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vendredi, 15 juillet 2016

L’aviation russe bombarde l’EI en Syrie tandis que les autorités françaises viennent au secours des terroristes islamistes

Publié par Guy Jovelin e 15 juillet 2016

Bombardiers russes

Moscou communique ce jeudi que deux bombardiers russes ont anéanti en Syrie un centre de commandent, un camp islamiste, deux raffineries de pétrole, éliminant par la même occasion un grand nombre de combattants et de matériel ennemi. La nouveauté de ces actions c’est qu’elles sont lancées à partir du territoire de la Fédération de Russie.

La semaine dernière deux pilotes russes ont trouvé la mort suite à la destruction en vol par l’EI, d’un hélicoptère de combat syrien dans lequel se trouvaient deux pilotes russes. La Russie ne pouvait évidemment pas laisser passer ces deux morts sans réagir. Sans doute est-ce la raison de son regain d’activité en Syrie puisque ces derniers jours elle a frappé très durement le groupe islamiste. Le ministère de la Défense russe précise dans un communiqué:

« Ce matin, six bombardiers à long rayon d’action Tu-22M3 ont décollé de bases aériennes situées sur le territoire de la Fédération de Russie pour porter la deuxième frappe concentrée contre des objectifs de l’État islamique nouvellement identifiés dans les régions est de Palmyre, ainsi que dans les villes d’Es-Suhne et d’Arak et contre la station de pompage de pétrole T-3 dans la province de Homs ».

L’aviation russe a effectué plus de 50 frappes dans la région de Palmyre ces trois derniers jours. Après avoir effectué leurs frappes, les avions ont rejoint leur base en Russie. Ainsi la Russie n’a plus besoin de faire stationner ses avions sur sa base syrienne de Hmeimim prés de Lattaquié, puisque ses avions sont à un coup d’aile du théâtre des opérations en Syrie.

La Russie démontre ainsi qu’elle continue de contrôler la situation en Syrie et qu’elle ne laisse jamais des crimes contre ses soldats, impunis… ce qui explique le regain de colère des autorités françaises. Le lapsus révélateur du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault,  aujourd’hui, en est une illustration flagrante. D’autant plus qu’il venait de s’entretenir en Irak avec son homologue américain John Kerry, notamment sur le djihadisme en Syrie et en Irak:

« Il y a un autre sujet dont nous avons parlé avec John Kerry (…),  c’est la paix en Syrie. » A-t-il expliqué lors d’une interview à France2 aujourd’hui. « Le drame d’Alep, qui est aujourd’hui encerclée, assiégée par les troupes de Saddam Hussein mais aussi avec l’appui des forces russes, donc il faut à tout prix obtenir un cessez-le-feu ». 

JM Ayrault ne s’est pas repris, n’a pas rectifié en précisant qu’il s’agissait des troupes de Bachar-el-Assad et non de Saddam Hussein, et a poursuivi son interview comme si de rien n’était, ce qui est grave pour le chef de la diplomatie française, tout-de-même. Mais on comprend que John Kerry et Jean-Marc Ayrault aimeraient bien réserver à Bachar el-Assad le même sort que celui qui a été réservé au président irakien.

Cette déclaration est d’autant plus grave que les courageuses troupes syriennes (et non pas de Bachar el-Assad) sont en train de libérer la ville d’Alep accablée sous les bombardements des islamistes parmi lesquels les amis de Jean-Marc Ayrault et de John Kerry, que les Américains et leurs alliés ont formé.  Notamment le Front al Nosra ou  Jaïch al-Islam et Ahrar al-Sham, deux groupes qui ont revendiqué des attentats suicides qui ont fait de très nombreuses victimes à Damas il y a quelques semaines, sans que cela n’ait troublé personne en Occident. La Russie avait demandé devant le Conseil de Sécurité de l’ONU que les deux derniers groupes cités soient ajoutés à la liste des groupes terroristes, mais les USA, la France et le Royaume-uni s’y sont opposés.

En effet, en Syrie et notamment autour d’Alep, les amis islamistes de l’alliance américaine combattent de front avec l’État islamique, les soldats syriens qui tentent de délivrer leurs compatriotes qui souffrent depuis 2012 sous le joug de l’État islamique. Des compatriotes qui se réjouissent de l’avancée de l’Armée syrienne qui a presque achevé de couper les routes d’approvisionnement des islamistes au grand dam des Alliés US.

emiliedefresne@medias-presse.info

 

Source : medias-presse.info

APRÈS NICE, LES DJIHADISTES EXULTENT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2016

Les partisans du groupe Etat islamique se réjouissent sur les réseaux sociaux, vendredi, après les événements de Nice, où le chauffeur d'un camion a foncé dans la foule rassemblée pour assister au feu d'artifice du 14-juillet, faisant plusieurs dizaines de morts.Après Nice, les djihadistes exultent sur les réseaux sociaux

Les partisans du groupe Etat islamique se réjouissent sur les réseaux sociaux, vendredi, après les événements de Nice, où le chauffeur d'un camion a foncé dans la foule rassemblée pour assister au feu d'artifice du 14-juillet, faisant plusieurs dizaines de morts.

"Le bilan s'élève à 62 croisés et infidèles français tués à Nice, en France. Dieu est grand ! Dieu est grand !", dit l'un d'eux.

Les faits se sont produits huit mois pratiquement jour pour jour après les attentats de Paris et de Saint-Denis, commis par des extrémistes islamistes, qui ont fait 130 morts.

 

reuters

jeudi, 14 juillet 2016

José Manuel Barroso rejoint la Goldman Sachs, comme l’ignoble Peter Sutherland

Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016

14 juillet 2016 par admin4

https://stateoftheunion.eui.eu/2013/wp-content/uploads/2014/03/BARROSO-Jose-Manuel.jpgLa nouvelle a été annoncée par Goldman Sachs elle-même : la branche internationale de la banque d’affaires (réputée la plus puissante du monde) s’offre un nouveau directeur non-exécutif, qui n’est autre que le sinistreJosé Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne de 2004 à 2014…
De quoi mettre en lumière encore davantage le lien puissant entre la Haute Finance et le pouvoir politique opaque de l’Union européenne…
 
 
 
 
 
 
 
Afficher l'image d'origineLe précédent directeur de cette branche de la Goldmann Sachs était Peter Sutherland, lui-même ancien Commissaire européen à la concurrence ! Mais aussi représentant spécial du secrétariat général des Nations unies pour les migrations internationales (c’est-à-dire en charge de l’invasion actuelle de l’Europe), ancien directeur général de l’OMC, président d’honneur pour l’Europe de la Commission trilatérale, membre du Comité directeur du groupe de Bilderberg  et actuel président de l’European Policy Center…
Bref, un mondialiste de très haut niveau.
Cet individu s’était signalé en émettant le tweet suivant après la victoire du Brexit au référendum britannique :

 

« La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »

 
Source : contre-info

14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ?

Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016

14 juillet 2016 par admin3

« Après un oubli de près de 100 ans depuis la prise de la Bastille, le 14 juillet devient fête Nationale en 1880, sous la IIIe République.

La République toute nouvelle se cherche des symboles. Là encore, comme souvent en cette période de notre Histoire Nationale, l’action des francs-maçons sera importante.

C’est le frère Benjamain Raspail, député de la Seine pour la gauche républicaine (fils aîné de François-Vincent Raspail, candidat malheureux à la présidence de la République en 1848, carbonaro et franc-maçon au sein de la célèbre loge parisienne Les Amis de la Vérité), qui dépose le 21 mai 1880 la loi faisant du 14 juillet la fête nationale. Ce projet de loi, signé par 64 députés, sera adopté par l’Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle sera promulguée le 6 juillet 1880. Lire la suite

Les régions aux risques du fiscalisme

Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016

 

Les régions aux risques du fiscalisme

Pendant des années, les bureaucrates qui nous gouvernent ont estimé logique de faire assurer le financement des collectivités locales à coup de dotations globales de fonctionnement (DGF) reversées par l’État central. En 2014, leur montant s’établissait à hauteur de 40,1 milliards d’euros. Créé en 1979, sous Giscard, ce système a été multiplié par deux lors de la réforme de la loi de finances pour 2004, sous Chirac.

D’une complication extrême, le dispositif comporte 12 types dotations différentes (4 pour les communes, 2 pour les établissements publics de coopération intercommunale “EPCI”, 4 pour les départements et 2 pour les régions) qui se décomposent à leur tour en plusieurs parts ou fractions.

L’introduction du principe de péréquation, par la réforme constitutionnelle de 2003 où l’article 72-2 dispose désormais que “la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre les collectivités territoriales” n’a pas simplifié le mécanisme tout en sanctuarisant son principe, auquel personne ne comprend rien. On reconnaît la porte du paradis des technocrates et de l’enfer du citoyen qui caractérisent le socialisme étatique.

Or, la paupérisation de l’économie, conséquence inéluctable de son étatisation, dans un pays où la dépense publique absorbe 57 % de la richesse, pourcentage en croissance constante, crée un besoin de financement important pour l’État central.

La tentation est grande de considérer la masse obscure de la DGF comme une réserve dans laquelle on peut puiser sans que le grand public s’en rende compte.

L’ont parfaitement réalisé, au contraire, depuis que cette politique de réduction de la DGF s’est mise en place, tous les responsables de collectivités locales et toutes les structures qui vivaient de subventions. L’aplatissement de la DGF impose des amoindrissements d’investissements et de largesses de la part des communes, des intercommunalités, des départements et des régions et cette situation interdit a fortiori les projets nouveaux.

Arrive là-dessus la réforme régionale de 2015, laquelle ne repose sur aucun principe sauf celui de réduire le nombre des régions.

Ah mais nous explique-t-on en passant à 11 régions au lieu de 22, on va nécessairement baisser les coûts administratifs et cela va “dans le bon sens”.

Expression totalement inappropriée, illusion intégrale.

La négociation entre Philippe Richert, président de l’Association des Régions Françaises et Manuel Valls qu’on ne présente plus en administre la démonstration. Il s’agissait en effet de “financer” le surcoût administratif résultant de la politique de l’État central présentée jusqu’ici comme génératrice d’économies.

Las on évalue à 800 millions le surcoût pour les régions engendrées par les lubies du pouvoir central.

Devinette : comment l’État central géré par la gauche et les exécutifs régionaux présidés par la droite vont-ils s’accorder pour résoudre cette question ?

Donnons ici un indice : comment le gouvernement de gauche et Valérie Pécresse présidente de droite de la région Ile-de-France se sont-ils accordés pour équilibrer les comptes du STIF déstabilisés par le Pass Navigo à tarif unique ?

Dans notre chronique précédente nous montrions qu’après avoir augmenté de 0,13 point en 2015 le versement transport, charge sociale des entreprises, on allait augmenter de 300 millions d’euros cette année charges et impôts en Ile de France.

La même convergence fiscaliste a été trouvée le 27 juin à Matignon entre les citoyens Richert et Valls : on va créer une taxe nouvelle, dite taxe spéciale d’équipement régional, dès 2017 à hauteur de 600 millions d’euros. “Nous tablons sur une croissance annuelle de 2 à 2,5 % de cette taxe”, se félicite avec gourmandise l’Association des Régions Françaises

Cette taxe sera perçue par l’État central et son produit sera réparti aux conseils régionaux selon des modalités pas encore arrêtées. Elle progressera selon une indexation décidée au niveau national ; les présidents de régions n’auront pas le pouvoir de moduler les taux d’imposition.

L’autonomie, la liberté et la responsabilité, ne sont donc, comme on peut le constater, pas pour demain.

 Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.

 

Source : www.ndf