Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 11 avril 2017

Provocation : Erdogan veut organiser une prière musulmane en la Basilique Ste Sophie ce Vendredi Saint

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Notre consœur grecque Irène Dimopoulou, directrice du journal EMPROS, nous adresse cet article.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu’il organisera une prière musulmane dans l’Église de la Sagesse de Dieu, plus connue sous le nom de Basilique Sainte-Sophie, à Constantinople. La prière devrait avoir lieu vendredi prochain, Vendredi Saint pour tous les chrétiens, juste avant le 16 Avril, jour du referendum turc visant à lui attribuer des pouvoirs de sultan. Lui-même y sera présent, ainsi que tous les fonctionnaires de l’AKP, son parti au pouvoir.

Ce sera une démonstration, écrivent les médias turcs, contre les Croisés, en même temps que la transformation de l’église – devenue musée – à nouveau en mosquée pour le culte musulman, « selon des sources sérieuses signalées du Palais (le palais présidentiel à Ankara) ».

Il faut aussi signaler qu’en même temps, la presse turque, met en avant une démarche pour l’ouverture de deux mosquées à Athènes. La construction de la première mosquée à Athènes depuis la libération de la Grèce suite à la guerre de 1821, est en cours. Selon le reportage de notre journal EMPROS, la démolition de l’église de St. Savvas, qui se trouve sur la route menant à la mosquée, est aussi demandée, parce que son existence est jugée «provocante » pour les pèlerins musulmans.

Il revient aux Chrétiens d’Orient comme d’Occident, de se soumettre une fois encore aux agressions turques et musulmanes, ou de se regrouper pour faire face aux nouvelles menaces d’Erdogan. La Basilique Sainte Sophie, occupée depuis 1453, n’est plus utilisée comme église. Au moins devrait-elle être respectée comme musée.

Irène Dimopoulou

 

Source :medias-presse.info

Trump, un nouveau Bush ?

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Trump, un nouveau Bush ?Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, l’armée américaine a frappé l’armée syrienne.

Cinquante-neuf missiles Tomahawk ont été tirés depuis plusieurs navires américains stationnés en Méditerranée, tout près des navires russes. L’objectif visé, et maladroitement atteint, a été la base aérienne d’Al-Chaayrat, au sud de Homs, d’où seraient partis les avions responsables du bombardement chimique de la ville de Khan Cheikhoun.

Dans la précipitation et l’émotion, devant les images d’enfants agonisants diffusées par les combattants islamistes et notamment les fameux casques blancs, Donald Trump a ordonné de faire le contraire de ce qu’il a prôné pendant toute sa campagne électorale : intervenir en Syrie.

C’est le même homme qui, sur un ton martial et définitif, annonçait « la fin des aventures extérieures » et félicitait Obama de ne pas avoir suivi les Européens, François Hollande en tête, dans leur souhait de bombarder la Syrie après l’attaque au gaz sarin, jamais éclaircie, de La Ghouta en août 2013.

On reste confondu par un revirement aussi rapide et imprévisible. Finies les appréciations positives sur Poutine, le pragmatisme sur la situation au Proche-Orient et le refus de se comporter comme ses prédécesseurs dont les interventions en Libye et en Irak n’ont engendré que la chaos.

Du reste les premiers à féliciter Trump ont été Israël et Hillary Clinton. Tout un symbole.

Au delà du caractère sanguin du personnage et de son émotion face « aux magnifiques bébés morts » (combien de pays peut-il attaquer avec des raisonnements aussi puissants ?), il faut tout de même s’interroger sur le processus de décision qui a conduit à cette agression stupide, qui ne changera d’ailleurs rien au cours de la guerre.

Dans un premier temps on peut se contenter d’une explication simple et rassurante : Trump veut montrer au monde qu’il n’est pas Obama, et que l’indécision ne sera pas sa marque de fabrique. Un raid terrestre américain a d’ailleurs eu lieu il y a peu au Yemen, ce qui avait donné le ton, malgré là-aussi un résultat militaire médiocre. En clair Poutine n’a qu’a bien se tenir, il trouvera à qui parler. Certes c’est tout à fait contraire au programme électoral du nouveau président mais celui-ci n’en est pas à une incohérence près.

Cette explication est rassurante car elle implique que l’engagement en Syrie contre Bachar n’ira pas au delà de ce bombardement symbolique, quoique fort coûteux : six morts syriens pour trente millions d’euros de missiles, ce n’est pas un ratio très brillant. D’autant que les missiles en question ont raté la piste d’atterrissage et que l’aviation syrienne a pris un malin plaisir à faire décoller un avion dès le lendemain.

Une deuxième explication est possible et plus inquiétante : les hommes qui entourent Trump aujourd’hui ne sont pas du tout les mêmes que ceux qui l’ont accompagné vers la victoire.

Exit les Bannon et autres Flynn qui avaient tant inquiété les occidentaux. Les pro-russes ne sont plus à la mode et ont laissé les places aux ténors de Goldman Sachs tel Gary Cohn et aux faucons rescapés de l’ère Bush.

Le sénateur Mac Cain, l’homme qui rêve de faire du Proche-Orient un champ de ruines au profit d’Israël, s’est évidemment réjoui de l’attaque américaine et réclame maintenant d’aller plus loin et de livrer des armes aux rebelles. Lesquels , le Front al Nosra ou ceux qui sont à la solde des Turcs ?

Plusieurs généraux bellicistes sont depuis peu très en cours à la Maison Blanche et semblent avoir eu une influence décisive sur la décision de Trump. La CIA elle-même fait de nouveau entendre sa voix, ce qui est particulièrement inquiétant compte tenu de son brillant palmarès : financement de Ben Laden, création de fausses preuves contre Sadam Hussein, livraison de missiles anti-chars aux islamistes contre l’armée de Bachar pour ne citer que ses principaux faits d’armes.

Surtout, le gendre de Trump, Jared Kushner, militant sioniste convaincu, semble jouer un rôle de plus en plus important. Israël n’a pas renoncé à son objectif majeur de faire tomber Bachar et peut se frotter les mains du revirement spectaculaire de la politique américaine.

Heureusement que tout cela n’arrive qu’après la chute d’Alep, tournant militaire de la guerre. De plus, les rebelles islamistes sont profondément divisés et affaiblis et on ne voit pas comment ils pourraient l’emporter même en cas d’aide clandestine massive de la CIA.

Et puis il y a la Russie et l’Iran qui n’accepteront pas que l’Amérique détruise la Syrie comme elle a détruit l’Irak.

Mais tout de même, Trump n’aura pas mis longtemps à rentrer dans le rang..

Antoine de Lacoste

 

Source : medias-presse.info

lundi, 10 avril 2017

Stockholm : le terroriste, un migrant dont la demande d’asile a été refusée, «satisfait» de son acte

Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2017

Stockholm : le terroriste, un migrant dont la demande d’asile a été refusée, «satisfait» de son acte
Source: Reuters
La police interroge le terroriste présumé de l'attentat de Stockholm
 
Interrogé par la police, le suspect, un ouvrier ouzbek en situation illégale, serait passé aux aveux et aurait fait part aux enquêteurs de sa satisfaction après l'attaque terroriste du 7 avril. Il affichait des «sympathies» pour l'Etat islamique.

L'auteur présumé de l'attentat meurtrier au camion bélier perpétré le 7 avril dernier à Stockholm serait passé aux aveux selon le quotidien Expressen. D'origine ouzbèke, l'homme aurait déclaré aux enquêteurs être «satisfait de ce qu'[il a] fait» et avoir «accompli ce qu'[il] voul[ait] accomplir».

L'homme, dont la presse suédoise rapporte qu'il s’appellerait Rakhmat Akilov, serait un ouvrier en situation illégale âgé de 39 ans. Interrogé par les policiers, il aurait reconnu avoir été au volant du camion de livraison volé qui a foncé dans la foule et fauché une vingtaine de passants sur une artère piétonne majeure du centre de Stockholm. Il aurait aussi avoué avoir effectué un repérage quelques temps auparavant.

La police suédoise a également annoncé que l'individu affichait «des sympathies pour des organisations extrémistes, dont l'État islamique», sans toutefois préciser si l'attaque en question avait été revendiquée. Selon Jan Evensson, un haut responsable de la police suédoise, le suspect, s'il est reconnu coupable, aurait de fortes chances de «passer le reste de sa vie derrière les barreaux».

Le meurtrier présumé a été arrêté le 7 avril au soir à Märsta, une petite ville située à 40 kilomètres au nord de Stockholm. Les enquêteurs ont rapidement confirmé qu'il s'agissait d'un Ouzbek de 39 ans, débouté de sa demande de permis de séjour présentée en 2014. «L'Office des migrations l'a débouté en juin 2016 et a émis un avis d'expulsion : en décembre 2016, l'Office des migrations l'a informé qu'il avait quatre semaines pour quitter le pays», a révélé un responsable de la police, Jonas Hysing, au cours d'une conférence de presse. «En février 2017, la police a été saisie pour faire exécuter la décision parce qu'il n'était plus localisable», a-t-il ajouté. Depuis, l'homme était introuvable.

L'attaque terroriste perpétrée le 7 avril dans la capitale suédoise a fait quatre morts et 15 blessés, dont plusieurs enfants. Après avoir encastré le poids-lourd dans la façade d'un grand magasin, l'homme s'était engouffré dans la station de métro la plus proche, profitant de la panique pour se fondre dans la foule.

 

Source : francais.rt

Attentats contre deux églises coptes ce dimanche des rameaux : au moins 43 morts

Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2017

Egypte – Deux attentats à la bombe revendiqués par le groupe Etat islamique ont visé ce dimanche des rameaux des églises coptes, faisant au moins 27 morts dans la ville de Tanta et 11 morts à Alexandrie.

Les deux attentats ont été revendiqués en début d’après-midi par l’Etat Islamique, dont la branche égyptienne avait récemment appelé à viser la communauté chrétienne copte.

Le premier attentat a eu lieu peu avant 10h en pleine célébration de la messe des Rameaux dans l’église Mar Girgis (Saint-George) de Tanta, à une centaine de km du Caire dans le delta du Nil. L’explosion a eu lieu aux premiers rangs, près de l’autel, durant la messe. L’attentat a fait 27 morts et 78 blessés selon le ministère de la Santé.

Quelques heures plus tard, une autre explosion a eu lieu à l’église Mar Morcos (Saint-Marc) à Alexandrie, faisant 11 morts et 35 blessés. L’attentat a été perpétré par un kamikaze équipé d’une ceinture explosive, qui a tenté de pénétrer dans l’église Saint-Marc où se trouvait le pape copte orthodoxe Tawadros II à l’occasion de la fête des Rameaux. Des policiers ont pu l’en empêcher et il s’est alors fait exploser, selon le ministère de l’Intérieur. L’Eglise copte a rapidement précisé que son chef n’avait pas été atteint, et qu’il se « porte bien ».

Ces attentats interviennent 19 jours avant la visite en Egypte du pape François prévue les 28 et 29 avril.

Il y a quatre mois, le 11 décembre 2016, un attentat suicide spectaculaire, revendiqué également par l’Etat Islamique, avait frappé l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, au Caire, faisant 29 morts.

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 09 avril 2017

La dérive humanitariste du christianisme

Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2017

Publié par : Jordi Vives 8 avril 2017 dans Société

La dérive humanitariste du christianisme

La dérive humanitariste du christianisme 

08/04/2017 – 18h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Tribune Libre – La question de savoir pourquoi les cultures disparaissent et les empires s’écroulent a toujours oppressé historiens et philosophes. Nietzsche, dans l’Antéchrist, n’hésite pas à dire que « le christianisme nous a frustrés des fruits de la civilisation antique ». La question de la responsabilité que porte le christianisme dans la chute de l’Empire Romain fascine encore. C’est le Britannique Edward Gibbon (1737-1794) qui, le premier, établi cette responsabilité. Ernest Renan, dans son Marc-Aurèle (1895), reprit l’une des formules de Nietzsche :« Durant le II ème siècle, le christianisme suce comme un vampire la société antique ». Et il ajoutait cette phrase qui aujourd’hui résonne d’un bien étrange écho : « L’Eglise, au III ème siècle, en accaparant la vie, épuise la société civile, la saigne, y fait le vide. Les petites sociétés tuèrent la grande société ».

En ce début du XXI ème siècle, se pose la question de la responsabilité de l’Eglise et plus précisément, de la Papauté dans cette crise migratoire qui risque de plonger l’Europe dans le chaos et l’anarchie.

Le Pape François dans la continuité de la dérive humanitariste du christianisme

Le Pape François aime les gestes symboliques spectaculaires (comme de ramener des familles de clandestins musulmans de Lesbos dans son avion). Il a multiplié les déclarations sur le sujet. Mais il ne faut pas se méprendre. François est dans la continuité des papes précédents. Même Jean-Paul II, qui a un discours très fort sur les nations et sur « la valeur religieuse de la fidélité à l’identité nationale », ne semble pas percevoir la contradiction avec la sanctification du phénomène migratoire qu’il opère par ailleurs : « la clef d’un avenir de paix pour l’humanité tout entière ».

Tout le problème est que c’est un magistère qui est né au moment où l’Eglise semblait dans une sorte d’euphorie de la « mondialisation heureuse ». L’impact de ce discours en faveur de l’accueil des migrants sur les fidèles est énorme : il relève de l’intimidation en faisant croire dans l’Eglise qu’être opposé à l’immigration de masse, c’est être contre l’Eglise. Contre la parabole du Bon Samaritain et la parole du Christ : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ».

La confusion entre politique et charité

Il existe au sein de l’Eglise, une tentation de faire des préceptes évangéliques, qui sont des chemins de salut personnel, des principes de gouvernance politique. Cette confusion s’étend également à la notion même de charité, dont on oublie qu’elle doit être juste, responsable, efficace, et qu’elle obéit à un ordre de priorité : « Les plus proches ont un droit de priorité », écrit Saint Thomas d’Aquin. En oubliant ces adjuvants, on fait de la charité une caricature humaniste d’elle-même qui n’a plus grand-chose de chrétien. La charité devient alors l’une de ces « vertus chrétiennes devenues folles » décrites par Chesterton.

En se coupant des populations autochtones européennes, l’Eglise se marginalise

En participant activement à plonger l’Europe dans le chaos et l’anarchie, l’Eglise n’apporte aucun secours aux migrants car ces derniers ont besoin de stabilité et de prospérité. En favorisant en Europe la progression d’un Islam conquérant, l’Eglise contribue elle-même à se marginaliser encore davantage des populations européennes qui sentent leurs souffrances ignorées au profit d’une attention exclusive donnée aux migrants et qui s’indignent de voir leurs inquiétudes quant à leur avenir et à celui de leur civilisation balayées d’un revers de main comme autant de « crispations identitaires… ».

Retrouver l’équilibre entre le souci de la fraternité et la bénédiction des enracinements

Cette dérive du christianisme qui hérisse tant de Catholiques n’est pas une fatalité. La charité ne peut pas être une fuite en avant. L’Eglise doit se souvenir qu’elle doit également la charité aux populations européennes dont elle a la charge. Il lui faut cesser de considérer la migration comme une panacée et qu’elle consente à privilégier les solutions durables de développement et de stabilité politique plutôt que favoriser le déracinement des peuples.

Pour cela, il y a besoin d’une Europe forte, fière de ses racines, et à laquelle l’Eglise sache redonner le supplément d’âme qui lui fait aujourd’hui cruellement défaut.

Germanicus

Photos : DR

 

Source : lengadoc-info