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lundi, 03 octobre 2016

Quand Yann Moix s’écrie dans Paris Match « vive le roi ! »

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2016

par 2 octobre 2016

Même si le ton est parfois grinçant, un peu comme agacé de découvrir une réalité qu’il ignorait, le fond est bon et on a l’impression que Yann Moix, pourtant peu suspect de conservatisme, découvre et admet les bienfaits du régime monarchique. Et les réponses du duc d’Anjou semble éveiller un sentiment enfoui, celui d’une aspiration à une transcendance trop longtemps niée.

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Article de Yann Moix dans Paris Match du 29 septembre 2016

Louis, duc d’Anjou

Il est prétendant au trône de France

« On ne sait jamais, disait Sagan, ce que le passé nous réserve. » C’est une phrase dont Sa Majesté Louis XX, looké comme un trader qu’il n’est pas, et à qui j’accepte bien volontiers de donner du « Monseigneur », ne peut que faire son miel. Descendant des Bourbons, branche espagnole, le duc d’Anjou, avec sa belle gueule d’acteur hollywoodien, est notre roi. Sa royauté loge dans son sang et son royaume, dans ses rêves.

Ironiquement, il me donne rendez-vous (pardon : il me reçoit) avenue Hoche, et Hoche est le plus grand général de la Révolution, qui en outre mata la chouannerie. Et, qui plus est, dans un cabinet d’avocat, comme pour se défendre de vouloir redonner à la France, « pays déliquescent », l’autorité naturelle qui lui manque aujourd’hui : celle d’une transcendance à la fois politique et divine.

Monseigneur ne s’excuse pas d’être ce qu’il est, veut être, veut re-être : non point le successeur de 1848 mais le continuateur de 1830 ; non pas, bien que banquier, porter le chapeau haut de forme de Louis-Philippe, roi des Français, mais la couronne de Charles X, roi de France. Pas de trône sans autel. Je lui demande si la monarchie de Juillet est la monarchie de l’imposture ; non seulement il acquiesce, mais ne comprend même pas qu’une telle question puisse se poser. Il m’affirme toutefois que ses relations avec la famille d’Orléans (« ce sont quand même mes cousins ») sont au beau fixe.

Comme Napoléon III, il se veut proche des pauvres, et affiche un souci permanent de la question sociale. Mais il rechigne, très fermement, et très étonnamment, à faire campagne : c’est aux Français de venir le chercher. Démarcher n’est pas digne de sa stature et, même si cela peut paraître vain que de vouloir régner sans le faire savoir, c’est là une posture qui, dans le monde parasitaire des médias incessants et des démagogies perpétuelles, apparaît révolutionnaire. On pourrait se gausser, regarder de haut cette incarnation étrangement yuppie de la France éternelle. De grâce, ne nous moquons pas trop : la monarchie était également très inimaginable en 1814 et en 1830. Il suffirait, glissé-je à Monseigneur, qui acquiesce, que Jacques Juilliard, Marcel Gauchet, Pierre Nora et Alain Finkielkraut organisent un colloque et publient huit tribunes sur le thème « une nouvelle Restauration est-elle souhaitable ? » pour que le pays du régicide se pose (calmement ?) la question. N’a-t-on pas la sensation d’avoir tout essayé ?

Et les Français ne sont-ils pas chagrins, en réalité, d’avoir, depuis la disparition du septennat, perdu toute possibilité de ces pseudo-restaurations qu’étaient les cohabitations ? En cohabitation, le président de la République trône, il lévite, il incarne. Mitterrand 1986 et 1993, Chirac 1997 : des rois populaires. « Non pas un roi qui se sert de la France, mais un roi qui sert la France », me dit Louis XX avec son inénarrable accent espagnol, qui paradoxalement le rend plus européen que quiconque. Il déteste le laïcisme, cette religion de l’outrance. Et pense que c’est par la religion catholique, à partir d’elle et non contre elle, qu’il faut penser l’islam ; idée plus moderne qu’il n’y paraît : le catholique doit, par devoir autant que par définition, faire place, toute sa place, à l’autre, à l’étranger, au migrant. Ce n’est pas en dissimulant ses racines christiques que l’on peut sortir de la crise, mais en les affirmant.

Si la France ne se respecte plus, c’est, pour Sa Majesté Louis XX, héritier du trône, parce qu’elle ne respecte plus ses représentants. S’il y a crise, c’est d’abord avant tout une crise de légitimité. Le roi est vivant, vive le roi !

Par Yann Moix

Paris Match du 29 septembre 2016

 

Source : medias-presse.info

Triomphe du non à la politique migratoire de l’Union européenne au référendum en Hongrie

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2016

par 2 octobre 2016

Triomphe du non à la politique migratoire de l’Union européenne au référendum en HongrieTriomphe du non à la politique migratoire de l’Union européenne au référendum en Hongrie: il recueille 98,3% des suffrages exprimés après le dépouillement de bureaux de votes représentant 98,1% des inscrits

On s’attendait à une victoire du non au référendum hongraois, mais c’est à un raz-de-marée historique d’hostilité à la politique migratoire de l’Union européenne qu’on a assisté ce dimanche 2 octobre.
 
Rappelons que la question posée était-celle-ci:
 
« Voulez-vous que l’UE puisse prescrire l’installation obligatoire en Hongrie de citoyens non hongrois sans l’approbation de l’Assemblée nationale? »
 
Les résultats provisoires, mais qui permettent déjà au non d’être très largement victorieux, sont ceux-ci:
 
Inscrits: 8 272 625
 
Dépouillés: 8 118 518 (98,1% des inscrits)
 
Votants: 3 514 632 (43,3% des inscrits dans les bureaux de votes dépouillés)
Exprimés: 3 231 502 (39,8% des inscrits dans les bureaux de votes dépouillés)
 
Non (refus de l’installation obligatoire en Hongrie de citoyens non hongrois sans l’approbation de l’Assemblée nationale hongroise): 3 175 773 (98,2%)
 
Oui: 55 729 (1,8%).
 
Il n’est donc pas nécessaire, vu l’ampleur considérable de la victoire du non, d’attendre les résultats définitifs pour savoir quelle est la réponse des électeurs hongrois à la question posée.C’est NON.
 
Le seul suspense est de savoir si le non va dépasser ou non les 98% des suffrages exprimés, et à vrai dire, c’est quasiment certain.
 
A noter que le nombre de oui n’atteint même pas le nombre moyen d’inscrits dans une seule circonscription législative hongroise alors qu’il y en a 106 en Hongrie…
 
Viktor Orban, 1er ministre, a indiqué qu’il y aurait des conséquences légales en cas de victoire du non, et ceci quel que soit le taux de participation. Celui-ci n’a pas été très élevé (43,3% pour l’instant), mais il est cependant significatif, vu l’ampleur de la victoire du non. 
 
C’est certainement une défaite historique infligée aux instances dirigeantes de l’Union européenne, et une victoire des 4 pays du Visegrad (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) qui s’opposent courageusement à leur politique suicidaire. 
 
G. Paume
 

dimanche, 02 octobre 2016

En Bosnie-Herzégovine, les Serbes "ne veulent plus vivre avec les musulmans"

Mersiha Nezic / L'Express
Résultat de recherche d'images pour "bosnie herzégovine"Les partis nationalistes devraient sortir gagnants des élections locales en Bosnie-Herzégovine qui se tiennent ce dimanche. Les velléités séparatistes des Serbes font craindre une implosion du pays. Reportage à Pale, fief des nationalistes serbes le jour de cette consultation coxntroversée.

"Nous les Serbes, nous avons renoncé à ce concept qu'est la Bosnie-Herzégovine." Dans la petite ville de Pale, des élections locales succèdent ce week-end à un référendum sauvage la semaine dernière. Elles devraient donner la victoire aux partis nationalistes issus des trois communautés du pays. L'heure n'est pas au vivre-ensemble, comme le laisse comprendre Aleksandar, le tenancier d'un minuscule bar.

Ici, vingt ans après la guerre qui a fait 100 000 morts et provoqué le déplacement de 1,8 million d'habitants, le temps semble figé. Pale était la capitale autoproclamée des Serbes de Bosnie entre 1992-1995 et les 3 000 Bosniaques - le nom désigne les musulmans de Bosnie - chassés en début du conflit ne sont jamais revenus.

Grand remplacement

"Les Bosniaques s'accrochent. Comme tous les musulmans, ils font beaucoup d'enfants. Ils savent que dans deux cents ans, ils vont nous dominer démographiquement", assène Aleksandar, planté bras croisés devant un mur tapissé de drapeaux serbes. La théorie du "grand remplacement" et de l'islamisme rampant a de nombreux partisans sur place. "Nous ne pouvons pas vivre ensemble. Nous, les Serbes orthodoxes, nous sommes des gens normaux. Eux, les Bosniaques, à l'instar de tous les musulmans en Europe et dans le monde, recherchent la domination", estime pour sa part Djordje, un grand gaillard au crâne rasé de 37 ans.

Alors l'idée de diviser la Bosnie-Herzégovine- pour l'instant constituée de deux entités non indépendantes gagne du terrain. "L'indépendance, c'est la volonté de notre peuple. J'espère la voir se réaliser de mon vivant", abonde Milomir, un discret client quadragénaire, en sirotant son café. La semaine dernière, Milomir a été parmi les premiers électeurs à glisser son bulletin dans l'urne pour dire oui au maintien de la "fête nationale" des Serbes de Bosnie le 9 janvier. La cour constitutionnelle bosnienne, les autorités de Sarajevo et la communauté internationale s'opposent à cette fête, jugée discriminatoire. Et pour cause: le 9 janvier 1992 est la date de création de la "République du peuple serbe" par Radovan Karadzic, quelques mois avant le début de la guerre, excluant les non-Serbes de cette entité.

Kazadvic, théoricien de l'épuration ethnique et héros

Car Pale est aussi le fief de la famille Karadzic. Son patriarche, Radovan, considéré comme le théoricien de l'épuration ethnique, purge à La Haye une peine de quarante ans de prison pour génocide et crime contre l'humanité. Mais ici, il est considéré comme un héros. En mars dernier, une résidence étudiante a été baptisée de son nom. C'est sa fille Sonja, vice-présidente de l'assemblée parlementaire de l'entité serbe, qui a coupé le ruban. "Longue et heureuse vie à Radovan. Il a été condamné sans aucune preuve", sourit une institutrice, blonde à l'air doux. "On n'aurait pas dû donner le nom de Radovan à ce bâtiment. Il aurait fallu le garder pour un hôpital. C'était un médecin, un humaniste", renchérit Radoje, un professeur de collège en retraite, endimanché dans sa veste de costume rouge fanée.

Aujourd'hui, le pays est divisé en deux entités non indépendantes: la fédération croato-bosniaque et la République serbe dont les vélléités d'indépendance vont grandissantes. Le président de l'entité serbe remercie régulièrement Radovan Karadzic pour son "oeuvre". "La Republika Srpska est redevable à ceux qui ont eu la vision de la créer, qui ont eu le courage de se mettre à sa tête", déclarera-t-il le soir du référendum, à Pale lors d'un meeting électoral. Le leader bosno-serbe joue avec succès la carte ultra-nationaliste pour faire oublier les affaires de corruption et le chômage endémique qui écrasent le pays. Une domination que les partis nationalistes devraient confirmer ce dimanche.

 

Source : news.sfr

Agressée dans Toulouse par des racailles, 3 mois de convalescence pour Priscilla. Par Infos Toulouse -

Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2016

Agée de 37 ans, une toulousaine s’est faite agressé mardi 20 septembre dernier dans le quartier St Michel. Interpellée par des racailles aux cris de « bonsoir princesse », alors qu’elle sortait d’un concert, Priscilla Boh n’y prête pas encore attention. C’est lorsque ce groupe d’hommes l’attaque sur son physique que la situation s’envenime.

Frappée au visage, elle tombe violemment par terre. Transportée à l’hôpital, son poignée est brisé et son visage tuméfié. Il lui faudra 3 mois de convalescence et de rééducation. C’est sur les réseaux sociaux que la jeune femme a révélé son histoire. Sur son compte Facebook on dénombre plus de 10 000 partages.

Dans son témoignage elle se déclare « vidée, traumatisée ». Après « 25 ans à subir ces saloperies : agressions verbales, humiliations, harcèlement sexuel et moral, de rue ou au travail, violences physiques, viol… ». Elle espère désormais que la peur changera de camp. Elle insiste surtout aveuglément sur le prétendu système patriarcal, responsable selon elle de son agression.  Mais elle l’assure, elle reste fière d’être une femme et elle continuera le combat.

A vous aussi, ça peut vous arriver demain …il serait temps que la peur change de camp. Nous parlions la semaine dernière de ces cours d’auto-défense parce que cela n’arrive pas qu’aux autres.

 

Source : infos-toulouse

 

2 octobre 2016 : Xe Journée nationale et identitaire de Synthèse Nationale

Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2016

Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, a invité de nombreuses personnalités à prendre la parole à la Xe Journée nationale et identitaire organisée ce dimanche à Rungis. Parmi les intervenants, citons notamment Jean-Marie Le Pen, invité d’honneur, Filip Dewinter, député d’Anvers (Vlaams Belang), Alain Escada, président de Civitas, Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants, et Carl Lang, président du parti de la France. De nombreux stands sont également annoncés.

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