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mercredi, 30 mai 2018

Marlène Schiappa veut interdire la messe à la télé et autoriser le voile à l’école.

Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2018

 

Marlène Schiappa veut interdire la messe à la télé et autoriser le voile à l’école.

Marlène Schiappa est Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

 

Source : lesobservateurs.

vendredi, 25 mai 2018

Albi (81) : Ouverture du procès de la buraliste qui exigeait que sa cliente retire son voile (MàJ : 3 mois de prison avec sursis et une amende requis)

Publié par Guy Jovelin le 25 mai 2018

Par  le 24/05/2018

 

 
Pierre Sautarel@FrDesouche
 
 
 

3 mois avec sursis pour avoir demandé à une islamiste de retirer le haut de son déguisement afin de l'identifier pour lui remettre un colis... On nage en plein délire

https://twitter.com/ccif/status/999663257815343104 


Une Albigeoise vêtue d’un jibeb n’a pas pu retirer un colis dans un bureau de tabac. Elle a porté plainte pour discrimination religieuse. La gérante de l’établissement argue que les clients doivent se découvrir pour «motifs de sécurité».

(…)

Rien n’y fait. Un autre client retire finalement le colis à sa place, après un quart d’heure de palabres. Mais Anaïs R. ne compte pas en rester là. Elle porte plainte dans la foulée pour «discrimination en raison de la religion et refus d’un bien ou d’un service dans un lieu accueillant du public ou pour en interdire l’accès». Avec le soutien du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), elle prend un avocat. Le Licra et le Mrap se sont portés parties civiles.

 

jeudi, 10 mai 2018

Autriche : suite à une loi anti-voile, de nombreuses familles musulmanes quittent le pays

Publié par Guy Jovelin le 10 mai 2018

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Depuis le 1er octobre, l’Autriche a voté l’interdiction de se couvrir le visage. Depuis lors, toute personne qui tente de dissimuler son visage en public se voit averti par les autorités, puis en cas de non-obtempération à la loi, reçoit une amende de 150 euros.

Les femmes entièrement voilées sont particulièrement touchées par l’interdiction, et d’après le quotidien autrichien Heute, certaines d’entre elles ont depuis quitté l’Autriche avec leur famille.

Comme le rapporte encore le journal, la police viennoise a effectué environ 100 verbalisations officielles depuis l’introduction de la loi, dont les deux tiers à cause de burkas ou de nikabs.

Les femmes entièrement voilées ont réagi différemment à la loi, affirme Elif Öztürk du Centre de documentation sur l’islamophobie et le racisme anti-musulman. Certaines vivraient dans l’isolement, souffriraient gravement de la situation, ou auraient choisi d’émigrer.

Heute cite une famille qui avait émigré en Égypte, car l’abandon du voile facial était « hors de question », indique le site Dokustelle. Une autre femme aurait émigré en Serbie avec ses enfants parce qu’elle ne pouvait plus porter son nikab.

Dans un autre cas, les parents ont retiré leurs enfants de l’école, «parce que la mère, voilée, ne peut plus amener son enfant à l’école et le père travaille à temps plein». La famille a donc dû organiser des cours particuliers à domicile pour leur enfant. Le nombre exact de familles musulmanes ayant quitté l’Autriche pour cette raison n’est pas documenté.

En France, il est déjà interdit de dissimuler son visage en public depuis la loi signée de François Fillon en 2011. En cas de refus d’obtempérer, la police ou la gendarmerie intervient pour dresser un procès-verbal et contrôler l’identité de la personne. Si la personne voilée accepte de montrer son visage, elle recevra une convocation pour une audience devant un juge de proximité, si elle refuse, elle sera emmenée au poste de police et peut recevoir une amende de 150 euros et l’obligation d’assister à un stage de citoyenneté.

 

Source via lesobservateurs

mardi, 17 avril 2018

Christophe Castaner: « toutes les femmes catholiques, y compris nos mamans, étaient voilées en France il y a quelques années »

Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2018

Ecrit parEmilie Defresne

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Il y a quelques années, toutes les femmes catholiques étaient voilées en France, c’est ce qu’a affirmé Christophe Castaner ce lundi 16 avril dans « RTL Matin » alors qu’il était interrogé sur le voile islamique.

«il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique, on ne se posait pas la question» a dit le patron du parti de Macron. C’est Marianne qui a relevé l’énormité.      vidéo à l’appui.

Quand Christophe Castaner réécrit l’histoire d’avant l’immigration musulmane de masse il y a « quelques années »:

(…) Alors, le port du voile signe-t-il une supériorité de l’homme sur la femme ? A cette question, le chef de LREM a livré une réplique totalement inattendue : « On s’est posé la question, il y a quelques années, quand toutes les femmes catholiques portaient un voile ? Je ne crois pas. » Et Castaner fait référence à une époque vraiment récente, puisqu’il précise sans sourciller : « Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique, on ne se posait pas la question ».

La référence qu’il fait à « nos mamans » concerne la contestation qui se développe sur les mères musulmanes qui accompagnent voilées leurs enfants à l’école. Ainsi selon lui, ce n’était pas à l’église que les femmes catholiques étaient voilées il y a quelques années, mais en permanence, y compris en accompagnant leurs enfants à l’école… Un tel culot dans le mensonge, c’est un marqueur de Macron et de ses proches.

Cela doit-il être rangé parmi les fakes news chères à Macron? ou parmi les tentatives de révisionnisme historique? Les deux mon général!

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 24 novembre 2017

LES FEMMES BLANCHES ACCEPTÉES AU CAMP D’ÉTÉ DÉCOLONIAL À CONDITION DE PORTER LE VOILE

Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2017

C’est un étrange aveu qu’a soufflé hier l’universitaire Maboula Soumahoro sur LCI. Interpellée par David Pujadas et le président de SOS racisme Dominique Sopo sur les ateliers du syndicat d’enseignants SUD 93 interdits aux « non racisé.e.s » [ndlr: personnes blanches ou considérées comme telles], Maboula Soumahoro est revenue sur une affaire similaire, le camp d’été décolonial organisé cet été par des collectifs féministes « inclusifs » [sic], dont la plupart des ateliers étaient également « non-mixtes », réservés aux « femmes racisées » et a tenu à défendre « la politique de sélection [sic] qui a été menée ». « Ce ne sont pas des ateliers interdits aux Blancs ». La preuve selon elle ? « Des femmes blanches, voilées, ont pu assister à ce camp d’été décolonial ».

Les femmes blanches acceptées au camp d’été décolonial à condition de porter le voile

C’est pas des

rumeurs »

 

 

Maboula Soumahoro, maîtresse de conférence dans une université publique française, se vante donc, face caméra, que les organisatrices du camp d’été décolonial aient autorisé des femmes blanches à participer à leurs ateliers… à condition que celles-ci portent le voile. « C’est pas des rumeurs, martèle Maboula Soumahoro, j’ai été au camp d’été décolonial ». 
En voulant clouer le bec de ceux qui accusent les féministes intersectionnelles de racisme, elle révèle la pratique de discriminations religieuses au sein de ce mouvement.  

Cette « politique de sélection » des femmes blanches découle de l’esprit général de l’événement tel que le résume l’une des organisatrices, Sihame Assbague  : « Avec l’organisation du camp, nous n’avons pas voulu faire de la pédagogie à l’intention des Blancs (…) mais nous concentrer sur les « racisés » comme nous, qui subissent les mêmes oppressions que nous ». Féministe « inclusive » proche du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France),  Sihame Assbague considère les femmes portant le voile islamique comme des cibles de discriminations islamophobes. Les femmes blanches arborant le voile sont donc tolérées au sein du fameux camp d’été entre « racisé.e.s »

La classification des femmes blanches voilées au sein de la catégorie des « racisées » nous vient tout droit des féministes intersectionnelles américaines. L’activiste Linda Sarsour, apôtre du « féminisme musulman », organisatrice de la Women’s March, soutien du mouvement Black Lives Matter et anti-sioniste  revendiquée, oeuvre depuis des années pour faire des femmes voilées le symbole de la lutte contre le patriarcat et le racisme. Dans une récente vidéo intitulée Guide du hijab pour les débutantes, elle déclare porter le hijab pour être vue comme une personne « racisée » malgré sa peau claire : « Avant que je ne porte le hijab, j’étais juste une fille blanche banale de New York. » 

Ces militantes ne voient aucune contradiction entre le fait de militer contre les discriminations et le fait de trier les personnes selon leur appartenance ethnique ou religieuse. Maboula Soumahoro se dit « absolument pas choquée par ces ateliers » mais tient à rassurer son auditoire : ces mesures de « non-mixité » ethno-religieuse sont « temporaires », précise-t-elle sans toutefois indiquer à partir de quand les « non-racisé.e.s » cesseraient d’être exclus. Dans une tirade aux accents complotistes, elle accuse « la fachosphère » d’avoir créé la polémique et déclare : « Ce qui me choque, c’est l’apparence de l’assemblée nationale, qui est très blanche », fruit selon elle d’un « projet organisé, délibéré »

Sur le plateau de l’émission 24H Pujadas (disponible ici  dans son intégralité), Fatiha Boudjahlat, enseignante proche du Printemps Républicain, s’inquiète pour « la cohésion de la nation » : « Je suis étonnée que des fonctionnaires d’Etat, des enseignants qui vont avoir devant eux des enfants le lendemain, aient accepté de se prêter à ce jeu, c’est-à-dire que les fonctionnaires blancs aillent dans une pièce et que les fonctionnaires racisés aillent dans l’autre. Quid des fonctionnaires métissés ? Est-ce qu’il y avait une troisième salle, comme en Afrique du Sud il y avait des quartiers réservés aux métisses ? » 

Militer contre le « racisme d’Etat »… avec l’argent de l’Etat

Comme la plupart des personnalités  dénonçant le « racisme d’Etat », Maboula Soumahoro milite grâce aux subsides de l’Etat français. Dans l’émission, Maboula Soumahoro s’étonne que le ministre de l’éducation nationale condamne l’usage du terme « racisme d’Etat » par le syndicat SUD et qu’il porte plainte pour diffamation. Elle souligne que les termes « racisme d’Etat« , « racisme institutionnel« , « blanchité » sont « issus du champ universitaire » et font partie du « patrimoine de la recherche » en France. Elle-même recourt abondamment à cette terminologie, que ce soit dans les cours qu’elle dispense ou dans la thèse  qu’elle a soutenue en 2008. 

Maître de conférence à l’Université de Tours et enseignante à Sciences-Po Paris, Maboula Soumahoro est un pur produit de l’anti-racisme institutionnel. Fille d’une femme de ménage ivoirienne, Maboula Soumahoro grandit dans un logement social du Kremlin-Bicêtre (94). Etudiante dans les universités publiques de Créteil et Jussieu, elle obtient une bourse universitaire qui lui permet d’étudier à l’université de Columbia, à New York, puis d’y dispenser des cours sur « la diaspora africaine aux étudiants américains ». A son retour en France, elle est « bien accueillie » à l’Université (publique) de Tours et soutient sa thèse consacrée aux mouvements nationalistes jamaïcains et afro-américains grâce au « soutien matériel, logistique et amical » du GRAAT. Dans l’un des cours  de civilisation contemporaine qu’elle dispense à Sciences-Po Paris, elle s’intéresse à « la race à la fois comme fait et comme fantasme » et analyse le rôle « de la littérature, de l’art, de la culture, de l’histoire et des politiques »dans « l’assignation » des « non-blancs (Arabes et Roms inclus) » à la « noirité »

Maboula Soumahoro est également l’initiatrice du Black History Month (Mois de l’Histoire des Noirs) en France. Or, le Black History Month et tout sauf un événement marginalisé par l’Etat : il a précisément été inauguré en 2012 dans la salle Felix Eboué du ministère de l’Outre-Mer, au cœur du très cossu VIIe arrondissement de Paris, et a été en partie financé par les deniers  publics

Un paradoxe relevé par Fatiha Boudjahlat : « Ces gens-là ont réussi un concours très exigeant qui ouvre droit à un statut. C’est la preuve de la réussite et de la méritocratie républicaine (…) et finalement, ils sont encore dans cette posture victimaire d’accusation, alors qu’ils sont dans une position de réussite sociale. (…) Quand on est fonctionnaire d’Etat, on n’a pas été victime du racisme d’Etat, c’est complètement incohérent. » 

 
Source : bellica