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jeudi, 24 mars 2016

Abdeslam et la guerre d’Algérie : pourquoi il faut revisiter l’histoire

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Le 19 mars est la date choisie par François Hollande pour « commémorer » la fin de la guerre d’Algérie. L’ironie de l’histoire veut que cette maladroite commémoration survienne le lendemain de l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, après plusieurs mois de planques dans les réseaux islamistes ou musulmans qui gangrènent la capitale de l’Union, et le lendemain d’un accord avec la Turquie qui en dit long sur le désarroi européen face au fait migratoire. Plus les mois passent, et plus l’évidence s’impose: l’Histoire telle qu’elle nous est racontée depuis 1962 vise à justifier, sous des prétextes qui vont d’une culpabilité abusivement nourrie jusqu’à une haine de nous-mêmes, des situations où des innocents sont massacrés dans nos rues parce qu’ils assistent à des concerts, parce qu’ils boivent des bières en terrasse ou tout simplement parce qu’ils font la fête.

Pourquoi le story-telling de la guerre d’Algérie

Pour que les consciences françaises et européennes soient quasiment anesthésiées et presque consentantes face aux bouleversements critiques qui les menacent, il faut qu’elles aient été travaillées en profondeur depuis de nombreuses années. Ce travail de sape permet d’accepter comme des évidences défendables ce qui constitue des crimes inacceptables ou des complicités de crimes. Cette longue préparation des esprits a reposé sur une guerre idéologique visant à présenter l’histoire de l’Europe, et spécialement l’histoire de la France contemporaine, sous un jour qui justifie l’injustifiable.

Dans cet ensemble, la guerre d’Algérie occupe une place à part. Elle est l’élément-clé qui doit, chaque jour, rappeler l’ignominie des Français et les renvoyer à une culpabilité sans limite, à une haine de soi les contraignant à accepter aujourd’hui toutes les humiliations ou toutes les agressions sur la base d’un principe simple: le Français est coupable de tout, même lorsqu’il est victime.

Telle est la fonction idéologique de l’histoire de la colonisation: diaboliser la France pour justifier qu’elle soit chaque jour mise plus bas que terre et dans l’impossibilité morale de refuser le traitement qui lui est réservé. Ce type de réflexe historique est caractéristique des postures telles que celle de « l’historien » Benjamin Stora, qui entretient le mythe selon lequel tout attachement à la France procède d’une nostalgie colonialiste.

Dans cette logique, il est d’ailleurs intéressant de voir comment l’analyse historique est le faux nez d’une démarche purement idéologique. La vérité des faits n’en est pas l’enjeu. Le recours à l’histoire est une simple caution pour diffuser une vision du monde contemporain au service d’une cause qu’on ne puisse contester puisqu’habillée par une apparence scientifique: les Européens sont des méchants et leurs anciens colonisés sont des gentils.

Les bobards de l’Algérie algérienne

Dans cet ensemble, l’histoire idéologique sert donc une soupe extrêmement attendue et fixée une bonne fois pour toutes dans le marbre des croyances. On y lit que les Français ont opprimé les populations algériennes, que celles-ci se sont révoltées contre l’occupant, et que le bien a fini par triompher du mal. Mais comme le mal était profond, la colonisation française a durablement déstructuré la société algérienne, de telle sorte que tout ce qui va bien en Algérie aujourd’hui provient de l’indépendance, et tout ce qui ne va pas est une sorte d’atavisme de la période coloniale.

Dans cette histoire si simple à comprendre, la date du 19 mars relève du « compromis mémoriel ». Ce jour-là, le 19 mars 1962, la France a perdu la guerre d’Algérie et enclenché le processus de l’Algérie indépendante. Pour tous les adeptes de l’histoire idéologique, ce moment-là est heureux: la France est à terre et le combattant de la liberté triomphe.

Que le régime du FLN soit une dictature sans partage qui n’a rien à voir avec la démocratie est évidemment un fait à écarter. Je reprendrai ici volontiers l’interview de Benjamin Stora parMediapart en 2012:

<Question de Mediapart> Même si François Hollande a déjà appelé, il y a quelques mois, à davantage de démocratie en Algérie

C’est encore une autre question. Il y a aussi le problème des droits de l’homme et de la démocratie politique. Mais peut-on ouvrir tous les dossiers en même temps ? La tâche apparaît alors comme herculéenne. Si on ouvre tout en même temps, on ne résout rien vraiment. Le dossier qui, à mon sens, peut permettre de rejouer un très grand rôle, c’est d’abord celui de la mémoire. Il faut trouver des gestes d’apaisement mémoriel. Ce qui n’interdit pas d’ouvrir d’autres perspectives sur la géopolitique méditerranéenne ou la Françafrique.

Beurk! Voilà comment fonctionne la machine idéologique. Les Français sont des méchants et cette seule question doit être abordée. Les violations des Droits de l’Homme et de la démocratie en Algérie depuis 1962 existent sans doute, mais c’est une affaire secondaire, un problème qui n’a pas besoin d’être évoqué tout de suite. Commençons par nous flageller pour des crimes commis il y a soixante ans, quatre-vingts ans, cent ans, et peut-être un jour pourrons-nous nous inquiéter des crimes commis aujourd’hui.

Dans cette grande mascarade pontifiante au nom du savoir universitaire, les massacres de harkis sont évidemment occultés ou remis en cause, et les massacres de masse à Oran en juillet 1962, perpétrés par le FLN contre des pieds noirs, sont passés sous silence. Les méchants, c’est nous! Il est donc forcément interdit, sous peine de nostalgie colonialiste, de rappeler que les « libérateurs » de l’Algérie ont pu, après le cessez-le-feu, massacrer à tour de bras des civils abandonnés par la France.

Le mythe de l’Algérie algérienne

Le corpus historique qui nous est proposé évite surtout la question qui fâche: de quelle colonisation parle-t-on quand on dénonce le colonialisme? Dans une histoire à courte vue, la version officielle explique en effet que de méchants Français ont colonisé la gentille Algérie à partir de 1830, en volant des terres et en déplaçant des centaines de milliers de paysans, au besoin en les massacrant massivement quand ils se rebellaient.

Bien entendu, cette histoire officielle fait l’impasse sur les multiples peuplements que l’Algérie a connus depuis deux mille ans. Dans cet immense brassage, les analyses génomiques montrent que les racines arabes représentent 20% de la population algérienne (moins de 10% au Maroc), et les racines « berbères » près de la moitié. Autrement dit, les Arabes sont autant des colons en Algérie que nous n’avons pu l’être.

Pourtant, les revendications berbères ont été systématiquement étouffées au sein du FLN, qui a falsifié l’histoire en faisant croire que l’Algérie était un pays arabe qui devait être placé sous culture arabe. Il a fallu attendre les années 90 pour que le gouvernement algérien commence à reconnaître l’existence d’une « minorité » berbère ne parlant pas l’arabe, à laquelle il fallait reconnaître des droits.

Autrement dit, la guerre d’Algérie n’a pas vu s’affronter un peuple et un colonisateur. Elle est plutôt la dispute entre deux colonisateurs rivaux: les Européens d’un côté, les Arabes de l’autre, qui se sont déchiré pour la maîtrise d’un territoire sur lequel leurs droits historiques étaient très contestables. Quand on examine le destin de l’Algérie depuis 1962, on peut évidemment se demander quelle est la colonisation la plus heureuse pour ce pays.

Abdeslam et le peuplement algérien en Europe

Ces questions prennent évidemment une signification particulière au regard des attentats de 2015, qui s’ajoutent à une série connue depuis l’émergence du FIS en Algérie. L’arrestation de Salah Abdeslam renforce même le sujet. Fils d’un Algérien installé en Belgique, il s’est caché pendant plusieurs mois dans une commune bruxelloise grâce à des soutiens au sein de la communauté maghrébine. La presse belge révèle que sa planque se situait dans un logement social de la commune de Molenbeek, loué par des proches.

Voici donc des populations immigrées qui sont reçues en Europe, qui sont accueillies, qui bénéficient d’un logement à bas prix financé par la communauté, et qui s’organisent pour soutenir des terroristes aveugles comme les habitants de la Casbah d’Alger pouvaient le faire dans les années 50. En ce jour de commémoration, il est évidemment impossible de ne pas faire le rapprochement entre les modes opératoires à travers notre histoire récente.

Cette permanence des modes opératoires n’est pas un problème en soi. Ce qui gêne, ce qui embarrasse, ce qui agace, c’est le message envoyé par les institutions de nos pays démocratiques à ceux qui préfèrent aider les bourreaux à se cacher plutôt qu’aider les victimes à obtenir justice. Là où il faudrait un message ferme, une ligne claire, sur la nécessité de choisir le bon camp, la commémoration du 19 mars brouille le message.

Au fond, le 19 mars, François Hollande commémore notre conscience coupable de colon, et sa défaite face aux mouvements de « libération » dont l’exemple inspire les Abdeslam et consors. Car ne nous y trompons pas, les revendications de l’Etat Islamique pour justifier le terrorisme en Europe, et singulièrement en France, s’appuient toutes sur l’idée que nous sommes des « croisés » qui colonisent le monde islamique et que nous devons être punis de ce comportement.

Identité des logiques, identité des modes opératoires: la revendication arabo-musulmane contre les colons, les croisés, les Franj, les Roumis, a besoin d’être contrée, pour le peuplement algérien en Europe, par un discours sans ambiguïté. Et la célébration du 19 mars est tout sauf claire.

Le faux pas du sommet européen avec la Turquie

Le même jour, l’Union Européenne a elle-même envoyé un message d’ambiguïté à la Turquie et à ses partenaires islamistes lors du sommet portant sur l’accueil des « réfugiés ». Voici le texte sorti de la discussion:

Le Conseil européen prend note de la communication de la Commission intitulée « Prochaines étapes opérationnelles de la coopération UE-Turquie dans le domaine de la migration », en particulier pour ce qui est de la manière dont une demande d’asile émanant d’un migrant qui part de la Turquie pour gagner la Grèce peut être déclarée irrecevable, sur la base du concept du « premier pays d’asile » ou du « pays tiers sûr », conformément au droit européen et au droit international.

L’Europe a donc pris une non-décision hier sur les migrants! Elle a rappelé le non-accord du 7 mars et s’est au fond contenté de valider l’accord bilatéral entre la Grèce et la Turquie du mois de novembre 2015. Contrairement aux affirmations répandues dans la presse, le sommet a débouché sur un échec.

Les flux migratoires devraient continuer cette année, faute d’un arbitrage et d’une stratégie claire. Là encore, la paralysie européenne est dictée par l’absurdité allemande, qui veut imposer à l’Europe de porter un fardeau qui n’est pas le sien.

Ce message est désastreux. Il conforte les populations musulmanes d’Europe dans le sentiment qu’ils sont nos créanciers, que nous portons le poids d’une dette, et que s’ils ne savent plus très bien ils aident ceux nous frappent, nous, nous le savons forcément.

 

LEBLOGALUPUS

Une guerre religieuse

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

C’était prévu. On savait qu’« ils » allaient encore frapper. On ignorait où et quand. Ce fut Bruxelles. Où sera-ce demain ? Chez nous encore ? Ailleurs ? Et pourtant bien que dans la tuerie de Belgique il n’y eût rien d’inattendu, c’est la même stupeur, la même tristesse, la même colère qui saisit chacun, car on ne s’habitue pas à vivre avec l’horreur. Heureusement ! A s’habituer on se résigne et la résignation engendre la démission puis le renoncement. C’est l’objectif des terroristes de l’Etat islamique et leur message : vous ne pouvez rien contre nous, nous frappons où nous voulons, quand nous voulons, rendez-vous, soumettez-vous. C’est par la terreur que l’islam s’est toujours imposé, hier comme aujourd’hui. Mais nous n’avons par de Charles Martel à la tête de l’Europe.

Certes, en France comme outre-Quiévrain, la sécurité va être renforcée alors que l’on faisait déjà le maximum, nous disait-on, on fera donc le maximum du maximum. Il y aura des policiers et des militaires en plus. Il faut évidemment déployer ces forces de l’ordre, la police et l’armée sont nécessaires mais insuffisantes eu égard à la nature de la guerre qui nous est livrée. Une ou mille mitraillettes ne peuvent pas grand-chose face à un individu prêt à se faire exploser en croyant aller tout de suite après au paradis où mille vierges l’attendent.

Daech le dit, l’écrit, le proclame et met sa machine de guerre au service de son seul but : l’extension du califat à la planète entière afin que tout le monde devienne musulman pour réaliser ce que prophétise le Coran. C’est une guerre qui est d’abord religieuse. Les terroristes ne s’en prennent pas aux « valeurs de la République » – et à Bruxelles aux valeurs de la monarchie ? – comme nos dirigeants l’ânonnent, mais aux « mécréants », aux « croisés », aux chrétiens, même si nous le sommes si peu et si mal. Y opposer « l’unité nationale » est dérisoire si nous nous méprenons sur le sens de la guerre : s’unir pour quoi ?

La gauche est impuissante à comprendre ce terrorisme religieux. Elle est toujours tributaire d’un scientisme ou d’un marxisme résiduel qui lui fait voir la religion comme la simple survivance d’un autre âge, appelée à disparaître. Pour le pouvoir, le terrorisme islamiste n’est donc qu’un problème de maintien de l’ordre, une nouvelle criminalité à réprimer, mais seulement quand le mal est fait. Manuel Valls vient de reconnaître qu’il y a, partout en France, des Molenbeek, des quartiers où les salafistes sont chez eux et y font régner leur « ordre ». Que fait-il ? Rien. Car, contrairement à la commune belge, ces quartiers chez nous n’ont fourni aucun terroriste (connu) à l’Etat islamique, se rassure-t-il. Pas encore ! Car ça a commencé comme cela à Molenbeek, on a laissé pousser les graines de l’islamisme et on a récolté des tueurs quelques années plus tard. Le gouvernement va aussi se charger à sa manière de la promotion de l’islam, le « bon », cela va de soi, en décidant d’introduire des imans dans les cellules de déradicalisation pour mettre les djihadistes dans la ligne du « vrai » Coran. La République laïque a besoin des musulmans pour en combattre d’autres : elle ne fait qu’assurer la propagation de l’islam.

Par Guy Rouvrais

Il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis !

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Tout endroit qui constitue un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être remis sous l’autorité vigilante de l’État.

Comme La Reynie entrant dans la cour des miracles pour disperser les nombreux truands et autres mendiants et voleurs, il convient aujourd’hui de réunir l’ensemble des forces de police sous l’égide de préfets, pour vider les foyers de djihadisme dans les villes qui en sont infestées.

Oui, il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis ! Tout endroit qui constitue un terreau pour les ennemis de la nation et un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être, sans ménagement, remis sous l’autorité vigilante de l’État.

On reprochait, dans une époque moins troublée, à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé le mot « Kärcher ». Aujourd’hui, il convient de faire montre d’une extrême fermeté avec tout trafic de drogue, toute radicalisation, tout commerce parallèle, toute mafia et tout gang qui infesteraient ces quartiers. Trop longtemps, ils ont été abandonnés au laxisme de l’État et à la domination des jeunes délinquants. On ne peut pas éternellement laisser une tumeur cancéreuse se développer en France et en Europe et la laisser s’agrandir sans y trouver un remède, en l’occurrence le bistouri, pour se débarrasser de « cette fluxion », comme dirait Cyrano de Bergerac !

Résumons : la Seine-Saint-Denis a été le repère des assassins du 13 novembre. Leur base d’opération, protégée par l’anonymat de la foule et de ses quartiers multiculturels (enfin… sans la culture dominante du pays d’accueil, évidemment). C’est également le lieu de résidence du légendaire Jawad qui, non content d’héberger des terroristes, a feint de ne pas les (re)connaître.

Molenbeek, c’est le nom du quartier d’où sont originaires les terroristes Abdeslam et consorts, où ils ont échafaudé leurs plans et là où ils se sont réfugiés pendant quatre mois après les attentats.

Bien évidemment, ce sont également des endroits où la police n’a plus aucun pouvoir puisqu’elle est enfermée dans des contraintes pénales de plus en plus strictes : en matière d’arrestation, de garde à vue et d’interrogatoire, par exemple. Il convient donc de redonner à la police son pouvoir qui lui a été arraché petit à petit, afin qu’elle retrouve une véritable efficacité.

C’est également faire œuvre de salubrité que d’effectuer ce travail-là avec la police puisque nos militaires s’empâtent chaque jour dans un plan Vigipirate qui ne devrait pas être de leur ressort, et qui leur fait adopter, de plus en plus, des attitudes de fonctionnaires. Le Vigipirate tue l’armée qui reste, pourtant, notre seul moyen de projection pour lutter contre Daech. Seul un État fort et régalien pourra défendre le pays contre le fléau de l’islam qui s’abat sur nous.

Toute tentative de relativisation des faits, en des temps de troubles, relèverait, dans un véritable temps de guerre, de haute trahison. Péguy affirmait : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos. » Où sont les traîtres ?

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/

Vidéo : Et pendant ce temps là, LA VEILLE des attentats, sur la TV belge…

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Le royaume des Bisounours socialistes qu’est devenue la Belgique diffusait cette campagne encore la veille des attentats.


Plus d’Union Européenne, c’est plus de terrorisme

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

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Chacun se souvient des slogans des socialistes français pour faire passer ce qu’il est désormais convenu d’appeler «l’arnaque de Maastricht». En 1992, Martine Aubry claironnait : «L’Europe c’est plus de croissance, l’Europe c’est plus de prospérité, l’Europe c’est plus de sécurité». Mais en 2016, nous constatons exactement le contraire !

L’Union Européenne post-Maastricht, c’est moins d’Europe, c’est plus de misère insupportable pour tous les européens et c’est aujourd’hui plus de terrorisme. L’Europe se meurt de l’Union Européenne, car le projet de l’Union Européenne est précisément de faire disparaître l’Europe, ce qu’affirme le président hongrois Viktor Orban ce 15 mars 2016. Il ne s’agit pas là d’un paradoxe des mots, mais d’une arnaque portée par les mots de ceux-là même dont le métier est d’en jouer pour abuser les peuples.

Ainsi Viktor Orban, aux premières loges des mensonges de la commission bruxelloise peuplée de fonctionnaires hors-sol à la solde des lobbies économiques, déclare : «Le temps est venu de brandir les drapeaux des nations fières, le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe et de préserver l’avenir de l’Europe. Le temps est venu de demander à tous les citoyens et toutes les nations européennes, quelle que soit leur affiliation politique, d’être unies, et de s’unir, car l’unité de l’Europe doit être rétablie. Oui, les dirigeants européens et leurs citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés».

Hors, s’il y a un dirigeant français complètement séparé du peuple français, c’est bien Manuel Valls, lui qui ne cesse d’aggraver la situation pas ses compromissions avec les lobbies communautaristes qui n’ont que faire de la solidarité nationale. Ainsi, il nous rabat les oreilles ce matin même avec un aveu inouï, parlant des terroristes : «Ils sont en nombre, c’est pour ça que la menace est d’une ampleur inégalée» !

Cela fait quarante ans que les socialistes organisent l’importation des communautarismes «terreau du terrorisme», et Manuel Valls découvre ce matin, ô surprise, qu’ «ils sont en nombre» puis que «nous faisons face à un pseudo-État particulièrement organisé avec des moyens avec des individus qui peuvent agir de manière solitaire» ! Mais d’où vient l’État terroriste de Molenbeek ? 100 000 habitants ! Est-il tombé du ciel ? Parachuté par le miracle d’une génération spontanée ?

Blâmons plutôt nos politiques, vendus impénitents qui nous conduisent à notre perte depuis quarante ans, et écoutons le général Soubelet qui déclare au même moment : «Nous sommes en guerre. En fait nous sommes en guerre depuis un certain temps. Cela fait très longtemps que ça dure (…). Évidemment c’est un sujet extrêmement important d’être en guerre. Et la guerre suppose des morts, évidemment. Donc je pense que nous devons adopter aujourd’hui une posture qui est celle de gens qui se battent».

Ce 15 mars 2016, le Président Viktor Orban interrogeait ses concitoyens Hongrois : «Serons-nous un peuple d’esclaves ou un peuple libre ?» Aujourd’hui, nous savons que notre classe politique est en guerre contre nous mêmes qui sommes le peuple français. Les fauteurs de guerre nous gouvernent. Ils sont fabriqué le terrorisme en Irak, en Lybie et en Syrie. Ils ne veulent pas l’Europe des peuples libres, mais une Europe de populations déracinées, abêties et soumises à la misère et à la peur, pour finalement transformer l’Union Européenne en une province peuplée d’esclaves à la solde du capital apatride. Qui serons nous demain si nous laissons Manuel Valls et ses semblables agir ?

Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour sauver nos frontières, notre agriculture, et notre armée, peu de temps pour reconstruire notre industrie délocalisée, pour sauver nos familles avortées, pour sauver notre école instrumentalisée et pour sauver notre avenir solidaire en France. car plus d’Union Européenne, c’est moins d’Europe, c’est plus de casse sociale, c’est moins de libertés individuelles, c’est plus de racket fiscal, c’est moins de croissance et c’est plus de terrorisme.

 

Source : http://24heuresactu.com/