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vendredi, 31 mars 2017

Toulouse : les professionnels de santé formés à la médecine de guerre pour affronter les attentats

Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2017

Par Laurence Boffet

200 personnes ont été formées à la médecine de guerre. / © France 3
200 personnes ont été formées à la médecine de guerre. / © France 3

C'est une formation née de la volonté commune de l'Armée et des services de secours après les tueries perpétrées par Mohamed Merah en 2012 à Toulouse et Montauban et les attentats de Paris en 2015 : 200 soignants civils se sont formés à la médecine en situation de guerre à Cugnaux, près de Toulouse.

Par Laurence Boffet

Intervenir et secourir des blessés pendant que les tirs pleuvent, c'est une situation inédite pour bon nombre d'étudiants en médecine, de pompiers ou de médecins du SAMU. Mais une situation qu'il faut apprendre à affronter pour pouvoir intervenir en cas d'attaque terroriste. A Cugnaux (31), 200 d'entre eux ont été formés aux situations de guerre par les militaires du centre médical des armées de Toulouse-Castres. 

Conférences, ateliers de formation au sauvetage de combat, prise en charge de blessés de guerre... Pendant deux jours, étudiants en médecine et soignants civils ont appris à s'organiser mais aussi à se protéger pour prodiguer les premiers soins en cas d'attentats. 

Voyez le reportage de Cécile Banasik et Xavier Marchand :

Toulouse : les professionnels de santé formés à la médecine de guerre pour affronter les attentats
A Cugnaux, près de Toulouse, les militaires du centre médical des armées de Toulouse-Castres ont formé pendant deux jours des professionnels de la santé aux situations de guerre pour faire face aux attaques terroristes. - Cécile Banasik / Xavier Marchand
 
Source : france3-regions.francetvinfo

14 mai 2017 à Paris – Grand défilé unitaire d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc

Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2017

Civitas et la Coalition pour la Vie et la Famille organisent le 14 mai 2017 un grand défilé unitaire en hommage à Sainte Jeanne d’Arc auquel se joindront de nombreuses organisations dont les Comités Jeanne et le Parti de la France.

Rappelons que Civitas, les Comités Jeanne et le Parti de la France forment un cartel pour les élections législatives de juin 2017 et devraient, ensemble, déposer des candidats dans environ 200 circonscriptions. 

Entre les deux tours de l’élection présidentielle, Civitas et le Parti de la France seront présents au rassemblement organisé par Jean-Marie Le Pen et ses Comités Jeanne le 1er mai.

Le 14 mai, le second tour de l’élection présidentielle sera passé et c’est la campagne pour les élections législatives qui débutera. 

L’hommage traditionnel à Sainte Jeanne d’Arc est fixé le deuxième dimanche du mois de mai. Les catholiques et les patriotes redoubleront d’efforts pour montrer leur attachement à la Sainte de la Patrie, patronne secondaire de la France et symbole de la reconquête.

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 30 mars 2017

Emplois fictifs : les documents qui accablent Marine Le Pen

Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2017

Publié le | Le Point.fr

"Le Monde" révèle le contenu de mails envoyés par le trésorier du Front national. Il y est question d'"économies importantes grâce au Parlement européen".

Marine Le Pen, le 10 décembre 2015, lors des élections régionales. Derrière elle, Wallerand de Saint-Just, aujourd'hui trésorier du Front national.
Marine Le Pen, le 10 décembre 2015, lors des élections régionales. Derrière elle, Wallerand de Saint-Just, aujourd'hui trésorier du Front national. © AFP
C'est une épine dans le pied de la défense du Front national. Le Monde révèle mercredi matin le contenu de mails échangés entre Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti, et Marine Le Pen, la présidente. Le courriel le plus accablant date du 16 juin 2014, soit trois semaines après la victoire du FN aux élections européennes. Alerté par des postes de dépenses « difficiles à contrôler », liées aux « réceptions », aux « voyages » ou encore aux « congrès manifestations », Wallerand de Saint-Just écrit :

mercredi, 29 mars 2017

Les policiers en colère interpellent les candidats

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

 Par Infos Toulouse -

A l’approche du scrutin qui désignera le prochain Président de la République, le CLIP et les policiers en colère interpellent tous les candidats. Ils publient Le livre blanc du malaise des policiers, accompagnée d’une lettre adressée aux prétendants à l’Élysée. Ils entendent recevoir des réponses claires et des engagements concrets d’une classe politique souvent vilipendés durant les manifestations.

« Ce livret n’a pas pour vocation d’exposer une vision exhaustive des problèmes de la Police Nationale, ni la prétention d’indiquer comment les résoudre. Il synthétise, à l’usage de tous et notamment des personnes peu au fait des affaires de la Police, les revendications les plus fréquentes des policiers, celles qu’ils ont à cœur et qui motivent leur mouvement depuis plusieurs mois. A l’appui des propositions faites par les collectifs policiers et notamment d’une demande d’Etats-généraux de la Police, il propose quelques pistes pour une police plus en adéquation avec les missions qui sont les siennes, plus efficace, plus sécure et plus proche des citoyens. »

Signé par l’association mobilisation des Policiers en colère, les collectifs libres et indépendants de la Police 31 et 33, les membres de l’Union des policiers nationaux indépendants, la trentaine de pages traduisent le malaise d’une profession trop souvent dénigré dans le débat public. Analyses d’une situation conflictuelle, revendications et provocations, le livre offre un témoignage poignant du quotidien vécu par les fonctionnaires : violences, considération, réforme des cycles horaires, moyens matériel, justice, état d’urgences, suicides dans la profession…

Pour le consulter

Lire la lettre du Clip 31:

Objet : Demande d’audience – demande de prise de position à l’égard des revendications des policiers de terrain

Madame, Monsieur,

Vous êtes candidat(e) à l’élection présidentielle.

A ce titre, vous briguez l’immense responsabilité de déterminer les orientations fondamentales de la politique de la Nation, et de conduire nos concitoyens vers un avenir qui, cela ne vous aura pas échappé, ne suscite plus aujourd’hui qu’incertitude, crainte ou pessimisme : jamais autant de français n’ont exprimé leur exaspération à l’égard d’une classe politique dont ils considèrent qu’elle ne comprend ni ne défend leurs intérêts quotidiens, ni exprimé la certitude que leurs enfants vivraient moins bien qu’eux.

En vous portant candidat(e), sauf à ce que cela ne soit que l’expression d’une ambition personnelle, d’un désir de toute-puissance ou d’un besoin d’immunité, toutes motivations que ne vous prêtent pas a priori les policiers du CLIP 31, vous faites profession de votre foi en la capacité du pouvoir politique national de faire le bien, de changer les choses, d’améliorer les conditions de vie des Français, de restaurer leur espoir, de leur assurer la paix et la sécurité.

Vous ne réussirez dans cette voie qu’en portant la plus grande attention à l’expression des aspirations du Peuple français.

Le CLIP 31 est constitué de Gardiens de la Paix qui s’honorent de servir au quotidien la population, de secourir ceux qui sont en difficulté, de protéger les innocents contre les agressions injustes, d’assurer l’ordre et la tranquillité nécessaires à la vie en société, au péril de leur intégrité physique, de leur équilibre moral et de leur stabilité familiale, dans le respect scrupuleux des lois de la République, des droits de la défense et des libertés individuelles.

Ces Gardiens de la Paix n’attendent d’autre rétribution de leur engagement sans limites que, de la population, le respect de leur uniforme et de leur personne ; que, de l’État, l’attribution des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires à l’exécution de leur mission ; que, de leurs chefs, des instructions claires, cohérentes et de nature à apporter une réponse concrète aux préoccupations de nos concitoyens et aux dangers qui les guettent, et un soutien sans faille à ceux qui les appliquent au mépris de leurs intérêts et confort personnels.

Ces Gardiens de la Paix se sont rassemblés et organisés au sein d’une association apolitique et non syndicale, pour exprimer l’exaspération et le désarroi d’une profession dont les destinées sont soumises au carriérisme de ses chefs, à la compromission de ses représentants « institutionnels » et à la soumission de tous au culte d’une statistique qui ne correspond en rien à une action réelle sur les causes et manifestations de la délinquance.

Conscients de l’étendue des responsabilités qui découlent de leur indéfectible engagement au service de la population, des enjeux auxquels notre société et notre civilisation sont confrontées, irrésignés à voir leur vocation se déliter au même rythme que les moyens mis à leur disposition, ces policiers s’insurgent sincèrement, et respectueusement, contre la fatalité du déclin de notre modèle social.

Dépourvus d’arrières-pensées corporatistes ou catégorielles, ils m’ont convaincu du caractère salvateur et altruiste de leur mouvement, et parce qu’ils sont aussi conscients de leurs devoirs de loyauté, de discrétion et de réserve que de l’impérieuse nécessité de faire entendre le plus largement la voix de la vérité, j’ai, en tant qu’avocat, spécialiste des questions de sécurité et de légitime défense, défenseur des policiers victimes, ancien policier auxiliaire, accepté sans hésiter de devenir le porte-parole du CLIP 31.

Si le mouvement des policiers en colère est un mouvement national, mouvement de fond et non d’humeur, le CLIP 31 a à faire entendre un certain nombre de revendications locales spécifiques :

Qui sait, et qui accepterait, s’il le savait, qu’à Toulouse, 4ème ville de France, bien souvent, il n’y a aucun véhicule police-secours, parce que les effectifs des brigades ont été divisés par deux en 10 ans, et que les quelques policiers disponibles sont accaparés par des tâches indues de gardes statiques à l’hôpital, au Palais de Justice, ou de sécurisation d’évènements privés ?

Qui sait qu’en appelant le 17 pour une urgence, c’est en moyenne 22 minutes que les toulousains attendent l’arrivée du premier policier ?

Qui sait qu’à Toulouse, une plainte sur 2 est classée sans suites, soit dès sa réception par le service, soit parce qu’après plusieurs mois ou années en attente d’un début de prise en charge, étant « non prioritaire », elle est considérée comme devenue caduque ?

Qui sait qu’à Toulouse, 4ème ville de France, il y a 300 fonctionnaires de police de moins qu’à Bordeaux, pour une population couverte supérieure de 200 000 habitants et un taux de criminalité de 10 % supérieur ? Et ce alors que Toulouse occupe le deuxième rang après Paris en termes de manifestations de voie publique, et donc de services d’ordre policiers, et compte plus de 300 islamistes radicaux suivis par les services de renseignement ?

Qui sait qu’à Toulouse, chaque année, près d’un policier sur deux est blessé en service ?

Madame, Monsieur, à l’aube d’une échéance électorale cruciale pour notre Pays et pour les Valeurs qu’il diffuse dans le Monde, prenez le temps de nous recevoir et de nous entendre. Nous serons honorés de vous présenter nos revendications et propositions, toutes sincères, concrètes et réalisables.

Permettez-nous enfin de citer et de soumettre à votre réflexion cette phrase d’Albert Einstein, qui définit parfaitement l’enjeu de l’entreprise dans laquelle vous vous êtes lancé(e) :

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame, Monsieur, à l’expression de nos patriotiques et républicaines salutations.

                                                      Le CLIP 31

 

Source : infos-toulouse

L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe
Source: Reuters
Image d'illustration - Un centre de transit pour migrants au sud de l'Allemagne
 
La Commission européenne estime que certains migrants choisiraient les pays les plus généreux dans leur aide au retour, espérant toucher ces sommes pouvant atteindre jusqu'à 5 000 euros en Allemagne, une fois parvenus sur place.

La politique d'aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C'est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.

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En baisse dans les sondages, le gouvernement déclare que 300 000 seront «rapidement expulsés» https://francais.rt.com/international/34227-allemagne-veut-expulser-300-000-migrants-demande-asile-rejetee  

Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d'autant plus contre-productif qu'elles sont loin de faire l'objet d'une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu'à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d'autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l'UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.

Face à cet effet d'aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l'aide au retour ne semble pas prêt d'être remis en cause. Lors d'un conseil européen des ministres des Affaires étrangères lundi 27 mars, Carmelo Abela, ministre des Affaires étrangères de Malte, Etat qui détient la présidence du Conseil européen actuellement, a certes concédé que «les mesures telles qu'elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu'il fallait «s'assurer que l'aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays.

La stratégie dite du «départ volontaire» est au cœur des réflexions des instances européennes depuis plusieurs années. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a récemment déploré que seul un tiers des immigrants dont la demande de séjour dans les pays de l'UE a été refusée ne regagnent leur pays, soulignant que «les retours volontaires» devaient être «la part essentielle de la politique de reconduite aux frontières» de l'Europe.

 

Source : francais.rt