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samedi, 09 septembre 2017

Le malfaisant Pierre Bergé est mort

Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2017

Pierre Bergé

Pierre Bergé est mort. Même ce financeur de la destruction de la nature humaine est aujourd’hui entre les mains de Dieu. Personne n’y échappe, même les plus puissants, même les plus malfaisants. Voici quelques rappels qu’avaient fait en 2013 Pierre Alain Depauw :

Il y a des êtres vils qui n’inspirent que mépris, Pierre Bergé est de ceux-là. Sa sortie lors de l’émission « On refait le monde » diffusée par RTL en 2013 laisse pantois tant elle est d’une provocation extrême : « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France » ! Le richissime inverti, chantre de la laïcité, ajoute au passage qu’il faut prendre en compte les nombreux musulmans installés en France. Cela rappelle la saillie de Dounia Bouzar il y a quelques jours. Bergé ne s’arrête pas là. Antichrétien, il cultive aussi une rengaine apatride qui le fait vomir toute célébration patriotique ou militaire. « Je suis contre la célébration du 11 novembre », ajoute-t-il. Et de compléter par une critique ignare des défilés militaires : « Il n’y a que la France et la Corée du Nord pour faire des défilés militaires ! ». Mais faut sortir un peu, Pierrot ! Et pas seulement à l’occasion de la gay pride ou des soirées de la gauche caviar ! Les défilés militaires existent évidemment partout, même dans un pays chérissant sa neutralité comme la Suisse.

Pierre Bergé est un malfaisant de la pire espèce. Du reste, il disait de lui-même « Je suis un « mafieux ». Et je ne crois qu’à ça. ». (1) Né le 14 novembre 1930, son adolescence l’amène à fricoter avec les milieux anarchistes, dont Sébastien Faure, l’auteur de l’Encyclopédie anarchiste. Son relent apatride se manifeste dès 1948, année au cours de laquelle il fonde avec quelques amis l’éphémère revue La Patrie mondialetrès proche du Rassemblement Contre la Guerre dirigé par le franc-maçon Robert Jospin, père du futur ponte socialiste Lionel Jospin. Les mœurs de Pierre Bergé l’amènent à entretenir une relation étroite avec Jean Cocteau dans les années ’50. Fin 1957, il rencontre Yves Saint-Laurent avec lequel il forme « le plus célèbre couple homosexuel de l’histoire de la couture ». (2) Dans le monde de la mode, les deux se répartissent les rôles : Yves Saint-Laurent se consacre à la création de mode tandis que Pierre Bergé fonde l’empire financier. Fervent amateur d’art, Pierre Bergé investit dans ce secteur dès les années ’70. Non sans arrières pensées : « Les musées ont pris la place des églises. La religion moderne, la vraie, n’a plus son siège dans les cathédrales mais dans ces musées, cinémas, opéras où les gens de notre siècle se rassemblent, se retrouvent et vivent ». (3) Fondamentaliste laïque acharné, Pierre Bergé se présente comme un adversaire « du pape, du clergé et d’autres choses de la même farine ». (4) Ce proche de Vincent Peillon et de François Hollande ajoutait : « On croyait être débarrassé de la bigoterie et voilà qu’elle revient (…) Nous avons affaire à des opposants. Parfois à des adversaires. La gauche n’est pas là pour pactiser avec eux mais pour lutter contre l’obscurantisme ».

Pierre Bergé se présente volontiers comme un mécène. Disons qu’il est le pourvoyeur de fonds de très nombreuses initiatives politiques, culturelles ou de presse marquées essentiellement par l’une ou l’autre de ses obsessions : la haine du christianisme, la haine de la France et de tout ce qui relève de l’amour que l’on porte à son pays, à sa patrie, la haine de la famille traditionnelle. Pierre Bergé est toujours partant pour financer la propagation du multiculturalisme ou la propagande homosexuelle. En 1985, il est mécène de SOS Racisme dont le président de l’époque était Harlem Désir qui, depuis, a grimpé les marches du parti socialiste. Pierre Bergé s’entraînait déjà aux déclarations choquantes. « J’aimais ce mélange de beurs, de juifs, d’Arabes, de métis et d’indistincts comme moi. (…) J’ai parfois même regretté d’être à ce point franco-français et de n’avoir pu trouver chez mes ancêtres la moindre origine étrangère. » (5), écrit-il ! En 1986, Pierre Bergé accepte du gouvernement communiste chinois le titre de « conseiller supérieur de la République Populaire de Chine ». Et en 1988, il organise un défilé de sa maison de couture dans le cadre de… la Fête de l’Humanité, démontrant que grand capital, luxe et marxisme peuvent faire bon ménage ! Bien évidemment, il arrose le parti socialiste à chaque campagne électorale. On le retrouve naturellement grand mécène aussi du Festival d’Automne de Paris qui avait programmé l’ignoble « Golgota Picnic » en 2011.

Dans son registre de prédilection, on remarque encore Pierre Bergé à la fondation du magazine homosexuel Têtu ainsi que de la chaîne de télévision communautariste Pink TV spécialisée dans la diffusion de pornographie homosexuelle après minuit.

En dehors des médias communautaristes homosexuels, Pierre Bergé a depuis longtemps témoigné d’un attrait pour la presse. D’abord avec le magazine Globe qui fit les beaux jours de François Mitterrand. Puis dans Libération. Et surtout en prenant le contrôle du groupe La Vie – Le Monde (qui englobe Le MondeLe Monde diplomatiqueLe Monde des religionsCourrier InternationalLa VieTélérama,…) et en devenant président du directoire du conseil de surveillance du journal Le Monde.

Néron précieux des temps modernes, Pierre Bergé ne pratique pas la délicatesse du langage. Intervenant en direct à la télévision, il avait eu cette réplique mémorable autant que scandaleuse : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ». On se souvient également de son tweet du 16 mars 2013 : « Si une bombe explose sur les Champs à cause de la Manif Pour Tous c’est pas moi qui vais pleurer ».

Il reste à savoir que Pierre Bergé figurait parmi les 500 plus grandes fortunes françaises avec un patrimoine évalué à 120 millions d’euros. Cela fait beaucoup d’argent au service du Mal…

L’heure est aux comptes devant le Créateur…

(1)    Pierre Bergé, François Mitterrand par ses proches, éditions La Sirène, 1996.

(2)    Laurence Benaïm, Yves Saint-Laurent.

(3)    Pierre Bergé, Liberté, j’écris ton nom, éditions Grasset, 1991, p. 43.

(4)    Ibid, p. 82.

(5)    Ibid, p. 117.

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 08 septembre 2017

Après avoir découvert l’insécurité, Jean-Vincent Placé songe à arrêter la politique

Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2017

par   6 septembre 2017 

Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et ancien secrétaire d’État, a fait une découverte. L’insécurité n’est pas qu’un sentiment !

Le week-end dernier, Jean-Vincent Placé aurait été victime d’une agression dans les rues de Paris. Trois individus l’auraient frappé pour lui dérober son téléphone portable, sa montre et sa carte bleue. Une situation désagréable déjà vécue par de très nombreux Français depuis de nombreuses années sans que cela n’émeuve jusqu’ici l’élu écologiste.

Rattrapé par le réel, Jean-Vincent Placé fait une curieuse expérience : ce qu’il appelait jusqu’ici le « sentiment » d’insécurité peut fendre une lèvre et casser une dent. Et M. Placé peut s’estimer heureux. D’autres Français ont vécu le « sentiment » d’insécurité de façon bien plus rude encore.

Peu habitué à appréhender le réel, Jean-Vincent Placé a déclaré : «J’aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter».

Comme quoi…

 

Source : medias-presse.info

ANTI-CLERICAUX HIER, PRO-ISLAMISTES AUJOURD’HUI.

Publié par Guy Jovelin le 08 septembre2017

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Pieter Kerstens

Ces 40 dernières années, nous avons vécu une réelle « colonisation » de notre continent par des individus issus de terres lointaines, entreprise imaginée, planifiée, organisée et qui nous est imposée par des lobbies aux mains des mondialistes, souvent issus du capitalisme apatride.

Par des études ou des rapports aussi vagues que sectaires, diverses organisations internationales nous matraquent épisodiquement de l’inéluctable obligation de recevoir des dizaines de millions d’immigrés du tiers-monde, au prétexte que ce « sang nouveau » nous sauverait de la décadence démographique, du vieillissement des peuples d’Europe et assurerait la survie de nos caisses de retraites…

- Nul ne propose l’accroissement et le rajeunissement des populations de nos pays par une politique nataliste et des aides à la famille ou à la mère au foyer.

- Nul ne s’élève contre le constat de 25 millions de chômeurs européens qui pourraient être mis au travail, sans l’aide d’un afflux de nouveaux immigrants extra-européens !

- Nul n’envisage le rapatriement de millions de clandestins vivant sur notre sol en réels hors-la-loi, source d’innombrables conflits, de délits divers et de crimes crapuleux.

- Nul ne songe à la fermeture de l’espace Schengen, véritable passoire au trafic d’êtres humains qui, au lieu de voyages périlleux, devraient se réfugier dans les pays voisins de leur patrie respective.

Que dire de la désacralisation de nos églises et de la construction de milliers de mosquées en Europe ?

Depuis plus d’un siècle, les laïcards, les libres penseurs, les francs-maçons et les socialauds-humanistes ont combattu la chrétienté, interdit la soutane dans les lieux publics (de même que les uniformes ou les tenues de pompiers), invectivé les religieuses en cornette et ont mis tout en œuvre pour vider les églises. Cela, décennies après décennies, urbi et orbi, de l’école maternelle jusqu’aux universités, en se servant de leurs dogmes laïcs pour combattre le clergé, partout, encore et toujours anti-chrétiens d’abord !

Mais qu’attendent-ils donc maintenant pour brandir leur idéologie chérie et s’opposer à l’invasion islamique ?

Pourquoi ne manifestent-ils pas avec autant de virulence envers les musulmans qu’ils ne le faisaient hier avec leur haine de la chrétienté ?

Pourquoi tolèrent-ils effectivement la généralisation des sacrifices rituels -barbarie moyenâgeuse- quand ils combattaient les processions chrétiennes ?

Pourquoi ne s’opposent-ils pas au port du voile islamiste, signe de soumission de la femme ?

Pourquoi ces laïcistes gauchisants ne réclament-ils pas la fermeture des mosquées et le contrôle des imams prêchant contre les « valeurs de la République », sans parler de terrorisme ?

L’heure n’est plus à la complaisance ni aux atermoiements : il faut réagir avec fermeté sous peine de disparaître ou d’accepter la servitude …(ou encore la dimmhitude).

 

Source : synthesenationale

jeudi, 07 septembre 2017

LE « MEMORIEL », UNE LIGNE DE FRONT A NE PAS LACHER !

Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2017

 

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ce mois d’août a été ponctué d’événements divers et variés, dont la criminelle vague d’attaques de nos concitoyens européens par des « détraqués mentaux » n’est pas la moins révoltante… Une curieuse épidémie de folie subite se serait emparée des desservants et des croyants d’une « religion de paix, d’amour et de partage » : attaques au couteau à Levallois, Bruxelles, Londres, ou à la voiture folle comme à Marseille et, surtout, à Barcelone et à Cambrils en Catalogne. La crise des missiles balistiques entre les Etats-Unis et la Corée du Nord tout comme la consécration de la dictature marxiste au Venezuela, ont illustré les pages de politique étrangère de nos journaux. Mais il est un autre événement qui, par sa portée symbolique et, surtout, par ses conséquences, a une répercussion qui va bien au-delà des frontières américaines : je veux parler des manifestations de Charlottesville en Virginie.

La bannière confédérée est inséparable du pays de « Dixie »

Il aura fallu qu’un jeune Blanc paniqué par une horde « d’anti-fas » fonce aveuglément pour s’enfuir dans une foule de manifestants et écrase, malheureusement, une jeune femme, pour que la grosse artillerie de tout ce que les Etats-Unis comptent comme progressistes et anti racistes professionnels et stipendiés, rallume la guerre des symboles.

Il y a déjà des lustres que l’héroïque « southern cross », un rectangle rouge barré de diagonales bleues frappées de 13 étoiles blanches à cinq branches, est pourchassé ici ou là, dans le Sud comme dans le reste des Etats. Déjà, l’actuelle représentante de Donald Trump aux Nations-Unies, ex-gouverneur d’origine indienne de la Caroline du Sud, avait fait enlever ce drapeau du sommet du capitole de Columbia, sa capitale.

La Géorgie, Etat symbole s’il en est de la résistance sudiste, avait banni cette southern cross du battant de son emblème officiel pour le remplacer par un insipide drapeau sans aucune valeur historique. Curieusement, à contrario, dans un Etat comme le Mississippi où les Noirs frôlent les 50 % de la population, le drapeau « maudit » avait été conservé suite à un référendum populaire !

Les défenseurs des droits civiques et des personnes de couleur nous rétorqueront que tous ces signes font revivre un passé qui ne passe pas. Mais c’est faire mentir l’histoire avec un grand « H » que de ne pas tenir compte de la charge émotionnelle que représentent pour les Blancs du Sud, même ceux qui ne sont pas engagés politiquement, ces armoiries, drapeaux, plaques mémorielles et autres statues. Il n’y a pas une petite ville où le soldat confédéré statufié ne se dresse sur une place, en général devant le city hall ou le county court house.

De nombreuses associations font participer leurs adhérents aux reconstitutions historiques des grandes batailles qui ont jalonné la guerre fratricide entre le Sud et le Nord. Même chose en passant, - changeons de continent -, pour les gros bourgs du Transvaal ou de l’Etat libre d’Orange en Afrique du Sud, avec le guerrier Boer immortalisé dans la pierre. Faudrait-il, chez nous, occulter la silhouette familière de nos poilus qui enjolivent bien souvent, nos monuments aux morts ?

Déboulonner la statue du général Robert Lee est un acte « mémoricide » attentatoire à la sensibilité sudiste. D’ailleurs, que peut-on reprocher à ce grand officier, chef de l’Armée de Virginie, que l’on peut qualifier « d’humain », comparé aux « bouchers » du Nord, les Grant et autre Sherman ? Il décrivait l’esclavage comme « un mal moral et politique » et avait affranchi les esclaves vivant sur la propriété de sa femme, quand l’épouse d’Abraham Lincoln, s’était « affranchie », elle, de cet acte d’élargissement, conservant des esclaves jusqu’à la fin de la Guerre de sécession ! Et que dire du père fondateur de l’Union, le célèbre Georges Washington dont on peut voir, à côté de sa maison à Mount Vernon au bord du Potomac, les cases de ses esclaves ? Faudra-t-il le déboulonner, lui aussi, comme « notre » Napoléon en France, coupable d’avoir rétabli – provisoirement – l’esclavage aux Antilles ?

Au tour de Stone Mountain, près d’Atlanta ?

Jusqu’où iront-ils, tous ces néo-profanateurs, jusqu’à détruire l’énorme monolithe de 8 Km de périmètre et de 236 m de hauteur, où les silhouettes géantes des héros confédérés gravées dans le granit, le Président Jefferson Davis et les généraux Robert Lee et Stonewall Jackson, semblent chevaucher côte à côte pour l’éternité ? Cette chasse aux sorcières sudistes est nauséabonde, elle creuse encore un peu plus les fossés qui séparent les Américains. Les plaies, pourtant, ne demandent qu’à cicatriser. Ce nouveau champ de bataille historico-culturel tend à imposer la victoire du politiquement correct à toute une frange de la population qui n’en veut pas. C’est la même chose en Europe.

Pétain et Franco, honnis, relégués aux oubliettes !

La France est-elle à l’abri de ce genre de haines de soi ? Il y a belle lurette que les plaques de rues au nom du vainqueur de Verdun ont été dévissées et remplacées, ici ou là, par des rues du 19 mars ! A Vichy, devant l’hôtel du Parc qui fut la résidence du Maréchal pendant quatre ans avant que les Nazis ne l’arrêtent brutalement et ne l’internent en Allemagne, une plaque explicative ne brille pas particulièrement par son objectivité. En Espagne, le vainqueur de la croisade anti-communiste de 1936-1939 a vu ses statues disparaitre en même temps que « s’évaporait » son patronyme des places, avenues et autres rues de Castille, d’Aragon et autre Andalousie. On parle même de transférer sa tombe ainsi que celle de José Antonio Primo de Rivera (NDLR : fondateur de la Phalange, assassiné par les rouges le 20 novembre 1936), d’ailleurs, du Vall de los Caïdos pour un banal cimetière galicien. La Galice, entre parenthèses, où El Ferrol «  a oublié » depuis bien longtemps qu’elle s’appelait El Ferrol del Caudillo, et que cette cité portuaire était la ville natale de l’ancien Chef de l’Etat.

Honorer les grands noms de notre histoire, les grands événements, fussent-ils controversés, n’est pas attentatoire aux fameux « droits de l’homme » mis à toutes les sauces. Vous verrez qu’au train où vont les choses, avec un Président qui insulte la vérité historique, la France ne tardera pas à considérer que, décidément, on en fait trop, aussi, pour Charles De Gaulle ! En attendant chers amis, si vous traversez certaines villes du 9-3 encore aux mains du PC  « F », vous quitterez la rue Maurice Thorez pour emprunter l’avenue Gagarine avant de déboucher sur la place Duclos ! Courage… Douce, mais pauvre France !

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Source :synthesenationale

Les visites suspectes d'une élue Front National à la maison d'arrêt de Rodez

Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2017

Par Laurent Dubois (avec F. Valéry)

La maison d'arrêt de Rodez à Druelle / © MaxPPP
La maison d'arrêt de Rodez à Druelle / © MaxPPP

INFO FRANCE 3 MIDI-PYRENEES - Une élue tarnaise du Front National reconnaît avoir fourni un téléphone portable à un détenu incarcéré à la maison d'arrêt de Rodez. Des stupéfiants auraient également été introduits dans l'établissement.

Par Laurent Dubois (avec F. Valéry) 

Glawdys Ramadji est conseillère municipale (FN) à Albi. Mais elle effectue régulièrement des "allers-retours" vers Rodez. Glawdys Ramadji se rend au parloir de la maison d'arrêt de Druelle, près de Rodez, plusieurs fois par semaine. L'élue Frontiste voit le père de son fils, DB. DB est mis en examen et écroué dans une affaire de vol à main armé. Selon nos informations, c'est à l'occasion de l'une de ces rencontres que Glawdys Ramadji a fourni un téléphone portable à son ex-compagnon.

Un signalement effectué

Selon nos informations, le cellulaire sert à passer des appels vocaux mais aussi à envoyer des Sms. Il a d'ailleurs encore été utilisé entre ce lundi 4 septembre au soir et mardi après-midi pour une communication vers une commune tarnaise. Un signalement a été effectué auprès des services pénitentiaires. La procédure en matière de signalement par une personne extérieure est toujours la même. La Direction Interrégionale, située à Toulouse, doit être informée. Selon nos informations, la maison d'arrêt de Rodez ne respecte pas toujours ce process. Mais, s'agissant du téléphone portable de DB, le signalement a bien été transmis.

Bien évidemment, la détention d'un téléphone portable est interdite dans un établissement pénitentiaire. En cas de découverte par les gardiens une saisie est faite. Il existe également (article 434-5 du code pénal) des conséquences judiciaires. En fonction des juridictions et du profil (récidive ou non) de l'auteur du délit, l'introduction d'un portable peut se traduire par une condamnation ferme ou avec sursis. Une interdiction définitive de visite peut également être prononcée.

Les détenus (condamnés ou prévenus) peuvent téléphoner à l'extérieur. Ils disposent de 8 points phone à la maison d'arrêt de Rodez. Deux dans chaque cour de promenade. Un par étage et un commun aux quartiers d'isolement et disciplinaires. Les conversations sont enregistrées et écoutées. Les enregistrements sont conservés durant 3 mois.

L'élue reconnaît avoir passé le téléphone

Par définition, un téléphone portable "clandestin" échappe à ces règles de surveillance. C'est le cas du cellulaire actuellement en la possession de l'ex-compagnon de Gladwys Ramadji. Contactée par France 3 Occitanie, l'élue albigeoise reconnaît avoir fourni un téléphone à DB. Glawdys Ramadji précise que c'est à la demande de son ex-compagnon et que sa première réaction a été de s'interroger sur l'utilité de disposer d'une carte SIM.

Jamais fouillée lors des parloirs

Glawdys Ramadji précise également n'avoir jamais été fouillée.Selon elle, c'est la preuve qu'elle n'a pas de problème avec les gardiens et qu'elle n'éveille pas la suspicion. Selon nos informations, la conseillère municipale n'est pas particulièrement proche du personnel pénitentiaire de Rodez et elle n'a pas bénéficié d'un régime particulier. Son statut d'élue n'explique pas l'absence de fouille. Il arrive que les visiteurs ne soient pas contrôlés. Y compris lorsqu'un signalement existe. Généralement, c'est le détenu qui fait l'objet d'une palpation.

Des stupéfiants également introduits dans l'établissement ?

Un contrôle aurait pu permettre de récupérer le téléphone de DB. Mais, selon nos informations, des stupéfiants auraient pu également tomber dans les mailles du filet. Gladwys Ramadji aurait profité de plusieurs parloirs pour fournir du cannabis à DB. Ce trafic de stupéfiant aurait également bénéficié à son co-détenu.

La présence de stupéfiants derrière les murs de la prison de Rodez n'a rien d'impossible. Dans un rapport rédigé en janvier 2014, le Contrôleur Général des Lieux de Privation de Libertés précise que du cannabis a été retrouvé sur le chemin de ronde le 2 novembre 2013.

Glawdys Ramadji nie toute implication dans une affaire de stupéfiant. L'élue déclare que son ex-compagnon n'est pas consommateur. Mais, selon nos informations, DB est connu des services de polices pour des questions de "stups". L'élue Frontiste indique qu'elle n'aurait jamais pris le risque d'introduire des stupéfiants en prison : "Je ne suis pas folle. Jamais, je ne ferai cela. Je sais bien que si je fais cela je risque de me faire prendre et de perdre mon fils que l'on va placer à la DDASS".

Contactée par France 3 Occitanie, l'administration pénitentiaire déclare qu'elle "ne peut et ne souhaite pas communiquer sur un cas individuel".

Le Front National demande sa démission

Championne de Taekwondo, Glawdys Ramadji a fait parler d'elle en mai dernier à la suite d'une altercation avec des habitants du quartier de Lapanouse, deux versions des faits s'affrontant. Une enquête avait alors été ouverte.
Après nos révélations sur son implication dans l'introduction d'un portable en prison, le Front National du Tarn a fait savoir qu'il souhaite que l'élue démissionne de ses fonctions de conseillère municipale d'Albi. 
Glawdys Ramadji avait été élue sur la liste conduite par Frédéric Cabrolier en mars 2014. 
 
Source : france3-regions.francetvinfo