Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 21 juin 2015

Soutien aux Chétiens d'Orient.

 Publié par Guy Jovelin

Guy Jovelin et Franck Pech (PdF Midi-Pyrénées) aux côtés d'Alain Escada (

président de l'association catholique traditionalisteCivitas.) lors de la manifestation à Paris du 20 juin 2015 en soutien aux Chrétiens d'Orient persécutés par l'Etat islamique et ses affidés.
Photo de Guy Jovelin.

Civitas manifeste pour les chrétiens d’Orient et réclame des sanctions contre l’Arabie Saoudite et les pays alliés de l’Etat Islamique

Publié par Guy Jovelin

manif-20-juin

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi après midi à Paris à l’appel de l’institut Civitas en soutien aux Chrétiens d’Orient persécutés. La manifestation qui visait les pays complices des persécutions est partie de la place St Augustin pour se diriger vers l’ambassade d’Arabie Saoudite. Ce rassemblement a reçu l’appui de nombreuses personnalités qui ont apporté leur concours au défilé par leur présence ou en relayant l’appel sur différents médias.

manif-20-juin-2

Sur une des banderoles on pouvait lire: « Il faut sanctionner l’Arabie Saoudite et les autres pays alliés de l’Etat Islamique » avec à l’extrémité une photo de François Hollande serrant la main du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite.

Patchwork de personnalités_20juin2015

Avant le départ du défilé, plusieurs personnalités (Marie d’Herbais, Jany Le Pen, le sénateur hre Bernard Seillier, l’avocat Elie Hatem) se sont relayées pour dénoncer le sort fait aux Chrétiens d’orient et le malheur qui s’abat sur l’Irak et la Syrie par la faute des tenants d’un nouvel ordre mondial.

pancarte1

Au cours de la marche, plusieurs manifestants ont brandi des panneaux dénonçant les pays complices de l’Etat Islamique ainsi que les mensonges de certains politiques occidentaux.

pancarte2

Arrivé à proximité de l’ambassade d’Arabie Saoudite, ce fut au tour de Marion Sigaut et du bouillonnant président de Civitas de prendre la parole. Celui-ci a dénoncé la récupération politique des persécutions subies par les Chrétiens d’Orient par François Fillon et Valérie Pécresse, qui organiseront à leur tour un rassemblement en leur faveur mardi 23 juin, s’interrogeant sur la sincérité de leur démarche alors « qu’en réalité François Fillon et Valérie Pécresse appartiennent à un parti qui comme le PS sont des alliés de la coalition qui a mis en place l’Etat Islamique« , remontant aux causes de la création de l’EI et de son développement fulgurant. Selon Alain Escada, ce n’est que parce que l’EI a reçu un soutien financier important de la part de certains pays que celui-ci a pu connaître une telle progression.

Il a cité à plusieurs reprises l’axe Washington Tel-Aviv qui voudrait, selon lui, redessiner les frontières du Proche et Moyen Orient en plaçant à leur tête des chefs d’état serviles. L’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweit, le Bahreïn et la Turquie ont été dénoncés comme étant associés à ce processus.

jany-le-pen-escada

Alain Escada a rappelé l’origine et la méthode mise en oeuvre qui a aboutit à déstabiliser la région: la coalition, en renversant Saddam Hussein, a mis le chaos en Irak, puis en renversant Mouammar Kadhafi a récidivé en Lybie. Par le même procédé, en renversant Bachar el-Assad, Alain Escada  prévoit que les coalisés mettront pareillement le chaos en Syrie. Celui-ci en a profité au passage pour dénoncer « le désordre mondial imposé par le nouvel ordre mondial. »

syrienne-escada

Le président de l’association catholique traditionaliste a terminé son discours en considérant que messieurs Hollande, Valls, Fabius et Sarkozy avaient du sang sur les mains et que la place de BHL devrait être devant un tribunal pénal international.

MPI TV vous proposera sous peu les discours des différents intervenants.

Carl Lang, invité du Face à Face du 19 juin 2015

 Publié par Guy Jovelin

Carl Lang, invité du Face à Face du 19 juin 2015

samedi, 20 juin 2015

Ces élus de Midi-Pyrénées qui ont affaire à la justice

Publié par Guy Jovelin

En moins d'un an, quatre élus importants de la région Midi-Pyrénées ont eu (et ont encore), à des degrés divers, affaire à la justice. 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 19/06/2015 | 10:32, mis à jour le 19/06/2015 | 13:41
© AFP et MaxPPP

© AFP et MaxPPP

Avec la mise en examen de Brigitte Barèges, maire (Les Républicains) de Montauban, le compteur des grands élus (parlementaires, maires de grandes villes, etc) de Midi-Pyrénées qui ont affaire à la justice depuis quelques mois est passé à quatre.

Mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ou mis en cause dans une enquête préliminaire, ils se défendent tous des faits qui leur sont reprochés. Voici un petit rappel en tenant compte évidemment de la présomption d'innocence.

1) A Montauban, Brigitte Barèges (LR) et l'affaire des "emplois fictifs"

Brigitte Barèges © Rémy Gabalda / AFP

© Rémy Gabalda / AFP Brigitte Barèges

La maire (LR) de Montauban est la dernière en date. Mise en examen mercredi soir pour détournements de fonds publics et placée sous contrôle judiciaire, elle conteste les faits, liés à une affaire de supposés emplois fictifs à la mairie de Montauban, et parle de"complot médiatico-politique" orchestré par ses adversaires en Tarn-et-Garonne Valérie Rabault (PS) et Jean-Michel Baylet (PRG). Plus rare, elle accuse le parquet de Toulouse "d'orchestrer scandaleusement" ce "complot". 

2) Gérard Trémège (LR) et les marchés publics de la ville de Tarbes

Gérard Trémège © MaxPPP

© MaxPPP Gérard Trémège

Le maire (Les Républicains) de Tarbes, Gérard Trémège, a été mis en examen début avril à Pau "pour prise illégale d'intérêt", "favoritisme" et "trafic d'influence passif", dans le cadre d'une enquête sur l'octroi de marchés publics et la revente par la municipalité de terrains et bâtiments. Il est lui aussi placé sous contrôle judiciaire.
Gérard Trémège conteste les faits qui lui sont reprochés. Sa compagne, Isabelle Bonis a également été mise en examen avec plusieurs autres personnes dans cette affaire.
Malgré cette mise en examen, Gérard Trémège a tout de même été désigné comme tête de liste des Républicains dans les Hautes-Pyrénées pour les régionales de décembre prochain.

3) Kader Arif (PS) et l'affaire dite "AWF"

Kader Arif © AFP

© AFP Kader Arif

Kader Arif, député PS de Haute-Garonne, n'est pas mis en examen. Il est mis en cause dans l'affaire "AWF" du nom d'une entreprise d'événementiel détenue par ses proches dont son frère. La justice enquête sur les liens de cette entreprise avec le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Les enquêteurs cherchent à savoir s'il y a eu favoritisme lors de la passation de marchés ce que dément totalement le président PS de la région Martin Malvy. Kader Arif a toujours déclaré être étranger à cette affaire.
La justice s'intéresse aussi au contrat passé par All Access (une autre société de ses proches) avec le ministère de la défense alors que Kader Arif était secrétaire d'Etat aux anciens combattants auprès du ministre de la Défense. C'est la révélation de ce contratqui l'avait poussé à démissionner du gouvernement à l'automne dernier.
Pour le moment, personne n'a été mis en cause dans cette affaire qui n'en est qu'au stade de l'enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Toulouse, mais transférée depuis au Parquet National Financier.

4) Aymeri de Montesquiou (UDI) et le "Kazakhgate"​

Aymeri de Montesquiou © MaxPPP

© MaxPPP Aymeri de Montesquiou

L'ex-sénateur (UDI) du Gers (son élection vient d'être invalidée par le Conseil Constitutionnel pour des questions de frais de campagne) est mis en cause dans l'affaire dite du Kazakhgate
Le 18 mars dernier, le bureau du Sénat avait levé l'immunité parlementaire du sénateur inquiété par l'enquête sur des soupçons de commissions perçues en marge de contrats conclus avec le Kazakhstan.
Il était auparavant le représentant de Nicolas Sarkozy en Asie centrale. Son bureau et son domicile avaient été perquisitionnés dans cette affaire liée à des contrats conclus sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour un montant total de deux milliards d'euros, notamment pour l'achat de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) et 295 locomotives.
Deux magistrats enquêtent depuis mars 2013 pour des faits présumés de "blanchiment en bande organisée", et de "corruption active d'agents publics étrangers".Aymeri de Montesquiou n'est pas mis en examen dans cette affaire

vendredi, 19 juin 2015

A lire : les racines marxistes de l’écologie contemporaine

Capture d’écran 2015-06-18 à 13.10.02

Le Pape François vient de publier une encyclique sur l’écologie qui fait déjà grand bruit tant elle serait alignée sur l’écologisme ambiant… Sans rentrer dans le débat propre à cette encyclique avant même de l’avoir lue, il est intéressant de se pencher sur le sujet de l’écologie tel qu’il est défendu aujourd’hui par tous les « grands » qui se réuniront en décembre prochain à Paris pour une conférence internationale sur le climat.

Vivien Hoch publie un texte sur Nouvelles de France, pour déceler l’idéologie qui se cache en réalité derrière la propagande écologiste, qui a, peu à peu, transformé la noble « écologie » en « écologisme ». Le texte est un peu long, mais sa lecture est vraiment éclairante sur un sujet vecteur de totalitarisme, et profondément anti-chrétien.

L’instrumentalisation marxienne de l’écologie
La première chose à remarquer, c’est que la recherche d’une relation à la nature qui serait indépendante de la médiation par la marchandise est un élément fondamental de la critique « culturelle » du capitalisme héritée du marxisme (Pierre Charbonnier, « De l’écologie à l’écologisme de Marx », Tracés 1/2012 (n° 22) , p. 153-165).

On lit, chez les marxistes, ou plutôt marxiens, que Marx « a proposé une lecture puissante de la principale crise écologique de son époque, à savoir le problème de la fertilité des sols dans l’agriculture capitaliste » (John Bellamy Foster, Marx écologiste, 2011, p. 43). Le même problème qui est soulevé, par exemple, à propos du TAFTA, le fameux Traité Transantlantique, qui, selon les mythes, décomplexerait totalement un usage ultra-libéral de la terre, à coups de pesticides non homologés ou d’immenses entreprises broyeuses d’hommes.

Lire la suite