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mercredi, 12 décembre 2018

Tueur de Strasbourg : réaction de Carl Lang sur tweeter

Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2018

Chérif Chekatt assassine au moins 3 personnes à Strasbourg : il était fiché S et connu pour radicalisation islamiste

Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2018

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Mais aucun rapport ni avec l’islam, ni avec l’immigration va nous dire BFM tandis que Jean-Jacques Bourdin précise bien ce matin qu’il est de nationalité française :

Un homme fiché S, âgé de 29 ans, a ouvert le feu aux alentours de 20 heures dans le centre-ville de Strasbourg, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés. Une enquête a été ouverte par la section antiterroriste de Paris et le plan blanc déclenché dans les hôpitaux de la ville.

 

Source : lesalonbeige

dimanche, 11 février 2018

Strasbourg: Grâce au cours de français donné aux parents d’élèves, «je commence à avoir le courage de parler à la maîtresse»

Publié par Guy Jovelin le 11 février 2018

Par  le 10/02/2018
 
  • La ville de Strasbourg a mis en place des cours de français dans certaines de ses écoles maternelles, à destination des parents d’élèves rencontrant des difficultés de compréhension et d’expression.
  • Des cours qui dépassent l’enseignement de la grammaire et la conjugaison, puisque le système scolaire est aussi expliqué. Le but, Que les parents puissent davantage s’impliquer dans le parcours scolaire de leur enfant.Les sourires et bavardages ont remplacé le stress et la timidité des premiers jours de classe. Vendredi, peu avant 9h à l’école de Cronenbourg, ces écolières un peu particulières se retrouvent dans la bonne humeur pour une nouvelle leçon de français.

    Particulières ? Oui, parce qu’il s’agit là de mamans d’élèves de cette école maternelle strasbourgeoise, qui se sont inscrites aux cours de français gratuits mis en place par la ville de Strasbourg depuis la Toussaint. L’objectif? Les aider à suivre le parcours scolaire de leur enfant et à échanger plus facilement avec le corps enseignant. 20 Minutes a exceptionnellement pu se faire une place autour de la table pour suivre l’un de ces cours.

 

 

(…)

lundi, 16 octobre 2017

L’estimation du chantier de la mosquée Eyyûb Sultan s’envole à 32 millions d’euros

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2017

La cérémonie de pose de la première pierre de la future mosquée néo-ottomane a lieu dimanche à la Meinau. Mais le chantier sera deux fois plus cher que prévu initialement : 32 millions d’euros. L’association gestionnaire va solliciter une subvention municipale qui pourrait atteindre 1,5 million d’euros.
 
La mosquée a été confiée à l’architecte turc Muharrem Hilmi Senlap, déjà auteur des plans de la mosquée centrale de Tokyo. (doc remis)

La mosquée a été confiée à l’architecte turc Muharrem Hilmi Senlap, déjà auteur des plans de la mosquée centrale de Tokyo. (doc remis)

Au moment de l’obtention du permis de construire définitif en 2015, l’association CIMG, affiliée au mouvement d’obédience turque Millî Görüs, tablait sur un budget maximal de 17 millions d’euros pour cette mosquée monument et le centre culturel attenant. Eyüp Sahin, président du Millî Görüs Grand Est, estime aujourd’hui qu’il en coûtera plutôt 32 millions d’euros, en incluant une marge d’imprévu de 10%.

Pour mémoire la construction de la grande mosquée du Heyritz avait coûté 10,5 millions d’euros :

« Les deux architectes nous ont dit au début que cela coûterait entre 15 et 17 millions d’euros. Mais avec tout ce qui va être fait en France et l’importation des matériaux, les coûts ont dû être revus. Nous avons choisi de confier le chantier à des entreprises alsaciennes (GSB et Demathieu et Bard) et pas à des entreprises turques. Cela revient beaucoup plus cher. Mais nous tenions à faire tourner l’économie alsacienne. »

Des financements européens

Eyûp Sahin assure que l’association veut essayer de financer le chantier en mobilisant avant tout les Musulmans du réseau Millî Görüs en France et en Europe :

« Nous espérons des dons d’hommes d’affaires de partout, d’Europe comme de Turquie. Mais pour le moment nous avons seulement mobilisé en France. Nous recueillons des dons dans notre mosquée à Strasbourg chaque semaine et nous avons lancé une souscription il y a deux mois via les réseaux sociaux en France. Plus de 250 personnes se sont déjà engagées à nous verser entre 10 et 1 000 euros par mois selon leurs moyens jusqu’à la fin du chantier. Après la cérémonie nous allons relayer officiellement cet appel auprès des 700 mosquées de Millî Görüs en Europe. »

Contrairement à il y a quelques années, Eyûp Sahin n’exclut plus de demander aussi le soutien de la mairie de Strasbourg, dont l’usage est de financer 10 % du coût de construction des lieux de culte qui la sollicitent :

« Si c’est possible, on va prendre cette possibilité. Nous allons en faire la demande. Mais si elle n’est pas acceptée, on se débrouillera sans. »

L’association espère inaugurer ses nouveaux locaux d’ici 3 à 4 ans.

« Pas de traitement de faveur »

Eyûp Sahin insiste sur l’idée que cette mosquée est « un projet pour les Strasbourgeois » et salue l’attitude des pouvoirs publics à son égard :

« Nous sommes reconnaissants envers le maire et le préfet qu’ils aient traité sur ce projet les Musulmans strasbourgeois comme de vrais Strasbourgeois. Nous n’avons pas eu de traitement de faveur, mais nous n’avons pas subi de discriminations non plus. »

Olivier Bitz, adjoint au maire de Strasbourg en charge des relations avec les cultes, indique que « de manière générale, le versement d’une subvention [municipale] pouvant atteindre 10% de la seule partie cultuelle d’un projet n’est qu’une faculté – en aucun cas une obligation – lorsque les conditions sont remplies. »

Cette partie seule concerne  environ un chantier de 15 million d’euros, ce qui représenterait une subvention municipale d’un million et demi. Quoiqu’il en soit, la Ville de Strasbourg n’avait pas budgété une telle ligne sur ses budgets futurs…

 

Source :rue89strasbourg

samedi, 26 novembre 2016

Des terroristes voulaient frapper la France le 1er décembre

Publié par Guy Jovelin le 26 novembre 2016

Par Christophe Cornevin

Le procureur de la République de Paris, François Molin, vendredi 25 novembre 2016.

Téléguidés par un donneur d'ordre retranché en zone syro-irakienne, les suspects déjà armés voulaient cibler des sites symboliques et se filmer en direct au moment de leur passage à l'acte. Ils ont été mis en examen et écroués ce vendredi soir. François Hollande a affirmé qu'une «attaque de grande envergure» avait été évitée.

«Un passage à l'acte imminent a été déjoué»: le procureur de la République de Paris, François Molins a confirmé que les terroristes interpellés dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Strasbourg et Marseille voulaient frapper la France dès ce jeudi 1er décembre, au nom de l'État islamique. Ils ont été mis en examen et écroués ce vendredi soir pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime d'atteinte aux personnes».

Selon les derniers éléments de l'information judiciaire ouverte vendredi pour association de malfaiteurs et détention d'armes en relation avec une entreprise terroriste, cinq suspects sont au cœur d'un projet qualifié par François Molins de «mortifère». François Hollande, en déplacement à Nîmes pour assister à la sortie de deux promotions de gardiens de la paix, a salué le travail des services de renseignement, des policiers et des magistrats qui ont déjoué «une attaque de grande envergure».

Les quatre premiers suspects, interceptés dans le quartier de la Meinau à Strasbourg, sont des amis se connaissant de longue date. En apparence, ils n'ont rien des jeunes de cités fragiles, désœuvrés et en perte de repères qu'enrégimentent habituellement les réseaux terroristes. Yassine B, Français de 37 ans, animateur dans une école et inconnu des services, Icham M, Français de 37 ans, manutentionnaire ayant déjà six condamnations pour des faits de droit commun, Samir B., épicier franco-tunisien de 35 ans condamné à sept reprises et Zakaria M, franco-marocain de 35 ans sans emploi et au casier vierge étaient très prudents. Téléguidés par un donneur d'ordre retranché en zone syro-irakienne, ils communiquaient entre eux en réseau fermé grâce à une ligne spécialement dédiée.

Arsenal et allégeances à Daech découverts

Au même moment, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait appréhendé à Marseille Icham E., SDF âgé de 38 ans avant que ce dernier ne passe lui aussi à l'acte. Venant de débarquer dans la cité phocéenne, lui seul était connu des services spécialisés. Il avait été signalé pour radicalisation par les autorités du Portugal, où il résidait sous une fausse identité depuis l'automne 2013, après plusieurs voyages suspects dont l'un effectué vers la Turquie d'où il a été refoulé. Selon le procureur Molins, au moins trois des «opérationnels de Daech» ont manifestement eu la velléité de rejoindre la Syrie, notamment via Chypre, pour combattre sous la bannière de l'État Islamique.

Lors des perquisitions, les policiers ont retrouvé un arsenal, dont deux armes de poing de type Sig Sauer et Glock, deux pistolets automatiques, des lots de dizaines de cartouches de calibre 6.35 et 9 mm ainsi que certaines munitions de 38 spécial.

Des éléments saisis à Strasbourg ont en outre, d'après le procureur, «permis de découvrir des écrits très clairs d'allégeance à Daech et glorifiant la mort en martyr».

Une clef USB retrouvée chez Yassin B. recelait deux fichiers mettant en évidence, selon François Molins, la «possibilité d'une somme d'argent» ainsi que les coordonnées GPS d'une cache d'arme. À Marseille, Icham E. disposait de plus de 4281 euros et était sur le point d'acquérir un armement.

Ils envisageaient de se filmer en direct

S'il recevait des «instructions communes» et «précises» délivrées à partir des zones de combat via des applications cryptées, le quatuor de Strasbourg n'avait, au dernier stade des investigations, pas de lien direct avec le suspect de Marseille.

«Les exploitations techniques réalisées sur des éléments saisis lors de perquisitions à Strasbourg ont permis d'établir qu'une action était envisagée par le groupe strasbourgeois le 1er décembre sans qu'on puisse toutefois déterminer à ce stade la cible précise choisie parmi toutes celles que le groupe envisageait», a précisé le procureur, évoquant leur «volonté manifeste de trouver et repérer des cibles pour agir à très court terme».

L'examen du téléphone mobile de Yassine B. a notamment permis de mettre en évidence des recherches sur Google Map de lieux pouvant servir de sites à court terme.

Au total, une dizaine de sites symboliques - et régulièrement évoqués en cas de menace - ont fait l'objet de recherches numériques. Dans ce sordide inventaire à la Prévert, figure selon plusieurs sources le siège de la police judiciaire parisienne au 36 quai des orfèvres, le marché de Noël des Champs-Élysées, le parc d'attractions Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le nord-est de la capitale, une station de métro parisien et plusieurs lieux de cultes. A priori, si aucun repérage opérationnel n'a toutefois été mené, les membres de la cellule démantelée semblaient déterminés. La veille du coup de filet, Yassine B. et Icham M. avaient téléchargé l'application Périscope pour se filmer en direct devant les internautes.

 

Source : lefigaro