lundi, 23 mai 2016
Euro 2016 : après des défaillances, le dispositif de sécurité devrait être "recalibré"
Publié par Guyb Jovelin le 23 mai 2016
"Les fouilles n'ont pas été effectuées comme elles auraient dû l'être", a reconnu le préfet de Seine-Saint-Denis après les failles lors de la finale de Coupe de France.

Malgré la présence pour la première fois d'un mur de deux mètres de haut encerclant le Stade de France et d'un triple contrôle des spectateurs, des supporteurs ont réussi à faire entrer des fumigènes utilisés lors de débordements qui ont émaillé la fin de la rencontre. « Les fouilles n'ont pas été effectuées comme elles auraient dû l'être », a reconnu le préfet. Dans Le Parisien, un supporteur témoigne : « De la sortie du RER aux abords du stade : aucun panneau, aucun stadier pour nous guider. Désabusé devant les va-et-vient des supporteurs perdus, un CRS nous indique d'un geste du bras l'entrée réservée aux Parisiens. Après trois minutes de marche, on se retrouve par milliers coincés dans un entonnoir de deux mètres de large, entre un mur et un cordon de barrières, de camions de forces de l'ordre et d'un abribus. Un kamikaze se serait régalé dans ce capharnaüm ! »
Prochain match : le 10 juin
« Nous avons dû faire face à un attroupement massif à une des portes d'entrée », désormais réduites à 4 au lieu de 24 avant les attentats du 13 novembre, a expliqué le préfet. « Le dispositif sera recalibré », après analyse des dysfonctionnements, a-t-il ajouté, précisant qu'il avait été testé « sur six matches précédents sans aucune difficulté ». Avant le match samedi soir, le préfet avait assuré que « personne ne rentre[rait] dans ce stade sans être fouillé des pieds à la tête ».
Après exploitation des caméras de vidéosurveillance, il ressort de cela un certain nombre d'objets sont passés à travers le grillage. Ce dernier devrait être entièrement bâché avant le début de l'Euro, assurent les forces de l'ordre. « C'est la première fois que nous testions la double barrière de sécurité. Ça a donc d'abord été une source de complication », a conclu Philippe Galli sur Europe 1.
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Il faut revoir « totalement » le dispositif de sécurité pour Lagarde
Le député de Seine-Saint-Denis et président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a demandé lundi de « revoir absolument totalement » le dispositif de sécurité de l'Euro 2016, s'inquiétant des « goulots d'étranglement » créés selon lui par les « exigences de l'UEFA ». Pour le maire de Drancy, qui s'exprimait sur Europe 1, « les exigences de l'UEFA créent des désordres et des risques de bousculade, de catastrophe par bousculade », selon lui.
« Je comprends qu'on veuille éviter que des gens rentrent avec des armes, mais personne n'est rentré lors des attentats de Saint-Denis avec des armes ou des bombes. En mettant des goulots d'étranglement, on va avoir des milliers de personnes agglutinées, et si vous avez une bombe humaine sur ces 4 portes d'entrée, vous vous rendez compte de la panique ? » s'est inquiété le député centriste. Faut-il modifier le dispositif de sécurité dès lors ? « Il faut le revoir absolument totalement, car à 4 semaines de l'Euro, en tout cas à Saint-Denis, on n'est pas prêt à organiser une manifestation dans de bonnes conditions de sécurité », a jugé Lagarde.
« Les mesures de sécurité demandées par l'UEFA ne paraissent pas du tout adaptées, elles risquent d'augmenter le danger plutôt que de le diminuer », d'après lui. « J'ai décidé de ne pas organiser de fan-zone à Drancy. Au moment où on a tant de risques autour des stades, on ne peut pas mobiliser des forces de police et de sécurité. C'est dommage, ça gâche un peu la fête, mais ce qui gâcherait le plus la fête, c'est un attentat, » a aussi assuré Jean-Christophe Lagarde.
Sept matches doivent être joués au Stade de France lors de l'Euro 2016, dont le match d'ouverture le 10 juin entre la France et la Roumanie. Des fan-zones doivent également être mises en place durant toute la compétition.
Source : lepoint
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La Belgique débusque 1.500 immigrés qui se faisaient passer pour des mineurs non accompagnés
Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2016
in Immigration, Société / by Pierre-Alain Depauw
Belgique – Quelque 1.500 demandeurs d’asile ont perdu leur statut de mineur étranger non accompagné (Mena) à la suite d’un test osseux.
La tromperie sur l’âge est intéressée : les mineurs étrangers non accompagnés bénéficient d’une prise en charge plus avantageuse et ne peuvent être renvoyés dans leur pays. La Belgique en a accueilli environ 5.000 en 2015.
Mais l’Office des étrangers émet régulièrement des doutes sur l’âge déclaré par le demandeur d’asile. Un test osseux, portant sur la clavicule, le poignet et la dentition est alors effectué. Dans environ 1.500 cas des 2.099 tests réalisés entre janvier 2015 et mars 2016, les résultats indiquaient que l’immigré était en réalité majeur, selon le SPF Justice.
Source : medias-presse.info
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Soutien aux policiers

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Bientôt jusqu’à 40% de pub à la télé : vive la société de consommation !
Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2016
Il se prépare une réforme de la directive européenne qui régit les services médias audiovisuels (télévision, radio,…). Le projet de texte de cette réforme sera présenté la semaine prochaine par la Commission. Ce projet prévoit de permettre encore plus d’invasion publicitaire.
Aujourd’hui, la réglementation européenne impose aux chaînes de télévision de ne pas dépasser une limite de 20% de publicité par heure. Mais les lobbies ont obtenu bien plus. Le projet de réforme prévoit qu’une chaîne de télévision pourrait diffuser 30 ou même 40% de publicité durant les heures de grande écoute (entre 19h et 22h) et compenser cela en ne diffusant que 10% de publicité durant les heures creuses de la matinée.
Le projet de réforme prévoit également de permettre aux chaînes de télévision d’interrompre plus fréquemment les films par des sports publicitaires. Jusqu’ici, la réglementation prévoit que les coupures publicitaires doivent être espacées d’un moins trente minutes. La Commission propose de permettre d’interrompre un film toutes les vingt minutes pour des pages publicitaires.
Enfin, le projet de réforme devrait également autoriser plus de placements de produits dans les programmes, c’est-à-dire de la publicité déguisée disséminée dans le programme. Seuls les programmes religieux, les journaux télévisés et les émissions pour enfants devraient être préservés de cette intrusion publicitaire déguisée.
Voilà qui rappelle cette citation de Patrick Le Lay lorsqu’il était président directeur général du groupe TF1 :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible.
Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise.
La télévision, c’est une activité sans mémoire. Si l’on compare cette industrie à celle de l’automobile, par exemple, pour un constructeur d’autos, le processus de création est bien plus lent ; et si son véhicule est un succès il aura au moins le loisir de le savourer. Nous, nous n’en aurons même pas le temps !
Tout se joue chaque jour, sur les chiffres d’audience. Nous sommes le seul produit au monde où l’on ‘connaît’ ses clients à la seconde, après un délai de 24 heures. »
— extrait tiré du livre Les dirigeants face au changement, Éditions du Huitième jour, 2004
Source : medias-presse.info
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samedi, 21 mai 2016
Histoire & Actualité • La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains
Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2016

par Bernard Lugan
Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du « grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.
Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.
Laissons donc parler les chiffres[1] :
1. Effectifs français (métropolitains et coloniaux)
- Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.
- Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noir ».
- Les pertes françaises furent de 1.300 000 morts, soit 16,67% des effectifs.
- Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.
2. Effectifs africains
- L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française.
- Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.
- Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français.
- L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.
- Les pertes des unités nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
- Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98 % des effectifs mobilisés ou engagés.
- Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%. Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de « chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.
Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux. Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.
Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.
Conclusion durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.
Bernard Lugan
13/05/2016
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