Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Depuis lundi une campagne « contre le racisme et l’antisémitisme » envahit nos petits écrans avec des spots d’un goût douteux et, surtout, d’un scandaleux parti pris. On ne visionne que des agressions de personnes de confession juive, des africains ou des maghrébins, avec en fond sonore des commentaires haineux ou sarcastiques dignes des « brèves de comptoirs » du café du commerce…
Vous pensiez que le Service d’Information du Gouvernement (SIG) serait objectif et qu’il n’oublierait pas les nombreux actes anti-chrétiens ou anti-Français qui, de jour en jour, émaillent le quotidien de vos… quotidiens ? Que nenni. Rien sur les insultes du type « sale Français » ou « têtes de fromage », rien sur les aimables slogans « Français dehors » qui fleurissent sur les murs antillais ou corses – j’ai des photos à la disposition de ce « SIG » - rien sur les agressions des forces de l’ordre, pompiers et autres praticiens de SOS médecins qui sont, forcément, Français… Pas un mot pour les « petits blancs » qui survivent dans les « cités de non droit » et autres « quartiers difficiles » en rasant les murs ou pour les commerçants qui désertent ces mêmes quartiers pour cause d’insécurité, une insécurité due, essentiellement, à leurs origines autochtones. Et que dire des aimables paroles qui fleurissent dans les litanies des rappeurs ? Le « cassage de gueule » du « de souche » ou la profanation du cimetière chrétien, cela ne semble pas intéresser, pas vraiment, les ligues de vertu comme SOS RACISME, la LICRA, le MRAP ou la LDH. Pourquoi ?
Les victimes, pour ces associations-là dont certaines vivent grâce aux subventions, ce sont forcément les immigrés ou les descendants de migrants pour utiliser un mot à la mode. Mais les faits sont têtus et des slogans comme « Tous unis contre la haine » sont cruellement démentis par une brûlante actualité. Car tous ne sont pas « unis contre la haine », tant s’en faut. Après les massacres de Charlie Hebdo et du supermarché kasher, après les exactions commises par des gens « dérangés » contre un commissariat ou une rame Thalys, après les mitraillages des terrasses de restaurants et de la salle du Bataclan ou encore le froid assassinat d’une jeune femme à Villejuif - j’en oublie - on peut effectivement dire que « Le racisme commence par des mots, ça finit par des crachats, des coups, du sang » et on pourrait même ajouter, « par des bombes », comme à Bruxelles ! Depuis des années, des torrents de haine se déversent sur nos vieux pays d’Europe, des torrents alimentés par une pensée religieuse pervertie sans aucun doute, poussée au paroxysme, chauffée jusqu’à l’incandescence.
Une bande de saltimbanques du PAF, de Claire Chazal, vous savez la smicarde du petit écran, à Sébastien Folin en passant par le précieux Stéphane Bern, parrainent cette initiative à sens unique. Cela ne fait pas honneur à leur sens de l’équité, mais que pouvons-nous attendre de ces gens-là qui vivent dans leurs ghettos de riches ?
UNE PROPAGANDE DIGNE D’UN ETAT TOTALITAIRE
L’INED, l’Institut National des Etudes Démographiques qui ne saurait être soupçonné de sympathie pour « l’extrême droite », avait reconnu et identifié dans une étude rendue publique en 2008, les termes de « majoritaires » pour désigner les « blancs » et « minoritaires » pour les autres ethnies. On pouvait lire, sans rire, que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement ». Mais c’était aussitôt un rétropédalage pour minorer ce constat et pratiquer la politique de l’excuse : « 15% seulement des majoritaires en ont été victimes » et cela n’était « qu’une réaction face à des personnes qui, par leur origine, leur apparence, leur couleur, leur position sociale ou leur comportement peuvent incarner la classe ou la “ race ” - le vilain mot ! – des dominants et des racistes ». Fermez le ban ! Et si ces gens là, les « riches », forcément « blancs », avaient utilisé la cinglante répartie de Jean Gabin, « salauds de pauvres » dans le merveilleux film La traversée de Paris ? Le clivage social recoupant le clivage « racial » ? La vérité est toute autre. Alors que cette campagne « publicitaire » - « propagandastaffel », vous avez dit « propagandastaffel » ? – va s’étaler sur nos petits écrans pendant une bonne semaine, les fous furieux se réclamant d’une religion de « paix et d’amour » fourbissent leurs armes. Hier Londres, Madrid, Paris et Copenhague, aujourd’hui Bruxelles, à qui le tour demain ? Nous, en bons citoyens, nous ne pratiquons pas l’amalgame, nous sommes cohérents avec nous-mêmes… Nous savons que si tous les musulmans dans leur immense majorité ne sont pas, Dieu merci, des « terroristes », tous les terroristes islamistes se réclament du Prophète. Alors, dans cette ambiance nauséabonde, à qui sert cette campagne qui stigmatise, qu’on le veuille ou non, les « majoritaires » pour emprunter le vocable de l’INED en 2008 ? Elle ne rend pas service au pays et, au pire, risque d’aboutir à l’opposé de ce que recherchent leurs initiateurs.
Nous savons que « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». Alors nous, les Français nationalistes, identitaires et nationaux, gardons la tête froide et ne tombons pas dans le piège tendu par nos adversaires. Mais disons tout haut et bien fort que nous ne sommes pas dupes…
Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/