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dimanche, 13 novembre 2016

Deux membres des Eagles of Death Metal refoulés du Bataclan

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2016

Le Monde.fr avec AFP |

Le codirecteur de la salle de spectacles a expliqué avoir pris cette décision en raison des déclarations polémiques du chanteur du groupe.

 

Devant le Bataclan, le 12 novembre.

La direction du Bataclan a interdit samedi 12 novembre à deux membres des Eagles of Death Metal (EODM), le groupe américain qui y jouait lors de l’attentat du 13 novembre 2015, d’entrer dans la salle. Une décision motivée par les déclarations polémiques du chanteur de la formation californienne, a précisé à l’Agence France-Presse le codirecteur du lieu. « Ils sont venus, je les ai virés, il y a des choses qu’on ne pardonne pas », a déclaré Jules Frutos après le concert de Sting qui marquait la réouverture de la salle un an après l’attentat qui a fait 90 morts.

Les deux musiciens, dont Jesse Hughes le chanteur, et leur manager sont à Paris pour assister, dimanche, aux commémorations du premier anniversaire de l’attentat à l’invitation des associations de victimes. « [Jesse Hughes] s’est permis des déclarations tous les deux mois incroyablement fausses. Un délire total, accusant la sécurité d’avoir été complice des terroristes… Enough. Zéro. Point », avait déjà déclaré en début de semaine M. Frutos. Il avait écarté l’idée de programmer au Bataclan le groupe californien, qui avait émis le souhait d’être le premier à rejouer dans la salle.

Déprogrammés de deux festivals

En mars, le chanteur des Eagle of Death Metal avait estimé dans une interview à une chaîne américaine, que l’attaque avait été préparée de l’intérieur du Bataclan et exprimé des soupçons à l’encontre des vigiles. Au printemps, dans une autre interview à Taki’s Magazine, une publication américaine aux prises de positions extrémistes, il affirmait avoir « vu des musulmans fairela fête dans la rue pendant l’attaque, en temps réel », ajoutant : « Je me souviens d’eux en train de fixer mon pote. J’ai juste mis ça sur le compte de la jalousie des Arabes. »

Face aux réactions indignées, il s’était excusé. Deux festivals français, le Cabaret vert et Rock en Seine, avaient déjà déprogrammé le groupe cet été, expliquant l’annulation par les propos de M. Hughes avec lesquels les responsables des deux événements se disaient « en désaccord total ». Depuis les attentats du 13 novembre 2015, EODM a rejoué deux fois en France, une fois très brièvement à la fin d’un concert de U2 en décembre et la seconde fois en février pour un concert à l’Olympia en présence des survivants de l’attaque.

 

Source : lemonde

samedi, 12 novembre 2016

Villemur-sur-Tarn (31) : 67 migrants vont être logés dans des HLM

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2016

Par le 11/11/2016

Le projet avait déjà été évoqué plusieurs fois dans nos colonnes, il est désormais acté : 67 demandeurs d’asile devront être accueillis tout prochainement sur la commune de Villemur-sur-Tarn.

[...] La confirmation de cette hypothèse tombant brutalement le 29 septembre dernier, la ville de Villemur devra accueillir 67 migrants (ressortissants étrangers inscrits dans une procédure visant à obtenir le statut de réfugiés), dont 4 personnes isolées et 63 familles dont une trentaine d’enfants de 0 à 18 ans. Une première tranche (une quarantaine) sera là dès le mois de décembre, les autres courant février.

Bertrand Leroy, directeur départemental de la Cohésion sociale de la Haute-Garonne, a expliqué que le choix de Villemur avait été dicté par la vacance de 12 appartements HLM, propriété de l’OPD31. Ces logements seront loués à France Horizon, association nationale mandatée par l’état afin de prendre en charge l’accueil et l’accompagnement au quotidien des migrants. [...]

La Dépêche

vendredi, 11 novembre 2016

Marine le Pen, n'a pas la trempe de Trump, elle vous trompe...

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016 

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11 novembre : honneurs à nos héros, morts pour la France

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016

Thomas Joly le 11 novembre 2016

Contrairement aux « migrants », nos ancêtres n'ont pas « fui la guerre » comme des lâches et ont défendu la patrie, au prix de leur vie pour nombre d'entre eux, dans ce qui a été une effroyable boucherie entre peuples européens, qui a d'ailleurs sonné le déclin de notre continent.

Aujourd'hui, rendons hommage à ces héros dont nous devons nous inspirer pour libérer la France et sauver notre civilisation.

Le Blanc-Mesnil : des tags menaçaient de mort le policier et sa famille

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016

Le Blanc-Mesnil, ce jeudi. Le fonctionnaire était affecté au Blanc-Mesnil. C’est dans la cour du commissariat que sa voiture avait été incendiée. LP/Thomas Poupeau
Le prénom de son fils de 7 ans et son adresse avaient été tagués sur les murs au Blanc-Mesnil. « On connaît ton adresse », « On va te tuer », « T’es mort», promettaient ces tags au chef de la BAC dont le nom avait été écrit en toutes lettres ce 12 juin 2013. La vengeance de trafiquants gênés dans leur commerce : c’est ce que les enquêteurs de la PJ ont tout de suite pensé.

Le fonctionnaire avait participé à la saisie de 22 kg de drogue dans la cité des Blés d’Or. Et dans le quartier, plusieurs jeunes l’avaient prévenu que son nom « serait tagué », qu’il allait se passer « un truc qui allait le rendre fou »… « Les menaces envers les policiers ne sont pas rares, mais là, on a voulu s’en prendre à ce que cet homme a de plus précieux : sa famille », répète Me Frédéric Gabet l’avocat du policier, assis, ce jeudi au tribunal, à moins de deux mètres des prévenus, âgés de 18 à 24 ans au moment des faits.

Ils auraient dû être cinq à être jugés, mais Kevin manquait à l’appel et Sofiane — « retenu pour obligation professionnelle »— s’est fait représenter par son avocat. Restent Mounir, Adeline et Mohamed, le seul à comparaître détenu, condamné à 4 ans pour trafic de stupéfiants. Dans cette affaire, quatre d’entre-eux ont déjà fait de la détention (de 4 à 13 mois). Les deux jeunes garçons disent avoir agi pour un « commanditaire dangereux et mençant », contre rémunération. La procureure n’y croit pas. C’est Mounir qui s’est procuré l’adresse du policier par sa petite amie, Adeline, alors conseillère clientèle dans une banque. « J’ai hésité… puis j’ai cédé, explique la jeune femme à la barre, qui depuis a été licenciée pour faute grave. A la banque tous les collaborateurs regardent les comptes de tout le monde, je sais que c’est totalement immoral et contraire à l’éthique du métier, complètement stupide… »

Elle aurait aussi fait des recherches sur la chanteuse Amel Bent, sur une nourrice de drogue dans la cité et sur une juge d’instruction du tribunal ! « Par curiosité », précise la jeune femme qui n’a rien trouvé sur la magistrate, puisqu’elle n’est pas cliente de la même banque. Quant à Mohamed, il reconnaît quelques tags : « J’ai fait un copier-coller, j’ai écrit mot pour mot ce qu’on me demandait, comme un ordinateur… »

« Mais vous n’êtes pas un ordinateur. Ecrire le prénom d’un enfant de 7 ans, ça ne vous fait rien ? », le reprend la juge. « J’avais 18 ans, je ne savais pas ce que c’était le respect d’autrui, je me rends compte aujourd’hui que c’est très grave, je suis vraiment désolé. » « Sincèrement désolé aussi », explique à son tour Mounir. « A l’époque, j’étais drogué. Je sais que c’est une très grosse connerie, mais ma vie à changé, vraiment. Je suis désolé et je ne dis pas ça pour faire plaisir », explique ce jeune père de famille désormais gérant d’une pizzeria.

Le policier serre les mâchoires, détourne la tête. « Je ne suis pas touché par ses regrets », lâche-t-il. Sa voiture avait été incendiée dans la cour du commissariat, mais les auteurs n’ont jamais été retrouvés. « Quel intérêt qu’il reparte en prison aujourd’hui ? Ça ferait plaisir au policier, au procureur mais ce serait ubuesque au regard de la situation qui est la sienne », a plaidé Me Amar Bouaou, dernier des quatre avocats de la défense. La procureure a réclamé « des peines sévères » de 12 à 30 mois de prison contre les prévenus, avec un mandat de dépôt pour trois d’entre-eux. La décision sera rendue le 1erdécembre.

Source : leparisien