015

Mauzac-et-Grand-Castang : Polémique autour de l'accueil de migrants dans une ancienne colonie

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Le petit village de Dordogne est sous tension depuis l'annonce qu'une cinquantaine de migrants venus de Calais allaient être accueillis par leur commune dans la nuit de mardi à mercredi. Les habitants dénoncent le manque d'informations et une pétition circule pour refuser la démarche.

Policiers en surveillance denat camping de mauzac
 
Dans ce petit village près de Lalinde en Dordogne, peut-être pensait-on ne pas déranger les 400 habitants... Erreur car ceux-ci trouvent quelque peu cavalier le fait de se voir informés par voie de presse, de la nouvelle qui risque de changer le quotidien du village dans les jours à venir.
Ni la municipalité ni les gendarmes ne les ont informés concernant ces demandeurs d'asile qui seraient accueillis dans une ancienne colonie dont l'accès est bloquée par les gendarmes. Depuis quelques jours des camions des restos du coeur s'affairent à préparer leur arrivée.

samedi, 24 octobre 2015

Toulouse : des migrants expulsés de Calais en transit au centre de rétention de Cornebarrieu

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2015

Cinquante migrants expulsés de la jungle de Calais vont être transférés vendredi 23 octobre au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse. La Cimade dénonce l'hypocrisie des pouvoirs publics. 
 
Le centre de rétention administrative de Cornebarrieu. © Christian Bestard/France 3 Midi-Pyrénées

© Christian Bestard/France 3 Midi-Pyrénées Le centre de rétention administrative de Cornebarrieu.

Cinquante réfugiés afghans, irakiens et érythréens devraient poser le pied sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, ce vendredi 23 octobre.
Ils ont été expulsés de la jungle de Calais. Ils sont déplacés et seront finalement libérés, dénoncent la Cimade et les associations humanitaires, qui parlent de l'hypocrisie des pouvoirs publics qui "déplacent" les problèmes.

Dans les semaines à venir, plusieurs centaines de migrants (Syriens, Irakiens, Erythréens et Soudanais...) seront ainsi déplacés et répartis sur tout le territoire français, dans neuf centres de rétention administrative.
La plupart d'entre eux seront libérés pour procédures douteuses. Seulement voilà; ils seront alors à des centaines de kilomètres de Calais, sans ressources. Après un "transfert" une nouvelle fois traumatisant... 

Voir ici le reportage de Delphine Gérard et Christian Bestard, de France 3 Midi-Pyrénées : 

 
 
 
Arrivée migrants à Cornebarrieu

vendredi, 23 octobre 2015

Des migrants à Varennes : retour sur l'histoire de la base aérienne

Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2015

La base aérienne de Varennes-sur-Allier fermera ses portes le 31 décembre 2015 - Dominique PARAT

La base aérienne de Varennes-sur-Allier fermera ses portes le 31 décembre 2015 - Dominique PARAT

Dans les prochains jours, la base aérienne de Varennes doit accueillir 200 migrants, alors que ses activités militaires devraient cesser d'ici la fin de l'année. Retour sur l'histoire de la structure qui a accueilli pendant 78 ans plusieurs centaines de militaires.

 

Dans les prochains jours, la base militaire de Varennes-sur-Allier va accueillir 200 migrants. Fermée par le ministère de la Défense, cette dernière a été créée en 1937 avec l'implantation d'une annexe de l'entrepôt de Romorantin (importante base aérienne de l'armée française).
 
Autonome en 1940, l'établissement devient quelques années plus tard, en 1946, l’entrepôt de l'armée de l'air 606. Ce n'est qu'en 1964 que la base aérienne 277 est créée et qu'elle devient détachement air (DA) en 2000.
 
Quelques années plus tard, en 2013, le jeudi 3 octobre précisément, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonce la fermeture de la base, dans le cadre de la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019. A ce moment-là, plus de 200 personnes, civiles et militaires se trouvent au sein de la structure (au plus fort de son activité, la base comptait 500 âmes).
 
Une fermeture par étapes
 
Dès cette annonce, des opérations pour vider les entrepôts débutent et un calendrier mis en place pour fermer la base au 31 décembre 2015. Les premiers départs des personnels militaires ainsi que la fin des activités se produisent à l'été 2014. Peu à peu le site se vide, et la deuxième vague de départ (civils et militaires) a eu lieu l'été dernier.
 
Cérémonie officielle
 
La cérémonie officielle de fermeture de la base s'est déroulée le 30 juin 2015 en présence des 140 militaires et 96 civils encore présents. Au cours de celle-ci, le drapeau de la 11e escadre de bombardement, que le DA 277 avait sous sa garde depuis 1990, a été remis au service historique de la Défense.
 
Une renaissance
 
Pour autant, la vie ne s'est pas arrêtée sur le site militaire. Le groupe NSE (spécialisé dans les équipements et les services pour l'aéronautique, l'informatique et la défense) annonce au mois de juillet son im
 

jeudi, 22 octobre 2015

FACE AUX MIGRANTS, LA SLOVÉNIE DÉPLOIE L'ARMÉE À SA FRONTIÈRE

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2015

Confrontée à une vague de migrants venus du sud, la Slovénie a déployé mardi l'armée à sa frontière et n'a pas exclu d'ériger une clôture à l'instar de la Hongrie voisine.


Face aux migrants, la Slovénie déploie l'armée à sa frontière

La fermeture vendredi par la Hongrie de sa frontière sud avec la Croatie a déclenché un effet domino dans les Balkans, des milliers de personnes à la recherche de nouveaux points de passage se trouvant bloquées en divers points frontaliers de plusieurs pays. 

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, depuis vendredi, environ 19.500 migrants sont entrés en Slovénie, petit pays qui partage ses frontières avec la Croatie, la Hongrie, l'Autriche et l'Italie. 

Le gouvernement slovène a lancé un appel à l'aide à l'Union européenne, soulignant que son pays, qui compte deux millions d'habitants, était trop petit pour gérer le flot de migrants. 

"Nous avons besoin d'une aide rapide de l'Union européenne", a déclaré le président slovène, Borut Pahor, lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il a été reçu par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. 

Prié de dire si la Slovénie pourrait construire une clôture comme la Hongrie, le secrétaire d'Etat slovène aux Affaires intérieures, Bostjan Sefic, a dit ne pas exclure la possibilité de "protéger les postes-frontières du pays par des obstacles physiques". 

Bostjan Sefic, qui tenait une conférence de presse, a précisé que 140 militaires avaient été dépêchés à la frontière et mis à la disposition de la police. 

Le flot des migrants a tendance à s'accentuer. Selon le Haut Commissariat des nations unies aux réfugiés (HCR), plus de 500.000 réfugiés et migrants économiques ont atteint la Grèce  par la mer depuis le début de l'année, pour remonter vers l'Union européenne, et le rythme quotidien de nouveaux arrivants est en augmentation, dépassant les 8.000 pour la seule journée de lundi. 

"TENTER SA CHANCE" 

La grande majorité de ces réfugiés se dirige ensuite vers la Macédoine puis vers la Serbie dans le but d'atteindre l'Europe de l'Ouest via la Croatie et la Slovénie au lieu de passer par la Hongrie comme précédemment. 

La Slovénie a imposé un quota quotidien d'entrées en provenance de Croatie, mais elle ne parvient pas à endiguer le flot des nouveaux arrivants. 

Au moins 12.100 migrants se trouvent en Serbie, selon les chiffres fournis mardi par le Premier ministre Aleksandar Vucic. Selon le HCR, au moins 2.500 migrants sont bloqués dans un no man's land entre la Serbie et la Croatie. 

Dans le village croate de Kljuc Brdovecki, quelque 1.500 migrants ont traversé un pont sur la rivière Sutla et se dirigeaient vers la frontière avec la Slovénie. Parmi eux, se trouve Taysiir Halaby, 35 ans, originaire d'Alep en Syrie. Il dit vouloir se rendre en Allemagne "tenter (sa) chance". Dans le ciel, des hélicoptères survolent le côté slovène de la frontière. 

Au poste de frontière de Berkasovo entre la Serbie et la Croatie, Djamal, originaire de Tartous en Syrie, raconte avoir passé la nuit à la frontière avec sa femme et sa fille. 

"Il faisait très, très froid. Nous grelottons. On nous a donné à manger, mais il n'y avait pas de tente pour tout le monde. Alors, nous avons dormi sous une camionnette. Ils nous ont donné des couvertures", explique Djamal, qui est âgé de 50 ans. 

Selon les autorités croates, plus de 2.000 personnes sont hébergées dans le camp d'Opatovac près de la frontière. De là, des autocars les emmènent à la gare la plus proche, à Tovarnik, ou directement à la frontière slovène. 

source Reuters