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jeudi, 06 avril 2017

Quand l’État-maman vous dit quoi manger et comment

 Publié par Guy Jovelin le06 avril 2017

L’État peut tout. C’est même à ça qu’on le reconnaît. Et notamment, il peut s’occuper de votre santé, notamment en la dégradant puis en mettant tout en œuvre pour vous la rétablir avec des remèdes de son invention. Pour cela, il utilise l’arme redoutable du Comité Théodule.

Le comité Théodule, c’est le couteau suisse de l’État qui peut tour-à-tour fournir des expertises sur les digues en Poitou-Charentes, détailler les normes de sécurité à appliquer dans les réacteurs nucléaires, lister les avantages comparés des éoliennes et des panneaux photovoltaïques et établir la liste officielle des aliments que tout Français doit avoir dans son réfrigérateur, pour son goûter du mercredi.

Pour plus d’efficacité devant une telle versatilité, il faut bien sûr multiplier les experts et les Comités Interministériels, Commissions Nationales et Hautes Autorités. Il en va de la santé comme du reste : elle a donc sa Haute Autorité qui prétend contribuer à la régulation du système de santé par la quälitay et des missions finement étudiées dans les champs de l’évaluation des produits de santé, des pratiques professionnelles, de l’organisation des soins et de la santé publique.

Créée depuis 2004, on peut déjà admirer ses résultats flamboyants de cette HAS puisque, tout le monde le sait, depuis qu’elle est intervenue en régulant à fond les ballons avec des palettes de quälitay, la santé en France ne s’est jamais si bien portée : l’organisation des soins est tip top, la gestion des pratiques professionnelles est impeccable, l’évaluation des produits de santé ne souffre d’aucun reproche et la santé publique n’a jamais affiché un tel ratio de survie chez ses 60 millions de cobayes en plein système collectif alternatif de synthèse.

Pas de doute : grâce à la HAS, le Français, déjà heureux de vivre dans un pays de cocagne, se retrouve le teint rose et les joues rebondies à attendre une retraite méritée qu’il passera à boire de bons vins en grignotant d’excellents fromages dans une absence idyllique de tout problème cardio-vasculaire ou hépatique.

Cette année, les membres de cette indispensable institution sont en plein renouvellement. Et là, c’est le drame : il semble que certaines promesses politiques ne seront pas tenues.

Oh. Zut alors !

oh-filoche

Certes, le décret présidentiel n’est pas encore paru, mais la liste des membres fuite déjà.

Or, cette liste est composée sur recommandation des présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale (chacun pour 1 membre), du Comité Conseil économique, social et environnemental (pour un autre membre – victoire, on sait enfin à quoi sert ce Comité au nom à rallonge), et de la ministre de la Santé pour trois membres. Et malgré les promesses de Marisol Touraine, les patients n’auront toujours pas de représentants. Quant aux médecins, le cardiologue qui tenait ce rôle dans l’Autorité actuelle ne sera pas renouvelé.

Autrement dit, des fonctionnaires siègeront à cette Hautotorité, sans présence de patients ou de médecins. C’est extrêmement rassurant puisqu’alors, l’État aura enfin toutes latitudes pour imposer son doigté magique aux décisions qui seront prises en son sein.

On sait d’ores et déjà, compte tenu d’un historique relativement flamboyant de l’État en la matière, que ce sera un franc succès et ce d’autant plus que l’État, depuis qu’il gère la santé, tant depuis sa couverture assurantielle que son côté purement physique (hospitalier, même), a enquillé d’amples réussites et des bénéfices hygiéniques palpables le tout plongé dans des aventures financières bien trouvées et hautement rentables.

 

mangibougisme

D’autant qu’on ne compte pas qu’une unique instance en charge de la bonne santé de nos compatriotes. Entre cette HAS, l’Institut de veille sanitaire (INVS), l’Institut national pour la prévention sanitaire (INPES), l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) et la demi-douzaine d’autres agences ou institutions publiques en charge de notre sécurité bactériologique qui nous facilitent tous notre transit intestinal, jamais dans l’Histoire de l’Humanité un peuple n’aura été scruté et papouillé avec autant d’attention.

Pour tout dire, la santé, dans ce pays, n’est plus une institution, mais une galaxie, ou plus à propos, une véritable nébuleuse de bidulotrons hygiénistes qui s’occuperont de vous de la tétine au sapin, depuis le cor au pied jusqu’au dénombrement des métastases de votre prochain cancer dont on saura jamais si elle a participé à le guérir ou à le provoquer avec acharnement de bons soins.

C’est cette regrettable vénérable Nébuleuse qui nous aura fourni nos plus beaux slogans défilants aux bas des publicités pour les petits Lus ou les sodas sur le mode « Culpabilisez : la verdure, c’est meilleur ». C’est elle aussi qui nous recommande, par le truchement de radios et de télévisions tendrement complices, de boire lorsqu’on a soif, de se couvrir lorsqu’il fait froid et de mettre chapeau et huile solaire lorsqu’il y a beaucoup de soleil.

 

C’est d’ailleurs aussi elle qui, depuis janvier de cette année, après nous avoir indiqué avec précision quels aliments nous devions nous fourrer dans le gosier, nous fournit à présent les indications indispensables sur leur quantité.

Nous attendons avec gourmandise les « Fiches Recettes de la République », avec les ingrédients, les quantités, les prix recommandés et le menu pour chaque jour, chaque semaine et chaque mois de l’année pour être un bon éco-citoyen mangeant de bons fruits, de bons légumes de saison (forcément de saison), pas trop sucrés, pas trop salés, pas trop gras, pas trop funs, dans des quantités idoines pour un développement physique et intellectuel harmonieux favorisant le vote collectiviste parfaitement syntonisé avec Gaïa, qui garantit des digestions faciles et des prouts recyclables.

Tout ceci n’est-il pas merveilleux ? Non seulement, c’était évidemment indispensable au vu des résultats obtenus, mais en plus, tout ceci ne nous coûtera rien puisque c’est, comme d’habitude, l’État qui paye. Et ça tombe bien qu’il paye, parce qu’il va devoir le faire encore un moment : la Nébuleuse recrute encore et encore.

 

Source : ndf

Sète : la mosquée fermée pour incitation à la haine

 Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2017

Par OLC avec l'AFP

© PHILIPPE HUGUEN / AFP
© PHILIPPE HUGUEN / AFP

La Préfecture de l'Hérault a pris un arrêté de fermeture ce jeudi après-midi concernant la mosquée de Sète, située rue de la Révolution. Des messages incitant à la haine ont été retrouvés à l'intérieur de l'enceinte.

La mosquée es-sunna, située rue de la révolution dans le centre de Sète (Hérault) a été fermée mercredi et jusqu'à nouvel ordre par arrêté du préfet de l'Hérault, a-t-on appris de source policière. L'arrêté a été notifié et placardé sur le lieu, a-t-on précisé de même source.

Perquisition

Cette fermeture fait notamment suite à une perquisition menée dans ce lieu de culte jeudi dernier au cours de laquelle des tracts contenant des appels à la haine ont été découverts.

Etat d'urgence

Dans le cadre de la loi sur l'état d'urgence, le préfet de département a le pouvoir de fermer des lieux de toute nature au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie.

Idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres

Dans un communiqué, le Ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl explique que "le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres. Tendant à rejeter l’autorité de l’Etat, la laïcité et la démocratie, il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics."

"Lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation"

"La mosquée, poursuit le communiqué, constituait également un lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le djihad armé sur le territoire national et cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne. Certains d’entre eux ont ainsi été récemment mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
 
Source : france3-regions.francetvinfo

Transgenre : le sport en danger

Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2017

5 avril 2017

Transgenre : le sport en dangerPeu de gens savent que le gouvernement français dans sa grande générosité autorise le changement chirurgical de sexe aux frais de la Sécurité sociale, donc du contribuable. En revanche le traitement hormonal nécessaire n’est pas pris en charge car il est hors AMM (autorisation de la mise sur le marché). Les complications de ces mutilations effroyables sont nombreuses au niveau de la santé. Mais sur le plan social il existe un désordre inattendu résumé par le titre d’un article du site Worddaily.com.Les athlètes de sexe féminin se trouvent littéralement écrasés par les femmes ayant été auparavant des hommes. En effet les transgenres dominent au lancer de poids, football, basketball, en lutte, en course, en cyclisme et dans les arts martiaux.

En réalité cela est facile à comprendre. En effet un homme devenu femme garde sa morphologie masculine. Il est donc plus musclé et sa musculature est différente. En pratique – c’est comme pour les toilettes- les transgenres peuvent choisir de participer aux compétitions soit chez les hommes, soit chez les femmes. Or apparemment les législateurs n’ont pas réfléchi aux conséquences de leur vote. Ce sont les mouvements « pour l’égalité » entre hommes et femmes style LGBT qui ont décidé pour eux.

Mais dans le monde du sport l’égalité par définition n’existe pas. C’est le meilleur qui gagne. Dans ce cas c’est toujours le transgenre. De fait, ces mouvements n’ont jamais remarqué qu’une femme et un homme n’ont pas le même corps. Il y aura toujours une différence génétique entre l’homme et la femme. Celle-ci tient aux chromosomes des cellules. XX pour la femme et XY pour l’homme. Il est impossible de les modifier.

La raison principale des succès sportifs des transgenres dans le sens homme-femme tient physiologiquement à de nombreux facteurs comme le volume respiratoire, moins de graisse, plus d’hémoglobine, le cœur et des poumons plus grands ; les os sont plus denses et les ligaments plus robustes. 

Bien sûr les sportives féminines protestent en criant que ce n’est pas loyal de laisser participer des transgenres à leurs compétitions. Cela tient du bon sens. De plus le sport devient une sorte de pari stupide si un transgenre participe à une compétition. En effet celui-ci a un potentiel physique d’emblée supérieur de 10 %. Autant dire qu’il est certain de gagner toutes les compétitions. C’est de la triche assimilable à du dopage à haute dose. Des dizaines de cas ont été répertoriés. Ainsi en athlétisme, une dénommée Nattaphon Wangyot 18 ans, s’est retrouvée troisième de toute l’Amérique dans la compétition universitaire.

Cependant, face à ce problème, le National Collegiate Athletic Association a déclaré que chacun avait le droit de participer à des épreuves sportives en fonction du genre qu’il estime avoir. Une petite restriction a été donnée. Le transgenre, avant de participer à des épreuves officielles, doit recevoir un an de traitement hormonal. Ce qui ne changera guère les données physiologiques. Cette décision met en danger à terme toute l’éthique des compétitions sportives et le sport lui-même. A fortiori si l’intéressé(e) a dissimulé son changement de sexe. D’autant qu’en France une loi récente permet à ceux qui veulent changer de sexe de modifier leur prénom à l’état civil en mairie ; ce qui brouille définitivement les cartes à moins de demander un caryotype (étude des chromosomes). 

Jean-Pierre Dickès

 

Source : medias-presse.info

Chronique de la Rome occupée

Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2017

3 avril 2017

«Il faut avoir vécu depuis 1960 à nos jours pour savoir que les Papes peuvent conduire l’Église à sa ruine. (…) Contre les faits les arguments ne valent rien. Les faits sont là devant nos yeux. Alors force nous est de conclure que Notre-Seigneur en prononçant les paroles de l’assistance jusqu’à la fin des temps, n’excluait pas des périodes de ténèbres et un temps de Passion pour son Épouse mystique. » (Lettre de Mgr Lefebvre de 1984, citée in Mgr Lefebvre par Mgr T. de Mallerais).

«Il me semble que l’on peut comparer cette Passion que souffre l’Église aujourd’hui à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.» Mgr Lefebvre, homélie du 29 juin 1982

En ces premiers jours du mois d’avril 2017, où débute le temps liturgique dédié à la Passion du Christ, les nouvelles qui arrivent de Rome indiquent clairement que l’Église catholique vit encore ce temps de Passion évoqué par l’évêque traditionaliste : le pape actuel, dans la suite logique de ces prédécesseurs fervents artisans de la réforme conciliaire née du concile Vatican II, conduit lui-aussi l’Église à sa ruine.

Les faits sont là, dans leur réalité brute. Le pape François veut finir de transformer l’Église en l’ouvrant largement aux diversités confessionnelles, religieuses, féminines, anthropologiques, etc. Son « chantier » de transformation avance à grand pas.

Vendredi dernier, le pape a reçu les participants à un colloque sur Martin Luther, organisé par le Comité pontifical des sciences historiques en cette année du cinquième centenaire de la Réforme luthérienne. Et il s’est lancé à nouveau dans un panégyrique de la réforme du moine apostat, dans une culpabilisation sous-adjacente de l’Église de l’époque et a vanté l’œcuménisme moderne qui prêche l’une unité dans la diversité au détriment de la doctrine catholique. Considérant ce colloque un des

«fruits de l’action de l’Esprit Saint, qui surmonte tous les obstacles et transforme les conflits en opportunités de croissance dans la communion», il a appelé à la « «purification de la mémoire» : «Des approfondissements sérieux sur la figure de Luther, sur sa critique contre l’Église de son époque et la papauté, contribuent certainement à surmonter le climat de méfiance mutuelle et de rivalité qui depuis trop longtemps par le passé a caractérisé les relations entre catholiques et protestants», «Aujourd’hui, en tant que chrétiens, nous sommes tous appelés à nous libérer des préjugés contre la foi que d’autres professent avec un accent et un langage différents, à échanger mutuellement le pardon pour les péchés commis par nos pères et à invoquer ensemble Dieu pour le don de la réconciliation et de l’unité.»

Pour le Vendredi Saint, les méditations du Chemin de Croix présidé par le pape François au Colisée, seront écrites par la bibliste française Anne-Marie Pelletier qui milite pour une  féminisation de l’Église et appelle à une plus grande représentation de la femme dans l’exercice du pouvoir au sein de l’Église.

Le Saint-Siège vient également de publier le programme du voyage du pape en Égyptele 28 et 29 avril prochain, « Le pape de la paix dans l’Égypte de la paix ». Œcuménisme et dialogue inter-religieux sont les deux colonnes d’argile qui inspirent ce voyage de Jorge Maria Bergoglio qui se veut porteur de paix par le relativisme religieux. De nombreuses rencontres multi-confessionnelles, entre le pape François et les responsables des autres religions, sont prévues : elles sont, dès à présent, considérées les points saillants de ce déplacement apostolique, et les autorités égyptiennes ne s’y sont pas trompées :

« L’Égypte accueille avec plaisir cette visite qui contribuera à enraciner le message de l’islam basé sur la tolérance et sur le dialogue entre toutes les religions et à renoncer au langage de la violence et de l’extrémisme. »

ont-elles déclaré. D’ailleurs c’est à l’Université sunnite de Al-Azhar, sous l’égide du grand imam Ahmed El-Tayyb, qu’a été préparée cette visite bergoglienne : tout un programme, c’est le cas de le dire !

Et, last but not the least, le nouveau directeur de l’édition argentine de L’Osservatore romano, le quotidien officiel du service d’information du Vatican, est un protestant, eh oui, Marcelo Figueroa, bibliste, théologien et pasteur de l’Église presbytérienne. Il doit sa nomination à ce poste stratégique d’information des fidèles catholiques sud-américains au pape lui-même !

Tous ces faits, ces actions futures, ces innovations, ces nominations et interventions laïques ou religieuses, sont loin d’être très catholiques, s’est le moins que l’on puisse dire : le pontificat du pape François est résolument tourné vers le monde, ses concepts modernes et ses modes progressistes et féministes, il s’articule autour de l’œcuménisme et du dialogue inter-religieux qui sont et restent la boussole mortelle qui inspire les mentalités conciliaires.

L’Église vit sa Passion mais sa résurrection à la foi catholique intégrale ne coïncidera pas, malheureusement, avec la fête de Pâques du 16 avril prochain. Rome est toujours occupée…

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ? L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée

Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2017

4 avril 2017

Nous recevons de notre consœur Irène Dimopoulou, Directrice du journal EMPROS, cet article interpellant.

La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ?

L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée

Le gouvernement d’Alexis Tsipras, se voit démuni chaque jour dans les sondages. Malgré le soutien populaire reçu dans deux élections, en février et en septembre 2015, et le NON majoritaire de plus de 60% des voix lors du référendum de juillet 2015, contre les mesures de l’ infâme « Mémorandum », SYRIZA, formé par une coalition d’organisations de la Gauche radicale, n’a pas pu tenir ses promesses pour une sortie du pays du programme d’austérité imposé par le Fonds Monétaire International et la Banque Centrale Européenne. Avec le taux de sans emploi montant à 23 % de la population, (plus de 45 % chez les jeunes), et les salaires et pensions taxés à un tiers, le parti gauchiste cherche à consolider sa base électorale qui lui échappe. Selon les sondages, SYRIZA serait en troisième position derrière son prédécesseur au pouvoir, le parti du Centre-droit, Nouvelle Démocratie, alors que la droite nationaliste de l’Aube Dorée qui se trouve en troisième position a cimenté une base électorale de 7 à 10% qui monte à 15% et même 19% dans certaines régions du pays.

Ayant déjà souffert deux départs de cadres et députés, dont l’ex-présidente du parlement grec, qui ont ensuite fondé des partis gauchistes contre l’euro et l’adhésion du pays à l’Union Européenne, SYRIZA, cherche à rattraper le territoire perdu. Il devrait donc polariser le climat pour retenir ses adhérents, en soulignant son profil anti-patriotique, anti-droite, anti-nationaliste et en même temps soutenir ses groupuscules qui se nourrissent de jouer à la guérilla urbaine.

Il est évident, par exemple, que la lutte en faveur des immigrés clandestins est dans les mains d’un groupuscule de l’extrême gauche, dit ANTARCIA (Mutinerie), qui soutient toute action pro-islamiste et anti-identitaire. Le ministre de l’intérieur, a même répondu au parlement que les « jeunes gens » qui détruisent systématiquement la propriété publique, ne seraient interpelés « que s’ils dépassaient certaines limites », qu’il ne voyait pas, évidemment, dépassées par les incendies et les cocktails molotov lancés contre des véhicules du transport public, par exemple.

C’est dans ce climat que le matin du 31 mars 2017 à 9h30, des hommes masqués et portant des massues ont attaqué la siège de l’administration centrale d’Aube Dorée a la rue Mesogeion, juste en face de l’école de Police, et a quelques mètres du ministère de l’intérieur.

L’attaque s’est déroulée en pleine heure de pointe sur la grande avenue Mesogeion. N’ayant pas pu forcer l’entrée blindée de l’immeuble, les assaillants ont endommagé la librairie-boutique d’Aube Dorée, au rez-de-chaussée, aspergeant aussi la façade de peinture rouge.

La police arrivée sur les lieux une bonne dizaine de minutes plus tard, a interpellé onze personnes mais les a finalement relâchées. Des militants du groupuscule ANTARCIA, également sympathisants de SYRIZA, comme le président de la communauté Pakistanaise, sont des témoins au procès en cours contre l’Aube Dorée, initié en septembre 2013, après son ascension dans les sondages qui, selon le Secrétaire du gouvernement de la Centre-Droite de l’époque, « lui enlevaient des votes »…

Il est également intéressant de noter que la date choisie pour une attaque contre la seule voix politique et militante des nationalistes en Grèce, qui revendique la victoire des forces nationales contre l’ insurrection communiste, dite « guerre civile » qui finira avec la victoire des forces patriotiques en 1949, n’est autre que celle de l’ attaque des communistes contre la Gendarmerie de la ville de Litohoro, tuant 9 gendarmes et deux soldats. L’attaque avait signifié le début de la guerre civile…

Faisant preuve de leur esprit combattant, des militants Aube Dorée ont organisé le 1er avril, une action politique au centre du Pirée ainsi qu’au quartier d’Ampelokipi, près de siège du parti, avec grand succès, distribuant des centaines de documents d’information imprimés aux passagers, qui les ont reçus avec enthousiasme.

Contre le terrorisme et la dictature ténébreuse des médias, l’Association Populaire Aube Dorée poursuit son activité politique légitime.

IRENE DIMOPOULOUDirectrice du journal EMPROS

 

Source : medias-presse.info