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lundi, 22 mai 2017

Un élève policier de Nîmes suspendu pour avoir diffusé une vidéo de Daesh

Publié par Guy Jovelin le 22 mai 2017

Par Zakaria Soullami

(Illustration) / © MAXPPP
(Illustration) / © MAXPPP

Des enquêtes de la PJ et de la police des polices ont rapidement été ouvertes après la diffusion d'une vidéo de l'Etat Islamique par un élève de l'école de police de Nîmes, dans le Gard. L'élève a été suspendu mais "il n'y a pas d'apologie du terrorisme" selon le procureur de la République à Nîmes.

Par Zakaria Soullami

"Il n'y a pas de prosélytisme ou d'apologie du terrorisme.", affirme Eric Maurel, procureur de la République à Nîmes, à France 3 Languedoc-Roussillon.

Un élève policier diffuse une vidéo de Daesh à Nîmes

Un élève de l'école de police de Nîmes, dans le Gard, avait une vidéo de propagande de Daesh sur son téléphone. Une vidéo qu'il a fait circuler à ses camarades au sein de l'école, comme l'ont révélé nos confrères de RTL. Le procureur de la République à Nîmes nous a confirmé l'information en assurant qu'"il n'y a pas d'affaire".

"Pas d'apologie du terrorisme"

"Il n'y a pas d'apologie du terrorisme, c'est même le contraire. L'élève voulait dire : "nous on est victimes de ces gens-là". Mais il l'a fait de manière inadaptée.", poursuit Eric Maurel qui précise qu'une enquête a été ouverte vendredi matin et arrêtée vendredi soir.

"Procédure classée"

"La procédure est classée car il n'y a pas d'infraction. Pour qu'il y ait infraction, il faut un acte matériel (en l'occurrence la vidéo), et un élément intentionnel.". Dans ce cas précis, il n'y a pas d'intention de faire du prosélytisme, assure le procureur de la République à Nîmes.

L'élève "immature" suspendu

Il n'y aura pas de poursuites judiciaires contre cet élève qui a tout de même été suspendu administrativement, a-t-on appris de source policière. Si cet élève "immature" est renvoyé de l'école de police, ce ne sera pas uniquement pour cette "affaire" mais pour une accumulation de "bêtises", précise cette source policière.
 
Source : france3-regions

jeudi, 26 janvier 2017

Manifestation des policiers, jeudi 26 à 21h30 à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 26 janvier 2017

 

Jeudi 26 janvier à 21h30, les policiers en colère donnent rendez-vous aux citoyens au Monument aux morts de François Verdier pour une manifestation nationale. Infos-Toulouse sera de la partie. Nous vous transmettons leur communiqué : 

« En coordination avec l’UPNI (Union des Policiers Nationaux Indépendants) soient toutes les associations et collectifs des policiers en colère constitués depuis le début du mouvement! 
Nous ne lâcherons rien jusqu’à avoir obtenu les revendications demandées !
Nous voulons travailler en sécurité pour nos citoyens et non pour le compte des politiciens et ce, dans des conditions dignes !
Venez nombreux soutenir votre police. »

 

Source : infos-toulouse

vendredi, 11 novembre 2016

Le Blanc-Mesnil : des tags menaçaient de mort le policier et sa famille

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016

Le Blanc-Mesnil, ce jeudi. Le fonctionnaire était affecté au Blanc-Mesnil. C’est dans la cour du commissariat que sa voiture avait été incendiée. LP/Thomas Poupeau
Le prénom de son fils de 7 ans et son adresse avaient été tagués sur les murs au Blanc-Mesnil. « On connaît ton adresse », « On va te tuer », « T’es mort», promettaient ces tags au chef de la BAC dont le nom avait été écrit en toutes lettres ce 12 juin 2013. La vengeance de trafiquants gênés dans leur commerce : c’est ce que les enquêteurs de la PJ ont tout de suite pensé.

Le fonctionnaire avait participé à la saisie de 22 kg de drogue dans la cité des Blés d’Or. Et dans le quartier, plusieurs jeunes l’avaient prévenu que son nom « serait tagué », qu’il allait se passer « un truc qui allait le rendre fou »… « Les menaces envers les policiers ne sont pas rares, mais là, on a voulu s’en prendre à ce que cet homme a de plus précieux : sa famille », répète Me Frédéric Gabet l’avocat du policier, assis, ce jeudi au tribunal, à moins de deux mètres des prévenus, âgés de 18 à 24 ans au moment des faits.

Ils auraient dû être cinq à être jugés, mais Kevin manquait à l’appel et Sofiane — « retenu pour obligation professionnelle »— s’est fait représenter par son avocat. Restent Mounir, Adeline et Mohamed, le seul à comparaître détenu, condamné à 4 ans pour trafic de stupéfiants. Dans cette affaire, quatre d’entre-eux ont déjà fait de la détention (de 4 à 13 mois). Les deux jeunes garçons disent avoir agi pour un « commanditaire dangereux et mençant », contre rémunération. La procureure n’y croit pas. C’est Mounir qui s’est procuré l’adresse du policier par sa petite amie, Adeline, alors conseillère clientèle dans une banque. « J’ai hésité… puis j’ai cédé, explique la jeune femme à la barre, qui depuis a été licenciée pour faute grave. A la banque tous les collaborateurs regardent les comptes de tout le monde, je sais que c’est totalement immoral et contraire à l’éthique du métier, complètement stupide… »

Elle aurait aussi fait des recherches sur la chanteuse Amel Bent, sur une nourrice de drogue dans la cité et sur une juge d’instruction du tribunal ! « Par curiosité », précise la jeune femme qui n’a rien trouvé sur la magistrate, puisqu’elle n’est pas cliente de la même banque. Quant à Mohamed, il reconnaît quelques tags : « J’ai fait un copier-coller, j’ai écrit mot pour mot ce qu’on me demandait, comme un ordinateur… »

« Mais vous n’êtes pas un ordinateur. Ecrire le prénom d’un enfant de 7 ans, ça ne vous fait rien ? », le reprend la juge. « J’avais 18 ans, je ne savais pas ce que c’était le respect d’autrui, je me rends compte aujourd’hui que c’est très grave, je suis vraiment désolé. » « Sincèrement désolé aussi », explique à son tour Mounir. « A l’époque, j’étais drogué. Je sais que c’est une très grosse connerie, mais ma vie à changé, vraiment. Je suis désolé et je ne dis pas ça pour faire plaisir », explique ce jeune père de famille désormais gérant d’une pizzeria.

Le policier serre les mâchoires, détourne la tête. « Je ne suis pas touché par ses regrets », lâche-t-il. Sa voiture avait été incendiée dans la cour du commissariat, mais les auteurs n’ont jamais été retrouvés. « Quel intérêt qu’il reparte en prison aujourd’hui ? Ça ferait plaisir au policier, au procureur mais ce serait ubuesque au regard de la situation qui est la sienne », a plaidé Me Amar Bouaou, dernier des quatre avocats de la défense. La procureure a réclamé « des peines sévères » de 12 à 30 mois de prison contre les prévenus, avec un mandat de dépôt pour trois d’entre-eux. La décision sera rendue le 1erdécembre.

Source : leparisien

vendredi, 02 septembre 2016

Toulouse : L'auteur de l'agression au couteau sur un policier mis en examen

Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2016

YL avec AFP Publié le

L'agresseur du policier toulousain a été mis en examen et écroué. Il avait poignardé au cou un policier à l'intérieur du commissariat ce mardi, après avoir trompé sa vigilance.

Les faits se sont déroulés à l'accueil du commissariat de quartier de Toulouse centre © Pascale Lagorce

© Pascale Lagorce Les faits se sont déroulés à l'accueil du commissariat de quartier de Toulouse centre

L'agresseur présumé du policier poignardé au cou mardi dans un commissariat de Toulouse a été mis en examen ce jeudi soir pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique", a-t-on appris auprès du parquet.

L'agresseur présumé, âgé de 31 ans, a été placé en détention provisoire. Souffrant de troubles psychiatriques, il a reconnu avoir porté un coup de couteau au policier, mais nié son intention de le tuer, selon le parquet.

L'enquête a montré qu'il était allé acheter un couteau "quelques heures auparavant", ce qui montre, selon le parquet, qu'"il inscrit son action dans le temps".
Il a expliqué "avoir eu le sentiment d'être suivi, observé par les policiers de la sécurité intérieure", et en frappant l'adjoint de sécurité, avoir voulu "atteindre un policier" de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon la même source.

Une expertise psychiatrique devrait être effectuée en urgence.

La victime, un jeune agent de sécurité, s'est vu prescrire 4 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Peu après 14H00, mercredi, un homme s'était présenté au commissariat du Rempart St-Etienne, en plein centre de Toulouse, pour déposer plainte pour le vol de son téléphone portable. Revenu peu de temps après, il avait poignardé l'agent de sécurité avant de tenter de lui subtiliser son arme de service et d'être interpellé.

L'agresseur n'était pas fiché pour radicalisation, mais avait déclaré lors de son interpellation "en avoir marre de la France", avait déclaré le procureur de Toulouse mercredi. Il était connu de la justice dans deux procédures qui avaient été abandonnées en raison de son état mental, à la suite d'expertises.

Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat SGP-Police, a déclaré mercredi dans un communiqué que la victime "allait mieux", et estimé que "plus que jamais, cet événement suscite une vigilance maximale".
 

jeudi, 05 novembre 2015

Toulouse : en civil mais reconnu par ses agresseurs, un policier passé à tabac

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2015

L'adjoint de sécurité était dans un bar avec des amis quand il a été reconnu par un groupe. Blessé, il a été hospitalisé. Deux de ses agresseurs ont été interpellés puis relâchés sous contrôle judiciaire avant leur prochaine comparution.Photo d'illustration © MaxPPP

© MaxPPP Photo d'illustration

 
Un jeune adjoint de sécurité de l'unité du métro de Toulouse, qui était en civil et hors service et participait à une soirée avec des amis dans un bar toulousain, a été reconnu  par un groupe de 5 personnes qui s'en sont violemment pris à lui,dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris de source policière. 

L'adjoint de sécurité a été frappé à coups de ceinture et de tessons de bouteilles.Hospitalisé avec de nombreuses blessures notamment le nez cassé, il est en arrêt de travail pour 10 jours. 

Deux de ces agresseurs, connus pour des faits de violence, ont été interpellés rapidement. Présentés en comparution immédiate, ils sont finalement été relâchés et placés sous contrôle judiciaire avant une prochaine convocation devant le justice. 

Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP Police-FO dit s'associer et comprendre"l'écoeurement des policiers Toulousains devant de telles décisions (...) et demande à la justice d'assumer ses responsabilités envers les auteurs d'agressions contre les représentants des forces de l'ordre".