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jeudi, 24 mai 2018

Le député Bénédicte Taurine (LFI) à une cérémonie militaire…

Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2018

Auteur : admin4

Bénédicte Taurine est représentant mélenchoniste de l’Ariège à l’Assemblée nationale.

Ici, elle participe en tant que député à une cérémonie militaire.

Sans commentaire. 

benedicte-taurine.jpg

 

Source : contre-info

 

lundi, 28 mars 2016

Ariège : les enfants de Harkis se battent toujours pour obtenir une reconnaissance

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2016

Des enfants de Harkis campent depuis plusieurs jours devant la Préfecture de l'Ariège à Foix. Ils exigent que l'Etat reconnaisse sa responsabilité dans l'abandon et le massacre des Harkis, au lendemain de la guerre d'Algérie. 

 
Les enfants de Harkis, toujours en quête de reconnaissance, campent devant la Préfecture de l'Ariège. © Christine Ravier / France 3 Midi-Pyrénées

© Christine Ravier / France 3 Midi-Pyrénées Les enfants de Harkis, toujours en quête de reconnaissance, campent devant la Préfecture de l'Ariège.

 
54 ans après les accords d'Evian, le sentiment d'abandon des Harkis est toujours le même. Après eux, ce sont leurs enfants qui se battent aujourd'hui pour faire reconnaître leurs droits. Une deuxième génération qui a installé des tentes et qui campe depuis mercredi soir devant la Préfecture de l'Ariège à Foix.
Ces enfants de Harkis comptent bien rester aussi longtemps qu'il le faudra pour que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans le sort réservé aux Harkis au lendemain de la guerre d'Algérie. 
© Christine Ravier / France 3 Midi-Pyrénées

© Christine Ravier / France 3 Midi-Pyrénées

"L'Etat français nous a volé nos droits", "nous sommes victimes d'un racisme caractérisé et constitué depuis 1962", "la France est responsable d'un crime d'Etat" peut-on lire, entre autres, sur les banderoles déployées devant la Préfecture. 

Une histoire douloureuse

Les Harkis ont été des auxiliaires de l'armée française pendant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962. Après les accords d'Evian qui scellent l'indépendance de l'Algérie, le 18 mars 1962, ils sont désarmés et abandonnés par les autorités françaises qui laissent le territoire au FLN ( le Front de libération national de l'Algérie). Près de 100 000 d'entre eux seront massacrés par l'armée de libération nationale (A.L.N.), le bras armé du F.L.N. Seuls 20 000 Harkis seront rapatriés en France, où ils seront le plus souvent parqués dans des camps précaires.

Voyez le reportage de Christine Ravier et Virginie Beaulieu :
Ils ont planté leurs tentes mercredi et affirment qu'ils resteront devant la préfecture de Foix le temps qu'il faudra. Comme leurs parents, ces enfants de Harkis s'estiment abandonnés par l'état depuis la fin de la guerre d'Algérie et leur arrivée en France. Ils demandent que soient tenues les promesses qui leur ont été faites.
 

mercredi, 18 novembre 2015

Attentats de Paris : nouvelles perquisitions à Toulouse, Montréjeau et en Ariège

Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2015 

Des perquisitions a eu lieu dans la région toulousaine cette nuit. Deux autres sont en cours à Montréjeau et en Ariège. Des opérations menées par la DGSI et le RAID qui ciblent plus les milieux activistes islamistes que les nuits précédentes.Photos d'illustration © MaxPPP

Des perquisitions administratives ont été menées par la gendarmerie et le RAID en application de l'état d'urgence ce mercredi au petit matin en Ariège et à Montrejeau.


En Ariège, deux perquisitions ont été menées, une mardi soir, une mercredi matin. Les forces de l'ordre fouillaient notamment des ordinateurs et des portables. C'est en Ariège en effet que s'est structurée la filière dite d'Artigat, autour d'un "gourou" surnommé l'"Emir blanc", Olivier Corel. Ce dernier n'était cependant pas visé directement par les perquisitions de mercredi lancées depuis 06H00.

En Haute-Garonne, 5 perquisitions ont été menée d'après la préfecture. Une personne est en garde à vue et une assignation à résidence prononcée pa rle ministère de l'Intérieur.

A Montrejeau, la perquisition s'est déroulée de 6h à 10 heures dans un quartier résidentiel, un lotissement social. Une opération en liaison avec la DGST et validée par le préfet de Haute-Garonne. Une vingtaine de gendarmes de la compagnie de Saint-Gaudens, et de l'unité spéciale de gendarmerie de Toulouse accompagnés de chiens et de techniciens spécialisés dans l'analyse d'ordinateur ont fouillé une habitation où se trouvait un homme seul qui n'a pas été interpellé. Il 'agit d'un individu d'une quarantaine d'années, originaire de la région parisienne et arrivé cet été à Montrejeau. Musulman pratiquant, père de famille, auto entrepreneur, il n'est pas fiché S ni connu pour des faits de délinquance ni assigné à résidence. Il évolue dans la périphérie d'islamistes radicaux. Sur place, une copie de disque dur a été réalisée et va être analysée.
 
 
 
Montréjeau : témoignage après perquisition

Témoignage d'un homme dont le domicile a été la cible d'une perquisition administrative à Montréjeau


De source policière, d'autres perquisitions ont eu lieu à Toulouse et Colomiers cette nuit. Une dans le quartier de la Reynerie, une autre toujours à Toulouse qui s'est soldée par une simple vérification d'identité et enfin une à Colomiers dans une habitation où se trouvaient un homme, une femme et 3 enfants qui a donné lieu à un placement en garde à vue.

Mardi, la voix de Fabien Clain, pilier de la mouvance toulousaine, a été identifiée dans une revendication audio des attaques de Paris par l'organisation Etat islamique. L'homme a vécu dans le quartier du Mirail, à Toulouse, et fréquentait, comme les frères Merah, le village d'Artigat.

Toutes ces perquisitions sont menées par la DGSI, accompagnée du RAID pour les deux premières. Leurs cibles seraient plus proches des milieux activistes islamistes que les deux nuits précédentes où des perquisitions avaient déjà été menées dans la région toulousaine, à Moissac dans le Tarn-et-Garonne, ainsi que dans le Tarn à Graulhet, et Castres. Ces perquisitions ne sont pas directement liées à l'enquête sur les attentats de Paris et s'inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste
 

jeudi, 12 novembre 2015

La coordination des médecins libéraux de l'Ariège debout contre la réforme Touraine

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

Crédit photo: Kurhan

Les médecins ne décolèrent pas depuis de longs mois. Et pour cause le projet de loi sur la modernisation du système de santé adopté par le sénat le mois dernier aggrave leur situation.

À la veille d’un mouvement national (du 13 au 17 novembre et plus si nécessaire) d’opposition à la loi de réforme de la santé dite «Loi Touraine» un collectif de médecins libéraux ariégeois entendent eux aussi communiquer sur cette loi considérée comme «dangereuse, délétère, déshumanisée et peu adaptée aux problèmes de démographie médicale».

Ils organisent samedi sur le marché de Pamiers un évènement ludique et iront à la rencontre des Ariégeois pour échanger sur ce «projet inique».

«Nous entendons répondre ainsi à la déclaration de la ministre qui est davantage dans la communication que dans la réalité du terrain» explique le Dr Philippe Monlouis médecin à Pamiers qui fait partie de ce collectif (ils sont une trentaine).

D’ici quelques mois ce professionnel de santé redoute les choix qui vont lui être imposés et qu’il devra subir notamment de la part de la CPAM qui l’obligera à respecter certains indicateurs: «nous sommes victimes de la propagande du ministère de la Santé, notamment concernant la gratuité du tiers payant…

C’est un marqueur de gauche, un marqueur social qui a tout d’un crédit plus que d’un cadeau. Le gouvernement serait davantage inspiré d’alléger les franchises médicales, reclasser les actes contraints au dépassement d’honoraires…

Si l’État devient payeur et contrôleur à la fois où est la liberté médicale? On prive les médecins de leur déontologie en leur imposant des pratiques qui ont pour objectif final d’engraisser les mutuelles ou leur permettre d’acheter des stades de foot
».


Le généraliste appaméen, comme 80% de ses collègues au niveau national, s’oppose à cette réforme qui impose aux professionnels de santé un texte jacobin, instaure une étatisation de la santé et ignore les personnels de santé libéraux.

«Traditionnellement il est très difficile de nous faire fermer nos cabinets mais aujourd’hui nous sommes dans une situation où l’État nous y oblige».

Et sans être grand vizir, le Dr Monlouis redoute un vote précipité de ces mesures avant le début de la campagne électorale: «c’est la stratégie du gouvernement de la faire passer entre le 25 décembre et le 1er de l’An».

Une loi aux forceps qui mécontente les médecins libéraux qui se positionnent contre la marchandisation de la maladie, de la médecine et des soins.

«Ce n’est pas du corporatisme, se défend le praticien, mais de la clairvoyance: l’État se désengage progressivement du réseau de soins au profit des mutuelles, le patient n’est plus en mesure de choisir son médecin ni le médecin d’exercer sa liberté d’exercice…

Si cette réforme passe, on bascule dans l’Union soviétique de l’époque. En tout cas ce projet de loi bénéficie de toute la propagande du gouvernement pour le faire avaler au français!
»


La colère monte et pour s’opposer à ce projet, les professionnels de la santé organisent dès vendredi des blocages routiers en province et des actions locales dans les grandes villes avant les grandes manifestations du 14 novembre devant le siège du PS et le 15 devant l’Assemblée Nationale où les médecins rejoignent les paramédicaux.

Source : http://www.ariegenews.com/ariege/jeunesse_societe/2015/96...

mardi, 10 novembre 2015

Manifestations de protestation sur les grands barrages du Sud Ouest

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015

Dans la nuit de mardi à mercredi, des agents d'EDF des grands barrages du sud-ouest ont mis en place des piquets de grève sur les barrages eux-mêmes pour protester contre la volonté de Bruxelles d'accélérer la libéralisation de ces barrages à vocation électrique.

 
85% des centrales hydroélectriques appartiennent à EDF © Maxppp

© Maxppp 85% des centrales hydroélectriques appartiennent à EDF

 
Les agents d'EDF ont mis en place cette nuit des piquets de grèves sur de nombreux ouvrages hydroélectriques dont 13 dans le grand sud ouest.
Le mot d'ordre est national et intersyndical.
Dans toutes ces centrales hydroélectriques, la production a été suspendue. Rien que sur l'Hospitalet, ce sont 250 mégawats qui ont été retirés du réseau. 

Aujourd'hui, 85 % des installations appartiennent à EDF.
La libéralisation prônée par Bruxelles entraînerait la vente au privé d'installations dans lesquelles EDF a investi des sommes colossales depuis de nombreuses années.
Les agents craignent que EDF, producteur historique, ne soit exclu lors du renouvellement des concessions.

Vidéo : le reportage de  Laurent Winsback et Pascal Dussol à l'Hospitalet, en Ariège
Manifestation barrage

Des agents EDF protestent contre la demande de Bruxelles sur la libéralisation des structures d'énergie

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/arie...