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dimanche, 29 avril 2018

Le FN a perdu 17% de ses élus régionaux et devra faire face à une nouvelle tempête juridico-médiatique

Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2018

Ecrit parPierre-Alain Depauw

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Robert Spieler signe une chronique politique régulière dans l’hebdomadaire Rivarol. Dans le numéro de cette semaine, on peut lire ce constat symptomatique au sujet du Front National ;

17 % DES CONSEILLERS RÉGIONAUX ONT QUITTÉ LE FN

Au soir des élections régionales, il y a deux ans, l’heure était à la joie. 358 conseillers régionaux FN avaient été élus, un record. Depuis, l’ambiance est devenue lourde. 64 ont démissionné du parti, soit un sur cinq. A ce rythme, combien en restera-t-il en fin de mandat (en 2021) ? D’autant que l’on risque d’assister à un grand déballage au FN. Le Huffington Post révèle que l’ancienne eurodéputée FN Sophie Montel — partie avec Florian Philippot chez les Patriotes — prépare un livre sur sa “désillusion” au Front dont la sortie est prévue « avant les élections européennes » de 2019. Et là, ça risque de balancer… « Les révélations de l’eurodéputée intéresseront de très près les autorités judiciaires », lit-on sur le site du Huffington Post. Rappelons que neuf membres du parti ont été mis en examen pour « abus de confiance » et/ ou « complicité d’abus de confiance » dans l’affaire du financement des permanents du parti avec des fonds publics de l’Union européenne. « A chaque session, on passait 10 minutes sur les sujets politiques, le reste sur la distribution des avantages », explique aujourd’hui Sophie Montel qui semble vouloir tout dire. Bref, la situation est hautement périlleuse pour Marine Le Pen. Le changement du nom du parti — qui devrait être effectif fin mai-début juin si les adhérents votent en majorité pour le nom de Rassemblement national — et l’éviction de son fondateur de la présidence d’honneur n’y changeront rigoureusement rien…

Robert SPIELER.

 

Source : medias-presse.info

mardi, 16 janvier 2018

A PROPOS DES FAKE NEWS...

Publié par Guy Jovelin le 16 janvier 2018

Le FN aurait fabriqué le faux témoignage d'un faux journaliste pour mettre en difficulté Delphine Ernotte et Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.


A propos des Fake News...

Le 16 mars 2017, des proches de la présidente du Front national ont diffusé le témoignage anonyme d’un homme censé être "journaliste à France Télévisions" et dont le témoignage devait déstabiliser le candidat d'En Marche en mettant en avant les supposées relations entre Delphine Ernotte et Emmanuel Macron. 

Ce "journaliste" n’était en fait autre que Christophe Boucher, prestataire du FN et proche de Frédéric Chatillon, conseiller de Marine Le Pen, selon les révélations ce matin de France Info  et de BuzzFeed. 

Cette vidéo répondait en fait au sujet diffusé dans Envoyé spécial sur France 2 et consacré au FN, un reportage qui a irrité très fortement l’équipe de Marine Le Pen. 

Dans cette vidéo relayée par David Rachline, on voit un homme présenté comme un ancien collaborateur de Delphine Ernotte qui explique que cette dernière a été désignée en 2015 "évidemment pour faire la campagne de François Hollande et dès que Hollande n’a plus été candidat, bien évidemment, il a fallu soutenir coûte que coûte Macron".  

L’enquête de Buzzfeed montre qu'en réalité, il s'agit d'une vidéo réalisée par l’équipe de campagne de Marine Le Pen. 

"Ce sont Damien Philippot et Philippe Vardon qui ont monté ça", a affirmé à Buzzfeed un ancien permanent du Front national à l’époque de la présidentielle. Le premier était le responsable du pôle rédaction de Marine le Pen pendant la campagne. Le second est vice-président du groupe FN en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Cette même source assure que "c’est Christophe Boucher, le prestataire du FN pour le web qui apparait sur la vidéo". 

 


 

  

vendredi, 22 décembre 2017

Assistants parlementaires du FN : Louis Aliot mis en examen pour « abus de confiance »

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2014

 

Après le Front national, puis Marine Le Pen, c’est au tour du vice-président du parti d’être mis examen dans l’affaire des assistants parlementaires européens.

 Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
Louis Aliot, le 21 juin à Paris.Louis Aliot, le 21 juin à Paris. THOMAS SAMSON / AFP

Après le Front national (FN), puis sa présidente Marine Le Pen, c’est au tour de Louis Aliot, vice président du parti d’extrême droite d’être mis examen pour « abus de confiance » dans l’affaire des assistants parlementaires européens, a appris l’Agence France-Presse, vendredi 22 décembre, de source judiciaire.

 Lire aussi :   Assistants parlementaires : le Front national mis en examen

Le député des Pyrénées-Orientales a été interrogé pour la première fois par un juge du pôle financier, au sujet de l’emploi, de juillet 2014 à fin février 2015, de son ex-assistant parlementaire Laurent Salles, déjà mis en examen pour « recel d’abus de confiance »Sur son compte Twitter, M. Aliot a réagi peu de temps après.

« La justice politique de mon pays vient de déposer au pied du sapin un petit cadeau de Noël. Malgré cette attention et la violation du secret de l’instruction, je continuerai à défendre ma liberté et l’indépendance des députés conformément à la séparation des pouvoirs. »

La justice soupçonne le FN d’avoir organisé un système sophistiqué pour financer ses activités politiques sur les fonds du Parlement européen normalement réservés à la rémunération des collaborateurs parlementaires.

Lire aussi :   Comprendre l’affaire des assistants parlementaires du FN

Préjudice de 5 millions d’euros

Les députés européens du Front national ont employé, comme le leur permettent les règles européennes, une soixantaine d’assistants parlementaires pour les aider dans leur mandat depuis leur élection en 2014. Ceux-ci étaient directement payés par le Parlement, dans la limite d’une enveloppe globale d’environ 24 000 euros par député.

En 2015, les instances dirigeantes du Parlement ont émis des doutes sur la réalité du travail de 29 de ces assistants parlementaires : occupant par ailleurs des postes stratégiques au sein du FN ou directement auprès de Marine Le Pen, ceux-ci n’auraient été embauchés au Parlement européen que pour en percevoir les indemnités, en travaillant pour le FN plutôt que sur les dossiers européens. Le Parlement européen estime à près de 5 millions d’euros le préjudice potentiel qu’il a subi.

 

Source : lemonde.fr

mardi, 12 décembre 2017

Sale temps pour les escrocs!

 Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2017

 

 Emplois fictifs : le Front national mis en examen
 

Le Front national a annoncé avoir été mis en examen pour complicité et recel d'abus de confiance dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs présumés de certains assistants de ses députés européens.

Alors que sa présidente, Marine Le Pen, avait déjà été mise en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires du Front national (FN) au Parlement européen, c'est le parti qui, en tant que personne morale, a été à son tour mis en examen pour « complicité et recel d’abus de confiance ».

Représenté par son trésorier Wallerand de Saint-Just, le parti a annoncé avoir été mis en examen après avoir été convoqué par la justice, le 30 novembre dernier. « C’est la logique exacte de l’instruction », assène le trésorier du FN dans les colonnes du Monde« J’ai tout à fait contesté que le FN est bénéficiaire à mauvais droit d’argent du Parlement européen », a-t-il déclaré à la presse.

Par un communiqué, le FN a réagi à cette annonce. Estimant qu'il s'agissait d'« un viol supplémentaire du secret de l’instruction », le parti a annoncé avoir demandé la révocation du juge en charge de l'affaire. Il souligne par ailleurs qu'il s'agit d'une mise en examen qui s'inscrit dans le déroulé naturel de la procédure, et assure qu'elle lui permettra de démontrer « que pas un centime n’a été détourné »

Le parti de Marine Le Pen est soupçonné d’avoir utilisé des fonds alloués par le Parlement européen afin de rémunérer des assistants parlementaires qui, en réalité, auraient travaillé pour le parti – et non pour ses eurodéputés. Ces accusations s'appuient sur un rapport que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait transmis à la justice française en juillet 2016. Le préjudice subi s'élèverait à 5 millions d'euros.

Marine Le Pen avait déjà réagi, considérant que « les griefs qui [lui étaient] faits relèv[aient] d’un débat qui excèd[ait] la compétence des juridictions pénales françaises ». Toutefois, Wallerand de Saint-Just, entendu par les enquêteurs en septembre dernier, avait admis qu'il avait pu y avoir « des erreurs commises au regard d'une réglementation très rigide ».

Source : francais.rt

samedi, 25 novembre 2017

Assistants d'eurodéputés FN : la requête de Louis Aliot déclarée irrecevable

Publié pâr Guy Jovelin le 25 novembre 2017

Les enquêteurs souhaitaient notamment l'interroger sur l'emploi de juillet 2014 à février 2015 de son assistant parlementaire Laurent Salles, lui-même mis en examen pour recel d'abus de confiance.
Les enquêteurs souhaitaient notamment l'interroger sur l'emploi de juillet 2014 à février 2015 de son assistant parlementaire Laurent Salles, lui-même mis en examen pour recel d'abus de confiance.
ARCHIVE / NASSIRA BELMEKKI

La cour d'appel de Paris a déclaré irrecevable la requête du vice-président du FN et député des Pyrénées-Orientales Louis Aliot qui mettait en cause la réalité de l'indépendance des juges d'instruction à l'occasion de l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants d'eurodéputés FN.

Le vice-président du FN, par le biais de son avocat, avait soulevé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) le jour de sa convocation, le 26 septembre, chez le juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen. Cette démarche provoquant de fait le report de son audition, Louis Aliot était ressorti du pôle financier de Paris sans avoir été interrogé ni mis en examen. Il revenait à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de décider de la transmission ou non de cette QPC à la Cour de Cassation, en vue d'une éventuelle saisine du Conseil constitutionnel. Mais dès cette première étape, la cour d'appel a jugé jeudi cette QPC irrecevable, avant même examen sur le fond, a expliqué la source proche du dossier.

Il avait refusé de se rendre à la convocation de la police anticorruption en juin

Cette QPC portait sur l'article 80 du code de procédure pénale qui oblige le juge d'instruction à enquêter "en vertu d'un réquisitoire du procureur de la République". "Cette disposition législative prive le magistrat instructeur de toute liberté (...) ce qui empiète sur son indépendance" et "est contraire à l'esprit de notre Constitution", avait expliqué à l'AFP en septembre Marcel Ceccaldi, l'avocat de Louis Aliot. Le député des Pyrénées-Orientales et compagnon de Marine Le Pen avait refusé de se rendre fin juin à une convocation de la police anticorruption. Les enquêteurs souhaitaient notamment l'interroger sur l'emploi de juillet 2014 à février 2015 de son assistant parlementaire Laurent Salles, lui-même mis en examen pour recel d'abus de confiance.

A LIRE AUSSI - L'assistant parlementaire de Louis Aliot payé 31 000 € pour... un sms

Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés FN, dont Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, sont visés par l'enquête, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d'assistants. A ce stade, six personnes sont poursuivies, dont la présidente du parti frontiste, mise en examen fin juin pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance. L'enquête porte sur un possible système organisé par le parti d'extrême droite pour rémunérer des permanents avec des fonds publics de l'Union européenne, via ces contrats d'assistants parlementaires. Le préjudice pour l'institution européenne s'élèverait, d'après ses calculs, à près de cinq millions d'euros de 2012 à 2017.

 

Source : midilibre