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mardi, 04 novembre 2014

Entretien avec Renaud Camus Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !

Publié par Guy Jovelin

Le 4 novembre 2014

Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !
 
 
 
 
 
 
 
Entretien avec Renaud Camus
Ecrivain
Fondateur du NON

 

Marine Le Pen, dans une interview au JDD parue ce dimanche, estime que « le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste ». Fait-elle, selon vous, une interprétation erronée de votre analyse ?

Totalement erronée, en l’occurrence ; et ce n’est pas « selon moi », parce que mon analyse, je la connais, et il n’y est nulle part question du moindre complot. J’ai beaucoup de respect pour Marine Le Pen, j’admire son courage, sa détermination, son patriotisme et son sens politique mais, sur ce point particulier, c’est son sens politique qui lui joue des tours. Elle aura voulu, j’imagine, par prudence, ne pas paraître assumer un syntagme, Grand Remplacement, dont elle a craint qu’il ne parût trop radical. Hélas, ce n’est pas l’expression Grand Remplacement qui est radicale, c’est la sinistre réalité de ce qu’elle désigne. Le Grand Remplacement n’est pas une théorie, ce n’est pas un concept, à peine une notion, moins encore un fantasme, comme dit la presse remplaciste, ou une « vision complotiste ». Plût au ciel que ce fût tout cela, et rien d’autre ! C’est ce que nos yeux constatent tous les jours et que les sociologues de cour s’acharnent à nier : le simple fait que dans nos rues, nos rames de métro, nos écoles, nos écoles maternelles et nos maternités surtout, sur des pans entiers du territoire, il y avait un peuple et que, à sa place, il y en a un ou plusieurs autres.

Accuser tel ou tel d’entretenir une « théorie du complot » ou une « vision complotiste », c’est un vieux procédé rhétorique de journalistes qui ne connaissent pas leur dossier pour déconsidérer des thèses qu’ils veulent étouffer. Je regrette de voir Marine Le Pen y avoir recours, comme si elle voulait se concilier les remplacistes : une tâche impossible. Je n’ai jamais parlé de complot. On me reproche au contraire, en général, d’être flou sur lescauses du Grand Remplacement. Et là c’est moi qui suis prudent, car j’essaie d’unir, pas de diviser. En fait je crois à un faisceau convergent d’intérêts et d’interdits qui, tous, tendent à la fabrique de l’homme remplaçable, interchangeable à merci. Mais si je ne devais nommer qu’une seule cause elle me vaudrait un point Godwin, car je dirais : Hitler. À force d’opérer et de réopérer l’Europe du cancer hitlérien, on lui a enlevé la plupart des organes indispensables à sa survie.

Son directeur de cabinet, Philippe Martel, répondant à Aymeric Caron, a tweeté que « le grand remplacement n’est pas une théorie, c’est un phénomène démographique ». Cela ne peut pas être les deux choses en même temps ?

Je suis, comme d’habitude, entièrement d’accord avec mon vieil ami Philippe Martel, ou lui avec moi. Parler de « théorie » ne sert qu’à se rassurer. La conquête coloniale de l’Afrique au XIXe siècle, le Grand Dérangement des Acadiens au XVIIIe, l’Occupation de la France par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, ce ne sont pas des théories : ce sont des phénomènes historiques.

Pour contester vos propos, ou ceux qui déplorent les conséquences d’une immigration massive, on cite toujours les statistiques de l’INSEE. Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’OCDE, estime qu’en terme de « flux récents d’immigration », la France est parmi « les pays occidentaux où les niveaux sont les plus bas ». Qui a tort, qui a raison ?

J’ai eu souvent l’occasion de le dire : sociologie et statistiques sont au remplacisme ce que la biologie lyssenkiste était au stalinisme. Il faudra un jour se demander pourquoi l’expression sociologue de cour est devenue un pléonasme, pourquoi il n’y a pratiquement plus de sociologie qu’au service du pouvoir et non seulement du mensonge mais de la négation acharnée de la réalité, qu’il s’agisse de l’École ou de l’État : le niveau monte et il y de moins en moins d’immigrés. Au citoyen hébété, aveuglé par la glu statistico-sociologique, il faut hurler, comme Féofar-Khan à Michel Strogoff :

« Regarde de tous tes yeux ! regarde ! »

Source : http://www.bvoltaire.fr/

De Toulouse à Nantes : tous les casseurs d’extrême gauche relâchés

 

Publié par Guy Jovelin

Alors que Manuel Valls et son gouvernement tentent de ménager son extrême gauche sur le plan politique – Ségolène Royal a invité les opposants au barrage de Sivens à une vaste concertation – , la justice fait soudain preuve d’un laxisme extraordinaire. Alors que des Français ont fait plusieurs semaines de prison après leur arrestation arbitraire dans le cadre de la Manif pour tous, durant laquelle il n’y avait eu ni dégât, ni blessé, tous les – rares – casseurs d’extrême gauche arrêtés, qui ont commis d’innombrables crimes et délits ces derniers jours, ont été relâchés.

À Nantes, sur les 21 racailles interpellées samedi, aucune n’a été jugée en comparution immédiate. Sept ont fait l’objet d’un simple rappel à la loi et sept seront – devraient être – convoquées devant un tribunal correctionnel pour divers délits, mais aucun n’a été maintenu en détention avec que les faits retenus « outrages », « port d’armes » et « violences sur policiers » sont plus graves que ceux retenus contre des militants de LMPT qui ont fait plusieurs semaines de prison. Trois mineurs seront convoqués devant un juge pour enfants.

À Toulouse où de nombreux incendies criminels ont été perpétrés et où les violences ont fait plusieurs blessés, quatre extrémistes ont été jugés. Deux racailles qui ont caillassé des policiers ont écopé de six mois de prison, dont quatre avec sursis et quatre mois, dont trois avec sursis ; ils sont repartis libres du tribunal.

Un autre individu qui a reconnu avoir jeté des parpaings sur les policiers a obtenu le renvoi de son procès et devrait obtenir une peine encore plus clémente. Le quatrième individu jugé, qui portait une arme factice, a été relaxé.

Source

lundi, 03 novembre 2014

REINFO : LE JOURNAL HEBDOMADAIRE

Discours intégral de Vladimir Poutine sur le nouvel ordre du monde – 24 octobre 2014 (Vidéo et texte)

Publié par Guy Jovelin

 

Discours intégral de Vladimir Poutine sur le nouvel ordre du monde – 24 octobre 2014 (Vidéo et texte)Vladimir Poutine a fait un discours fleuve lors de la clôture du club Valdaï, qui se tenait cette année à Sotchi en Russie, intitulé: L’ordre mondial: De nouvelles...

 

 

 

 

Cliquer sur l'image pour accéder à la vidéo

Source : http://www.medias-presse.info/

 

 

 

Canada : les leçons à tirer d’une société multiculturelle (par Stephan A. Brunel)

 

Publié par Guy Jovelin

Deux jeunes militaires assassinés par des islamistes, dans un pays qui voue un culte à ses forces armées, cela laissera des traces. Les Canadiens ont la gueule de bois. Ils se rêvaient en nation exemplaire, tolérante et ouverte, une Amérique qui ne serait ni violente ni martiale ni impériale. Le Canada n’est-il pas le pays que les candidats migrants du monde entier citent comme leur destination préférée ?

Il était un pur produit du multiculturalisme canadien: un père libyen et une mère québécoise, la double nationalité en héritage, une éducation bilingue, un excellent milieu familial et pourtant une existence en dents de scie, entre Montréal, Calgary et Vancouver, une vie sans racines ni repères, avec son arrière-fond de délinquance et de drogue. Son identité incertaine entre trois cultures, il la portait dans son nom même: Michael Zehaf-Bibeau.

Avec l’intervention du Canada contre l’État islamique, Zehaf-Bibeau s’est senti poussé une âme de djihadiste, la pierre de touche à son identité de pied nickelé. Sa cible: le Parlement d’Ottawa. Après avoir liquidé le caporal Nathan Cirillo qui assurait benoîtement la garde d’honneur du tombeau du soldat inconnu, notre justicier a fait irruption dans le bâtiment où il a été abattu par le sergent d’armes Kevin Vickers avant qu’il ne fasse d’autres victimes.

Deux jours auparavant, à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, un autre terroriste vengeur, et semblable fou d’Allah, fonçait avec sa voiture sur deux soldats dans un parking, en tuant l’un d’entre eux. L’assassin se nommait Martin Couture-Rouleau et, malgré son imposante barbe de salafiste, il était un Québécois« pure laine » tout juste converti à l’islam.

Comme pour Mehra et Nemmouche, et tous les fous furieux adeptes de la machette ou du couteau qui se livrent à leur gestuelle préférée de l’égorgement ou de la décapitation, la médiacratie nous l’assène : nous n’aurions affaire qu’à de petits délinquants et des désœuvrés, qu’elle qualifie de « loups solitaires ».

Pourquoi des prédateurs si ce ne sont que des paumés ? Pourquoi solitaires quand le fait même que ces actes se multiplient à l’identique montre qu’ils ne sont pas isolés, mais obéissent à une logique simple et implacable : la redoutable efficacité de l’idéologie islamique sur des individus désocialisés.

Pour les médias canadiens aussi, l’islam n’y est pour rien, pas plus que l’immigration massive « allogène »(non issue des deux nations, l’anglaise et la française, qui ont fondé jadis le Canada), venue entre autres de l’espace musulman, à laquelle se soumet le pays depuis quarante ans.

Les Canadiens s’interrogent. Faut-il renforcer les lois antiterroristes sur le modèle du Patriot Act des États-Unis ? Ils n’en sont qu’à découvrir les premiers ravages du multiculturalisme. Mais le ver est dans le fruit déjà. Les multiples accommodements (dé)raisonnables ont mité l’esprit canadien de consensus.

Là-bas aussi, l’idéologie antinationale, antichrétienne et anti-occidentale a fait son œuvre : il ne faut pas briser les tables de la loi de la société multiculturelle voulue par le très libéral Pierre Elliott Trudeau et inscrites dans la Constitution canadienne sous forme de Charte des droits et libertés. Circulez, y a rien à voir. On ne devient donc islamiste que par désœuvrement et l’acte criminel ne sera in fine que le produit d’un accident.

La société canadienne est devenue plus criminogène. Elle s’américanise à vive allure. Au Canada aussi, la prédiction de Philippe Vardon se vérifie : l’échec à prévoir des sociétés multiculturelles, parce qu’elles sont multiconflictuelles et multiraciales, parce qu’elles deviennent « multiracistes ».

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