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Plusieurs personnes ont souffert de brûlures après la détonation d'un engin artisanal dans une rame du métro à l'heure de pointe. La police considère l'affaire comme un acte «terroriste».
Correspondant à Londres
Une explosion s'est produite vendredi matin à l'heure de pointe dans le métro de Londres. Une détonation suivie de flammes a eu lieu dans un wagon d'un train à la station de Parsons Green, dans le sud-ouest de la capitale. Au moins une vingtaine de personnes ont été blessées, principalement des brûlures au visage ou aux membres, selon les premiers témoignages.
Les services de secours ont été appelés à 8h20 (9h20 à Paris) et sont arrivés sur place en cinq minutes. Le métro, sur la District line, est à cet endroit à ciel ouvert. Des photos postées sur Twitter montrent un seau en flammes dans un sac en plastique sur le sol de la rame qui ne semble pas avoir été endommagée par l'explosion. Leur authenticité n'a pas été confirmée, mais les témoignages de passagers semblent corroborer cette hypothèse. Des témoins évoquent une «boule de feu» traversant le wagon.
Panique
Une journaliste de la BBC, Riz Lateef, présente sur les lieux, en route vers son travail, témoigne de la «panique alors que les gens se précipitaient pour sortir du train». Certains ont été blessés dans la précipitation. Une femme a été évacuée sur une civière. «Beaucoup de gens boitaient et étaient couverts de sang. Plein de gens pleuraient et tremblaient», a raconté un témoin sur BBC 5 Live.
La police considère l'événement comme un acte «terroriste». Les services antiterroristes ont repris l'enquête, initialement lancée par la police des transports. Selon le Daily Mail, un second engin explosif artisanal n'aurait pas fonctionné.
Le trafic a été interrompu sur la ligne de métro et la circulation coupée dans le quartier de Parsons Green pour faciliter l'accès des secours. De nombreux Français expatriés vivent dans ce quartier, où se trouve une école francophone. La première ministre Theresa May doit tenir une réunion de crise des services de sécurité en début d'après-midi.
Londres a subi deux attaques terroristes cette année, à Westminster (4 morts), en mars, et à London Bridge en juin (8 morts). 22 personnes ont été tuées dans l'explosion d'une bombe dans une salle de concert à Manchester en mai. Tous ces attentats ont été revendiqués par l'État islamique.
Un homme a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle, vendredi à Paris, à la station de métro Châtelet, sans faire de blessé. L'agresseur a été arrêté.
Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet à Paris, vendredi vers 6h30, sans faire de blessé, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière.
Septième attaque contre la force Sentinelle. L'individu n'était pas connu des services de police, a ajouté une source policière. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire. C'est la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.
En cette rentrée, les nouveautés sont nombreuses au collège privé Jeanne-d’Arc de Moissac. Première d’entre elles : l’uniforme. Un sweat à capuche, un pull et un polo bleu marine sur lequel est inscrite la devise de l’école (« Par-dessus tout, la charité ») constituent la nouvelle tenue de tous les élèves. Une décision mûrement réfléchie et discutée au cours de nombreuses réunions, indique le directeur de l’établissement Marc Ternisien. « Il s’agissait d’une demande répétée de nombreux parents. Les élèves ont été consultés l’an dernier et sont globalement contents. »
(…) Enfin, depuis cette rentrée, des « préfets » sont désignés dans chaque classe. Ils sont chargés de faire le lien entre les adultes et les élèves. Des délégués pour tout ce qui concerne la théologie constituent aussi une nouveauté. L’objectif de ces initiatives est de créer un sentiment de fierté et d’appartenance. « À l’école, on apprend les croisades et la colonisation, mais on voit assez peu les réalisations nationales, or, il y a aussi de très jolies choses sans sombrer dans l’angélisme, explique Marc Ternisien. Notre idée est de faire aimer la nation. » L’homme ne craint pas la récupération par certains mouvements : « C’est le drapeau de tous les Français, pas celui d’un mouvement. Cela permet de laisser moins de champs à ceux qui essayent d’en faire une exclusivité politique. »
Jean-Michel Blanquer a annoncé la création d’une cellule laïcité qui rassemblera des juristes, des spécialistes de la radicalisation ou de la laïcité, afin de lutter contre les « dérives » au sein des établissements scolaires.
Selon le ministère, il s’agirait d’une équipe « restreinte » d’experts juridiques, de spécialistes de la radicalisation ou de la laïcité qui devront être un soutien aux chefs d’établissements et aux référents laïcité déjà présents dans les académies. Le dispositif devrait être mis en place au début de l’année prochaine, dès le mois de janvier. À ce propos, le ministère reconnaît que « jusqu’ici, il pouvait y avoir des disparités entre les territoires » et qu’il « n’y avait pas dans tous les établissements la même attention » aux questions de laïcité.
Karine Autissier, secrétaire nationale de l’UNSA Éducation, souhaite également que le nouveau dispositif préserve l’efficacité des référents laïcité déjà présents sur le terrain. « Ils permettent de dépassionner le débat et de trouver des solutions », estime-t-elle, citant au passage le rapport «Laïcité et fonction publique » qui « montre que les problèmes, lorsqu’ils sont détectés, sont résolus par les référents laïcité grâce à un rappel à la loi et au dialogue ».
La cellule nationale devrait intervenir « quand les référents des académies n’auront pas la solution à eux seuls ». Pour le ministère, il s’agirait effectivement de permettre aux référents laïcité et aux chefs d’établissements de faire appel aux connaissances et au soutien d’experts.
Après avoir quitté son poste de ministre depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qu’il a pourtant soutenu, Jean-Michel Baylet a repris, pendant l’été les rênes du groupe de presse La Dépêche qu’il avait laissés à son ex-épouse lors de son entrée au gouvernement en 2016.
Il avait fait son grand retour au gouvernement après 23 ans d’absence lors du remaniement, du 11 février 2016. Après un poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Relations extérieures, de 1984 à 1986, un autre sur les collectivités locales de 1988 à 1990, et un poste de ministre délégué au Tourisme entre 1990 et 1993, Jean-Michel Baylet fut pendant 18 mois ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales sous les gouvernements Vall II et Cazeneuve.
Cependant, il a dû patienter sagement avant de retrouver un maroquin. Juste après l’élection de François Hollande, il n’a pas de chance : le président de la République ne veut pas de ministre mis en examen et, c’est ballot, Jean-Michel Baylet est alors mis en examen pour favoritisme (dans laquelle il sera finalement relaxé). Rebelote pour le gouvernement Valls I, au printemps 2014, Baylet vient (encore) d’être mis en examen dans une affaire remontant à 2004-2005 et portant sur des frais de bouche au Conseil général du Tarn-et-Garonne.
Ayant quitté le gouvernement en mai dernier juste après l’élection d’Emmanuel Macron, pour lequel il avait pourtant fait campagne. Après 18 mois passés au gouvernement, nous aurions pu penser qu’à bientôt 71 ans, il aurait voulu prendre quelques mois de repos, voir profiter de la retraite.
Mais c’était mal le connaître,
Le 7 juin dernier, à peine 3 semaines après sa sortie du gouvernement, Jean-Michel Baylet a été nommé administrateur du groupe La Dépêche du Midi par l’assemblée générale ordinaire annuelle. A l’unanimité des présents. Une fois de retour au conseil d’administration, il a pris immédiatement la présidence du groupe, laissée quelques mois plus tôt, entre de bonnes mains, à son ex-femme Marie-France Marchand-Baylet, compagne de l’ancien premier ministre Laurent Fabius.
Tout ce petit jeu de chaises musicales ne trompant personne, et ne faisant qu’officialiser le rôle de chef de presse de Jean-Michel Baylet. Rôle qu’il avait dû officiellement quitter lors de son entrée au gouvernement. Officiellement, car en ne quittant pas la holding familial qui gérait ses parts dans le groupe, il gardait toute son influence sur le destin du groupe La Dépêche.
Le retour du chef s’est déjà fait sentir. Ainsi trois journalistes du site internet Rugbyrama , géré par La Dépêche Interactive filiale numérique de La Dépêche, ont été licenciés pour avoir …obtenue leur carte de presse. Ces derniers ont commis la faute d’avoir demandé et obtenue leur carte professionnelle sans l’accord de la direction de La Dépêche.
Surprenant car la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP) a bien vu dans leur production un véritable travail de journalistes : 17 000 articles web publiés par les trois salariés. Face à ce crime de lèse-majesté, la direction a préféré se séparer de l’intégralité de l’équipe de Rugbyrama.