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mardi, 08 janvier 2019

Chantal Jouanno va toucher 14 709 euros d’argent public (=argent des Français) par mois pour organiser le grand débat sur… les inégalités sociales

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019
 
 

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On pourrait y voir une mise en abyme de la situation politique. Pour organiser le “grand débat national” voulu par Emmanuel Macron, entre autres missions, l’ex-sénatrice et ministre Chantal Jouanno va toucher en 2019 quelque… 14.709 euros brut par mois. Aucun tripatouillage particulier dans cette rémunération : il s’agit du salaire de la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) prévu par l’annexe à la loi de finances 2019, repéré dans un premier temps par la Lettre A. On notera que cette rémunération est en hausse de 4.093 euros par rapport à 2018, soit 341 euros par mois. Depuis que Chantal Jouanno a pris la tête de la CNDP, début 2018, la rémunération du numéro un de l’instance a d’ailleurs augmenté de 13%, soit 1684 euros par mois. Piquant, quand on sait que le débat, censé répondre au mouvement des gilets jaunes, portera notamment sur les inégalités sociales et le fonctionnement des services publics.

 

Source : ndf

Le pape François à la tête du front immigrationniste

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

Les lobbies immigrationnistes, dont l’idéologie est en perte de vitesse au sein des peuples du Vieux Continent, -ceux-ci se tournant toujours plus vers les politiques fermes anti-immigration-, ont trouvé un leader de poids pour enflammer l’opinion : le pape François.

« Depuis plusieurs jours 49 personnes sauvées en Méditerranée sont à bord de deux bateaux d’ONG, Sea Watch et Sea Eye, en recherche d’un port sûr pour débarquer. J’adresse un appel appuyé aux responsables européens, pour qu’ils démontrent une solidarité concrète vis-à-vis de ces personnes »,

a lancé le Pape sévèrement. Et encore :

« Ne permettons pas à nos peurs de fermer le cœur, mais ayons le courage de nous ouvrir aux frères et sœurs qui ont besoin d’aide. »

Peu de mots, mais ces quelques phrases prononcées du balcon de Saint-Pierre, hier 6 janvier lors de l’Angélus du dimanche de l’Épiphanie, suffisent au pape argentin pour condamner la politique italienne sur l’immigration. Évidemment, Bergoglio ne cite pas Salvini, au contraire il implique tout le monde jusqu’à Bruxelles, mais ce sera difficile pour l’actuel ministre de l’Intérieur italien de négliger un appel aussi fort du pape.

En effet le Vatican, qui en Italie compte encore pour beaucoup, a décidé de prendre parti pour les migrants bloqués sur les bateaux des ONG et interdits d’accoster en Italie. Ces derniers jours le Saint-Siège a donc déployé tout un arsenal de propagande. La Conférence épiscopale italienne, la fondation Migrantes, la revue jésuite La Civiltà Cattolica, divers évêques et cardinaux, et maintenant le pape lui-même, ont admonesté le gouvernement italien : « Qu’il se bouge, les ports vont ouverts, ces hommes doivent être sauvés » disent-ils en cœur. « Je veux déclarer la disponibilité de l’Église turinoise pour accueillir certaines familles, a annoncé l’archevêque de Turin, Cesare Nosiglia. Un geste qui a une signification symbolique et concrète, un signal précis aux autorités italiennes. »

Les paroles du pape François à l’Angélus d’hier ont plu à la gauche radicale-chic. « Il ne pouvait pas y avoir d’expressions plus efficaces, commente une député de gauche, pour clarifier que les ports doivent rester ouverts et que Salvini usurpe les pouvoirs d’autres personnes. » Un autre politicien immigrationniste affirme : « Comme non-croyant, je remercie le pape. »

Pas spécialement sensible au credo immigrationniste bergoglien, Matteo Salvini ne lâche rien : « Combien nous en accueillerons ? écrit-il sur Facebook. Zéro. »

Le ministre de l’Intérieur italien n’entend pas renoncer à sa bataille, la plus populaire, et tant pis si le pape n’est pas d’accord et si le Vatican se mobilise pour les migrants.

L’absence de l’Union Européenne sur ce dossier et la position de fermeture de Malte qui « ne veut pas créer de précédent » en autorisant l’accostage sur l’île des deux bateaux des ONG et essaye de « maintenir un équilibre entre assistance et sécurité », permettent à Salvini de tenir sa position :

« Il est juste de discuter mais sur la question de migrants, celui qui décide c’est moi. Faites ce que vous voulez mais que l’on respecte les lois : les ports italiens sont et resteront fermés. »

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

Auteur : Philippe Carhon

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Les propos du ministre des Outre-Mer ne passent pas. En cette période où les Français réclament plus de démocratie par l’instauration de référendum d’initiative populaire, les élites politiques parisiennes bien installées dans leurs certitudes continuent d’ignorer la volonté du peuple, comme suite au référendum de 2005 :

Interrogée sur les temps forts de l’an dernier à travers la France ultramarine, Annick Girardin a conclu le volet calédonien par cette déclaration : “Je pense que le gouvernement proposera une méthode de travail, des rendez-vous mais aussi peut-être une vision de ce que pourrait être demain la Calédonie associée à la France.” Des propos, tenus par la ministre des Outre-mer dimanche sur la chaîne Saint Pierre et Miquelon La 1ère, qui font déjà couler beaucoup d’encre dans le camp non-indépendantiste.

Dans un communiqué, les Républicains Calédoniens et le Mouvement Populaire Calédonien condamnent les propos de la Ministre. Ils lui demandent « de respecter le choix des Calédoniens de rester au sein de la République Française » (…)

Tous Calédoniens (…) “Cette déclaration est choquante, particulièrement à quelques semaines d’un référendum à l’issu duquel les calédoniens se sont clairement exprimés contre l’accession de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance. L’indépendance association évoquée par Madame Girardin a déjà été largement rejetée par les calédoniens de tous bords en 1985, il s’agissait alors d’une proposition du Haut-Commissaire Edgard Pisani. Les calédoniens se sont toujours exprimés contre l’indépendance de la Nouvelle-
Calédonie. Cette volonté maintes fois répétée des calédoniens de voir la Nouvelle-Calédonie demeurer au sein de la France doit être respectée (…)”
 
Source : lesalonbeige

2019 : cette année décisive qui commence

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

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Jean-François Touzé,
délégué national du Parti de la France
 
Un pouvoir asphyxié oscillant entre le sauve-qui-peut et la tentation de l'autoritarisme ; un mouvement des Gilets jaunes de plus en erratique écartelé entre l’expression légitime de la colère française, la saine révolte contre les élites autoproclamées, les justes revendications populaires, la reconstitution en mode son et lumière du navrant épisode « sans culottes » au chant de la Carmagnole, la dérive ochlocratique et le simple mais ravageur effet de provocation attisé par les réseaux sociaux, le tout en attente de récupération (Rassemblement national, France insoumise, une extrême gauche très active, voire, on croit rêver, Bernard Tapie) ; une rupture potentiellement dramatique entre de nombreux Français et les forces de l'ordre ; un grand débat démago/piège à gogos, qui ne débouchera sur rien ; un peuple français perdu, déboussolé et contradictoire dans ses refus comme dans ses attentes ; une immigration installée et de plus en plus antagoniste aux valeurs nationales, véritable poudrière susceptible d'exploser à tout moment mais plus encore dans le climat actuel de débordement des éléments de police et de gendarmerie ; un islamisme radical qui sait que le temps joue pour lui, que toute nouvelle marque de décomposition de l'État lui profite et qui attend le bon moment pour agir ; une économie sous tutelle de la dette (désormais 99 % du PIB) et des marchés, un chômage qui ne décroît pas… L’année qui débute risque de n’être ni tranquille ni empreinte de sagesse.
 
Faut-il s'en réjouir ? Chacun aura à en juger selon sa propre analyse, les uns se félicitant de toute rupture qui fait bouger les lignes, les autres redoutant un engrenage plus rouge que bleu et blanc.
 
Le Système est atteint. Nul ne peut le contester et nous ne pouvons que nous en féliciter. La France s'est réveillée brisant la malédiction de l’engourdissement.
 
Pour autant, rien n'indique en l'état que la situation ainsi créée soit susceptible de déboucher sur l’émergence de conditions favorables au surgissement immédiat d'un élan national allant dans le sens du relèvement du Pays.
 
Pour que ces conditions soient réunies, il faut bien plus que les rêves de quelques indécrottables irresponsables marginaux rêvant encore, les malheureux, au « coup de force ». Il est nécessaire que s'ajoute au spontanéisme populaire l’existence d'une avant-garde politique déterminée mais agissant dans le cadre des institutions du moment, bien organisée et puissante. Et une incarnation visible et reconnue. Pour le moment le compte n'y est pas. Tout au moins, il n'est pas dans notre camp. Pas encore…
 
Dans ces conditions, l'actuelle agitation risque soit de profiter aux partis d’opposition établis (RN, FI), ce qui, dans le meilleur des cas ne changerait à peu près rien, dans le pire serait à terme dévastateur, soit de conduire rapidement au chaos. On notera que depuis trois semaines les mobilisations les plus importantes et les plus véhémentes ont lieu dans les villes de forte tradition anarcho-syndicaliste comme
 
Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rouen ou, dans une moindre mesure Marseille. Rien n'est joué pourtant. Le Système, déçu par Macron, va allumer les contre-feux institutionnels et parallèles pour trouver une alternative. Cela prendra un moment. Pas nécessairement beaucoup de temps. Mettons à profit ce délai relatif pour nous organiser, nous renforcer, nous imposer et préparer les échéances cruciales qui vont venir.
 
Le modèle constant, assumé et revendiqué de Macron, c'est De Gaulle, l'Histoire, la dramaturgie et l'uniforme en moins, la fougue juvénile et la passion des selfies exotiques en plus. Pour le premier, le peuple français se confond avec une foule haineuse. Pour son lointain prédécesseur nos compatriotes étaient des vaux. Rien de nouveau sous triste soleil du régime.
 
En 1968, profitant de la lassitude des Français devant l’émeute, de leur peur grandissante et de leur inquiétude du manque d’essence à l'approche des vacances, De Gaulle avait su rétablir la situation. Un an plus tard, les Français – et le Système qui avait choisi son successeur — lui signifiaient que le temps du départ était venu et le licenciaient.
 
Macron pourrait bien ainsi inaugurer le quinquennat de deux ans et des poussières. Soyons prêts pour ce rendez-vous décisif avec la Nation. Ce moment de vérité approche.
 
Il est plus que temps de faire savoir au Pays que Carl Lang et le Parti de la France sont prêts à répondre à son espérance.
 
C'est à ce travail et à la préparation d'un inévitable retour aux urnes rapide, et à cela seulement, que nous devons nous atteler tout au long de ces prochains mois. Tout le reste n'est que perte de temps, chemins de traverse qui ne mènent qu'à l'impasse.
 
Bonne année malgré tout ! Confiance et ardeur !

lundi, 07 janvier 2019

France: en 2018 les aides au développements de l’Afrique dépassaient le budget du ministère de la justice

Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2019

Par  le 06/01/2019

 

Durant l’année 2018, l’Afrique a connu plusieurs grandes zones de conflictualité.[…] toutes continueront à faire l’actualité. Nulle part, en effet, le réel n’est pris en compte, toutes les solutions proposées étant d’ordre électoral. […]

Au point de vue économique, durant l’année 2018, les pays producteurs de matières premières n’ont toujours pas entamé l’impératif mouvement de diversification qui, seul, pourrait leur permettre d’échapper aux malédictions liées à la variation des cours.

Au point de vue social, le continent continuera à s’enfoncer dans le néant, sa démographie y étant plus forte que le développement.
Le cas du Sahel est à cet égard particulièrement parlant. Voilà en effet une région incapable de nourrir ses habitants et où la population double quasiment tous les 25 ans avec un croît de 3,9% et une moyenne de 7,6 enfants par femme. En 2040, cette région fragile, en voie de désertification et aux ressources plus que limitées, devra ainsi faire vivre plus de 150 millions d’habitants !!!

Pour simplement stabiliser la pauvreté, il faudrait à l’Afrique une croissance de 7% par an durant plusieurs décennies. Or, avec une croissance moyenne de 2 à 3%, le continent s’appauvrit année après année.[…]
Les « Gilets jaunes », et plus généralement tous les contribuables, seront intéressés d’apprendre que, selon les chiffres officiels du gouvernement, en 2018, la France aura versé 10,45 milliards (mds) d’euros pour l’APD (Aide publique au développement), soit 2 mds de plus qu’en 2015, 75% de cette somme allant à l’Afrique. Si à ces cadeaux faits grâce aux impôts des Français, nous ajoutons les 2 mds liés à l’asile et à l’intégration, le milliard de l’aide aux mineurs isolés et divers autres postes associés à la gestion de l’immigration africaine, comme l’aide médicale, ce sont au minimum 15 mds (sans compter les dons faits par les régions), qui auront servi à contenter le Zambèze tout en rationnant la Corrèze…
A titre de comparaison pédagogique, le budget du ministère du Travail et de l’emploi est de 13,1 mds, celui du ministère des Solidarités et de la Santé de 9 mds, celui de la Sécurité de 13,64 mds et celui de la Justice de 7,29 mds…

Le blog de Bernard Lugan via fdesouche